Il dirigea avecAdolphe Robert leDictionnaire des parlementaires français (1889-1891) et collabora à divers journaux politiques, notamment àLa Vérité, auRadical, àLa France libre et participa à la création deLa Commune.
Fils d'un inspecteur principal des Écoles de dessin de la ville de Paris, par ailleurs conseiller général, il fut avocat au barreau de Bourges et professeur d'histoire de l'art dans les écoles municipales parisiennes de1886 à1902, avant d'être nommé directeur de l'École nationale des arts appliqués à l'industrie de Bourges en1902.
Secrétaire deLouis Blanc en1878, il collabora, vers la même époque, au journal socialiste quotidienLe Réveil social. Entré en politique dans lesannées 1880 dans le sillage d'Édouard Vaillant, il appartint au comité socialiste de Bourges, affilié auComité révolutionnaire central créé en1881, même si ses idées et sa formation le rapprochaient davantage deFélix Pyat, puis anima le courant réformiste duParti socialiste révolutionnaire, formé en1898. Il fut candidat socialiste dans le Cher aux élections législatives de1885 et de1898, où il frôla la victoire au second tour. En1900, tête de liste aux élections municipales de Bourges, remportées par les socialistes, il fut élu conseiller municipal dès le premier tour le 6 mai[3] puis chargé de l'enseignement au sein du conseil municipal jusqu'en1902. Après un ultime échec aux élections législatives de1902, où il représentait leParti socialiste français, il abandonna la politique.
Promenades au Musée du Louvre (vol. 1 : La Peinture; vol. 2 : Les Dessins, la Sculpture), Paris, Librairie de l'Art, 1888.
L'Enseignement professionnel des beaux-arts dans les écoles de la ville de Paris, Paris, Quantin, 1888, IV-332 pages.[2]
Bijoux italiens, allemands et hongrois de l'époque de la Renaissance, ayant figuré à l'Exposition d'orfèvrerie de Budapest. Texte historique et descriptif, Paris, Librairie centrale des beaux-arts, 1889.
L'Art antique : Choix de lectures sur l'histoire de l'art, l'esthétique et l'archéologie (vol. 1 : Égypte, Chaldée, Assyrie, Perse, Asie-Mineure, Phénicie; vol. 2 : La Grèce, Rome), Firmin-Didot, 1892-1893.[3][4]
L'art au Moyen Âge : origines de l'art chrétien, l'art byzantin, l'art musulman, l'art gothique : choix de lectures sur l'histoire de l'art, l'esthétique et l'archéologie accompagné de notes explicatives, historiques et bibliographiques, Paris, Firmin-Didot, 1894, 308 pages.[5]
Albums-manuels d'histoire de l'art. L'Antiquité, Paris, Firmin-Didot, 1894, VIII-273 pages.[6]