Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

George Prevost

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirPrévost.

George Prevost
George Prevost

Naissance
New Jersey
Décès (à 48 ans)
Londres
OrigineAngleterre
AllégeanceRoyaume de Grande-Bretagne(1779-1801)
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande(1801-1816)
GradeLieutenant général
Années de service17791816
ConflitsGuerres de la Révolution française
Guerre de 1812
Faits d'armesBataille de Plattsburgh
Autres fonctionsGouverneur de la Nouvelle-Écosse,Gouverneur-en-Chef de l'Amérique du Nord Britannique
FamillePrevost
modifier 

George Prevost () était un militaire britannique et administrateur colonial. Il fut gouverneur du Canada lors de laguerre de 1812.

Début de carrière

[modifier |modifier le code]

Le père de George Prevost étaitAugustine Prévost, unGenevois engagé dans l'armée britannique[1]. George entra dans l'armée en 1779 et servit dans lesAntilles contre la France révolutionnaire en 1794 et 1795. En 1798 il devient lieutenant-gouverneur deSainte-Lucie, et en 1802 gouverneur de laDominique. Il rentre en Grande-Bretagne en 1805 et obtient le commandement du district dePortsmouth et est créébaronnet.

Gouverneur au Canada

[modifier |modifier le code]

En 1808 Prevost est nommé gouverneur de laNouvelle-Écosse. Un militaire est choisi pour cette position parce que la guerre avec lesÉtats-Unis semble imminente (ce sera laGuerre de 1812). Il tenta de renforcer les défenses de la province. En 1808-1809, il dirigea une expédition qui captura laMartinique dans le cadre desguerres napoléoniennes.

Prevost est appelé en à remplacer le gouverneur généralJames Henry Craig qui doit laisser son poste pour raisons de santé. Il prend le titre de gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique et commandant des forces britanniques en Amérique du Nord en octobre de la même année. Sa première préoccupation concerne les préparatifs de guerre: les forces britanniques comptent 5 600 hommes, et peu de renforts peuvent être attendus de la Grande-Bretagne, fortement engagée en Europe. La milice se chiffre à 60 000 hommes mal équipés et indisciplinés.

Il importe aussi à Prevost de s'assurer de la loyauté desCanadiens majoritaires, loyauté qui a été fortement compromise par l'hostilité ouverte de son prédécesseur Craig. Il manœuvre habilement en nommant plusieurs Canadiens auConseil législatif, en éloignantPierre-Stanislas Bédard, chef duParti canadien, en le nommant juge, et en considérant le modéréLouis-Joseph Papineau comme chef de file des Canadiens. Il tente aussi de gagner la bienveillance du clergé catholique, et en particulier de l'archevêque de QuébecMgr Plessis.

Ayant réussi sa démonstration de bonne volonté, Prévost obtient de l'Assemblée une nouvelle loi de milice et de l'argent pour la défense.

Chef de guerre

[modifier |modifier le code]
Prévost en 1812

En laguerre avec les États-Unis est déclarée. La stratégie de Prévost est avant tout défensive, l'essentiel étant de protéger la place forte deQuébec. En 1813 Prévost fait porter l'action sur le territoire duHaut-Canada et desGrands Lacs, et il est satisfait des victoires remportées en septembre àChâteauguay et laferme Crysler. En 1814 les Américains reprennent l'avantage, mais l'abdication deNapoléonIer en avril permet à la Grande-Bretagne d'envoyer des renforts de 15 000 hommes. Fort de cette aide, et en particulier de vétérans de laguerre d'Espagne, Prevost lance une offensive contrePlattsburgh, sur lelac Champlain, mais Prevost se retire de la bataille après que le vaisseau de l'Admiral fut battu. Cette expédition est un échec et Prévost tente de minimiser sa responsabilité.

Opposition

[modifier |modifier le code]

À partir de ce moment l'opposition à Prevost grandit dans les milieux britanniques du Canada. Outre son comportement moins qu'héroïque au lac Champlain, on lui reproche sa conciliation envers les Canadiens et l'église catholique. Ses principaux détracteurs sont le greffierHerman Witsius Ryland (en) et l'évêque anglicanJacob Mountain. Des plaintes sont envoyées à Londres, et mènent en mars1815 au rappel de Prévost en Grande-Bretagne et à son remplacement comme gouverneur. À son départ de Québec il est applaudi par les Canadiens et injurié par les Britanniques. Il meurt à Londres moins d'un an plus tard. Il est enterré dans l'église paroissiale deEast Barnet, près de Londres.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. (en) Helen Taft Manning,The revolt of French Canada, 1800-1835 : a chapter in the history of the British Commonwealth, Toronto,Macmillan,, 426 p.,p. 96

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sir George Prevost
Précédé parSuivi par
Thomas Dunn,
administrateur duBas-Canada
Gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique
14 septembre 1811 - 4 avril 1815
Sir Gordon Drummond,
administrateur duBas-Canada


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=George_Prevost&oldid=227280721 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp