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Gaule narbonnaise

44° N, 4° E
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Gaule narbonnaise
(la) Gallia Narbonensis

IIe siècle av. J.-C – 418

Description de cette image, également commentée ci-après
La province romaine de Narbonnaise vers l'an120.
Informations générales
StatutEmpire romain d'Occident
CapitaleNarbo Martius
Langue(s)Latin vulgaire
Gallo-roman
Histoire et événements
418Fœdus de 418

Entités précédentes :

Entités suivantes :

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L'expressionGaule narbonnaise (enlatinGallia narbonensis) désigne dans l'historiographie françaiselaprovince romaine établie dans le sud-est de laGaule sur un territoire s'étendant deToulouse àVienne en passant parNarbonne,Nîmes etOrange, conquis entre 125 et120 av. J.-C.. Elle est ainsi appelée d'après le nom de lacolonie romaine deNarbo Martius (Narbonne), fondée en -118, qui en devient le chef-lieu.

La conquête par Rome de cette partie de la Gaule intervient deux décennies après ladestruction de Carthage en -146. Rome intervient en -125 pour protéger son alliée, la cité grecque deMarseille, contre des attaques du peuple desSalyens. Mais ce conflit s'étend rapidement à d'autres peuples de Gaule, notamment lesAllobroges et lesArvernes opposées à Rome et lesÉduens, alliés de Rome. La défaite des Allobroges en -121 met fin au conflit.

Une des conséquences de la conquête est de permettre une liaison terrestre entre l'Italie, déjà romaine, et l'Hispanie, où Rome est bien implantée, grâce à la construction de lavoie Domitienne (prolongée à cette époque par la route ducol de Montgenèvre).

Quelques décennies plus tard, en -58, Jules César,gouverneur de Gaule narbonnaise et deGaule cisalpine, intervient dans un conflit enGaule chevelue, qui finit par être conquise en -52. La province de Narbonnaise, déjà romanisée, reste à part des « Trois Gaules » créées parAuguste (Lyonnaise,Aquitaine,Belgique), dont les cités sont représentées chaque année à la cérémonie impériale ausanctuaire fédéral deLyon.

À la suite desréformes deDioclétien en 285, en revanche, la Narbonnaise est intégrée audiocèse de Vienne (chef-lieu :Bordeaux) et à lapréfecture du prétoire des Gaules (capitale :Trèves).

« Province » romaine de Gaule par excellence, elle transmet ce nom à laProvence au début du Moyen Âge.

Noms successifs de la Narbonnaise

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Citations d'auteurs latins

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  • Pline l'Ancien (23–79),Histoire naturelle, III, 31 (extrait d'un texte cité en entier plus bas) :
    • Narbonensis provincia appellatur pars Galliarum quae interno mari adluitur, Bracata antea dicta
    • « On appelleprovince Narbonnaise, autrefois nomméeBracata la partie desGaules qui est sur le littoral de lamer Intérieure ». Le motbracata, formé sur le nom des braies gauloises (bracae), est difficilement traduisible en français.
  • Pline l'Ancien,Histoire naturelle, IV, 105 (cité par le dictionnaire latin-françaisGaffiot)
    • Gallia Narbonensis
    • « Gaule Narbonnaise »

Noms

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Juste après la conquête, cette province est d'abord nommée ou surnommée :

  • Gallia transalpina (« Gaule transalpine ») par opposition à laGaule cisalpine, conquise par Rome dès-200 ;
  • Gallia Bracata, allusion auxbraies (bracae) portées par les Gaulois, alors que les Gaulois de Gaule cisalpine sont déjà vêtus à la romaine. Pline, qui écrit vers 50 de notre ère, dit que ce nom était employé « auparavant » (antea), ce qui n'est pas très précis, mais renvoie sans doute à une période antérieure à l'avènement d'Auguste (26 avant notre ère).

Après laconquête de laGaule chevelue parJules César, elle est dite :

Géographie

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Telle qu'il apparait une fois la situation stabilisée, le territoire de la Narbonnaise va de l'est des Pyrénées aux Alpes et deToulouse (inclusivement) sur la Garonne au lacLéman en contournant le Massif central.

Provinces et peuples limitrophes

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Au sud des Pyrénées, enHispanie, c'est laprovince de Tarraconnaise (Tarragone). La limite est àPort-Vendres et aucol du Perthus.

À l'ouest de la Narbonnaise, se trouve la région de Gaule que les Romains appellentAquitaine[1], au sud et à l'ouest de laGaronne, où le peuplement est marqué par lacivilisation basque (cf. le nom ancien d'Auch (Elimberri), bien qu'il y ait aussi des Celtes (Lugdunum Convenarum,Saint-Bertrand-de-Comminges). Les peuples limitrophes en Aquitaine sont lesConvènes (Saint-Bertrand-de-Comminges) et lesAusques (Auch).

