Gemmelaincourt | |
![]() Le Jardin des Lys. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat | Alexandre Mouginot 2020-2026 |
Code postal | 88170 |
Code commune | 88194 |
Démographie | |
Gentilé | Gemmelaincourtois, Gemmelaincourtoises |
Population municipale | 126 hab.(2022![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 35″ nord, 5° 58′ 07″ est |
Altitude | 379 m Min. 328 m Max. 431 m |
Superficie | 7,42 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Gemmelaincourt est unecommune française située dans ledépartement desVosges enrégionGrand Est.
Gemmelaincourt est une petite commune rurale de l'Ouest vosgien, située dans la vallée de laVraine entreDomjulien etSaint-Menge, 12 km au nord deVittel.
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[1].
![]() | Saint-Menge | Ménil-en-Xaintois | Rouvres-en-Xaintois Offroicourt | ![]() |
N | Viviers-lès-Offroicourt | |||
O Gemmelaincourt E | ||||
S | ||||
Belmont-sur-Vair | Parey-sous-Montfort | Domjulien |
Hydrogéologie et climatologie :Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse:
La commune est située dans lebassin versant de la Meuse au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Vraine, le ruisseau du Puits de Haie et le ruisseau la Deuille[2],[Carte 1].
LaVraine, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune deDomjulien et se jette dans leVair àRemoville, face àVouxey, après avoir traversédix communes[3].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de lanappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans lesSDAGERhin-Meuse etRhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est leconseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat des Vosges.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune deLignéville à 12 km àvol d'oiseau[7], est de10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,5 °C, atteinte le[Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[11].
Au, Gemmelaincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), forêts (33,8 %),terres arables (20,9 %), zones urbanisées (3,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Au cours duXIXe siècle, le nom de cette commune, appelée Gemenaincourt dans un arrêté de l’an X, a revêtu différentes formes dans les actes d’état-civil : Gemnaincourt, Gemenaincourt ou encore Gemelaincourt. Ce n’est qu’après 1857 que la forme actuelle sera remise en usage[17].
Gemmelaincourt appartenait aubailliage de Mirecourt. Son église, dédiée àsaint Maur, relevait du diocèse de Toul, doyenné de Porsas. La cure, érigée en 1730, était auparavant annexe de Saint-Menge, à la collation du chapitre de Remiremont et au concours[18]. En 1758, la paroisse a reçu un curé du nom de Maximilien-François-Gabriel Hadol. Le curé Hadol fut exécuté en martyr sur l'échafaud à Nancy le 21 juin 1794, pendant la Révolution française[19].
Lechâteau de Gemmelaincourt (Appelé aussi le château de Bassompierre) a été édifié auXVIIIe siècle par le seigneur deBassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château est passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire de verreries[20]. Il servit ensuite de presbytère avant d'être vendu par la commune. Le peintre et graveur nancéien Franck Hommage entreprit de le restaurer mais la bâtisse fut partiellement détruite dans un incendie le[21].
Le château de Bassompierre à Gemmelaincourt était donc la propriété du marquis Léopold d'Hennezel pendant la Révolution française. Le marquis d'Hennezel devait être exécuté le 30 juillet 1793 à Mirecourt. On l'accusait d'avoir entravé les mesures de recrutement qui avaient lieu à l'époque et d'avoir déjà tenté de s'enfuir à l'étranger en 1792. Il parvint cependant à s'échapper de la prison la veille de son exécution et à se réfugier en Suisse. En 1800, il revint en France et mourut à l'âge de 89 ans à Gemmelaincourt[22].
La prise de conscience croissante de l'hygiène au 19e siècle a entraîné la construction de nombreux lavoirs dans toute la France. Gemmelaincourt n'échappe pas à la règle : on y trouve quatre de ces constructions historiques, chaque lavoir étant unique et différent des autres. Avec l'introduction de la machine à laver, les lavoirs ont toutefois perdu leur signification initiale[23].
«Le Nouveau Château» de Gemmelaincourt a été construit à la fin du 19e siècle. Il appartenait à la famille d'Antoine Juvénal Christophe Christ et Anne Pétronille Annonciate Grandmessin, qui y vivaient avec deux employés. Monsieur Christ était notaire et propriétaire, ce qui lui permit d'ériger cette imposante «Maison de Maître» avec son parc et ses bâtiments de service[24].
Desmines de charbon sont actives sur la commune entre 1853 et 1912 avant d'être relancés une dernière fois dans les années 1940. La commune faisait partie de la même concession que sa voisineSaint-Menge. 120 000 tonnes de charbon sont produites entre 1902 et 1912. Unlavoir à charbon et unecité minière sont construits[25]. De plus, un chemin de fer à voie étroite a été mis en place, qui allait chercher la houille à Gemmelaincourt et qui, en passant par Saint-Menge, prenait en plus du sable pour transporter les deux àGironcourt-sur-Vraine. Ces deux matières premières étaient nécessaires à Gironcourt pour la fabrication du verre dans la verrerie qui y était installée. Cette verrerie existe encore aujourd'hui[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | Georges Gallausiaux | |||
Mars 1989 | 18/05/2020 | Jean-Luc Yardin | ||
18/05/2020 | 06/02/2022 | Alexandre Mouginot (Démission) | ||
06/02/2022 | En cours (au 06/11/2024) | Jean-Luc Yardin |
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 120 €[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2022, la commune comptait 126 habitants[Note 4], en évolution de −18,71 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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296 | 295 | 347 | 322 | 409 | 429 | 460 | 436 | 359 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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355 | 375 | 355 | 312 | 295 | 295 | 277 | 276 | 470 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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476 | 278 | 335 | 286 | 276 | 296 | 222 | 235 | 223 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2022 |
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191 | 180 | 155 | 138 | 154 | 158 | 160 | 144 | 126 |
Établissements d'enseignements[33] :
Professionnels et établissements de santé[34] :
Une sélection de lieux et monuments à découvrir :
Lesvestiges miniers liées à l'exploitation du charbon, notamment lacité minière et d'imposantsterrils[25].
![]() | Blason | Taillé: au 1er de contre-hermine, au 2e de gueules à deux clés d'argent passées en sautoir[43]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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