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| Gbadolite | |||
| Administration | |||
|---|---|---|---|
| Pays | |||
| Communes | Gbadolite,Molegbe, Nganza | ||
| Province | Nord-Ubangi | ||
| Démographie | |||
| Population | 42 647 hab.(2004) | ||
| Densité | 3 808 hab./km2 | ||
| Géographie | |||
| Coordonnées | 4° 16′ 30″ nord, 21° 00′ 00″ est | ||
| Altitude | 462 m | ||
| Superficie | 1 120 ha = 11,2 km2 | ||
| Divers | |||
| Langue nationale | lingala | ||
| Langue officielle | français | ||
| Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte :République démocratique du Congo Géolocalisation sur la carte :République démocratique du Congo | |||
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Gbadolite (prononcé [ɡ͡badɔlite]) est uneville, chef-lieu de laProvince duNord-Ubangi, du nord-ouest de laRépublique démocratique du Congo.
Située à 1 150 km au nord-est de la capitaleKinshasa et à une dizaine de kilomètres au sud des rives de l'Oubangui et par le fait même de lafrontière avec la République centrafricaine, la ville s'étend sur 11,2 km2. Elle est parfois appelée « Gbado ».
En 1967, Gbadolite est unhameau, comptant à peine quelques cases. Le présidentMobutu Sese Seko, originaire de la région, transforma Gbadolite en une ville luxueuse souvent surnommée le « Versailles de la jungle ». Il fit construire un barrage et une centralehydro-électrique sur l'Oubangui àMobayi-Mbongo pour l'alimentation en électricité, un aéroport international qui pouvait accueillir des aéronefs tels leConcorde, et trois palais immenses.
Gbadolite est néanmoins officiellement constituée le 10 janvier 1987 par l'ordonnance-loino 87-007.
La ville de Gbadolite est presque au centre du territoire de Mobayi-Mbongo. La ville avait été bien aménagée sur le plan urbanistique et bien construite, bien que des actes de pillage ont dégradé ou détruit certains bâtiments. D'autres bâtiments sont en outre restés inachevés (bâtiment Regideso, Sonas, CDAI, , etc.).
Trois palais furent élevés àKawele, non loin de Gbadolite :
Les trois palais de Gbadolite étaient quant à eux réservés à un usage de fonction ou protocolaire.
QuandLaurent-Désiré Kabila évinça Mobutu du pouvoir en 1997, Gbabolite fut pillée et le contenu des palais emporté. Ceux-ci sont depuis lors envahis par la végétation[réf. nécessaire].
En 1998, le groupe rebelle MLC (leMouvement de libération du Congo), supporté par l'Ouganda et dirigé parJean-Pierre Bemba, prit Gbadolite aux forces gouvernementales de Kabila et en fit son quartier général pendant plusieurs années.
Gbadolite est localisée au nord-ouest de la république démocratique du Congo, précisément au nord de la province du Nord-Ubangi. Son centre urbain est situé à environ 15 kilomètres au sud des rives de l'Oubangui et de la frontière avec laRépublique centrafricaine (RCA), bien que son territoire débute aux rives du bassin de la rivière Oubangui.
La ville est traversée par laroute nationale 24 qui permet d'atteindre la capitaleKinshasa à 3 215 km au sud-ouest (via la route passant parTshikapa etKisangani). Elle est néanmoins située à 1 150 km au nord de Kinshasa à vol d'oiseau.
Les coordonnées géographiques extrêmes de la ville se trouvent :
Le relief est composé des collines et savanes boisées. Le sol de la ville est du type argilo- sablonneux. Gbadolite est entièrement située dans la zone équatoriale. Son climat est chaud et humide. Sa température annuelle du mois le plus froid ne descend pas en dessous de 18°C et sa hauteur des pluies est supérieure à 1 600 mm[1].
La notabilité de Gbadolite parle de l'abandon de sites touristiques et appelle les autorités à réhabiliter les différents sites de cette ville afin de générer des recettes pour le trésor public[2].
Gbadolite offre unclimat tropical de savane. Lapluviométrie annuelle atteint 1 500 mm.
Durant lasaison sèche, qui s'échelonne du 15 novembre au 15 mars, environ deux à trois orages apportent la pluie. Vient ensuite lasaison des pluies qui s'échelonne du 16 mars au 15 novembre.
La température varie selon les saisons. La température moyenne mensuelle de l’air est comprise entre 28° et 35°C ; les moyennes mensuelles des températures maxima journalières croissent en fin de saison sèche (30,5° à 38°C en mars) tandis que les moyennes mensuelles des températures minima journalières sont les plus faibles pendant la moitié de la saison sèche (20° à 30°C en novembre).