Au nord, s'étend la région que les Romains appellentCeltique (entre la Garonne et la Seine), avec les peuples gaulois limitrophes (du sud-ouest vers le nord-est) desNitiobroges (Agen), desCadurques (Cahors), desRuthènes (Rodez), desGabales (Javols), desVellaves (Ruessio,Saint-Paulien), desArvernes, desSégusiaves, desAmbarres, desSéquanes et desHelvètes.

Les Alpes restent pour une large part hors de Narbonnaise, étant habitées par des populations que les Romains soumettront seulement à partir du règne d'Auguste et qui formeront ensuite les provinces desAlpes maritimes, desAlpes cottiennes, desAlpes grées et desAlpes pennines.

Relief, hydrographie et villes

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La province de Narbonnaise inclut donc :

Histoire

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Avant la conquête

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Dans l'ensemble que les Romains appellent laGaule (Gallia), qui s'étend des Pyrénées aux Alpes et au Rhin, les habitants, que les Romains appellent « Gaulois » sont principalement d'origine celte ou celtisée. Cette population est divisée en plusieurs entités politiques indépendantes (en général dirigées par une aristocratie guerrière), les cités gauloises, dont certaines sont bien connues des Romains dès leIIe siècle avant notre ère (Arvernes,Éduens, notamment).

Un certain nombre des peuples de Gaule ne sont cependant pas celtes. En ce qui concerne la Narbonnaise d'avant la conquête, on trouve quelques cités grecques, issues de la colonisation de lapériode archaïque. La principale estMarseille (Massalia), colonie de la citéionienne dePhocée, mais aussiNice (Nikaia),Antibes (Antipolis),Agde (Agathè),Monaco (Monoïkos), anciennement coloniephénicienne, etc., dont le rôle économique est fondamental.

Parmi les autres cités (celtes ou préceltiques) de Narbonnaise, on peut citer les suivantes : lesVolques Tectosages (Toulouse), lesVolques Arécomiques (Nîmes), lesSardones (Elne),Élisyques (Béziers), lesSalyens (Entremont, vers Aix), lesVoconces (Vaison,Die), lesHelviens (Alba), lesAllobroges (Vienne), etc.

Ces cités gauloises et ligures de cette région sont très tôt influencées par la culture grecque. Les Romains interviennent assez peu en Gaule avant la fin desguerres puniques (-146).

La conquête

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Origines

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En -146, Rome conclut les guerres puniques par la destruction de lacité-État de Carthage. Les Romains s'installent enAfrique du Nord où ils créent laprovince d'Afrique (chef-lieu :Utique). Ils sont largement implantés en Hispanie, où les Carthaginois avaient de fortes positions. L'Italie du Nord, c'est-à-dire laGaule cisalpine (de peuplement celte ou celtisé), au nord de l'Étrurie, est sous leur contrôle depuis -190.

Les relations entre l'Italie et l'Hispanie ont donc lieu par mer, le sud de la Gaule n'étant pas sûr.

Rome conclut une alliance avec Marseille et avec la cité desÉduens (capitale :Bibracte), adversaires des Arvernes, dont le roiBituitos a l'ambition d'accroître son influence en Gaule.

La conquête et ses suites immédiates (de -125 à -118)

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En 125, Marseille appelle Rome à l'aide face aux attaques des Salyens. C'est le début de l'intervention romaine dans la région.

En 122, le consulCnaeus Domitius Ahenobarbus décide de prendre la guerre en main. Menacés, les chefs salyens se réfugient chez les Allobroges, alliés des Arvernes. Bituitos essaie de négocier, mais Domitius refuse. En 121, son consulat achevé, il est nommé proconsul en Gaule, assisté par le consulQuintus Fabius Maximus, afin de terminer cette guerre. Malgré leurs rivalités, les deux hommes réussissent à vaincre les Allobroges et quelques autres peuples. Ils ont droit à un triomphe en 120 et Quintus Fabius reçoit le titre d'Allobrogicus.

La construction de lavoie Domitienne (via Domitia, du nom de Domitius Ahenobarbus) est entreprise dès -118 afin d'établir une liaison terrestre entre l'Italie et l'Hispanie. Au sens strict, la voie Domitienne va des Pyrénées (deux branches :col du Perthus etPort-Vendres) auRhône, fleuve dépourvu de pont[4] en passant par Nîmes. Au-delà du Rhône, le trajet principal suit la vallée de laDurance jusqu'àBriançon, puis franchit les Alpes par lecol de Montgenèvre et redescend ensuite versPlaisance, nœud routier en Italie du Nord. À cette époque en effet, la route du littoral (parVintimille) n'est pas praticable, ces territoires étant encore insoumis, ce qui oblige à un assez long détour. Ce n'est que sous Auguste que lavoie Aurélienne (de Rome àGênes) sera prolongée jusqu'en Narbonnaise, aux environs d'Arles.

