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Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Raynaud(d) ![]() |
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Gaston Raynaud ( à Paris - àBoulogne-sur-Seine) est un philologue et bibliothécaire français.
Après une classe préparatoire aulycée Louis-le-Grand, Gaston Reynaud entre à l'École nationale des chartes en 1870. En 1875, il y obtient le diplôme d'archiviste-paléographe après avoir soutenu une thèse sur le dialecte picard dans lecomté de Ponthieu auxXIIIe et XIVe siècles. Publiée l'année suivante dans laBibliothèque de l'École des chartes, elle lui vaut la quatrième mention au concours desAntiquités de France de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[1].
Il est président de la Société de l'École des chartes en 1899, de la Société de l'histoire de France en 1907. Cette même année, il est appelé à prendre place dans la section d'histoire et de philologie du Comité des travaux historiques.
En 1876, il est nommé au Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, où il restera près de quatorze ans, publiant des catalogues de manuscrits italiens, anglais et vénitiens, et laBibliographie des chansonniers français desXIIIe et XIVe siècles[1].
Il collabore avecGaston Paris à l'ouvrageMystère de la passion d'Arnoul Gréban (1878[2]).
En 1889, il quitte la bibliothèque pour se consacrer plus librement à ses ouvrages et aux fonctions d’administrateur de laSociété des anciens textes français. Parmi ses travaux, on peut citer, en 1889,Rondeaux et autres poésies duXVe siècle et, en 1904,Eustache Deschamps, sa vie, ses œuvres, son temps, 1346-1406. En 1882, il collabore avecHenri Michelant auxItinéraires à Jérusalem et descriptions de la Terre Sainte, rédigés en français auxXIe,XIIe etXIIIe siècles ; en 1884, son recueil desMotets français desXIIe et XIIIe siècles, est honoré par l'Académie des inscriptions et belles-lettres du prix Lagrange. En 1887,Les Gestes des Chiprois, traduits du latin, est un recueil de chroniques françaises écrites en Orient auxXIIIe et XIVe siècles, par Gérard de Montréal etPhilippe de Novare[1].