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Genouillac (Charente)

45° 51′ 13″ nord, 0° 34′ 19″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGenouillac.

Genouillac
Genouillac (Charente)
Mairie de Genouillac.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCharente
ArrondissementConfolens
IntercommunalitéCommunauté de communes de Charente Limousine
StatutCommune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jacques Mursac
2019-2020
Code postal16270
Code commune16149
Démographie
GentiléGenouillacois
Population612 hab.(2016en évolution de +0,33 % par rapport à 2010)
Densité42 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 51′ 13″ nord, 0° 34′ 19″ est
AltitudeMin. 154 m
Max. 267 
m
Superficie14,59 km2
Élections
DépartementalesCharente-Bonnieure
Historique
Fusion
Intégrée àTerres-de-Haute-Charente
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Genouillac
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Genouillac
Géolocalisation sur la carte :Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Genouillac
Géolocalisation sur la carte :Charente
Voir sur la carte administrative de la Charente
Genouillac
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Genouillac est une anciennecommune du Sud-Ouest de laFrance située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine). Depuis le, elle est une commune déléguée deTerres-de-Haute-Charente.

Seshabitants sont lesGenouillacois et lesGenouillacoises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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Genouillac est une commune de laCharente limousine située à 39 km au nord-est d'Angoulême.

Elle appartient aucanton de Saint-Claud, et se trouve au sud de laroute nationale 141 d'Angoulême àLimoges. Elle est à 9 km au sud-est deSaint-Claud, 4 km au sud-ouest deRoumazières-Loubert, 10 km au nord-est deChasseneuil, 9 km au nord deMontembœuf et 20 km deConfolens[2].

La commune est traversée par la D 86 qui passe dans le bourg, et qui va deFontafie (Nieuil) àLésignac-Durand au sud-est. La D 16, route deMontmoreau àConfolens parMontbron, Montembœuf etLa Péruse, passe perpendiculairement à 2 km au sud du bourg[3].

La commune est aussi bordée au nord par lavoie ferrée Angoulême-Limoges. Lagare la plus proche estcelle de Roumazières-Loubert, desservie par desTER à destination d'Angoulême et deLimoges.

Hameaux et lieux-dits

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Le bourg de Genouillac est assez petit et la commune est composée de nombreux hameaux.

Le village ouvrier deFontafie est né à partir de la route nationale, la voie ferrée et la tuilerie. Ce hameau est en partie sur la commune deNieuil (toute la partie le long de la nationale) et possède un arrêt sur la voie ferrée.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deGenouillac[3]
NieuilRoumazières-Loubert
(Terres-de-Haute-Charente)
SuauxGenouillacSuris
(Terres-de-Haute-Charente)
Mazières
(Terres-de-Haute-Charente)
Cherves-ChâtelarsLésignac-Durand

Géologie et relief

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Géologiquement, une grande partie de la commune est dans leMassif central, au sud-est du bourg inclus. La partie nord a un sol tertiaire recouvrant lecalcaire duBassin aquitain, composé surtout d'argile rouge[4],[5],[6], ce qui a contribué à l'implantation de la tuilerie Perrusson et l'agglomération ouvrière de Fontafie.

Article connexe :Géologie de la Charente.

Le relief est celui d'unplateau légèrement incliné vers l'ouest d'une altitude moyenne de 210 m, avec la Bonnieure formant une vallée relativement profonde au centre. Le point culminant de la commune est situé sur la limite sud-est à Bellevue, à 267 m d'altitude. Le point le plus bas est à l'ouest le long de la Bonnieure, 154 m. Le bourg s'étage entre 190 et 220 m sur le versant nord de la vallée de la Bonnieure[3].

Hydrographie

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La commune est traversée par laBonnieure qui passe au pied du bourg, et qui prend sa source dans la commune voisine de Roumazières. De nombreux ruisseaux y affluent, comme celui du Mesnieux, ou celui de Roche en limite avec Mazières[3].

Climat

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Le climat estocéanique dégradé. C'est celui de laCharente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.

Article connexe :Climat de la Charente.

Végétation

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La commune est assez boisée. Le reste est occupé par des prés où il se fait de l'élevage, principalement de lavache limousine, à robe rouge. Il y a très peu d'agriculture, car la terre est ingrate.

Toponymie

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Le nom est attesté sous la formeGenoliaco en1281[7].

L'origine du nom de Genouillac remonterait à un personnagegallo-romainGennulius, issu dugauloisGennos, auquel est apposé lesuffixe-acum, ce qui correspondrait àGenolliacum, « domaine de Gennulius »[8],[Note 1].

Langues

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La commune est dans la partieoccitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte estlimousin[9].Elle s'écritJanolhac en occitan[10],[Note 2].

Articles connexes :Langues de la Charente etCharente occitane.

Histoire

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L'anciennevoie romaine de Saintes à Lyon passait au sud de la commune près dela Pouyerie[11].

En1875 lavoie ferrée d'Angoulême à Limoges est mise en service.

Un élevage devisons, situé àBeauregard (Fontafie) a existé depuis les années 1980. La sociétéVisons de Beauregard (SARL) puisElevage de Beauregard est née en 1995, et comptait onze employés en 2007[12]. Elle a cessé son activité en 2023[13].

