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Gaston Leroux

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Pour les articles homonymes, voirLeroux.

Gaston Leroux
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Boulevard Gambetta(d) (Nice)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Gaston Alfred Louis Le RouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté de droit de Paris(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédacteur à
Autres informations
Partenaire
Genres artistiques
Site web
Distinction
Œuvres principales
signature de Gaston Leroux
Signature dans son dossier de Légion d’honneur.
Sépulture au cimetière du Château de Nice.

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Gaston Le Roux, né le à Paris10e et mort le àNice, est unécrivainfrançais. Il est surtout connu pour sesromans policiers, empreints defantastique.

Biographie

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Né par accident à Paris[a], Gaston Alfred Louis Leroux grandit enNormandie, dont est originaire sa mère, Marie Bidault. Il vit d’abord àEu, où son père, entrepreneur de travaux publics, dirige la restauration duchâteau d’Eu selon les plans deViollet-le-Duc, puis auTréport. Il suit sa scolarité au collège d’Eu, où il aPhilippe d’Orléans comme condisciple et dont il sort bachelier en 1886[2]. Il s’installe à Paris en et s’inscrit à la faculté de droit[1].

S’amusant à faire des tragédies et à écrire des nouvelles depuis le collège, il envoie un sonnet sur Lamartine àla Lyre universelle, qui le publie. Il a ensuite la surprise de voir en kiosque son premier article, intitulé …Mon premier article, imprimé en tête, en première page deLutèce, en 1886. L’année suivante, sa première nouvelle de fiction, « Le Petit Marchand de pommes de terre frites », paraît dansla République française nouvellement fondée[1]. Licencié en droit en 1890, il plaide en correctionnelle jusqu’en 1893. Ayant fait la connaissance du dramaturgeRobert Charvay, à la terrasse duClou, il lui apporte une demi-douzaine de sonnets sur les vedettes pour les échos de son journalL’Écho de Paris[1].

Il fait la connaissance deRaoul Canivet, directeur duParis, au café duCroissant, qui lui confie la chronique judiciaire de son journal. Il débute dans l’affaire Vaillant, l’auteur de l’attentat de la chambre des députés, et doit envoyer sa copie au fur et à mesure, leParis étant un journal du soir[1]. Son compte rendu tombe sous les yeux deMaurice Bunau-Varilla, directeur du journalLe Matin. Celui-ci propose à Leroux de devenir le chroniqueur judiciaire de ce quotidien, le plus important de Paris à l’époque. Il débute dans l’affaire Émile Henry, et a ainsi l’occasion de suivre le procès de personnages qui auraient pu figurer dans ses romans, en particulier lesanarchistes, notamment les poseurs de bombes.

Lors du procès du marquis de Nayve, aux assises de Bourges en 1895, il réussit à interviewer l’accusé dans sa cellule, une première dans les chroniques judiciaires. En 1894, devenu chef des informations auMatin, il effectue de nombreux voyages en France et à l’étranger, notamment enEspagne et auMaroc au moment où ce pays est encore « barbaresque ». AuMatin, il fait paraître en 1903 un feuilleton,Le Chercheur de trésors, qui paraît l’année suivante sous le titreLa Double Vie de Théophraste Longuet. Envoyé spécial permanent duMatin enRussie, de à[3], il assiste au massacre des Arméniens dans le Caucase et aux sanglantes prémices de l’écroulement de l’empire des tsars et prédit la révolution russe[4].

Chroniqueur judiciaire durant dix ans, chroniqueur parlementaire pendant trois ans, critique dramatique pendant trois ans, ces trois activités ont contribué à le documenter pour son œuvre littéraire. Rêvant depuis toujours de faire carrière dans la grande littérature, il écrit, entre Southampton, Madère, Marseille, Port-Saïd et Saint-Pétersbourg, une pièce longuement mûrie intituléela Maison des Juges. Montée parAntoine àl’Odéon le, l'oeuvre est qualifiée parCatulle Mendès d’« hugolienne »[5], mais elle tient l’affiche à peine 15 jours. Incomprise du public, elle paraît dansl’llustration théâtrale dès le. Devant l’insuccès de cette pièce, il va trouverRené Baschet etMaurice Normand àl'Illustration et leur annonce qu’il veut faire un roman. Il en propose plusieurs sujets, dont un sur un les aventures d’un reporter, qui est retenu.

