| Sport | Football |
|---|---|
| Création | 1933 |
| Disparition | 1945 |
| Organisateur(s) | DFBsous le contrôle duDRL/NSRL |
| Éditions | 12 |
| Catégorie | Division 1 |
| Périodicité | annuelle |
| Lieu(x) | |
| Statut des participants | Amateurs |
| Plus titré(s) | FC Schalke 04 (6 titres) |
|---|
Gauliga (au plurielGauligen) fut le nom générique désignant les plus hautes divisions sportives dans l'Allemagne nazie. Il fut exigé et appliqué par les ordres duDRL/NSRL, le « ministère des Sports » duIIIe Reich entre1933 et1945. Le terme « Gauliga » s'appliqua essentiellement aux plus hautes divisions defootball et resta employé malgré le changement de nom enSportbereichesklasse apparu en 1939.
Le motallemandGauliga est composé deGau qui désigne une « région » etLiga « ligue ». Au pluriel, on ditGauligen. En général de nos jours, ce terme n'est plus employé enAllemagne car il est trop rattaché à la période dunazisme. Toutefois, certains sports ont encore desGauligen comme laGymnastique et leFistball.
Dès son arrivée au pouvoir, Hitler et son parti nazi (NSDAP) transformèrent l'Allemagne en un État totalitaire. Les Nazis redéfinirent l'organisation interne du pays. Un des changements notables fut la subdivision de l’État en « Gaue ». De nombreuses zones occupées par l'armée allemande furent incorporées au Grand Reich. Les Gaue étaient dirigées administrativement par unGauleiter, pratiquement toujours choisi parmi les plus fidèles de l'idéologie nazie.
Voir la page:Divisions administratives de l'Allemagne nazie
LesGauligen furent instaurées en1933 par le régime nazi en remplacement desBerziksliga (ouBerziksklasse) de laRépublique de Weimar. Avant cette mise en œuvre, les plus hautes divisions dufootballallemand étaient gérées par région par leurs fédérations respectives. Il y avait, par exemple, laNordeutschen Fussball Verbandes, laVerbandes Süddeutscher Fussballvereine ou encore laVerband Brandenburgischer Ballspielvereine, …
Le, les Nazis incendièrent leReichstag. La dictature hitlérienne étendit ses fléaux sur l'Allemagne. Peu après, les responsables de l'associationRotsport (d'obédience communiste) sont arrêtés. Ensuite, ce fut au tour de l'ATSB (ligue ouvrière) de voir ses compétitions interdites. LaDeutscher Fussball Bund (DFB), la fédération allemande de football, ne fut pas épargnée.
Le, leParti nazi plaça l'officierSAHans von Tschammer und Osten au poste de « Commissaire du Reich pour l’Éducation physique et les Sports » (en, il fut nomméReichssportführer (« Ministre des Sports du Reich ») à la tête duDeutscher Reichsausschuss für Leibesübungen (DRL). Les anciennes structures sportives nationales, puis régionales, furent supprimées (Gleichschaltung). Les Nazis installèrent leur propre organigramme. Le sport en général et le football en particulier devinrent d'importants outils de propagande. Parmi les premières règles imposées, il y eut l'uniformisation du statut de tous les clubs et l'interdiction d'avoir des membres juifs.
Voir la page:Ministère nazi des Sports.
L'instauration desReichsgaue (« Régions du Reich ») fit partie de la politique nazie afin d'obtenir un meilleur contrôle de toutes les parties du pays. CesGaue remplacèrent les anciens États, comme l’État libre de Prusse ou laBavière.
Voir la page:Divisions administratives de l'Allemagne nazie
L'instauration desGauligen sonna comme une déception pour plusieurs dirigeants dufootballallemand dont les sélectionneurs de l'équipe nationaleOtto Nerz etSepp Herberger[1] qui espéraient une "Reichliga", un championnat unifié comme en connaissait déjà l'Angleterre ou l'Italie. Peu avant l'arrivée au pouvoir duParti hitlérien, laDFB envisageait sérieusement de mettre sur pied un championnat national professionnel joué en une seule grande ligue. Une réunion spéciale devait être tenue les 28 et dans le but d'instaurer une « Reichliga professionnelle ». Mais un mois avant la date prévue, la réunion fut annulée car le professionnalisme n'était pas du tout conforme à l'idéologie nazie[2].