Dès la fin de la conquête, sont fondées des villes ou des colonies, parfois associées sur des sites celtes ou ligures :

La Gaule narbonnaise avant la guerre des Gaules (-58/-52)
La Gaule narbonnaise (A. H. Dufour,La Gaule sous l'Empire romain, 1846).

Période de la République romaine (118-126 avant notre ère)

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Organisation de la province

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La province est confiée à un gouverneur, le premier étantCnaeus Domitius. Le gouverneur réside à Narbonne. L'armée romaine est présente dans un certain nombre de camps, notamment à Toulouse et à Narbonne.

Au-dessous du niveau de la province, les cités reconnues par Rome ne sont pas dirigées par un magistrat romain. Elles s'administrent elles-mêmes, assurant le maintien de l'ordre en liaison avec l'armée et s'assurant que la cité réponde aux exigences fiscales ou autres de Rome. Les dirigeants des cités sont des notables locaux, dotés dustatut dedécurion. Les décurions se réunissent à lacurie, située au chef-lieu de la cité, formant une sorte de petitSénat romain. Un des devoirs des décurions est de doter la cité des bâtiments caractéristiques de la civilisation romaine : desbasiliques, untemple de Rome, lesthermes, unamphithéâtre, notamment.

Les habitants gaulois libres sont sujets de Rome (pérégrins), mais certains peuvent accéder à la citoyenneté romaine, notamment les décurions, s'ils font preuve de loyauté et de compétence.

Crise de la guerre des Cimbres (109–102) et rôle de Caius Marius

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À partir de109 av. J.-C., la province est touchée par laguerre des Cimbres et de leurs alliés (Teutons,Tigurins, etc.) :

Au moment cette défaite, une révolte éclate dans la cité desVolques Tectosages contre la garnison romaine de Toulouse. Elle est réprimée en 106 parQuintus Servilius Caepio, gouverneur proconsulaire. Selon lalégende[pas clair], celui-ci aurait pillé les sanctuaires gaulois, où il aurait trouvé 70 tonnes d'or. Ce trésor, connu sous le nom de l'« or de Toulouse », aurait contenu des objets pris lors des pillages en Grèce, notamment dans les sanctuaires deDelphes, lors de la « Grande Expédition » des Celtes dans les Balkans en -280.

En 105, Rome envoie des renforts à Servilius Caepio, sous le commandement du consul Mallius Maximus. Mais Caepio est un « noble » et Maximus un « homme nouveau ». Caepio refuse de coopérer avec lui, et cela aboutit à un désastre dans la région d'Orange :

  • Bataille d'Orange (105) : défaite romaine (84 000 légionnaires et auxiliaires tués, les plus lourdes pertes depuisCannes)

Envoyé en Narbonnaise à la suite de la défaite d'Orange, alors que lesCimbres sont partis enHispanie, Marius établit un camp près d'Arles et attend le retour des envahisseurs. C'est alors qu'il occupe ses troupes en faisant creuser le canal deFos (Fossae Marianae). Vers 104 est créé le port deFos.

Lorsque les Cimbres reviennent (sans doute par lavoie Domitienne), Marius les rencontre et les bat à Aix, et de nouveau l'année suivante àVerceil.

La Narbonnaise sous Jules César

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Après avoir été consul à Rome,Jules César (Caius Julius Caesar), est nomméproconsul de Narbonnaise en58 av. J.-C.. En conflit avec les conservateurs, il va utiliser ce poste pour son ambition politique : diriger Rome. Le moyen le plus évident est de faire la guerre (et de la gagner), afin d'acquérir la gloire, la richesse et la fidélité d'un grand nombre de soldats.

Il va donc utiliser la province comme base pour conquérir les régions deGaule hors de Narbonnaise : l'Aquitaine, la Celtique et, au nord de la Seine, la Belgique. Il y réussit au bout de sept ans : en 52, la grande coalition réunie parVercingétorix est battue àAlésia ; en 51, le dernier bastion de résistance, l'oppidum cadurque d'Uxellodunum est pris.

Deux ans plus tard, César, à la tête de ses légions, quitte la Narbonnaise et, après avoir traversé la Gaule cisalpine, « franchit leRubicon », ruisseau qui marque la limite de l'Italie au sens strict, ce qui le place dans l'illégalité la plus totale. C'est le début de la guerre civile contre le Sénat, dont le bras militaire estPompée. César l'emporte àPharsale en -48, devenant de fait le maître de Rome.