Ambitionnant de surpasserEdgar Allan Poe, plus fort qu'Arthur Conan Doyle, il élabore une histoire d’assassinat dans une chambre hermétiquement close. Cela donneLe Mystère de la chambre jaune, un chef-d’œuvre d’ingéniosité qui inspire lessurréalistes[6] et lui assure le succès en 1908. Il continue à écrire des romans dans la même veine,Le Fantôme de l’Opéra en 1910,La Poupée sanglante en 1923 et la série desChéri-Bibi à partir de 1913.

Son personnage deJoseph Rouletabille, un jeune apprenti reporter à l’intelligence déductive hors du commun, apparu pour la première fois dansLe Mystère de la chambre jaune, devient le héros d’autres romans tels queLe Parfum de la dame en noir,Rouletabille chez le Tsar etLe crime de Rouletabille.

Gaston Leroux épouse en 1899 Marie Lefranc, mais s'en sépare très vite. En 1902, il rencontre Jeanne Cayatte àLeysin, enSuisse, avec qui il vit bientôt maritalement et dont il a deux enfants : Alfred Gaston, dit Miki (1905-1970), et Madeleine (1908-1984). Marie Lefranc ayant fini par accepter le divorce, il épouse Jeanne en 1917[7].

En 1918, Leroux fonde à Nice laSociété des cinéromans, avec notammentRené Navarre, l’interprète duFantômas deLouis Feuillade, etArthur Bernède, l’auteur deBelphégor. Jusqu’au rachat de la société parPathé-Cinéma, il contribue à titre de producteur, scénariste et feuilletoniste (dansLe Matin) à ses quatre premières productions :

Son dernier roman,Mister Flow, paru en 1927, estadapté au cinéma en 1936.

Gaston Leroux a été mis au nombre des adversaires de la peine de mort, pour avoir écrit :« moi, qui suis contre la peine de mort, je suis contre le droit de grâce[8] », mais il a également écrit l’année suivante :« le meurtre de l’homme, si habilement et si proprement exécuté, serait devenu si inoffensif pour le coupable qu’on se verrait dans la nécessité de décréter l’assassinat non point crime, mais contravention. Alors… Alors, comme il est défendu, sans ambages, de secouer les tapis par les fenêtres, sous peine d’une amende d’un sou, il serait défendu, sans explications, de tuer, sous peine de l’amende d’une tête[9]. »

Gaston Leroux meurt des suites d'une crise d’urémie. Ses obsèques sont célébrées àSaint-Pierre-d'Arène et il est inhumé aucimetière du Château[10].

Œuvres

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Romans

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SérieRouletabille

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Rouletabille chez le Tsar.
Couverture illustrée par A. de Parys, ÉditionsPierre Lafitte, 1921.

SérieChéri-bibi

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Couverture illustrée deGino Starace pourChéri-Bibi, Paris,Librairie Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire »,.

