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Gaza

31° 31′ 00″ nord, 34° 27′ 00″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGaza (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec laBande de Gaza.

Gaza
(ar)غَزَّة
Gaza
Une rue du centre-ville de Gaza en février 2025.
Administration
PaysDrapeau de la PalestinePalestine
Territoire palestinienBande de Gaza
GouvernoratGaza
MaireYahya Al-Sarraj
(depuis 2019)
Démographie
GentiléGazaoui
Population749 100 hab.(est.2023[1])
Densité16 647 hab./km2
Géographie
Coordonnées31° 31′ 00″ nord, 34° 27′ 00″ est
Altitudem
Superficie4 500 ha = 45 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Palestine
Voir sur la carte administrative de Palestine
Gaza
Géolocalisation sur la carte :bande de Gaza
Voir sur la carte administrative de la bande de Gaza
Gaza
Liens
Site webhttp://www.gaza-city.org/
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Gaza (enarabe :غَزَّة,Ġazza [/[ˈɣazza]]) est la principaleville de labande de Gaza. Elle est parfois appelée « ville de Gaza » ou « Gaza-ville » pour la distinguer du territoire auquel elle donne son nom.

Habitée depuis l'Antiquité, Gaza connaît un essor au temps desCananéens auXVe siècle av. J.-C., puis différentes ethnies s'y sont succédé. Après avoir été placée sous l'autorité civile et militaire de l'Autorité palestinienne dès l'application desaccords de Jéricho et Gaza de 1994 avecIsraël, elle est depuis juin 2007 la ville la plus importante sous l'autorité duHamas.

La ville est presqueentièrement détruite par l'armée israélienne lors de laguerre dans la bande de Gaza, commencée en octobre 2023 avec l'attaque du Hamas contre Israël. S'ensuivent unsiège de l'enclave, desbombardements massifs et d'uneinvasion terrestre[2],[3].

Avant la guerre, la ville de Gaza comptait près de 700 000 habitants tandis que la population totale de la bande de Gaza dépasse 2 100 000 personnes[4],[5], dont environ un tiers vivaient dans des camps deréfugiés palestiniens[6], un autre tiers étant constitué des réfugiés vivant en dehors des camps[7]. Seshabitants sont les Gazaouis.

Le, l'Organisation des Nations unies déclare officiellement l'état de famine à Gaza, en raison de « l'obstruction systématique d'Israël » sur l'entrée de l'aide humanitaire.

Étymologie

Le nom de Gaza découle de la racinecananéenneĠazzā, la « forte » ou « forteresse »[8].

Histoire

Article connexe :Histoire de la Palestine.

Gaza est attestée auXVe siècle av. J.-C. au temps desCananéens. La ville fait alors partie de l'Égypte[9]. Depuis, différentes ethnies s'y sont succédé, la ville étant régulièrement assiégée et prise.

Appartenances historiques

Philistins -1190 - -734
Assyrie -734 - -604
Empire néo-babylonien -604 - -601
XXVIe dynastie égyptienne -601 - -598
Empire néo-babylonien -598 - -525
Empire perse (Achéménides) -525 - -332
Royaume de Macédoine -332 - -314
Royaume lagide -314 - -198
Royaume séleucide -198 - -145
Hasmonéens -145 - -97
Royaume de Judée -97 - -63
République romaine (Syrie (province romaine)) -63 - -27
Empire romain (Syrie (province romaine)) -27 - 395
Empire romain d'Orient 395 - 637
Califat Rashidun 637 - 1149
Royaume franc de Jérusalem 1149 - 1187
Ayyoubides (Saladin) 1187 - 1260
Baharites (Mamelouks) 1260 - 1516
Province ottomane d'Égypte 1516 - novembre 1917
Territoires ennemis occupés novembre 1917 - septembre 1923
Palestine mandataire septembre 1923 - mai 1948
Égypte mai 1948 - novembre 1956
Israël novembre 1956 - mars 1957
Égypte mars 1957 - 10 juin 1967
Israël (Territoires palestiniens occupés) 10 juin 1967 - septembre 2005
État de Palestine septembre 2005 - présent

Antiquité

Article détaillé :Histoire de Gaza antique.
Statue deZeus datant duIIe siècle, trouvée à Gaza.

