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Garonne

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Pour les articles homonymes, voirGaronne (homonymie).

Garonne
Illustration
La Garonne àToulouse.
Carte.
Localisation du cours de la Garonne.
Caractéristiques
Longueur647 km
Bassin55 000 km2
Bassin collecteurGaronne
Débit moyen650 m3/s (bec d'Ambès,Gironde)
Nombre de Strahler7[1]
Régimepluvio-nival
Cours
Source principalePla de Beret
· LocalisationVal d'Aran,Pyrénées,Espagne
· Altitude1 860 m
· Coordonnées42° 42′ 35″ N, 0° 56′ 43″ E
Source secondaireFlanc est du pic d'Aneto
· LocalisationAragon,Pyrénées,Espagne
· Altitude2 470 m
· Coordonnées42° 39′ 15″ N, 0° 39′ 28″ E
EmbouchureGolfe de Gascogne,océan Atlantique
· LocalisationEstuaire de la Gironde,France
· Altitudem
· Coordonnées45° 35′ 08″ N, 1° 02′ 50″ O
ConfluenceDordogne
· LocalisationGironde,France
· Altitudem
· Coordonnées45° 02′ 30″ N, 0° 36′ 22″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gaucheSave,Gers,Baïse
· Rive droiteAriège,Tarn,Lot
Pays traversésDrapeau de l'EspagneEspagneDrapeau de la FranceFrance
Principales localitésToulouse,Agen,Marmande,Bordeaux

Sources :SANDRE :« O---0000 »,Géoportail,Banque Hydro
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LaGaronne (prononcé enfrançais : [ga.ˈʁɔn̪(ə)] ;Garona enoccitan,catalan etespagnol) est unfleuveprincipalement français qui prend sasource dans lesPyrénéesespagnoles et coule sur 529 kilomètres[2], passant notamment par les villes deToulouse et deBordeaux, avant de se jeter dans l’océan Atlantique ; sonestuaire commun avec laDordogne s’appelle laGironde. Le fleuve a donné son nom auxdépartements français deHaute-Garonne,Lot-et-Garonne etTarn-et-Garonne.

Hydronymie

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Article détaillé :hydronymie de la France.

Les formes anciennes de la Garonne sont bien connues[3] : - en grec,Garounas (Strabon, v. 10 ap. J.-C.),Garouna,Garuna,Garunas,Garina (Ptolémée, v. 150 ap. J.-C.),Garunna,Garounna (Marcien d'Héraclée v. 470); - en latin,Garumna (Jules César[4]. - 52 av. J.-C.),Garunna (Pline l'Ancien v.100 ap. J.-C.),Garumna, Garunna, Garonna, Garona (Pomponius Mela v.43 ap. J.-C.),Garunda (Sidoine Apollinaire v. 460),Gyrunda, Gyriunda 1242,Garunna 1480,Gironda 1557.

Garonne etGironde seraient des variantes dialectales. L'alternance-nn- / -nd- a été souvent constatée en gaulois, et c'est elle qui différencie le celtique-onna et le latinunda « eau »[5].

Le premier élément de Garonne pourrait provenir soit d'un radical proto-basque (k)harr*gar- « pierre, rocher, montagne », variante de*kar- et de*gal-, soit, plus vraisemblablement, d'un radical bilabial[6]*gw-ar- qui expliquerait mieux les différentes variantes observées.

Le second élément est aussi un suffixe hydronymique-onna (onno « fleuve », est cité comme gaulois dans leglossaire d'Endlicher[7]).

Selon la première hypothèse, Garonne signifierait « la rivière du roc, la rivière caillouteuse »[8] et aurait une origine proto-basque. Selon la seconde, elle signifierait « la rivière de (Celle de) l'Eau », divinisation du cours d'eau bien connue chez les Celtes[9],[10].

La Garonne s'appelle enoccitanla/era Garona.