L'insolation relative mensuelle oscille généralement entre 60 et 90 % de mars à novembre et entre 50 et 75 % de novembre à mars, janvier est le mois le plus ensoleillé.
Le sol est argilo-sablonneux en général et très fertile pour toute culture.
Le bassin de l'Oubangui et le territoire de Mobayi-Mbongo englobent la partie nord de la ville de Gbadolite. En bref, un examen morphologique rapide des terres qui occupe la ville de Gbadolite suggère la classification suivante : terres jaunes, terres rouges, terres blanches.
Gbadolite se trouve dans laforêt équatoriale, qui regorge plusieurs espèces fauniques et floristiques. Mais cette forêt est beaucoup plus exploitée par les autochtones (qui sont loin du centre-ville) qui coupent ses arbres et qui y font la chasse des espèces animales, d’une manière traditionnelle, anarchique et formé des plateaux, collines et savane boisée vers le sud. La végétation qui domine est savanes et forêt équatoriale.
La ville est traversée par plusieurs cours d’eau. Les plus importants sont : en plein ville, la rivière Boyi, Nzekele, Wakamba, Waka et Nzanguma, Ngandanganda, Wambe ; Mboroki-Mbondo, Sokoro au sud qui sépare la commune de Nganza (Gbadolite) et Mobayi-Mbongo, Mbimbi aussi au sud qui sépare Molegbe (marie de Gbadolite) et Mobayi-Mbongo.
Gbadolite est le chef-lieu de laprovince duNord-Ubangi et est subdivisée en trois communes (commune deGbadolite, commune deMolegbe et la commune deNganza) qui comprennent 16 quartiers, 92 cellules ou avenues et cinq groupements (Lite, Gbau, Bakpa, Gobele et Mbanza-Vulusi).
Chef-lieu de province depuis 2015, la localité a le statut de ville. Elle compte 60 853 électeurs inscrits pour les élections de 2018 et est constituée de 3 communes urbaines de moins de 80 000 électeurs[3] :
En tant que chef-lieu de la province du Nord-Ubangi, Gbadolite accueille les bureaux des ministères provinciaux et le siège de l'Assemblée législative provinciale. Ce dernier siège se trouve dans l’un des bâtiments du complexeCoca-Cola.
Gbadolitedispose également de 20 partis politiques, divisés entre ceux de l'opposition et ceux de la majorité. Les activités de chaque parti politique dépendent de leurs organisations respectives, chaque parti politique mène ses actions sur terrain et dresse à la fin les rapports à sa hiérarchie sans se référer au chef de l'exécutif local.
Gbadolite dispose d’unpalais de justice où se trouvent desparquets et des tribunaux, mais aucunecour d’appel ouprison. Cette dernière est plutôt située dans un bâtiment scolaire qui a été réaménagé à cet effet.
La population de Gbadolite est composée majoritairement de personnes faisant partie de deux tribus : lesNgbandi et les Mbanza, mais d'autres populations significatives originaires d’autres régions de la province peuplent la ville également, tels que les Ngbungbu, les Mbanza, lesNgbaka, lesBanda, lesMongo, les Fulu, lesNgombe, lesMbuza et lesMono.
De par leurs traditions, les Ngbandi et les autres ethnies se tournent davantage vers l'agriculture et le commerce. Les Ngbandi sont majoritaires et vivent davantage dans le centre-ville, bien qu'ils pratiquent également l’élevage, la chasse et la cueillette.
En 2015, la répartition de la population au sein de chaque tribu se détaille comme suit :
| Ethnie / Tribu | Nombre | Proportion (%) |
| Ngbandi | 129 102 | 65 |
| Fulu, Ngombe, Mbuza, Mono, etc. | 69 516 | 34,9 |
| Étrangers | 221 | 0,01 |
| Total | 198 839 | 100 |
À Gbadolite, à l'exception dufrançais, les langues parlées sont :
Dans la ville, le lingala est la langue parlée par la majorité de la population et particulièrement le lingala est celle qui unit tous ces groupes. Le kingwandi et ngbaka sont aussi parlés par les natifs de la ville.
Les autorités de la ville veillent toujours au maintien de la sécurité et de l’ordre public, la ville de Gbadolite est généralement calme[réf. nécessaire].
Le commerce est la première activité la plus importante et la plus pratiquée presque par toute la population urbaine dans la ville, se fait pour des articles manufacturés venu du pays voisin la RCA, de la ville deGemena même de Kinshasa ; aussi plus des travailleurs de l'administration publique. L'agriculture est la deuxième activité dans la ville, en dehors de l'agriculture vivrière, Il existe des plantations industrielles abandonnées appartenant à la CDAI. Les principaux produits agricoles sont le manioc, maïs, arachide, soja, bananes plantées, riz, etc.