La performance décevante de l'équipe d'Allemagne lors de laCoupe du monde 1938 rouvrit le débat sur la création d'uneReichliga. En août1939, une réunion fut tenue afin de créer un système de ligue autour de sixgauligen comme transition vers un championnat unifié. Le déclenchement de laSeconde Guerre mondiale mit fin au projet[3].
Début1935, avec le retour de laSarre, les frontières de l'Allemagne commencèrent de s'étendre. La politique expansionniste du régime nazi puis laSeconde Guerre mondiale amenèrent d'autres régions au sein duIIIe Reich. Ces régions furent à leur tour rebaptisée « gau » et qui eurent donc, pour la plupart, leurgauliga[4].

Lorsque laGuerre 1939-1945 débuta la pratique du football devint accessoire, et surtout de nombreuses équipes connurent une pénurie de joueurs, puisque ceux-ci étaient incorporés dans la unités de laWehrmacht, desSS, de laLuftwaffe ou de laKriegsmarine. LesGauligen se scindèrent en sous-groupes afin de faciliter les déplacements. Ceux-ci devinrent de plus en plus ardus et risqués au fil que le conflit avança. De nombreux clubs fusionnèrent ou créèrent desKriegsgemeinschaften (association de guerre) en raison du manque de joueurs. La compétition perdit en qualité au fil du temps et au fur et à mesure des fluctuations dans les effectifs des équipes et de qui pourrait se présenter pour jouer ou non.
La dernière saison1944-1945 ne fut jamais terminée, en grande partie parce que le territoire allemand passa sous contrôle des armées alliées. La reddition sans condition du régime nazi, le mit fin à toutes les épreuves sportives. Le dernier match officiel desGauligen fut joué le.
Contrairement aux ligues actuelles qui bénéficient de plusieurs sources de revenus, lesGauligen n'avaient pour seules rentrées que la vente des tickets d'entrée aux matches. Si de nos jours, dans la grande généralité des cas[5] des cas, l'équipe à domicile conserve la recette d'un match, cela se passait totalement différemment pour lesgauligen.
Pour les rencontres de la saison régulière, les matches de Coupe ou pour toute partie à enjeu, la recette était partagée entre laFédération nationale qui en recevait 5 %, le club visité et le club visiteur. Le club « à domicile » avait droit à 10 % pour l'emploi de son terrain et 5 % de frais administratifs. Les 75 % restants étaient partagés entre les deux clubs.
Ces rapports changeaient pour les matches de phase finale[6] pendant laquelle les rencontres étaient disputées sur « terrain neutre ». 15 % des rentrées étaient alloués à la location du terrain, aux frais administratifs et aux coûts des déplacements des équipes concernées. Le reste était partagé entre les clubs en lice et la Fédération nationale (DFB).
Pour les demi-finales et la finale, d'autres clés de partage étaient mises en place. En demi-finale, chaque club recevait 20 % du revenu net (c'est-à-dire dont la location du terrain, les frais administratifs et coûts de déplacement avaient été déduits). Pour la finale, chaque finaliste ne recevait que 15 % des rentrées nettes[7].
Dès sa prise de pouvoir, le Parti nazi contrôla toutes les disciplines sportives qui furent placées sous la direction du « Reichssportführer »,Hans von Tschammer und Osten. LaDeutscher Fussball Bund (DFB) tomba totalement sous la coupe de la dictature hitlérienne.
En1935, uneCoupe d'Allemagne fut créée et nommée « Tschammer Pokal ». Elle fut l'ancêtre de l'actuelle DFB-Pokal. Les Nazis interdirent toutes les associations sportives ouvrières (Arbeiter Sportvereine) et toutes les associations sportives juives. Dès1933, les clubs juifs furent bannis des toutes les compétitions defootball et durent jouer entre eux. À partir de1938, tous les clubs sportifs juifs furent interdits[8].