Remarque :garona dans lefabla aragonés (oupatoisaragonais,fabla signifiant « patois ») est unnom commun. En effet, l'une des sources de la Garonne se trouve dans lacomarque de laRibagorce, qui appartient à la province deHuesca, et donc à l'Aragon (communauté autonome). Enfabla aragonés,garona possède plusieurs sens : « site inondé, détrempé ou rempli d'eau » (ex. :La cosina esta feta una garona « la cuisine est inondée »), « rivière torrentielle », « personne au fort tempérament ou colérique ». (ex. :La muller yera feta una garona)[11].

Géographie

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Le cours de la Garonne

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La Garonne est partagée en plusieurs parties, d'amont en aval :

  • un parcours montagneux de direction Sud-Nord, depuis sa formation dans lesPyrénées centrales espagnoles ;
  • un parcours de piémont de direction Ouest-Est, longeant la chaîne centrale pyrénéenne ;
  • un premier parcours de plaine de direction sud-ouest - nord-est, jusqu'à la confluence avec l'Ariège et la ville deToulouse ;
  • un second parcours de plaine de direction sud-est - nord-ouest jusqu'àBordeaux ;
  • l'embouchure à partir de la ville de Bordeaux et de la confluence avec la Dordogne jusqu'augolfe de Gascogne.

Le point triple entre les troislignes de partage des eaux de la Garonne, de laLoire et duRhône se trouve enLozère à un « sommet » du mont Planas (44° 33′ 12″ N, 3° 43′ 23″ E, altitude : 1 271 m) sur la commune d'Allenc très proche de la limite avec celle deBelvezet, au nord-ouest du « Carrefour de la Pierre Plantée » avec unmenhir à proximité.

Les sources

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Selon les auteurs, troissources distinctes peuvent être reconnues pour la Garonne :

  • Source aranaise : « Uelh dera Garona », au Pla de Beret.
    Source aranaise : « Uelh dera Garona », au Pla de Beret.
  • Les Uelhs de Joèu (Ojos del Judío en espagnol, les Yeux du juif), résurgence dans le Val d'Aran des eaux perdues dans le Trou du Toro.
    LesUelhs de Joèu (Ulls del Jueu en catalan, lesYeux du juif), résurgence dans leVal d'Aran des eaux perdues dans letrou du Toro.
  • Disparition de l'eau des Barrancs et Escaleta (Maladeta) dans le sol au Forau de Aigualluts ou trou du Toro.
    Disparition de l'eau des Barrancs et Escaleta (Maladeta) dans le sol auForau de Aigualluts outrou du Toro.
  • Principal lac de Saboredo et pic de Saboredo, tête de la vallée de la Garonne.
    Principal lac de Saboredo et pic de Saboredo, tête de la vallée de la Garonne.
Image panoramique
Panorama de 150º du val d'Aran montrant la confluence des deux rivières : Ruda-Garona et Beret-Garona.
Voir le fichier

Montagne et piémont

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La Garonne dans sa traversée du village deBossòst.

Le fleuve se dirige au nord, entre en France auPont du Roy àFos. La longueur de son parcours restant en France jusqu'à l'embouchure est de 521,9 km[15].

Il reçoit ensuite laPique descendue desmassifs de Luchon. Il quitte lesPyrénées après avoir arrosé le site antique deSaint-Bertrand-de-Comminges, puis il reçoit laNeste à Montréjeau, change de direction pour se diriger vers le nord-est en une large vallée (plaine de Rivière), il arroseSaint-Gaudens, franchit les Petites Pyrénées entreSaint-Martory etMartres-Tolosane, reçoit leSalat descendu deSaint-Girons.

La vallée de la Garonne

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La vallée très large s'étage enterrasses alluviales étagées sur la rive gauche (basse et relativement plate, par rapport à la rive droite plus haute et plus escarpée), cette dissymétrie traduisant, lors des phases de remblaiement fluviatile, une migration progressive du cours du fleuve vers le nord et vers l'est.« Déplacement encore mal expliqué : est-il lié à des apports alluviaux des cours d'eau pyrénéens et gascons tellement massifs qu'ils ont repoussé le fleuve sur sa droite ? Faut- il y voir un rejeu, au Quaternaire, de laflexure qui suit le tracé de la Garonne[16] ? »

Le fleuve traverseMuret, reçoit l'Ariège àPortet-sur-Garonne pour atteindreToulouse où il change de direction en se dirigeant au nord-ouest pour se jeter dans l'Atlantique à son embouchure en commun avec laDordogne où les deux fleuves forment l'estuaire de la Gironde.

