Gaujan | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | CC des Coteaux Arrats Gimone | ||||
Maire Mandat | Gérard Roehrig 2023-2026 | ||||
Code postal | 32420 | ||||
Code commune | 32141 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaujanais | ||||
Population municipale | 119 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 24′ 33″ nord, 0° 43′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 208 m Max. 329 m | ||||
Superficie | 10,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Val de Save | ||||
Législatives | 1re circonscription du Gers | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Gers Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
modifier ![]() |
Gaujan est unecommune française dudépartement duGers enrégionOccitanie.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 et quatrezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
La commune, sutuée dans le Gers, est limitrophe du département de laHaute-Garonne.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe leplateau de Lannemezan.
Les communes limitrophes sontCap d'Astarac,Meilhan,Molas,Monties,Puymaurin etVillefranche-d'Astarac.
Villefranche | ||
Meilhan | ![]() | Molas (Haute-Garonne) |
Monties | Monbardon | Puymaurin (Haute-Garonne) |
La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Gimone, la Lère, le Peyré, le ruisseau de la Hount, le ruisseau de la Hountette, le ruisseau de Laveran, le ruisseau de Massès, le ruisseau d'en Casérès, le ruisseau de Saint-André et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 16 km de longueur totale[3],[Carte 1].
LaGimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune deSaint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans laGaronne àCastelferrus, après avoir traversé 54 communes[4].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gers.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Pyrénées centrales »0[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLahas à 21 km àvol d'oiseau[7], est de13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée et coteaux de la Lauze »[12], d'une superficie de5 399 ha, descoteaux occupés par un maillage bocager plus faiblement représenté dans le fond des vallées alluviales, avec des milieux à orchidées remarquables[13].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] :les « coteaux de laGimone à Monbardon » (1 177 ha), couvrant 5 communes dont une dans laHaute-Garonne et quatre dans leGers[15], et les « prairies humides de la Gimone à Gaujan et Monbardon » (52 ha), couvrant 3 communes dont une dans laHaute-Garonne et deux dans leGers[16]et deux ZNIEFF detype 2[Note 3],[14] :
Au, Gaujan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43 %),terres arables (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), forêts (14,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 71, alors qu'il était de 68 en 2015 et de 69 en 2010[I 5].
Parmi ces logements, 66,2 % étaient desrésidences principales, 28,2 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 2,8 % desappartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gaujan en 2020 en comparaison avec celle du Gers et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (28,2 %) supérieure à celle du département (9,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,5 % en 2015), contre 68,9 % pour le Gers et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Gaujan[I 5] | Gers[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 66,2 | 80 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 28,2 | 9,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,6 | 10,4 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Gaujan est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, larupture d'un barrage[20]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 70 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 70 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Gaujan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[24].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
La commune est en outre située en aval dubarrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[26],[27],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[28],[27]
La commune est dénomméeGaujan engascon
Lacommune de Gaujan, instituée par laRévolution française, absorbe celles de Marun etLacaze en 1823[29].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Auch du département duGers.
Elle faisait partie depuis 1801 ducanton de Lombez[29]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Val de Save
Pour l'élection des députés, elle fait partie de lapremière circonscription du Gers.
Gaujan était membre depuis 2012 de lacommunauté de communes des Coteaux de Gimone, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le, lacommunauté de communes des Coteaux Arrats Gimone, dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Jean-Guy Gouzène | Minotier | |||
mars 2001 | 2014 | Pierre Mallet[30] | Agriculteur | |
2016 | juillet 2023[31] | Noël Planquart[32] | DVD | Ingénieur agronome retraité Mort en fonction |
octobre 2023[33] | En cours (au 30 novembre 2023) | Gérard Roehrig | Exploitant agricole |
Un marché de producteurs en plein vent se tient à côté de la salle des fêtes les mercredis en fin d'après-midi[34]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2022, la commune comptait 119 habitants[Note 5], en évolution de +3,48 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
299 | 248 | 301 | 316 | 412 | 416 | 434 | 409 | 409 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 369 | 385 | 366 | 334 | 336 | 335 | 322 | 282 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 242 | 245 | 214 | 226 | 217 | 191 | 179 | 183 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
178 | 138 | 124 | 131 | 107 | 103 | 101 | 105 | 112 |
2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
114 | 119 | - | - | - | - | - | - | - |
Gaujan est une commune rurale qui compte 119 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 434 habitants en 1846.
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 9,7 % | 8,5 % | 4,1 % |
Département[I 11] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 74 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 6],[I 10]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 13]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 32 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 51, soit unindicateur de concentration d'emploi de 41,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 14].
Sur ces 51 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % lestransports en commun et 18 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
14 établissements[Note 7] sont implantés à Gaujan au[I 17].Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,4 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 14 entreprises implantées à Gaujan), contre 14,4 % au niveau départemental[I 18].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 12 | 11 | 9 |
SAU[Note 8] (ha) | 536 | 364 | 447 | 402 |
La commune est dans l'Astarac, unepetite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Neufexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (26 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de402 ha[40],[Carte 6],[Carte 7].
Sur les autres projets Wikimedia :