Il met fin alors fin au statut d'allié de Marseille, qui a pris le parti de son adversaire. Marseille devient une simple cité de Gaule narbonnaise.

Le règne d'Auguste et la période de la paix romaine

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Réorganisation de la province par Auguste

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En22 av. J.-C., Auguste réorganise l'administration de la province deGaule transalpine, qui, désormais considérée comme totalement pacifiée et sûre, devient uneprovince sénatoriale, placée sous l'autorité duSénat.

La capitale étant fixée àNarbonne, la province prend le nom de « Gaule narbonnaise » ou, comme l'indique Pline ci-après,Province narbonnaise.

Elle est divisée en vingt-deux cités (civitates) de taille très inégale.Les plus grandes reprennent à peu près les limites des anciens peuples : il en est ainsi pour la cité desAllobroges (Vienne), la cité desVolques Arécomiques (Nîmes), la cité desCavares (Avignon,Cavaillon et la colonie d’Orange) ou la cité fédérée desVoconces (Vaison).[pas clair]

Prospérité de Narbonne

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Narbonne devient un grand port de commerce, au carrefour de deux grandes routes terrestres, laVoie Domitienne d'Italie enEspagne et lavia Aquitania deNarbonne versToulouse etBordeaux. Les campagnes alentour sont partagées de grands domaines agricoles esclavagistes, où on cultive le blé, l’olivier et la vigne, qui produitdes vins réputés[réf. nécessaire].

Narbonne connaît une période de splendeur aux deux premiers siècles de l'ère chrétienne, l'époque de la « paix romaine ».

Prospérité de la province

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Sous le règne d'Auguste, lavoie Aurélienne reliant Rome àGênes est prolongée jusqu'en Narbonnaise par la voieIulia Augusta, qui vient parVintimille jusqu'aux environs d'Arles, où elle se raccorde d'une part à un embranchement de la voie Domitienne, d'autre part à lavoie d'Agrippa qui part vers Vienne, Lyon et au-delà.

La prospérité de la province apparaît à travers les constructions d'époque romaine. La Narbonnaise est la province de Gaule où elles sont les plus nombreuses et relativement bien conservées, aujourd'hui encore utilisables dans certains cas. C'est l'époque où est construit lepont du Gard, en fait une partie d'unaqueduc de plusieurs dizaines de kilomètres ravitaillant Nîmes en eau.

On peut aussi citer l'amphithéâtre de Nîmes, les théâtres d'Orange et deVienne, le temple de laMaison carrée à Nîmes, etc.

Un éloge de la Narbonnaise par Pline l'Ancien

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Un texte dePline l'Ancien dans son livreHistoire naturelle' évoque la Gaule narbonnaise, nous donnant des indications sur la façon dont elle était perçue àRome auIer siècle[5] :

« Narbonensis provincia appellatur pars Galliarum quae interno mari adluitur, Bracata antea dicta, amne Varo ab Italia discreta Alpiumque vel saluberrimis Romano imperio iugis, / a reliqua vero Gallia latere septentrionali montibus Cebenna et Iuribus, / agrorum cultu, virorum morumque dignatione, amplitudine opum nulli provinciarum postferenda breviterque Italia verius quam provincia »[6].

« On appelle province Narbonnaise, autrefois nomméeBracata, la partie desGaules qui est sur le littoral de laMer intérieure, séparée de l'Italie par lefleuve Var et par les hauteurs desAlpes, rempart naturel le plus sûr pour l'Empire romain. Mais du côté du septentrion, elle est séparée du reste de laGaule par les montagnes desCévennes et duJura. En ce qui concerne la qualité de ses productions agricoles, la respectabilité de ses habitants et de leurs traditions et l'abondance de ses ressources, elle ne doit pas être considérée comme la dernière des provinces et, en bref, elle ressemble plus à l'Italie qu'à une province ».

La Narbonnaise auIIIe siècle

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Organisation administrative en Aquitaine et Narbonnaise auxIIe – IIIe siècles

En 212, unédit de l'empereurCaracalla fait de tous les hommes libres citoyens d'une cité de l'empire des citoyens romains (cives romani). Paradoxalement, cela va affaiblir l'armée romaine, car jusque là, pour un homme libre sans grandes richesses, le seul moyen de devenir citoyen romain (à titre héréditaire) était de servir vingt ans dans l'armée.

Une période de troubles

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Après la période de lapaix romaine, la situation devient plus difficile. La Gaule en général subit les conséquences des usurpations impériales et les dévastations des bandes debagaudes, ainsi que de temps à autre des incursions venues de l'extérieur de l'empire, principalement desGermains.