La tuilerie Perrusson

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En 1880 Jean-Marie Perrusson crée à Fontafie la tuileriePerrusson, peu après l'arrivée du chemin de fer. En 1900, le patron devient Dominique Audoin, maire de la commune, qui laisse la place à son fils Jean en 1937. En 1957, Philippe Audoin reprend la direction.

En 1963, laGrande tuilerie mécanique Perrusson (GTMP) s'associe avec lesGrandes tuileries et briqueteries (GTB, de Guy Rohmer) àLoubert et devient d'abord laSodima, puis laCéramique du Midi Perrusson-Rohmer (CMPR) en 1968. La production en 1972 était de 600 000 t[14].

En 1988 la production est transférée à l'unité de Loubert et l'usine de Fontafie est fermée[15].

Article connexe :Fontafie.
  • L'ancienne tuilerie Perrusson vue du sud-ouest
    L'ancienne tuilerie Perrusson vue du sud-ouest
  • Maison en tuiles à Genouillac
    Maison en tuiles à Genouillac

Époque contemporaine

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Le, elle fusionne avecMazières,Péruse,Roumazières-Loubert etSuris pour former la commune nouvelle deTerres-de-Haute-Charente dont la création est actée par un arrêté préfectoral du[16].

Administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
depuis 1995En coursJacques MarsacLRRetraité consultant en gestion
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune fait partie de lacommunauté de communes de Haute-Charente qui regroupe 35 communes et dont le siège est àRoumazières.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2016, la commune comptait 612 habitants[Note 3], en évolution de +0,33 % par rapport à 2010 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311841184618511856
869750818911850908900910881
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186118661872187618811886189118961901
834787757813827971865886876
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
9571 016899975952943788843914
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992004200620092014
900863715574575568574595609
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2016--------
612--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puisInsee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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Pyramide des âges àGenouillac en2007 en pourcentage[21].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90  ans ou +
1,7 
12,3 
75 à 89 ans
11,2 
11,3 
60 à 74 ans
18,0 
24,0 
45 à 59 ans
19,0 
18,0 
30 à 44 ans
16,9 
15,7 
15 à 29 ans
15,3 
18,0 
0 à 14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département de laCharente en2007 en pourcentage[22].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Remarques

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Genouillac a connu sa plus forte population entre 1900 et 1980 grâce à l'activité de la tuilerie de Fontafie.

Économie

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  • Unélevage de visons, situé àBeauregard près deFontafie depuis les années 1980. La société actuelleVisons de Beauregard (SARL) est née en 1995, et comptait 11 employés en 2007[23].
  • Uneusine de fabrication d'agglomérés en béton[24].
  • Unecarrière dediorite au sud de la commune, àPuybarraud (carrières Garandeau)[25].

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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Les écoles et le monument aux morts en 1930

La commune dispose d'uneécole primaire, située entreFontafie et le bourg. Elle comporte cinq classes et accueille les enfants de la maternelle au CM2. Le secteur ducollège estRoumazières-Loubert[26].

Lieux et monuments

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L'église de Genouillac

L'église paroissiale Saint-Martial est un édifice roman duXIIe siècle (nef), mais le chœur a été refait auXVe siècle[27].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes

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  1. CommeGénolhac (Gard),Genouillac (Creuse),Genouillé (Charente-Maritime, Vienne),Genouilly (Cher, Saône-et-Loire),Genouilleux (Ain),Ginouillac (Lot).
  2. La prononciation est la même qu'en français.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente »,(consulté le).
  2. Distances orthodromiques prises sousACME Mapper
  3. abc etdCarte IGN sousGéoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site duBRGM
  5. Carte duBRGM sousGéoportail
  6. [PDF]BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », surInfoterre,(consulté le).
  7. JeanNanglard,Pouillé historique dudiocèse d'Angoulême,t. III, Angoulême, imprimerie Despujols,, 582 p.,p. 31
  8. AlbertDauzat etCharlesRostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p.(ISBN 2-85023-076-6),p. 316.
  9. Jean-HippolyteMichon (préf. Bruno Sépulchre),Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p.(lire en ligne),p. 55
  10. (oc)Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane »,(consulté le).
  11. Jean-HippolyteMichon (préf. Bruno Sépulchre),Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p.(lire en ligne),p. 159
  12. La Charente Libre
  13. « Élevage de Beauregard », surentreprises.lefigaro.fr,(consulté le).
  14. « Tuilerie CMPR de Fontafie », noticeno IA00066279, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  15. charente.free.fr, « Fontafie, terre d'histoire et d'argile », Catillus Carol Corp.,(consulté le).
  16. Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle Terres-de-Haute-Charente par fusion des communes de Genouillac, Mazières, La Péruse, Roumazières-Loubert et Suris »,Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043,‎,p. 18-20(lire en ligne)
  17. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015 et2016.
  21. « Evolution et structure de la population à Genouillac en 2007 », surle site de l'Insee(consulté le).
  22. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », surle site de l'Insee(consulté le).
  23. [PDF]La Charente Libre
  24. « Usine Fontafie Béton », noticeno IA00066280, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  25. Béatrice Soucaret, « Carrières Garandeau »,(consulté le).
  26. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles »(consulté le).
  27. JulesMartin-Buchey,Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p.,p. 186

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Catillus Carol, « Genouillac »,(consulté le)
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