L’élevage est trop peu organisé dans les périphéries de la ville. L’élevage des animaux tels que, chèvres, moutons, porcs et volailles se fait quelque peu mais uniquement pour des besoins d’autoconsommation.
La cueillette se fait beaucoup plus par la population locale aussi. Cela permet d’avoir des fruits, chenilles, du mfumbwa, , etc.
Pour les importations, les 6 premières marchandises clés à l’importation sont les suivantes : farine de froment, sucre de canne, sel iodé de cuisine, savon et la bière.
Gbadolite possède dans son sous-sol des gisements dediamant, précisément situés dans les communes deNganza etMolegbe. Encore inexploités, ces cinq sites diamantifères sont découverts suivant des expertises menées par des techniciens et des géologues. Il s'agit des carrières de Tubale et de Wakamba dans la commune de Nganza et des sites de Natondo, de Penda et de Mobere dans la commune de Molegbe.
Parmi les cultures pérennes, nous avons ; lebananier, lecocotier, lepalmier à huile, lecaféier, lepapayer, l’avocatier et lesmanguiers.
Lemanioc est produit dans la commune rurale. La production annuelle est estimée par PARRSA bien qu'une partie la production soit consacrée à la survie de la population. Le manioc est consommé soit sous forme dekwanga, soit en tubercules bouillies. Une grande partie est également revendue dans les territoires voisins.
Le maïs est également produit en très grande quantité surtout dans le territoire et qui approvisionne la ville de Gbadolite. Il est consommé sous forme d’aliments bouillis ou grillés au feu (popcorn) une partie de la production.
Le riz est produit à faible quantité et il est utilisé pour la consommation locale et revendu aussi. L’arachide est aussi produite à une quantité importante et est consommé localement et revendu dans la ville et les bakembas (banane plantain) aussi en quantité moyenne pour la consommation locale mais les statistiques ne sont pas disponibles pour ce produit agricole. Nous avons également l’huile de palme, qui est produit en quantité moyenne par quelques habitants ; Il est utilisé pour la consommation locale et est utilisé pour la fabrication de savons. La courge, le soja sont également cultivés aussi dans la périphérie de la ville.
Les produits non agricoles les plus consommées dans la ville sont des produits forestiers non ligneux (poissons frais, chenilles et viande). Les poissons pêchés dans l'Ubangi, dans les forêts situées non loin de la ville et sont produits souvent périodique dans l’année et souvent c’est pour la consommation locale.
Le courant électrique est disponible dans le centre-ville. Soulignons aussi la présence des groupes électrogènes et le charbon de bois qui sont utilisées à la tombée de la nuit dans presque tous les ménages.
En journée les différentes structures et entreprise utilisent l'électricité. Les panneaux solaires sont utilisés uniquement par l’hôpital général de référence et quelques particuliers dans la ville à l’absence de l’électricité. Le bois de charbon est utilisé pour la cuisine dans les ménages mais aussi pour d’autres usages.
L'organisation du système de transport est déplorable dans cette partie de la R.D.C. Les habitants n’ont comme moyen de transport public que le vélo (toleka) et le client est prié de descendre à chaque montée car il est difficile au transporteur de gravir la montagne en le transportant. Le prix de la course varie entre 150 et 500 F.C selon la distance à parcourir. Outre ce mode de transport, on retrouve également quelques taxi-motos ne dépassant pas 20 dont le prix de la course varie également par rapport à la distance à parcourir mais généralement 500 FC. En dehors de ces deux types de transports, la ville de Gbadolite ne bénéficie ni d’un taxi ni d’un taxi-bus pour le transport public de la population. Les initiatives privées et publiques sont complètement absentes dans ce domaine. La population est contrainte de parcourir plusieurs kilomètres à pied. C’est notamment le cas des étudiants de l’université de Gbadolite, qui, pour atteindre l’université, doivent parcourir à l'aller comme au retour environ quatorze kilomètres de route à pied. Les quelques rares étudiants disposant soit des motos et ou des vélos sont à l’abri de ce sport quasiment forcé et involontaire.
La ville de Gbadolite connait une situation d’enclavement qui ne permet pas son développement. L’aéroport international de la Moanda ne reçoit presque plus de trafic pouvant permettre à la ville d’être en échange avec le reste du pays.
La voie routière Gbadolite et Businga se retrouve en moyen état. Cependant, cette voie qui relie Gbadolite à kinshasa à travers la rivière Mongala puis le fleuve Congo est d’une grande importance pour les échanges des produits tant agricoles que manufacturiers. Cette voie donne aux agriculteurs la possibilité d’évacuer leurs produits agricoles vers Businga puis Mbandaka ou kinshasa. Cette contrainte liée à l’état de la route oblige les paysans agriculteurs à vendre le long de la route à cause de l'absence de marché viable qui permettrait d’absorber les quantités importantes à écouler.