Lors de l’épisode del’Empire des Gaules (260-274), la Narbonnaise se range d’abord du côté de l’usurpateurPostumus, avant de prendre le parti de Rome à la mort de Postumus et à l’avènement deClaude II à Rome. Ce dernier envoie le préfet des Vigiles,Iulius Placidianus, àCularo (Grenoble) avec une petite armée pour protéger le sud de la Gaulle et l’Italie d’une invasion des usurpateurs gaulois[7].

  • Construction de fortifications autour des villes.

Les débuts du christianisme

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C'est aussi l'époque où lechristianisme commence à s'implanter, sous la menace despersécutions jusqu'à l'édit de Milan de l'empereurConstantin (313).

Les chrétiens s'organisent en communautés, ensuite réunies dans une Église, dans le cadre des cités gallo-romaines. Chaque Église a à sa tête unévêque (episcopus), installé au chef-lieu de la cité (c'est pourquoi au Moyen Âge, le mot « cité » connotera la présence d'un évêque). En général, les campagnes sont peu marquées par le christianisme.

ÀNarbonne, un évêque est attesté dès le milieu duIIIe siècle, saintPaul de Narbonne (autour de 250).

Les réformes de Dioclétien (285) et leurs conséquences en Narbonnaise

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Le système de la tétrarchie

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L'empereurDioclétien, qui règne de 284 à 305, est à l'origine d'une grande réorganisation de l'empire, confronté à diverses menaces :

  • la division de l'empire entreempire d'Occident etempire d'Orient ;
  • l'institution dans chacune de ces parties de deux empereurs, unAuguste et unCésar, soit au total quatre empereurs, d'où le nom detétrarchie donné au système ;
  • la création de deux niveaux administratifs entre l'empereur et les provinces : lespréfectures du prétoire et lesdiocèses (sans connotation religieuse) ;
  • la division des provinces augustéennes en plusieurs provinces.

En ce qui concerne l'empire d'Occident, Rome cesse d'être le siège du gouvernement. L'empereur Auguste réside désormais àMilan (puis àRavenne, à partir de 402) et l'empereur César àTrèves.

La province de Narbonnaise, qui relève de lapréfecture du prétoire des Gaules (incluant laBretagne et l'Hispanie), dont le chef-lieu est Trèves et dudiocèse de Vienne[8], est divisée en trois provinces : Narbonnaise première, Narbonnaise deuxième et Viennoise (qui sera divisée en deux auVe siècle).

La province de Narbonnaise première

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La Narbonnaise première (Narbonnensis prima) est uneprovince présidiale[pas clair], dont le chef-lieu est Narbonne.

Elle inclut les territoires occidentaux de l'ancienne province, bornés par lesCévennes, leRhône, lamer Méditerranée, lesPyrénées et la limite avec l'ancienne province d'Aquitaine (elle-même restructurée).

Ses peuples principaux sont lesVolques Tectosages, lesVolques Arécomiques, lesSardones, lesAtacini,lesHelviens, lesTolosates, lesUmbranici, lesConsoranni (Couserannais)[réf. nécessaire].

Elle compte six villes chef-lieu de cité : Narbonne,Toulouse,Carcassonne (Carcasum),Béziers (Baeterrae),Lodève (Luteva) etNîmesNemausus.

La province de Narbonnaise deuxième

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La Narbonnaise deuxième (Narbonnensis secunda), est une province présidiale, dont le chef-lieu estAix.

Située à l'est du Rhône, mais pas sur le fleuve lui-même, elle n'est pas contiguë à la Narbonnaise première. Elle est bornée à l'ouest par la Viennoise, à l'est par la province desAlpes maritimes.

Ses peuples principaux sont lesAlbiques, lesSalyens, lesSégobriges (ouCommoni ouCenomanes).

Elle comprend sept villes chefs-lieux de cités : Aix,Gap,Sisteron (Segustero),Apt (Apta Julia,Riez (Reii),Fréjus (Forum Julii) etAntibes (Antipolis) ;

La province de Viennoise

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LaViennoise (Viennensis) est uneprovince consulaire[réf. nécessaire], dont le chef-lieu estVienne.

Située entre le Rhône et la province de Narbonnaise deuxième, elle inclut aussi la cité desHelviens située à l'ouest du Rhône (actueldépartement de l'Ardèche).

Ses principaux peuples sont lesAllobroges, lesCavares, lesHelviens, lesSegovellaunes, lesTricastins, et lesVoconces.

Elle comprend quatorze villes chefs-lieux de cités :Vienne,Genève (Genava),Grenoble (Gratianopolis),Valence (Valentia), Die (Dea Augusta Vocontiorum),Alba (Alba Helviorum),Trois-Châteaux (Augusta Tricastinorum),Vaison (Vasio Voncontiorum),Orange (Arausio),Carpentras (Carpentoracte),Avignon (Avenio),Cavaillon (Cabellio),Arles (Arelate) etMarseille (Massalia).

