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Genouillac | |
Mairie de Genouillac. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Jacques Mursac 2019-2020 |
Code postal | 16270 |
Code commune | 16149 |
Démographie | |
Gentilé | Genouillacois |
Population | 612 hab.(2016![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 51′ 13″ nord, 0° 34′ 19″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 267 m |
Superficie | 14,59 km2 |
Élections | |
Départementales | Charente-Bonnieure |
Historique | |
Fusion | |
Intégrée à | Terres-de-Haute-Charente |
Localisation | |
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Genouillac est une anciennecommune du Sud-Ouest de laFrance située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine). Depuis le, elle est une commune déléguée deTerres-de-Haute-Charente.
Seshabitants sont lesGenouillacois et lesGenouillacoises[1].
Genouillac est une commune de laCharente limousine située à 39 km au nord-est d'Angoulême.
Elle appartient aucanton de Saint-Claud, et se trouve au sud de laroute nationale 141 d'Angoulême àLimoges. Elle est à 9 km au sud-est deSaint-Claud, 4 km au sud-ouest deRoumazières-Loubert, 10 km au nord-est deChasseneuil, 9 km au nord deMontembœuf et 20 km deConfolens[2].
La commune est traversée par la D 86 qui passe dans le bourg, et qui va deFontafie (Nieuil) àLésignac-Durand au sud-est. La D 16, route deMontmoreau àConfolens parMontbron, Montembœuf etLa Péruse, passe perpendiculairement à 2 km au sud du bourg[3].
La commune est aussi bordée au nord par lavoie ferrée Angoulême-Limoges. Lagare la plus proche estcelle de Roumazières-Loubert, desservie par desTER à destination d'Angoulême et deLimoges.
Le bourg de Genouillac est assez petit et la commune est composée de nombreux hameaux.
Le village ouvrier deFontafie est né à partir de la route nationale, la voie ferrée et la tuilerie. Ce hameau est en partie sur la commune deNieuil (toute la partie le long de la nationale) et possède un arrêt sur la voie ferrée.
Nieuil | Roumazières-Loubert (Terres-de-Haute-Charente) | |
Suaux | ![]() | Suris (Terres-de-Haute-Charente) |
Mazières (Terres-de-Haute-Charente) | Cherves-Châtelars | Lésignac-Durand |
Géologiquement, une grande partie de la commune est dans leMassif central, au sud-est du bourg inclus. La partie nord a un sol tertiaire recouvrant lecalcaire duBassin aquitain, composé surtout d'argile rouge[4],[5],[6], ce qui a contribué à l'implantation de la tuilerie Perrusson et l'agglomération ouvrière de Fontafie.
Le relief est celui d'unplateau légèrement incliné vers l'ouest d'une altitude moyenne de 210 m, avec la Bonnieure formant une vallée relativement profonde au centre. Le point culminant de la commune est situé sur la limite sud-est à Bellevue, à 267 m d'altitude. Le point le plus bas est à l'ouest le long de la Bonnieure, 154 m. Le bourg s'étage entre 190 et 220 m sur le versant nord de la vallée de la Bonnieure[3].
La commune est traversée par laBonnieure qui passe au pied du bourg, et qui prend sa source dans la commune voisine de Roumazières. De nombreux ruisseaux y affluent, comme celui du Mesnieux, ou celui de Roche en limite avec Mazières[3].
Le climat estocéanique dégradé. C'est celui de laCharente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.
La commune est assez boisée. Le reste est occupé par des prés où il se fait de l'élevage, principalement de lavache limousine, à robe rouge. Il y a très peu d'agriculture, car la terre est ingrate.
Le nom est attesté sous la formeGenoliaco en1281[7].
L'origine du nom de Genouillac remonterait à un personnagegallo-romainGennulius, issu dugauloisGennos, auquel est apposé lesuffixe-acum, ce qui correspondrait àGenolliacum, « domaine de Gennulius »[8],[Note 1].
La commune est dans la partieoccitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte estlimousin[9].Elle s'écritJanolhac en occitan[10],[Note 2].
L'anciennevoie romaine de Saintes à Lyon passait au sud de la commune près dela Pouyerie[11].
En1875 lavoie ferrée d'Angoulême à Limoges est mise en service.
Un élevage devisons, situé àBeauregard (Fontafie) a existé depuis les années 1980. La sociétéVisons de Beauregard (SARL) puisElevage de Beauregard est née en 1995, et comptait onze employés en 2007[12]. Elle a cessé son activité en 2023[13].
En 1880 Jean-Marie Perrusson crée à Fontafie la tuileriePerrusson, peu après l'arrivée du chemin de fer. En 1900, le patron devient Dominique Audoin, maire de la commune, qui laisse la place à son fils Jean en 1937. En 1957, Philippe Audoin reprend la direction.
En 1963, laGrande tuilerie mécanique Perrusson (GTMP) s'associe avec lesGrandes tuileries et briqueteries (GTB, de Guy Rohmer) àLoubert et devient d'abord laSodima, puis laCéramique du Midi Perrusson-Rohmer (CMPR) en 1968. La production en 1972 était de 600 000 t[14].
En 1988 la production est transférée à l'unité de Loubert et l'usine de Fontafie est fermée[15].
Le, elle fusionne avecMazières,Péruse,Roumazières-Loubert etSuris pour former la commune nouvelle deTerres-de-Haute-Charente dont la création est actée par un arrêté préfectoral du[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
depuis 1995 | En cours | Jacques Marsac | LR | Retraité consultant en gestion |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie de lacommunauté de communes de Haute-Charente qui regroupe 35 communes et dont le siège est àRoumazières.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2016, la commune comptait 612 habitants[Note 3], en évolution de +0,33 % par rapport à 2010 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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869 | 750 | 818 | 911 | 850 | 908 | 900 | 910 | 881 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
834 | 787 | 757 | 813 | 827 | 971 | 865 | 886 | 876 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
957 | 1 016 | 899 | 975 | 952 | 943 | 788 | 843 | 914 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 863 | 715 | 574 | 575 | 568 | 574 | 595 | 609 |
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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612 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,7 | 90 ans ou + | 1,7 |
12,3 | 75 à 89 ans | 11,2 |
11,3 | 60 à 74 ans | 18,0 |
24,0 | 45 à 59 ans | 19,0 |
18,0 | 30 à 44 ans | 16,9 |
15,7 | 15 à 29 ans | 15,3 |
18,0 | 0 à 14 ans | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ans ou + | 1,6 |
8,2 | 75 à 89 ans | 11,8 |
15,2 | 60 à 74 ans | 15,8 |
22,3 | 45 à 59 ans | 21,5 |
20,0 | 30 à 44 ans | 19,2 |
16,7 | 15 à 29 ans | 14,7 |
17,1 | 0 à 14 ans | 15,4 |
Genouillac a connu sa plus forte population entre 1900 et 1980 grâce à l'activité de la tuilerie de Fontafie.
La commune dispose d'uneécole primaire, située entreFontafie et le bourg. Elle comporte cinq classes et accueille les enfants de la maternelle au CM2. Le secteur ducollège estRoumazières-Loubert[26].
L'église paroissiale Saint-Martial est un édifice roman duXIIe siècle (nef), mais le chœur a été refait auXVe siècle[27].
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