La première référence à la ville de Gaza remonte au règne dupharaon égyptienThoutmôsis III (mort en 1425 av. J.-C.). La ville est également citée dans leslettres d'Amarna (sous laXVIIIe dynastie). Son intérêt principal réside dans sa position stratégique sur la route côtière reliant l'Égypte antique et laSyrie. C'est alors un marché important[10] et un poste avancé égyptien faisant partie du « Chemin d'Horus » (série deforteresses réparties entre Tcharou[N 1] et Gaza)[11].

Dans les années 1190 avant J.-C., lesPhilistins, un despeuples de la mer (originaires deCrète selon une tradition biblique)[12] s'installent sur la côte sudcananéenne (de Gaza àJaffa), après avoir attaqué l'Égypte. Les Philistins laisseront leur nom bien plus tard à l'ensemble du territoire, que lesRomains appelleront « Palestine ». La ville philistine d'environ quatre-vingts hectares, murée, est construite sur une colline à quarante-cinq mètres d'altitude, à 2,4 km de lamer Méditerranée. Gaza est mentionnée dans laBible Hébraïque comme l'une des villes principales des Philistins en guerre contreIsraël : c'est là que le jugeSamson est capturé[13] et qu'il meurt en faisant s'écrouler untemple philistin.

Lesiège de Gaza en

En 525av. J.-C., la cité est conquise parCambyse II, grand roiachéménide de l'Empire perse, pour servir de tête de pont à toutes ses campagnes vers l'Égypte. La ville est prise en 332av. J.-C. par leMacédonienAlexandre le Grand à l'issue d'unsiège. Les habitants sont massacrés ou réduits enesclavage[14].

Labataille de Gaza en 312av. J.-C..

Puis, dans le contexte desguerres des Diadoques pour la succession d'Alexandre le Grand, labataille de Gaza oppose en 312av. J.-C. les MacédoniensPtolémée Ier,satrape d'Égypte, àDémétriosIer, fils du généralAntigone le Borgne, maître de l'Asie[15],[16]. Victorieux, Ptolémée doit néanmoins rapidement abandonner ses conquêtes enSyrie et enPhénicie[17].

En 145av. J.-C., Gaza est conquise parJonathan Maccabée, frère deJuda Maccabée et fondateur de la dynastiejudéenne desHasmonéens.

Époques romaine et byzantine

Articles détaillés :Histoire de Gaza antique,École de Gaza etHistoire des Juifs de Gaza.
Mosaïque de Madeba (Ve – VIe siècle), représentant Gaza avec ses deux églisesbyzantines.
Mosaïque de l'anciennesynagogue de Gaza, duVIe siècle av. J.-C. (probablement détruite auXIIe siècle).

En 63 avant notre ère, Gaza devient une partie de laJudée en tant que province romaine.

De grandesmosaïques témoignent de la richesse artistique de cette époque. Lechristianisme se répand et les premiersmonastères apparaissent[14]. Leport de Gaza exporte unvin blanc fameux local : levinum Gazetum[18],[19].

Lasynagogue de Gaza est construite en 508/509 dans le centre de laville antique de Gaza, aujourd'hui le quartier deRimal, où vivait lacommunauté juive de Gaza (duIIe siècle av. J.-C. jusqu'au milieu duXXe siècle)[20],[21].

Gaza est représentée sur lacarte de Madaba, auVIe siècle.

Moyen Âge

Les arcades de laMosquée d’al-Sayyid Hashim (en) en 2017, avant sa destruction fin 2023 par l'armée israélienne[22].

La ville est considérée comme le lieu où serait mortHachim ibn Abd Manaf, l'arrière-grand-père deMahomet au cours d'une expédition commerciale, d'où le surnom de la ville « la Gaza de Hashim »[23], « Ghazzat Hashim ». Une mosquée en son nom s'y trouve, laMosquée d’al-Sayyid Hashim (en), et sous lesarcades serait présente sa tombe[24].