Ces trois provinces relevant dudiocèse de Vienne, la Viennoise était parfois appelée Viennoise première (Viennensis prima) ; la Narbonnaise première, Viennoise seconde (Viennensis secunda) ; la Narbonnaise seconde, Viennoise troisième (Viennensis terta) ;les Alpes-Maritimes, Viennoise quatrième (Viennensis quarta)[réf. nécessaire].

AuVe siècle, la province de Viennoise est divisée en deux provinces :

  • la Viennoise première (Viennensis prima), avec Vienne pour chef-lieu et les chefs-lieux de cité suivants : Vienne, Genève, Grenoble, Valence, Die,Viviers (qui remplace Alba chez les Helviens) etSaint-Jean-de-Maurienne (nom antique inconnu) ;
  • la Viennoise seconde (Viennensis secunda), avec Arles pour chef-lieu et les chefs-lieux de cité suivants : Trois-Châteaux, Vaison, Orange, Carpentras, Avignon, Cavaillon, Arles, Marseille etToulon (Telo Martius).

IVe siècle

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Les provinces romaines en Gaule vers 400

Développement du christianisme

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En 313, à la suite de sa vision avant labataille du pont Milvius, l'empereurConstantin promulgue l'édit de Milan qui donne aux chrétiens le droit de pratiquer leur religion en public. C'est la fin despersécutions, ladernière ayant eu lieu sous le règne de Dioclétien.

En 314, après unconcile tenu à Rome en 313, Constantin convoque leconcile d'Arles, qui rassemble seize évêques, dont certains venus deBretagne, deGermanie ou d'Hispanie. Ce concile permet de connaitre de nom de certains évêques de Narbonnaise.

Évêques de Narbonnaise auIVe siècle :

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En 395, lechristianisme devient religion officielle de l'empire et les cultes polythéistes sont interdits.

Autres sujets

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Ve siècle : la période des invasions et l'effondrement de l'empire d'Occident (476)

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Le royaume wisigoth de Toulouse de 418 à 476

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Article détaillé :Royaume wisigoth.
Tracés des grandes invasions entre leIIe et leVIe siècle.

En 406, l'empire subit plusieurs invasions, notamment, le 31 décembre, la traversée du Rhin par lesVandales et lesSuèves, qui ne peuvent pas être repoussés. En 410, lesWisigoths, entrés dans l'empire d'Orient dès les années 370 (bataille d'Andrinople, 378) parviennent à Rome, qu'ils mettent àsac (mais ce n'est plus le siège du gouvernement, l'empereur et la cour résidant àRavenne).

À la suite de négociations avec l'empereurHonorius, leur roiAthaulf (410-415) accepte de s'installer commefédéré en Gaule. Il s'établit d'abord à Narbonne. Son successeur,Wallia (415-418) déplace sa capitale àToulouse, où elle va rester pendant plusieurs décennies. Les autorités impériales (Constance III) limitent leur domaine, en plus de Toulouse, à l'Aquitaine première ettroisième.

Après Wallia viennentThéodoricIer (418-451),Thorismond (451-453), Théodoric II (453-484 et Euric (466-484), qui sont tous enclins à prendre le contrôle de la Narbonnaise et à intervenir en Hispanie.

Théodoric II (453-466) et la première guerre des Goths (458)
Sous le règne de Théodoric II, les Wisigoths interviennent dans les luttes pour le pouvoir en Occident. Après la mort d'Aetius (454) et deValentinien III (455), l'empereurPétrone Maxime se rapproche de Théodoric en lui envoyant en ambassadeAvitus,préfet du prétoire des Gaules et ancien précepteur de Théodoric. Quand Pétrone Maxime est tué deux mois plus tard en combattant les Vandales deGenséric, Théodoric et des aristocrates de Narbonnaise proclament Avitus empereur àArles, à la suite d'une sorte de conférence tenue àBeaucaire (Ugernum). Avitus étant parti, Théodoric prend le contrôle de la Narbonnaise première et de l'Aquitaine troisième. Puis il part combattre lesSuèves en Hispanie.

En 456, Avitus, confronté au général d'origine germaniqueRicimer (maître réel à Ravenne) et à l'empereurMajorien, est chassé d'Italie et se réfugie à Arles, espérant un soutien wisigoth. Mais Théodoric, occupé en Hispanie, ne peut lui apporter d'aide. Avitus, tentant de reprendre pied en Italie, est battu àPlaisance par Ricimer et Majorien. Quand Théodoric rentre d'Hispanie, il affronte l'armée de Majorien près d'Arles et est battu (458).Majorien obtient la soumission de Théodoric et s'installe à Arles pour préparer une grande expédition contre les Vandales.