Après l'annexion de l'Autriche en1938, un club comme l'Austria Vienne, qui avait de fortes connexions avec la communauté juive, fut persécuté. De nombreux dirigeants de ce club, dont son présidentEmanuel Schwarz, n'eurent d'autre choix que de s'exiler pour survivre au régime nazi[9]. En Allemagne, des clubs comme leVfR Mannheim, leVfB Mühlburg, le1.FC Kaiserslautern, lesStuttgarter Kickers, l'Eintracht Francfort et leFSV Francfort, qui connurent le succès avant1933 en bénéficiant de l'apport de membres de la communauté juive, se retrouvèrent rapidement impopulaires auprès des Nazis. Même après le renvoi des membres juifs, ces clubs restèrent peu appréciés des dirigeants politiques hitlériens. Les joueurs duBayern Munich, par exemple, furent fortement critiqués pour avoir honoré leur président Landauer, lors d'un match amical auServette Genève enSuisse[10].
Les sports en général et lefootball en particulier furent employés pour faire la propagande du parti. H. von Tschammer ordonna que les joueurs des clubs des anciennes associations ouvrières, désormais interdites, passent vers des clubs approuvés par les Nazis qui ne voulaient pas perdre les meilleurs joueurs du pays. Sous les ordres de von Tschammer, les critères de performance restèrent toutefois préférés aux critères politiques. Malgré cela, le nombre de joueurs et de clubs actifs déclina dans des régions comme laRuhr où les mouvements ouvriers étaient traditionnellement forts[11].
Le fait que certains grands joueurs comme ceux deSchalke 04 Tibulski, Kalwitzki,Fritz Szepan etErnst Kuzorra portaient des noms à faible consonance allemande et étaient d'originepolonaise fut ignoré par les Nazis. Au contraire, des joueurs comme Szepan représentèrent l'Allemagne lors des Coupes du monde1934 et1938[12]. Par contre, des joueurs juifs comme les anciens internationauxGottfried Fuchs etJulius Hirsch ne furent plus les bienvenus. Si G. Fuchs, qui avait inscrit le total incroyable de 10 buts contre laRussie en 1912, s'exila auCanada, J. Hirsch périt à Auschwitz.
L'attitude des Nazis concernant lefootball et ses clubs dans les territoires occupés varia grandement. Les clubs polonais ou tchécoslovaques ne furent pas autorisés à participer auxGauligen. Par contre, cela fut différent dans des régions comme l'Alsace, laLorraine et leLuxembourg. Certains clubs furent incorporés à uneGauliga sous la forme allemande de leur nom.
Les clubs tchécoslovaques firent partie d'un championnat qui leur était propre, le « Championnat de Bohême-Moravie », qui se jouait parallèlement à la « Gauliga de Bohême-Moravie ». Celle-ci était réservée aux clubs de souche allemande[13].
Depuis sa création en1903, leChampionnat allemand se jouait selon une formule hybride. Les clubs disputaient un « championnat de ligue » (gérée par une qui lui était ligue propre) dans leur région, ensuite les meilleurs de chaque région participaient à un "tour final", joué par élimination directe jusqu'à la grande finale. Les Nazis ne changèrent pas ce principe de base. Mais à partir de1933, lesgauligen remplacèrent les anciennes régions. Le vainqueur de chaquegauliga était qualifié pour le « tour final ».
De1933 à1938, 16gauligen furent réparties en quatre groupes de quatre. Les gagnants de chaquegauliga disputèrent le droit d'être un des quatre derniers clubs en lice pour les demi-finales nationales et la finale jouées sur « terrain neutre ».
De1939 à1942, le nombre de groupes augmenta avec la création de nouvellesgauligen. Mais à partir de1942, avec la tournure des événements de laguerre, le championnat se résuma à des rencontres à élimination directe.
LeFC Schalke 04 fut l'équipe la plus titrée de cette période avec 6 titres nationaux remportés durant les 12 ans d'existence desgauligen. À noter le titre allemand remporté par le club autrichien duRapid Vienne en1941 (l'Autriche avait été annexée en mars1938). Le cercle luxembourgeois duStade Dudelange, rebaptisé FC Stadt Düdelingen, atteignit le premier tour duChampionnat et de laCoupe en1942.