La conquête de Gaza par lesArabes intervient très tôt, sans doute en 634. Elle n'est pas évoquée par les sources arabes mais l'est par les sourcesbyzantines : la population civile, alors non musulmane, doitpayer tribut aux Arabes et la garnison, constituée de soixante soldats, est emprisonnée et mise à mort quelque temps plus tard. Sous lesOmeyyades, une garnison militaire et un atelier monétaire sont implantés en ville. L'islamisation de la cité est progressive : c'est là que naît l'imamal-Chafii (fondateur de l'école dejurisprudencechafiite), mais ce n'est pas là qu'il vécut et enseigna.

La petite communauté juive — présente à Gaza depuis la période hellénistique et également dans la ville de Rafah — paye un impôt de protection, et lesDhimmis ne furent pas inquiétés[14].

Intérieur de l'église Saint-Porphyre datant duXIIe siècle.

La cité fait peu parler d'elle jusqu'auXIIe siècle et, au moment de laCroisade, elle a beaucoup décliné. Elle est en ruines et peut-être désertée quand lesCroisés occupent le site en 1149 et y construisent unchâteau fort dans la partie la plus élevée. Ce château est confié à la garde desTempliers. Au sud du château, se développe la villefranque avec une grandeéglise gothique qui est aujourd'hui lagrande mosquée de Gaza, al-Omari, construite pendant la période desOmeyyades auVIIIe siècle[25]. Une autre église,Saint-Porphyre (orthodoxe), datant duXIIe siècle, plus petite, est considérée comme la plus ancienne de la ville encore active[26]. Tenue par lesTempliers, apparemment prospère si l'on en juge par la qualité de sa grande église, Gaza constitue l'avant-poste duRoyaume franc de Jérusalem face à l'Égypte. Les sources franques la nommentGazara, et enancien françaisGadres. Elle ne constitue pas un lieu depèlerinage, et sa renommée enFrance ne vient que d'unechanson de geste composée vers 1170,Li Fuerre de Gadres[27] (le sac de Gaza), évoquant la prise de la ville parAlexandre le Grand.

À la fin de 1170, le sultanSaladin s'empare de la ville basse mais échoue à prendre le château. Ce n'est qu'en 1187, au lendemain de labataille de Hattin, qu'il obtient l'évacuation de Gaza par les Templiers et la remise des forteresses de Gaza et de Darom (Deir el-Balah, au sud de Gaza). Le roi d'AngleterreRichard Cœur de Lion reprend Darom et Gaza en 1192, mais négocie ensuite avec Saladin l'abandon de ces positions jugées trop exposées, qu'il fait évacuer après en avoir détruit lesfortifications.

En 1239, un retour offensif desFrancs est brisé àBeit Hanoun, bourgade du nord de Gaza, dont la mosquée abrite les tombes desmusulmans qui sont tués au cours de cette bataille. En 1244, a lieu àHirbiyyah (en latinFurbia, en français « La Forbie ») unebataille bien plus importante opposant une coalition égypto-khowarizmienne et une coalitionsyro-franque : le roiAl-Salih Ismaël deDamas avait promis aux Templiers de leur restituer Gaza en cas de victoire, mais ils sont défaits. Gaza demeure au pouvoir desAyyoubides d'Égypte, puis deSyrie, jusqu'en 1260 où la ville est occupée un temps par lesMongols avant d'être reprise par le chefmameloukBaybars.

Dans les années 1480, des voyageurs indiquent que Gaza est la ville la plus importante de Palestine. Elle est habitée par desÉthiopiens, desArabes, desÉgyptiens, desSyriens, desIndiens, desJuifs (soixante-six familles), desSamaritains (quatre familles) et deschrétiens, plus de sept-mille hommes, au milieu de dix-mille chameaux. Seuls les Juifs y produisent le vin local[28].

L'époque desMamelouks (finXIIIe - débutXVIe siècle) fut pour Gaza une période prospère de renaissance, malgré des crises.