La route nationale 24 (RN 24) est l’unique route principale qui relie la ville de Gbadolite à celle de Gemena au sud et au nord-est. Elle relie la ville au territoire de Mobayi-Mbongo jusqu’au territoire de Yakoma en allant aussi vers Bumba puis dans la province orientale (Kisangani). Cette RN 24 est en grande partie en très mauvais état dans cette partie nord-est et au sud vers Gemena.
Le gros du trafic des marchandises manufacturières et agricoles venues de Kinshasa se fait par transport routier, avec une arrivée au port de Businga, puis un acheminement dans la ville de Gbadolite. Au départ de Gbadolite : des produits agricoles et non agricole. Par voie routière, quelques camions arrivent avec des colis venant de Kinshasa par Gemena et au retour ils rentrent avec les produits agricoles jusqu’à Gemena.
La ville est traversée par cette route nationale n°24 où une partie a été agrandie pour un boulevard appelé : boulevard Mobutu (5 ronds)
Situé à environ 6 kilomètres au sud-ouest de Gbadolite, dans le village de Moanda, l'aéroport Moanda de Gbadolite, jadis international et5e en importance de la RDC, avec sa piste d'une longueur de 3 600 m et de 60 m de largeur ainsi que sa résistance (15T/RS, 30T/RJ et 60T/B), connaît un grand succès à l'époque dumaréchal Mobutu, car il respecte toutes les normes afin d'être désignéaéroport international. Une décision N° RVA/DG/CJ/0007/du 2012 le classifie néanmoins comme aéroport national de catégorie I.
Lors de ladernière guerre d’occupation rebelle des années 1999-2001, cet aéroport subit toutefois d'importants dommages qui en font toujours une infrastructure dans un état de délabrement total quelques décennies plus tard. En effet, sont détruits lors de cette guerre : l'aérogare, le pavillon présidentiel, la caserne anti-incendie, le bloc technique, la salle d’attente, la tour de contrôle, les aides à la navigation aérienne, le balisage lumineux, les matériaux et équipements de transport et maintenance et les installations pétrolières du SEP-Congo. La piste d’atterrissage, deux voies de circulation et l’aire de stationnement des aéronefs (tarmac) demeurent cependant en bon état et utilisables.
Malgré tout ceci, cet aéroport n'offre pas de meilleures conditions d'exploitation dans la mesure où les vols commerciaux sont moins rentables. Le manque de ravitaillement en carburant et la distance qui sépare l’aéroport et les points de ravitaillement les plus proches (RCA,Mbandaka, Kisangani, Kinshasa) s'y rajoutent. Donc pour qu’un aéronef puisse faire l'aller-retour, il devra prendre plus de carburant, et donc moins de fret et de passager. Cet aéroport demeure donc sous exploité au plan commercial. Seulement quelques vols humanitaires l’exploitent (présence de réfugiés centrafricains). L’aéroport manque aussi de personnel dans plusieurs domaines d’aviation (ATC, RTC, ROP, FAL, MTO,…). Actuellement, l’aéroport de la Moanda ne reçoit plus de trafic. Les autorités et la population de la ville de Gbadolite demandent que la compagnie aérienne Congo Airways puisse y venir.
La ville de Gbadolite dispose d'un hôpital et de 13 centres de santé.
La zone de santé de Gbadolite ne dispose pas d'infrastructures sanitaires capables de donner satisfaction aux besoins de santé des habitants de cette entité politico‑administrative. En référence à sa population évaluée à 198 839 habitants, la ville ne compte qu’une seule infrastructure de santé, un hôpital général de référence créé dans les années 1970-1975 par l’ex‑président Mobutu. L'hôpital compte dans ses effectifs 12 médecins, 70 infirmiers, quatre agents administratifs, deux laborantins, cinq sages-femmes, un technicien anesthésiste, deux secrétaires et 16 autres personnels[4][source insuffisante].
| Hôpitaux | Capacité d’accueil totale | Capacité d’accueil disponible | Nb de Médecins | Nb d'infirmiers | État du bâtiment |
| HGR Gbadolite | 160 | 108 | 12 | 70 | Mauvais |
| Molegbe | 28 | 28 | 1 | 5 | Mauvais |
La ville de gbadolite dispose d’une seule sous-division qui compte 123 écoles dont 23 écoles maternelles, 74 primaires et 49 secondaires avec un nombre total d'élèves de 40 710 dont 18 508 filles et un total d'enseignants de 1 581 hommes et 282 femmes.
Sur les 123 écoles, 97 écoles sont du domaine de l’État, et 26 écoles relèvent du secteur privé.
116 écoles sont agréés.
| Villes et communes | |
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| Territoires | |
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