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Georges Balandier

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Pour les articles homonymes, voirBalandier.

Georges Balandier
Georges Balandier auSalon du livre de Paris 2010.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Léon Émile BalandierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Œuvres principales
Ambiguous Africa: cultures in collision(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Georges Balandier, né le àAillevillers-et-Lyaumont (Haute-Saône) et mort le àParis18e[1], est unethnologue etsociologue français.

Biographie

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Jeunesse et études

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Georges Léon Émile Balandier est le fils d'un cheminot et militant socialiste[2]. Il obtient unelicence de philosophie et suit les cours de l'Institut d’ethnologie dumusée de l'Homme[2].

Parcours professionnel

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Il est réfractaire auSTO et rejoint larésistance en Haute-Saône[2]. Il travaille au musée de l'Homme en 1945, puis part pour Dakar en 1946, où il est affecté à l'Institut français d’Afrique noire, dirigé par Théodore Monod[2].

Membre de laSFIO de 1946 à 1951[2], Georges Balandier est en poste en Guinée. Dès 1952, il prend parti pour l'indépendance des colonies africaines dans lesCahiers de sociologie. Il doit quitter la Guinée en 1947 et regagne Paris, où il devient co-rédacteur en chef de la revuePrésence africaine, avecAlioune Diop[2]. En 1948, il est chargé de créer àBrazzaville la section de sociologie de l’ORSTOM.

En 1952,Claude Lévi-Strauss décline un poste à l'Institut d'études politiques de Paris qui lui est proposé parJacques Chapsal, faute de temps disponible ; il recommande Balandier au directeur. Georges Balandier devient ainsi chargé de cours au sein de l'IEP[3], de 1952 à 1962.

Il définit en 1952, avecAlfred Sauvy, le concept de « tiers monde »[4] pour désigner des pays qui« ressemblaient un peu autiers état de la Révolution française »[2]. Sa notion de « situation coloniale »[5] inspire la constitution d'un nouveau champ de recherche enanthropologie, les « New Colonial Studies »[6], auquel la revueFrench Politics, Culture & Society consacre en 2002 un cahier spécial intituléRegards croisés: Transatlantic Perspectives on the Colonial Situation.[7]. Il publie en 1955Sociologie des Brazzavilles noires[8],[9].

En 1954, il est nommédirecteur d'études à l’École pratique des hautes études[2], puis en 1962,professeur à laSorbonne, où il inaugure, en 1962, la première chaire de sociologie et d’ethnologie de l’Afrique noire[2]. Il est fondateur duCentre d'études africaines et desCahiers d'études africaines, et directeur desCahiers internationaux de sociologie avecMichel Wieviorka. Il succède àGeorges Gurvitch à la direction de la collection « Bibliothèque de sociologie contemporaine » aux Puf[2]. En 1982, il fonde avecMichel Maffesoli leCentre d'études sur l'actuel et le quotidien.

Il meurt le[10].

Publications

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. abcdefghi etjMarie-Ève Humery-Dieng, « Georges Léon Émile Balandier », surmaitron.fr, màj 31 octobre 2017(consulté le).
  3. MarieScot,Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses,(ISBN 978-2-7246-3915-5)
  4. AlainGresh, « Vie et mort du tiers-monde », surmonde-diplomatique.fr, Atlas histoire,(consulté le),p. 94
  5. Georges Balandier, « La situation coloniale: approche théorique »,Cahiers internationaux de sociologie,no 11,‎,p. 44-79(lire en ligne).
  6. (en) Natacha Gagné, « The Study of Colonial Situations: The Emergence of a New General Approach? »,Reviews in Anthropology,nos 41, 2,‎,p. 103-135(DOI 10.1080/00938157.2012.680424,lire en ligne).
  7. (en) « French Politics, Culture & Society, Volume 20, Number 2 », suringentaconnect,(consulté le).
  8. Georges Balandier,Sociologie des Brazzavilles noires, Armand Colin, 1955
  9. [compte rendu] Guy Lasserre, « Les Brazzavilles noires »,Les Cahiers d'Outre-Mer,vol. 35,no 9,‎,p. 314-320(lire en ligne, consulté le).
  10. « La mort de Georges Balandier, sociologue, spécialiste de l’Afrique »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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