Temps modernes

LesOttomans mettent fin au règne desMamelouks en 1516 après labataille de Khan Younès. La ville de Gaza et toute la région sont administrées pendant cinq siècles par laprovince ottomane d'Égypte jusqu'au début duXXe siècle.

Dans la seconde partie duXVIIe siècle, Gaza est décrite par despèlerins et voyageurs. Elle est la capitale de laprovince de Palestine qu'unpacha gouverne. Elle n'est plus entourée de murs mais de monticules de pierres. Leturc, l'arabe et legrec sont les langues qui y sont parlées. Elle possède des bains somptueux et d'immensesbazars. LaGrande mosquée est entourée de sixmosquées et nombre d'oratoires. On y trouve également uneéglise arménienne et une autre,grecque, ainsi qu'unesynagogue et unbain rituel[29].

  • Cour, arcades et minaret de la Grande mosquée (entre 1867 et 1899).
    Cour, arcades et minaret de laGrande mosquée (entre 1867 et 1899).
  • La vieille ville (photographie de Francis Frith, 1862-63).
    La vieille ville (photographie deFrancis Frith, 1862-63).
  • La ville nouvelle (photographie de F. Firth, 1858).
    La ville nouvelle (photographie de F. Firth, 1858).

Époque contemporaine

Palestine mandataire

Article connexe :Palestine mandataire.
Soldatsottomans armés de mitrailleuses lors de laSeconde bataille de Gaza (1917).

Au tout début duXXe siècle, on dénombre environ quarante-mille habitants dont sept-cent-cinquante chrétiens et cent-soixante Juifs (majoritairementashkénazes) vivant dans Gaza prospère et paisible[30].

Militaire britannique dans Gaza en ruine, 1918.

Quand éclate laPremière Guerre mondiale, l'Empire ottoman s'engage aux côtés de son allié, l'Empire allemand. En, à l'issue de latroisième bataille de Gaza, les troupesbritanniques, commandées par legénéral Allenby, s'emparent de la ville. Les Britanniques destituent le maire de Gaza,Saïd al-Shawwa, nommé par les Ottomans. LaDéclaration Balfour se montre favorable à l’établissement d'un « un foyer national pour lepeuple juif » enPalestine, en précisant que ce projet ne devra pas porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives présentes sur le territoire.

En 1922, laSociété des Nations place laPalestine sous mandat britannique. C'est à partir de cette période que s'accroît l'immigration juive en provenance d’Europe de l’Est, particulièrement lors des persécutionsnazies des années 1930[31].

Guerre de 1948, Nakba et administration égyptienne

Articles connexes :Plan Daleth,Guerre israélo-arabe de 1948-1949,Exode palestinien de 1948 etCamp de réfugiés d'al-Shati.
La Palestine en 1949 : en pointillé blanc, les frontières duplan de partage prévu par l'ONU en 1947 ; en vert foncé, les territoires conquis par Israël sur le projet d'État d'arabe ; en blanc, la bande de Gaza contrôlé par l'Égypte.

Gaza reste sous lemandat britannique jusqu'à l'évacuation des Britanniques en mai 1948, à la suite de la décision departage de la Palestine du. Le territoire estdivisé en deux par une proposition de l'Organisation des Nations unies (ONU), avec un État pour les Arabes (sur 42 % du territoire), un autre pour les Juifs (sur 56 % du territoire), et unezone neutre pour Jérusalem (2% du territoire). Cependant, quand Israëldéclare son indépendance, le refus de cette solution par les Arabes entraîne une violenteguerre en 1948[32], opposant Israël à ses voisins arabes.

Réfugiés palestiniens de Galilée, octobre-novembre 1948.

Lors de la guerre de 1948, les Israéliens tentent d’empoisonner les puits avec le germe de latyphoïde, comme ils l’ont fait avec succès àAcre. Mais leur tentative, qui a lieu le 27 mai, est déjouée par la surveillance gazaouie et l’armée égyptienne[33],[34]. Gaza est aussi une des rares villes que les Israéliens bombardent durant cette guerre,« les Gazaouis ont la plus longue histoire de victimes de bombardements par Israël, de 1948 à nos jours »[35].