À l'exception de l'édition 1935, dont la finale se joua auMungersdorferstadion deCologne, toutes les finales de cette période se déroulèrent àBerlin. En 1934 et 1936, la rencontre se déroula auPoststadion dans le district deMoabit de la capitale allemande. Toutes les autres finales eurent l'Olympiastadion pour cadre.
| Saison | Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Stade | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1933-1934 | 24/06/1934 | FC Schalke 04 | 1. FC Nuremberg | 2-1 | Berlin | 45 000 |
| 1934-1935 | 23/06/1935 | FC Schalke 04 | VfB Stuttgart | 6-4 | Cologne | 74 000 |
| 1935-1936 | 21/06/1936 | 1. FC Nuremberg | Fortuna Düsseldorf | 2-1 ap prol. | Berlin | 45 000 |
| 1936-1937 | 20/06/1937 | FC Schalke 04 | 1. FC Nuremberg | 2-0 | Berlin | 100 000 |
| 1937-1938 | 26/06/1938 03/07/1938 | Hannover 96 | FC Schalke 04 | 3-3 ap prol. 4-3 | Berlin Berlin | 100 000 100 000 |
| 1938-1939 | 18/06/1939 | FC Schalke 04 | Admira Vienne | 9-0 | Berlin | 100 000 |
| 1939-1940 | 21/07/1940 | FC Schalke 04 | Dresdner SC | 1-0 | Berlin | 95 000 |
| 1940-1941 | 22/06/1941 | Rapid Vienne | FC Schalke 04 | 4-3 | Berlin | 95 000 |
| 1941-1942 | 05/07/1942 | FC Schalke 04 | First Vienna FC | 2-0 | Berlin | 90 000 |
| 1942-1943 | 27/06/1943 | Dresdner SC | FV Saarbrücken | 3-0 | Berlin | 80 000 |
| 1943-1944 | 18/06/1944 | Dresdner SC | Luftwaffen-SV Hamburg | 4-0 | Berlin | 70 000 |
| 1944-1945 | inachevé |
Avant1935, lefootballallemand n'avait pas de « Coupe nationale ». Ce fut donc aux Nazis que l'on dut l'instauration de ce type d'épreuve. De1935 à1945, lacoupe d'Allemagne porta le nom de « Tschammer Pokal », du nom duReichssportführer,Hans von Tschammer und Osten.
À noter que contrairement à ce que nous connaissons de nos jours, ces premières éditions concernaient une « année civile » et non pas une « saison » (s'écoulant de l'automne au printemps suivant).
La compétition se voulut ouverte à tous les clubs. La première édition débuta le et se clôtura le de la même année. Il y avait 4 100 clubs inscrits. La « phase finale » débuta le de la même année par ce qui équivalait à des « trente-deuxièmes de finale ». En fait, il n'y eut que 31 matches, leVfR Königsberg étant dispensé. Le règlement prévoyait qu'au cas où une égalité subsistait au terme des prolongations, le match serait rejoué, sur le terrain de l'équipe initialement visiteuse. Il n'y eut qu'une rencontre rejouée. Après un partage (4-4) entre leBC Elsterberg et le1SV Jena, lereplay eut lieu àIéna et l'équipe locale fit la différence (4-2). La finale se joua auRheinstadion de Düsseldorf. Le1. FC Nuremberg prit le dessus (2-0) face àSchalke 04, à la suite de buts de Max Eiberger et de Georg Friedel, aux46e et84e minutes. Cette partie fut dirigée par l'arbitre internationalAlfred Birlem.
Au vu du très grand nombre de matches devant être disputés, la compétition durait très longtemps. Les éditions 2, 3, 4 et 5 se terminèrent au début de l'année suivante. À partir de 1941, les aléas de la guerre et son évolution raccourcirent sérieusement l'épreuve qui vit son organisation modifiée en cours de route ! Elle devint une première version de la « Coupe des Coupes » puisque les participants furent les vainqueurs de la Coupe de leursGaue respectives. Après1943, laTschammer Pokal ne fut plus organisée.
Lacoupe d'Allemagne, devenue la désormais célèbre et relevéeDFB-Pokal, fut remise sur pied à partir de lasaison 1952-1953.
| Années | Dates | Vainqueurs | Finalistes | Scores | Stades | Assistances |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1935 | 08/12/1935 | 1. FC Nuremberg | FC Schalke 04 | 2-0 | Düsseldorf | 55.000 |
| 1936 | 03/01/1937 | VfB Leipzig | FC Schalke 04 | 2-1 | Berlin | 70.000 |
| 1937 | 09/01/1938 | FC Schalke 04 | Fortuna Düsseldorf | 2-1 | Cologne | 72.000 |
| 1938 | 08/01/1939 | Rapid Vienne | FSV Francfort | 3-1 | Berlin | 38.000 |
| 1939 | 04/04/1940 | 1. FC Nuremberg | SV Waldhof Mannheim | 2-0 | Berlin | 60.000 |
| 1940 | 01/12/1940 | Dresdner SC | 1. FC Nuremberg | 2-1 | Berlin | 60.000 |
| 1941 | 02/10/1941 | Dresdner SC | FC Schalke 04 | 2-1 | Berlin | 65.000 |
| 1942 | 15/10/1942 | TSV Munich 1860 | FC Schalke 04 | 2-0 | Berlin | 80.000 |
| 1943 | 31/10/1943 | First Vienna FC | Luftwaffen-SV Hamburg | 3-2 ap. prol. | Stuttgart | 45.000 |
| 1944 | non organisée | |||||
| 1945 | non organisée |
Cinq de ces huit finales eurent lieu à l'Olympiastadion deBerlin. Une (la 1re) se déroula auRheinstadion deDüsseldorf, une autre trouva refuge auMungersdorferstadion deCologne et enfin une (la dernière) fut jouée àStuttgart dans un stade alors nomméAdolf Hitler Kampfbahn.
| Noms français | Noms allemands | Régions couvertes | Scission en... |
|---|---|---|---|
| Gauliga Baden | (Gauliga Baden) | l’ancienneRépublique de Bade | Subdivisée plusieurs groupes après 1939. |
| Gauliga Bavière | (Gauliga Bayern) | l’État deBavière sans la région duPalatinat. | partagée en une Division Nord et une Division Sud après 1942 partagée en 5 groupes en 1944. |
| Gauliga Berlin-Brandenbourg | (Gauliga Berlin-Brandenburg) | les actuels Länder deBerlin et duBrandebourg, attachés à laPrusse jusqu’en 1945. | divisée en deux groupes en 1939-40. |
| Gauliga Hesse | (Gauliga Hessen) | l’actuel Land deHesse sauf la région deFrancfort qui était attachée avec la Gauliga Main-Hesse. | partagée en plusieurs groupes après 1939, puis renomméGauliga Kurhessen aprds 1941. |
| Gauliga Centre | (Gauliga Mitte) | les Länder actuels deThuringe etSaxe-Anhalt. | partagée en plusieurs groupes régionaux en 1944. |
| Gauliga Rhin moyen | (Gauliga Mittelrhein) | les régions du Rhin moyen et du Rheinland alors attachés à laPrusse. | partagée entreGauliga Moselle etGauliga Cologne-Aix, après 1941. |
| Gauliga Bas-Rhin | (Gauliga Niederrhein) | la région duBas-Rhin allemand. | |
| Gauliga Basse-Saxe | (Gauliga Niedersachsen) | les actuels Länder deBasse-Saxe et deBrême. | partagée en deux groupes régionaux en 1939, puis enGauliga Weser-Ems etGauliga Braunschweig-Sud Hanovre, après 1942. |
| Gauliga Marches du Nord | (Gauliga Nordmark) | les actuels Länder deHambourg, duSchleswig-Holstein et la moitié occidentale duMecklembourg-Poméranie-Occidentale. | partagée en deux groupes en 1939-40, puis enGauliga Hambourg,Gauliga Schleswig-Holstein etGauliga Mecklembourg à partir de 1942. |
| Gauliga Prusse orientale | (Gauliga Ostpreußen) | la région de laprovince de Prusse-Orientale et laVille libre de Dantzig. | en deux groupes régionaux à partir de 1935, en une seule division (y compris la Pologne occupée) après 1939, Dantzig devint membre de laGauliga Dantzig-Prusse occidentale en 1940. La Gauliga de Prusse orientale fut dissoute en 1944. |
| Gauliga Poméranie | (Gauliga Pommern) | laprovince de Poméranie actuellement partagée entre l’Allemagne et laPologne. | en deux groupes (Est/Ouest) jusque 1937, puis à nouveau divisée en 1940 |
| Gauliga Saxe | (Gauliga Sachsen) | l'actuel Land deSaxe. | divisée en 2 groupes lors de la saison 1939-40, 7 groupes en 1944 |
| Gauliga Silésie | (Gauliga Schlesien) | la province deSilésie. | partagée en deux groupes en 1939-40, scindée enGauliga Basse-Silésie etGauliga Haute-Silésie à partir de 1941. |
| Gauliga Sud-Ouest-Main-Hesse | (Gauliga Südwest/Mainhessen) | la région duPalatinat, de laSarre et deFrancfort (Main-Hesse). | partagée en deux groupes régionaux après 1939 ; puis divisée entre laGauliga Hesse-Nassau et laGauliga Westmark après 1941. |
| Gauliga Westphalie | (Gauliga Westfalen) | la région deWestphalie. | partagée en trois groupes régionaux en 1944. |
| Gauliga Württemberg | (Gauliga Württemberg) | l’État libre populaire de Wurtemberg. | partagée en deux groupes en 1939-40, puis en 3 groupes en 1944. |
| Noms français | Noms allemands | Venant de… | Scission en... |
|---|---|---|---|
| Gauliga Braunschweig-Sud Hanovre | (Gauliga Braunschweig-Südhannover) | formée par la scission, en 1942, de laGauliga Basse-Saxe. | la Gauliga Hanovre-Est s’en détacha en 1943, puis fut partagée en deux groupes régionaux en 1944 |
| Gauliga Weser-Ems | (Gauliga Weser-Ems) | formée lors de la scission, en 1942, de laGauliga Basse-Saxe dont elle couvrait la moitié Ouest. | partagée en groupes régionaux à partir de 1943. |
| Gauliga Hanovre-Est | (Gauliga Ost-Hannover) | se détacha de laGauliga Braunschweig-Hanovre-Sud en 1943, dont elle couvrait la moitié Est | |
| Gauliga Hambourg | (Gauliga Hamburg) | formée lors de la scission, en 1942, de laGauliga des Marches du Nord. | |
| Gauliga Mecklembourg | (Gauliga Mecklenburg) | formée lors de la scission, en 1942, de laGauliga Marches du Nord. | |
| Gauliga Schleswig-Holstein | (Gauliga Schleswig-Holstein) | formée lors de la scission, en 1942, de laGauliga Marches du Nord. | |
| Gauliga Hesse-Nassau | (Gauliga Hessen-Nassau) | formée par la scission, en 1941, de laGauliga Sud-Ouest/Main-Hesse. Elle couvrait une région actuelle reprise dans le Land deHesse. | |
| Gauliga Marches de l’Ouest | (Gauliga Westmark) | formée lors de la scission, en 1941, de laGauliga Sud-Ouest/Main-Hesse. Elle couvrait une partie de l’actuel Land deRhénanie-Palatinat. L’équipe française duFC Metz y participa. | |
| Gauliga Cologne-Aix-la-Chapelle | (Gauliga Köln-Aachen) | formée lors de la scission, en 1941, de laGauliga Rhin moyen. | |
| Gauliga Moselle | (Gauliga Moselland) | formée lors de la scission, en 1941, de laGauliga Rhin moyen. Des équipes du Grand-Duché de Luxembourg y participèrent. | fut jouée en deux groupes régionaux. |
| Gauliga Basse-Silésie | (Gauliga Niederschlesien) | formée lors de la scission, en 1941, de laGauliga Silésie, dont elle couvrait la partie Nord-Ouest. | |
| Gauliga Haute-Silésie | (Gauliga Oberschlesien) | formée lors de la scission, en 1941, de laGauliga Silésie, dont elle couvrait la partie Sud-Est. |
| Noms français | Noms allemands | Région | Scission en... |
|---|---|---|---|
| Gauliga Alsace | (Gauliga Elsaß) | formée, en 1940, dans la région française occupée. | Jouée d’abord en deux groupes, puis en une seule division après 1941. |
| Gauliga Bohême-Moravie | (Gauliga Böhmen und Mähren) | formée par les parties occupées de l’actuelleRépublique tchèque que les Nazis dénommèrentProtectorat de Bohême-Moravie. | Deux groupes régionaux n’inclurent que des équipes allemandes, les équipes tchèques jouèrent entre elles dans une compétition distincte. |
| Gauliga Dantzig-Prusse occidentale | (Gauliga Danzig-Westpreußen) | formée dans la Reichsgau de Dantzig-Prusse occidentale en 1940. | |
| Gauliga Gouvernement Général | (Gauliga Generalgouvernement) | formée, en 1941, dans les provinces polonaises occupées et dénomméesGouvernement Général par les Nazis | jouée sous un nombre variable de groupes. |
| Gauliga Marches de l’Est | (Gauliga Ostmark) | formée, en 1938, dans l’Autriche annexée. | renomméeGauliga Danube-Pays alpin (Gauliga Donau-Alpenland) en 1941. |
| Gauliga Territoire des Sudètes | (Gauliga Sudetenland) | formée, en 1938, dans les anciens territoires tchécoslovaques majoritairement germanophones et donnés à l’Allemagne nazies lors desAccords de Munich. À partir de 1940 des clubs allemands dePrague participèrent à cette Gauliga. | jouée selon un nombre variable de groupes. |
| Gauliga Territoire de la Warta | (Gauliga Wartheland) | formée, en 1941, dans la Reichsgau occupée de la région de la Warta (près de Poznań, enPologne). | jouée d’abord en deux groupes, puis en une seule division à partir de 1942. |

Après1940, quatreGauligen virent participer des clubs non allemands. Dans la quasi-totalité des cas, ces participations ne se firent pas par sympathie pour le régime nazi, mais sur les exigences des officiels nazis.
LaGauliga Alsace (Gauliga Elsaß) fut entièrement composée de clubs français qui durent adopter une appellation allemande.
Dès la fin du conflit, ces clubs retrouvèrent leur giron national et le cas échéant, leur appellation d'origine.
Lors de la saison1942-1943, comme ce fut déjà le cas lors des années précédentes, de nombreux joueurs alsaciens, tout comme des jeunes Belges originaires desCantons de l'Est et de jeunes Luxembourgeois, furent enrôlés de force dans laWehrmacht (certains dans lesWaffen-SS) et devinrent desMalgré-nous.
Dans laGauliga des Marches de l’Ouest (en allemand :Gauliga Westmark), trois clubs français deLorraine furent alignés sous une appellation germanisée :
Dès la fin du conflit, ces clubs retrouvèrent leur giron national et le cas échéant, leur appellation d'origine.
Dans laGauliga Moselle (Gauliga Mosselland), participèrent des clubs duGrand-Duché de Luxembourg :
Dès la fin du conflit, ces clubs retrouvèrent leur giron national et le cas échéant, leur appellation d'origine.
Dans laGauliga Silésie (Gauliga Schlesien), plus laGauliga Basse-Silésie participèrent certains clubs polonais qui pour cela durent adapter leur nom en allemand :
Il y eut aussi :
De nombreux clubs et associations allemands disparurent à partir de1944, au fil de l'avancée de troupes soviétiques.
Si certaines régions ne redémarrèrent leurs compétitions qu'en1947, d'autres au sud de l'Allemagne formèrent une « division supérieure » (en allemandOberliga) dès l'effondrement du régime nazi. Les nouvellesOberligen prirent la place desGauligen :

À partir de1949, un niveau directement inférieur fut créé dans les régions Sud, Sud-Ouest et Ouest.
CesOberligen furent dissoutes en1963 lors de la création de laBundesliga. LaDDR-Oberliga survécut jusqu'en1990.
Liste desGauligen (1933-1945) | |
|---|---|
| Gauligen créées en 1933 |
|
| Gauligen des territoires annexés ou conquis | |
| Organismes et structures |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Compétitions | |||||
| Sélections |
| ||||
| Récompenses | |||||
| Histoire |
| ||||
Société sous leTroisième Reich | |
|---|---|
| État | |
| Personnes | |
| Culture, arts, médias et loisirs | |