En 460, Majorien quitte Arles pour l'Hispanie et commence à rassembler une flotte àCarthagène pour attaquer la place forte des Vandales,Carthage[10]. Mais Genséric fait incendier cette flotte. Majorien rentre à Arles, puis en Italie, où il est déposé (et assassiné) parRicimer en août 461.

Théodoric reprend alors sa politique d'expansion, ce qui enclenche une nouvelleguerre des Goths (461–476), qui prendra fin sous le règne d'Euric en même temps que l'empire d'Occident.

Le royaume des Burgondes au sud-est de la Gaule (443–534)

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Dans les années 430, lesBurgondes, établis autour deWorms sur le Rhin, émigrent vers le sud, en liaison avec l'arrivée desHuns vers le nord de la Gaule. Ils abandonnent Worms en 437 et en 443 établissent leur capitale àGenève. Leur domination s'établit donc sur le nord de la province de Viennoise, puis s'étend plus au sud jusqu'àAvignon. En 501, ils transfèrent leur capitale àLyon.

La fin de l'empire d'Occident (476)

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En 476, le roi germainOdoacre dépose l'empereur d'OccidentRomulus Augustule et renvoie àConstantinople les insignes du pouvoir impérial.

Odoacre établit un royaume en Italie et sur une partie de la Narbonnaise, au sud-est du royaume des Burgondes. En 493, Odoacre est remplacé par le roiostrogothThéodoric le Grand.

La Narbonnaise à l'époque franque (481–843)

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Conquête de la Gaule par les Francs (481–534)

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En 476, les Francs sont installés àTournai avec un statut defédérés. L'avènement deClovis en 481 marque le début de leur descente vers le sud. Ils conquièrent d'abord leroyaume de Soissons deSyagrius, incluantParis où Clovis installe sa capitale. Il estbaptisé en 496 àReims.

En 507, il bat les Wisigoths àVouillé, près dePoitiers, les obligeant à quitter l'Aquitaine, mais pas la Narbonnaise.

Ce sont les fils de Clovis qui mettent fin en 534 auroyaume des Burgondes, qui entre dans l'ensemble des royaumes francs (les fils d'un roi franc ayant tous droit à une partie du royaume de leur père) sous le nom deroyaume de Bourgogne.

La Narbonnaise première wisigothique (507–719)

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Après la défaite de Vouillé, les Wisigoths installent leur capitale à Narbonne[11]. Grâce à l'aide desOstrogoths de Théodoric le Grand, qui contrôle l'Italie, le roiAmalaric conserve la Narbonnaise première, mais perd la Narbonnaise deuxième.

Sous le règne de son successeurTheudis (531–548), Narbonne cesse d'être la capitale du royaume, remplacée parBarcelone, puis parTolède, mais reste chef-lieu de province.Liuva Ier est couronné roi à Narbonne (567–573). La Narbonnaise est le siège de plusieurs révoltes jusqu'à la fin duVIIe siècle[12]. Les deux derniers rois wisigothsAgila II (711-714) etArdo (714-720) auraient régné sur la cité.

L'occupation musulmane en Narbonnaise (719–793)

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La Narbonnaise connait une dernière invasion, lorsque l'armée musulmane, ayant conquis l'Hispanie dans les années 710 et mis fin auroyaume wisigoth de Tolède, pénètre en Gaule et s'empare de Narbonne en 719. Narbonne (Arbuna) devient le siège d'une des cinq provinces (wilaya) de l'émiratomeyyade deCordoue, dépendant ducalifat de Damas.

À partir de Narbonne, sont lancés des raids (ghazoua, francisé en « razzia ») sur les villes des royaumes francs mérovingiens. C'est une de ces expéditions qui est vaincue en 732 près dePoitiers, où elle estbattus par lemaire du palais d'Austrasie,Charles Martel.

En 737, après leurvictoire d'Avignon, les Francs commandés par Charles Martel mettent le siège devant Narbonne. Une armée de secours musulmane est vaincue (bataille de la Berre), mais Charles Martel ne réussit pas à prendre la ville qui est reconquise seulement en 759 par son filsPépin le Bref, devenuroi des Francs en751.

Les musulmans ne sont totalement évincés de Narbonnaise qu'à la fin du siècle, lorsqueCharlemagne lance plusieurs offensives vers l'Hispanie, parvenant à reprendre Barcelone.

Organisation sociale et politique

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  • Sur le plan juridique, les anciens Romains restent régis par ledroit romain, tandis que les Germains sont régis par la loi de leur peuple (loi des Burgondes (loi Gombette) ouloi des Francs saliens) ;
  • Sur le plan administratif, le roi (burgonde, puis franc) institue des comtes pour chaque cité ; en l'absence d'un comte, c'est l'évêque qui est de fait le responsable de la cité ;
  • Les évêques des chefs-lieux des provinces romaines deviennentévêques métropolitains (ensuite appelésarchevêques) perpétuant l'ancienne trame administrative romaine.