À la fin du conflit, trois Arabes sur quatre au moinss’exilent ou sont expulsés (Nakba)[31].

De 1948 à 1967, la bande de Gaza est administrée par l'Égypte. À la suite de lacrise du canal de Suez, elle est occupée parIsraël de novembre 1956 au. Outre quatre-mille prisonniers, cette occupation cause la mort de 930 à 1 200 Palestiniens arabes pour une population totale de 330 000 personnes[36].

Guerre des Six Jours et occupation israélienne

L'ancienne colonie israélienne deNetzarim, au sud de la ville de Gaza, en 1994.

Après laGuerre des Six Jours de 1967, labande de Gaza est à nouveauoccupée par Israël qui y implantent plusieurscolonies de peuplement juif.

Entre 1976 et 1981, un mouvement issus desFrères musulmans égyptiens, leHamas, crée à Gaza l'université islamique de Gaza et d'autres institutionsislamiques (al-Mujamma al-islami,al-Jam'iyya al-islamiyyaetc.).

Manifestation dans la bande de Gaza pendant lapremière intifada, le.

Le 9 décembre 1987, c'est à Gaza que débute lapremière intifada, la « révolte des pierres », avant de s'étendre à l'ensemble desterritoires occupés jusqu'en 1993, année desaccords d'Oslo. « Intifada » est d'ailleurs le seul motarabe qui intègre le vocabulaire de la politique mondiale auXXe siècle[37]. À la suite d’un accident de circulation que les Arabes considèrent comme un acte intentionnel de la part du chauffeur israélien, des jeunes ducamp de Jabalia se révoltent et lancent des pierres sur les forces d'autorité. Les artisans se rebellent aussi en ne se rendant pas au travail, et en fermant leur boutique[38].

Le, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) obtient la gestion de Gaza et de la région deJéricho. Le présidentYasser Arafat et l'Autorité palestinienne s'installent à Gaza.

Retrait israélien en 2005

Articles détaillés :Désengagement israélien de la bande de Gaza etBlocus de la bande de Gaza de 2007.
Bulldozer de l'armée israélienne détruisant une maison palestinienne à Gaza pendant laseconde intifada, 2001.

En 2005, à la suite de laseconde intifada, le gouvernement israélienretire unilatéralement ses forces armées et ses colonies de la Bande de Gaza.

La ville de Gaza en 2007.

Le 25 janvier 2006, le Hamas remporte lesélections législatives palestiniennes de 2006.Ismaël Haniyeh est nommé Premier ministre de l'Autorité palestinienne. La collaboration avec l'appareil politique mis en place par le Fatah est difficile.

En, le Hamasprend le pouvoir à Gaza et chasse les tenants de l'Autorité palestinienne. Israël, qui avait gardé le contrôle des frontières, des eaux territoriales et de l'espace aérien, met en place unblocus de la Bande de Gaza.

Guerre de 2023-2025

Articles détaillés :Guerre de Gaza depuis 2023 etUrbicide.
Destruction d'une tour résidentielle par unbombardement israélien le matin du.

En octobre 2023, éclate laguerre à Gaza, lancée à la suite de l'incursion le 7 du même mois de commandos du Hamas en Israël depuis Gaza (opération dite « Déluge d'Al-Aqsa ») et le massacre de civils israéliens et étrangers, auxquels Israël répond pour officiellement éliminer leHamas par des bombardements massifs notamment sur la ville de Gaza avec des milliers de civils gazaouis tués sous les bombes, leblocus intégral du territoire, unsiège puis uneattaque terrestre[39], l'ensemble entraînant unecrise humanitaire alarmante. En juillet 2024, l'armée israélienne ordonne l'évacuation de toute la ville[40].

Centre de santé du quartier deSheikh Radwan, géré par l'UNRWA, détruit par les bombardements israélien,.
Vue aérienne des destructions dans lecamp de réfugiés d'al-Shati, situé dans la ville de Gaza, 3 juillet 2024.

Les écoles servant de lieux de refuge pour les déplacés sont régulièrementbombardées, accusées par Israël de cacher des centres de commandement et d'opérations militaires du Hamas, desterroristes ou des armes[41],[42],[43],[44]. Le, au moins quinze personnes sont tuées lors d'une attaque israélienne contre l'école Dalal al-Mughrabi, tandis que le 3 août, seize autres personnes sont tuées lors du bombardement de l'école Hamama. Le 4 août, au moins trente personnes sont tuées dans desraids aériens israéliens sur les écoles Nassr et Hassan Salama, à l'ouest de la ville, et le 8 août, au moins dix-sept personnes sont tuées dans des attaques contre les écoles Abdul Fattah Hamouda et az-Zahra. Le 10 août, plus de cent personnes sont tuées et cent-cinquante autres blessées après que les forces israéliennes ont bombardé l'école al-Tabin, à l'est de la ville[44],[45],[46]. Le 21 septembre, vingt-et-une personnes sont tuées lors d'une frappe israélienne sur l'école Al-Zaytoun abritant des déplacés, quand Israël précise que sa cible terroriste se trouvait « à l'intérieur » de l'école Al-Falah, adjacente aux bâtiments de l'école Al-Zaytoun[47].

Front de mer de Gaza, détruit par les bombardements israéliens, février 2025.

La ville est engrande partie détruite par lesbombardements[48]. Selon l'International Crisis Group, la stratégie israélienne est de rendre Gaza invivable en obligeant la population à se déplacer constamment et en détruisant tout[46].

Selon une enquête d'Amnesty International, les destructions sont injustifiées et contraires audroit international humanitaire[49]. Un rapport deMédecins Sans Frontières (MSF) dénonce la « campagne de destruction totale menée par Israël » et affirme les difficultés d'accès pour traiter les blessés[50].

Le quartier deSheikh Ijlin, rasé par l'armée israélienne, janvier 2025.

Pour certains chercheurs, les destructions planifiées et délibérées de quartiers entiers de Gaza s'apparente à unurbicide[51].

Le, à la suite du rapport de l'organisme indépendantIPC[52], l'Organisation des Nations unies déclare l'état defamine dans la ville, en« raison de l'obstruction systématique d'Israël » dans l'acheminement des vivres[53],[54]. Responsables de l'approvisionnement alimentaire dans les zones sous occupation militaire selon le droit international[53], le gouvernement israélien réfute cette accusation, parlant de« préjugés antisémites » et de« mensonges »[55],[56].

Au, la ville de Gaza est en grande partie dévastée par lesbombardements israéliens avec, selon l'ONU, plus de 78 % des immeubles détruits, partiellement ou totalement, y compris les hôpitaux et les écoles[3].

Géographie

Climat

Gaza a un climat chaud,semi-aride ouméditerranéen (malgré de très raresprécipitations) avec des hivers doux et secs, et des étés chauds. Les mois les plus chauds sontjuillet etaoût, latempérature moyenne étant de33 °C. Le mois le plus froid estjanvier avec des températures généralement à°C.

Lapluie est rare et se situe généralement entrenovembre etmars, avec des taux de précipitations annuelles d'environ 116 mm (4,57 pouces).

température moyenne à Gaza
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)7791315182021191712814
Température maximale moyenne (°C)17172026293133333128241926
Source :[57]


Éducation

Article connexe :Scolasticide.
Écolières de Gaza se préparant à entrer en classe, 2009.

Gaza est une ville jeune : environ 60 % de la population de la ville serait constituée de personnes âgées de moins de 18 ans[58].

Entrée principale de l'université islamique de Gaza en 2009, avant d'être volontairementdétruite en par lesbombardements israéliens[59],[60].

En 2006, il y avait 210 écoles à Gaza : 151 étaient gérées par le ministère de l'Éducation de l'Autorité nationale palestinienne, 46 par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et 13 étaient des écoles privées. Au total, 154 251 élèves étaient inscrits, et 5 877 enseignants étaient employés[61].

Fin 2023, à la suite de laguerre menée par Israël dans la bande de Gaza, toutes les écoles ont dû être fermés et un grand nombre d'établissements sont devenus des lieux de refuge pour la population civile[62]. À la rentrée 2024, plus de 45 000 enfants de classe primaire n'ont pas pu aller à l'école à cause de la situation actuelle. Ils rejoignent les 625 000 élèves déjà privés d’une année scolaire entière[63]. Quant aux universités de la ville, elles ont été partiellement voire totalement détruites par l’armée israélienne en 2024[64].

Patrimoine

Article détaillé :Destruction du patrimoine culturel lors de l'invasion israélienne de la bande de Gaza.
Plage de Gaza, 2006.

Lecentre-ville comporte un certain nombre de monuments importants. Toutefois, un grand nombre d'entre eux ont été détruits par lesbombardements israéliens depuis 2023[65].

LaGrande mosquée de Gaza en 2021, avant sa destruction en décembre 2023 par lesbombardements israéliens[66].

LaGrande mosquée de Gaza (al-Omari), ancienneéglise datant duXIIe siècle, a gardé sonarchitecture gothique caractéristique. Elle a ensuite été agrandie auXIIIe siècle sous lesMamelouks, qui lui ont notamment ajouté unminaret. L'édifice a été gravement endommagé au cours de laPremière Guerre mondiale, puis fut restauré sous lemandat britannique. En décembre 2023, le monument est détruit par l'armée israélienne[66].

Musée du Palais du Pasha (Qasr al-Basha), en 2016, avant sa destruction fin 2023 par lesbombardements israéliens[65].

Le musée de la ville occupe un édifice d'époquemamelouke etottomane, leQasr al-Basha, magnifiquement restauré au début des années 2000. C'était auXVIIe siècle la résidence du gouverneurottoman dePalestine et le généralNapoléon Bonaparte y a installé sonquartier général lors de son passage dans la ville en 1798. Fin 2023, il est en grande partie détruit par lesbombardements israéliens[65].

Église Saint-Porphyre de Gaza, 2002.

On trouve enfin l'église Saint-Porphyre, qui daterait du début duXIIe siècle, centre de la communautéorthodoxe de la ville, dont l'état actuel paraît remonter à l'époque descroisades. Le 19 octobre 2023, l'église Saint-Porphyre estendommagée par une frappe israélienne lors de laguerre à Gaza[67].

Le centre-ville compte encore d'anciennes maisons familiales en pierre locale, également de l'époqueottomane[68].

L'église de la Sainte-Famille de Gaza est le centre de lacommunauté catholique de labande de Gaza[69]. Le, elle estbombardée par l'armée israélienne, causant trois morts et blessant le curé Gabriel Romanelli[70].

Gaza compte aussi unhammam datant de l'époqueottomane, récemment restauré, puis détruit par l'armée israélienne pendant la guerre de 2023-2025[65].

Inventaire du patrimoine détruit par l'armée israélienne

Selon l'UNESCO, au printemps 2025, les deux tiers du patrimoine de la bande de Gaza ont déjà étédétruits par l'armée israélienne[71]. Sous la conduite de l’historienFabrice Virgili, un collectif de chercheurs et d'universitaires français recense le patrimoine architectural, et naturel, détruit par l'armée israélienne. Cette base de données, intituléeGaza, inventaire d'un patrimoine bombardé[72], met aussi à disposition une carte évaluant les dommages et la destruction des différents sites[73],[74].

Personnalités associées à Gaza

Personnalités anciennes

Personnalités récentes

Autres faits

Lagaze, tissu aérien commercé auMoyen Âge à l'instar de lamousseline (deMossoul) ou dudamas (deDamas), est originaire de Gaza[85].

Notes et références

Notes

  1. Poste frontière à l'est duDelta du Nil.

Références

  1. « Palestinian Territories: Administrative Division », surcitypopulation
  2. « Images de désolation à Gaza : une employée de l'UNRWA témoigne », surRFI,(consulté le)
  3. a etb« Gaza : 78 % des immeubles détruits sous les bombes », surFranceinfo,(consulté le)
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