Autres romans

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Le Fantôme de l'Opéra. Aquarelle d'André Castaigne illustrant la première édition américaine du roman (1911)[11].
  •  :Sur mon Chemin — Paru chez Flammarion en 1901[12].
  •  :La Double Vie de Théophraste Longuet — Paru en feuilleton dansLe Matin sous le titreLe Chercheur de trésors, puis chez Flammarion en 1904.
  •  :Le Roi Mystère — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Arthème Fayard etCie en 1911.
  •  :Le Fauteuil hanté — Paru en feuilleton dansJe sais tout, puis chez Pierre Lafitte en 1911.
  •  :Le Fantôme de l'Opéra — Paru en feuilleton dansLe Gaulois, puis chez Pierre Lafitte la même année.
  • 1910 :Un homme dans la nuit — Paru en feuilleton dansLe Radical (Marseille), puis chez Arthème Fayard en 1911.
  • 1910 :La Reine du sabbat — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Arthème Fayard en 1913.
Couverture deBalaoo,Éditions Jules Tallandier, 1912.
  •  :Balaoo — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Jules Tallandier la même année.
  •  :L'Épouse du Soleil — Parue en feuilleton dansJe sais tout, puis chez Pierre Lafitte en 1913.
  •  :Confitou — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Pierre Lafitte en 1917.
  •  :La Colonne infernale — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Arthème Fayard en 1917.
  •  :Le Capitaine Hyx — Paru en feuilleton dansLe Matin sous le titreLe Sous-marin « Le Vengeur » : Les Anges des eaux, puis chez Pierre Lafitte en 1920.
  • 1917 :La Bataille invisible — Paru en feuilleton dansLe Matin sous le titreLe Sous-marin « Le Vengeur » : La Bataille invisible, puis chez Pierre Lafitte en 1920.
  •  :Tue-la-mort — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Jules Tallandier en 1921.
  •  :Le Sept de trèfle — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Jules Tallandier en 1922.
  •  :La Poupée sanglante — Paru en feuilleton dansLe Matin sous le titreLa Poupée sanglante,1re partie : La Sublime Aventure de Bénédict Masson, puis chez Jules Tallandier en 1924.
  • 1923 :La Machine à assassiner — Paru en feuilleton dansLe Matin sous le titreLa Poupée sanglante,2e partie : Gabriel, puis chez Jules Tallandier en 1924.
  •  :Les Ténébreuses — Paru en feuilleton dansLe Matin, puis chez Jules Tallandier en 1925.
  • 1924 :La Farouche Aventure — Paru en feuilleton dansLe Journal sous le titreLa Coquette punie, puis chez Gallimard en 1925.
  •  :Le Fils de trois pères — Paru en feuilleton dansLe Journal, du au, sous le titreHardigras, puis aux éditions Baudinière en 1926.
  • 1925 :La Mansarde en or — Paru en feuilleton dansLe Journal, puis dans l'intégrale Leroux, coll. Bouquins, chez Laffont en 1984.
  • 1925 :Il y a des pas au plafond... — Paru en feuilleton dansL'Écho d'Alger du au.
  •  :Les Mohicans de Babel — Paru en feuilleton dansLe Journal, puis aux éditions Baudinière en 1928.
  •  :Mister Flow — Paru en feuilleton dansLe Journal sous le titreLa Véritable Histoire du célèbre Mister Flow, puis aux éditions Baudinière la même année.
  • 1927 :Les Chasseurs de danses (roman inachevé) — Paru en feuilleton dans leJournal des voyages, puis complété parCharles de Richter.

Romans posthumes

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  • Ton maître — Roman autobiographique inédit écrit avant 1900 et publié sous forme d'extraits dans lesCahiers semestriels du cercle Gaston Leroux en 1977-1981, et sous le titreLes Possédés du stupre dansPlayboy en juin 1978.
  • Pouloulou — Manuscrit inédit découvert par les héritiers de Leroux et authentifié parFrancis Lacassin, publié chez Michel Lafon en 1990.

Nouvelles

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  •  :Le Petit Marchand de pommes de terre frites — Parue dansLa République française.
  •  :Les Trois Souhaits — Parue dansLe Matin.
  •  :Baïouchki Baïou — Parue dansLe Matin.
  •  :L'Homme qui a vu le diable — Parue dansJe sais tout, puis chez Pierre Lafitte en 1911 avecLe Fauteuil hanté.
  •  :Une histoire épouvantable ou le Dîner des bustes — Parue dans le journalExcelsior.
  •  :La Hache d'or — Parue dans le magazineTouche à tout, puis chez Pierre Lafitte en 1922 avecLe Cœur cambriolé.
  •  :L'Homme qui revient de loin — Parue en feuilleton dansJe sais tout sous le titreLe Monsieur qui revient de loin, puis chez Pierre Lafitte en 1917.
  •  :Le Cœur cambriolé — Parue en feuilleton dansJe sais tout, puis chez Pierre Lafitte en 1922 ; rééd.coll. « La bibliothèque », Gallimard, 2003.
  •  :La Femme au collier de velours — Parue en feuilleton dansCyrano, puis dans le recueilHistoires épouvantables aux éditions Baudinière en 1977.
  • 1924 :Le Noël du petit Vincent-Vincent — Parue en feuilleton dansCyrano, puis dans le recueilHistoires épouvantables aux éditions Baudinière en 1977.
  • 1924 :Not' Olympe — Parue en feuilleton dansCyrano, puis dans le recueilHistoires épouvantables aux éditions Baudinière en 1977.
  •  :L'Auberge épouvantable — Parue en feuilleton dansCyrano, puis dans le recueilHistoires épouvantables aux éditions Baudinière en 1977.