Le traité de Verdun (843) et la partition de la Narbonnaise

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En 843, les trois fils deLouis le Pieux, petits-fils deCharlemagne, après trois ans de guerre civile, décident un partage de l'empire carolingien, acté par letraité de Verdun :

La frontière entre la Francie occidentale et la Francie médiane est fixée sur le Rhône, la Saône, la Meuse et l'Escaut. La Narbonnaise est donc partagée entre ces deux royaumes, de part et d'autre duRhône.

Par la suite (962), la Lotharingie et la Francie orientale sont intégrées dans leSaint-Empire (incluant notamment laProvence, leDauphiné et laSavoie), tandis que la Francie occidentale devient leroyaume de France (incluant lecomté de Toulouse, ouLanguedoc).

Listes

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Gouverneurs de Narbonnaise (de -18 à 235)

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  • Cnaeus Pullius Pollio (-18/-16)
  • Titedius Labeo (sous Tibère)
  • Manius Vibius Balbinus (15/17)
  • Torquatus Novellius Atticus (30/34)
  • Titus Mussidius Pollianus (34/37)
  • Titus Vinius (sous Néron)
  • Lucius V(...)bius Bassus (vers 77)
  • Caius Iulius Cornutus Tertullus (avant 78)
  • Aulus Larcius Priscus (103/109)
  • Marcus Acilius Priscus Egrilius Plarianus (118/120)
  • Lucius Annius Sextius Florentinus (vers 124)
  • Lucius Aurelius Gallus (124/127)
  • Lucius Novius Crispinus Martialis Saturninus (144/145)
  • Caius Seius Calpurnius Quadratus Sitianus (avant 150)
  • Lucius Cestius Gallus (entre 165 et 183)
  • Cnaeus Cornelius Aquilius Niger (entre 138 et 192)
  • Lucius Fabius Cilo (entre 180 et 192)
  • (...)dius T.F. (IIe siècle)
  • Lucius Ranius Optatus Novatus (entre 193 et 217)
  • inconnu, exécuter pour son allégeance àGeta (vers 210)
  • (...)us (entre 210 et 230)
  • Titus Claudius Paullinus (216/217)
  • Caius Aemilius Berenicianus Maximus (entre 222 et 235)
  • Julianus (entre 222 et 235)

Villes de Narbonnaise

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Sites archéologiques

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Notes et références

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  1. César, La Guerre des Gaules, 1. L'Aquitaine préromaine est plus petite que l'Aquitaine romaine, qui s'étend des Pyrénées à la Loire.
  2. Nom d'origine probablement basque. Cf.Tolosa,province de Guipuscoa.
  3. Georges Duby (dir.),Atlas historique, Paris, Larousse, 1978, page=22, carte de « La Gaule vers -60 ». Selon cette carte, la haute vallée de la Garonne (en amont de Saint-Gaudens) est tenue par la cité desConvènes, non intégrée à la Narbonnaise.
  4. En aval deVienne, le plus ancien pont est celui dePont-Saint-Esprit, duXIIIe siècle. Les Romains ont par la suite installé un pont de bateaux àArles, qui a duré plusieurs siècles (dates à préciser).
  5. Le texte latin étant dépourvu de points, la position des points du texte français est indiquée par les slash.
  6. (la) Pline l'Ancien,Naturalis Historia, Livre 3, Chapitre 20
  7. Jacob A.Latham, « (T.) Venning (ed.) A Chronology of the Roman Empire. Introduction by John F. Drinkwater. Pp. xxiv + 850, maps. London and New York: Continuum. Cased, £150. ISBN: 978-1-4411-5478-1. »,The Classical Review,vol. 62,no 1,‎,p. 317–318(ISSN 0009-840X et1464-3561,DOI 10.1017/s0009840x11004094,lire en ligne, consulté le)
  8. Dont, selon la page dédiée, le chef-lieu serait Bordeaux.
  9. Trois évêques antérieurs, mais dont l'existence est moins bien attestée.
  10. Carthagène, en latinCarthago Nova est à l'origine une colonie carthaginoise en Hispanie. Les Vandales ont alors leur bastion dans laprovince romaine d'Afrique, dontCarthage est le chef-lieu.
  11. André Bonnery, « La Septimanie sème la zizanie »,Historia,‎,p. 26-30
  12. Martin, Céline1971-,La Géographie du pouvoir dans l'Espagne visigothique, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du septentrion,, 407 p.(ISBN 2-85939-815-5)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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