EntreToulouse etBordeaux, le fleuve traverseAgen et reçoit ses principauxaffluents sur la rive droite, leTarn et leLot issus du système hydrologique duMassif central.

Le fleuve est navigable de l'océan àLangon. Uncanal latéral a été construit auXIXe siècle pour joindreLangon (Castets-en-Dorthe) à Toulouse (liaison avec lecanal du Midi de Toulouse àSète). Lamarée se fait sentir jusqu'àCasseuil, soit 12 km en amont de Langon[17]. Des oscillations caractéristiques sont aussi observables àLa Réole, 5 km plus amont (lorsque le débit est suffisamment faible)[18].

Des Pyrénées à Toulouse, le fleuve est aménagé pour l'industrie hydroélectrique.Plus récemment, deuxcentrales nucléaires sont implantées sur les rives :

Départements et principales villes traversés

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Principaux affluents

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Article détaillé :Liste des affluents et sous-affluents de la Garonne.

En descendant le cours du fleuve, on rencontre lesaffluents suivants, de plus de 50 km de long :

Diagramme comparatif des bassins versants des principaux affluents, supérieurs à 1 000 km2 :

L'Estuaire

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ÀBordeaux, le fleuve est très large et sous l'influence desmarées. Àmarée montante se forme unmascaret qui remonte lefleuve[19],[20],[21]. L'eau salée de l'océan remonte à Bordeaux en période d'étiage[17], quand lemascaret peut être observé jusqu'en amont deCadillac en périodes de grandes marées.

Hydrographie

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La Garonne à la fin de l'été au sud de Toulouse.

Dans sa partie supérieure, à l'amont de Toulouse, son débit dépend de l'enneigement et de la fonte desneiges et, dans sa partie inférieure, elle a une alimentation pluviale due à ses principaux affluents.

La Garonne alimente aussi plusieurs canaux :

LeSANDRE attribue à la Garonne le numéro d'identité hydrographique 0---00000 et le code générique O---0000[23],[24].

Crues de la Garonne

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Vue sur undégueuloir duPont-Neuf de Toulouse. Grâce à son architecture, l'ouvrage tint bon lors de lacrue de 1875.
Crue de la Garonne de 1930, rupture de la matte à Thivras (Marmande).

À Toulouse, la Garonne a subi de nombreuses crues, notamment depuis que sa rive gauche est habitée. Il y aurait ainsi eu des crues vers 1177, en 1220, en 1258, en 1430, en 1523, en 1536 et en 1589, en 1608, en 1658, en 1673, en 1675, en 1709, en 1712[25], en 1727, en 1750, en 1772, 1788, 1804 et 1810, et en 1827 et en 1835, en 1855, en 1856[26].

À Toulouse, en 1827, la Garonne à quatre mètres au-dessus duniveau ordinaire remplit les arches du pont de Pierre ou Pont neuf.En 1835, la Garonne monte à cinq mètres 35 au-dessus de l'étiage et passe par les quatre lunes du pont.En 1772, la Garonne atteint 8 mètres 50[26].

En 1777, la Garonne subit une crue extraordinaire au point que le curé deBourdelles prit la peine de retranscrire l'événement, à la fin des actes de l'année, dans leregistre paroissial des baptêmes, mariages et décès :

« Soit pour mémoire que le dix sept May de cette présente année que la Rivière de Garonne étant débordée pendant trois diverses fois a noyé et perdu totalement la Récolte de la parroisse de Bourdelles qui obligea les habitants a faucher les Bleds foins, et qu'il ne ramasser que quatre boisseaux moins deux picotins froment, neuf de Bled d'Espagne, et du tout de vin[29]. »

Hydrologie - Les débits

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La Garonne au Mas-d'Agenais

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Le débit de la Garonne a été observé sur une période de 76 ans (1913-1988), auMas-d'Agenais, localité du département deLot-et-Garonne située à une douzaine de kilomètres en amont de la ville deMarmande[30]. La surface prise en compte est de 52 000 km2, ce qui correspond à près de 95 % du bassin versant total du fleuve qui fait plus ou moins 55 000 km2.