Théâtre

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Reportages

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  •  :L'Agonie de la Russie blanche — Série de reportages parus dansLe Matin puis sous forme de recueil chez Hachette en 1928.

Adaptations

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Les œuvres de Gaston Leroux ont fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma, à la radio, à la télévision et même en bandes dessinées, parmi lesquelles :

Notes et références

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Notes

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  1. Son père, Manceau, et sa mère, Normande, étaient en voyage[1].

Références

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  1. abcd eteFrédéric Lefèvre, « Une heure avec Gaston Leroux Journaliste et Romancier »,Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques, Paris,vol. 4,no 133,‎,p. 2(ISSN 0223-3126,lire en ligne surGallica, consulté le).
  2. « Gaston Leroux au Collège d’Eu avec Philippe d’Orléans »,Rouen gazette, Rouen,2e série,vol. 4,no 137,‎,p. 1(ISSN 3039-8169,lire en ligne surGallica, consulté le).
  3. Claude Bellanger, , Jacques Godechot, Pierre Guiral et Fernand Terrou,Histoire générale de la presse française,t. 3, Paris, Presses universitaires de France,, 5 vol. pl. 24 cm(ISBN 978-2-13030-258-2,OCLC 180013,lire en ligne),p. 271.
  4. « Une foule nombreuse a assisté, à Nice aux obsèques de Gaston Leroux »,Le Journal, Paris,no 12603,‎,p. 2(ISSN 1246-5666,lire en ligne surGallica, consulté le).
  5. André de Lorde et Albert Dubeux,« Gaston Leroux », dansLes Maitres de la peur, Paris, Delagrave,coll. « Pallas »,, 430 p., in-12(OCLC 1017317839,lire en ligne),p. 304.
  6. Maxime Alexandre,Mémoires d'un surréaliste, Paris, la Jeune Parque, 1968,, 222 p., 18 cm(OCLC 1020960,lire en ligne),p. 105.
  7. Isabelle Casta,« De l’intimes aux confins », dans Philippe Antoine, Marie-Christine Gomez-Géraud,Roman et récit de voyage, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne,, 252 p.(ISBN 9782840501770,OCLC 231874229,lire en ligne),p. 168.
  8. Gaston Leroux, « Sur une tête »,Le Matin, Paris,no 6543,‎,p. 1(ISSN 1256-0359,lire en ligne surGallica, consulté le).
  9. « Crime et châtiment »,Le Matin, Paris,no 7055,‎,p. 1(ISSN 1256-0359,lire en ligne surGallica, consulté le).
  10. « Un romancier d’imagination : Gaston Leroux et le cinéma »,Comœdia, Paris,vol. 21,no 5231,‎,p. 3(ISSN 2400-1112,lire en ligne surGallica, consulté le).
  11. TimothéePicard,La civilisation de l'opéra : sur les traces d'un fantôme, Paris, Fayard,, 727 p.(ISBN 978-2-213-68182-5,présentation en ligne).
  12. « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit », surGallica,(consulté le)

Bibliographie

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

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Gaston Leroux au cinéma et à la télévision
Le Mystère de la chambre jaune(1907)
Le Parfum de la dame en noir(1908)
Le Fantôme de l'Opéra(1910)
Autres adaptations
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