Lemodule du fleuve au Mas-d'Agenais est de 631 m3/s (plus que la Seine à son embouchure qui fait plus ou moins 540 m3/s).

La Garonne présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées[31], mais pas excessives. Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 832 à 1 030 m3/s, de décembre à mai inclus (avec un léger sommet en février). Dès fin mai, le débit diminue progressivement ce qui mène aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à octobre inclus, et s'accompagnent d'une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de 190 m3/s au mois d'août, ce qui reste considérable. Mais les fluctuations de débit sont plus importantes selon les années, ou observées sur de courtes périodes.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique :
Mas-d'Agenais
Source :Banque Hydro -MEDDE

Étiage ou basses eaux

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Aux étiages, leVCN3 peut chuter jusqu'à 77 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère. Le débit de la Garonne se maintient ainsi bien mieux que ceux de laSeine ou de laLoire, en période de sécheresse.

Crues

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  • La Garonne à Bourret (département de Tarn-et-Garonne).
    La Garonne à Bourret (département deTarn-et-Garonne).
  • La Garonne à Toulouse lors d'une crue hivernale.
    La Garonne à Toulouse lors d'une crue hivernale.
  • Crue de janvier 2022 à Toulouse.

D'autre part, les crues du fleuve peuvent être assez importantes, aggravées par la taille élevée de son bassin versant. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 3 500 et 4 400 m3/s. Le QIX 10 se monte à 5 000 m3/s, et le QIX 20 en vaut 5 500 m3/s. Quant au QIX 50, il se monte à pas moins de 6 300 m3/s, soit presque le débit moyen ou module duDanube en fin de parcours. Ainsi la possibilité d'importants débordements menace constamment.

Le débit journalier maximal enregistré au Mas-d'Agenais a été de 5 700 m3/s le 5 mars 1930, lors de l'inondation historique de 1930. En comparant cette valeur à l'échelle des QIX exposée plus haut, il apparaît que cette crue était un peu plus importante que la crue vicennale calculée par le QIX 20 (une crue vicennale a, chaque année, une probabilité de 1/20 de se produire).

On peut aussi noter les estimations de lacrue de la Garonne en 1875 où au moins 10 000 m3/s auraient transité en aval du confluent avec le Tarn[32].

Lame d'eau et débit spécifique

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Bien qu'une bonne partie des plaines de son bassin soient peu arrosées, au point de nécessiter des ouvrages d'irrigation, la Garonne est un fleuve abondant, puissamment alimenté par les fortes précipitations des hauts sommets des Pyrénées centrales, et d'une bonne partie duMassif central. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant se monte à 384 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres par an). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint 12,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Hydrologie - l'étiage (juillet-octobre)

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Les prélèvements.
Le soutien d'étiage.

Les débits généralement faibles en été et en automne, période appeléeétiage, coïncident avec des prélèvements importants. Afin de limiter les risques pour la Garonne et éviter les conflits entre usage, une réalimentation du fleuve est assurée à partir de réservoirs situés dans les Pyrénées.

Les usages préleveurs(données moyennes sur l'aire du Plan de Gestion d'Étiage du1er juillet au 31 octobre) :

Le soutien d'étiage : Des conventions pluriannuelles de soutien d’étiage mobilisent déjà et ce depuis 1993, plus de 50 millions de mètres cubes (hm3) de ressources en amont de Toulouse (de 30 à 70 hm3 mobilisables selon les années). Sur ce stock, la moyenne du volume mobilisé est de 25 hm3 (mini 12 hm3 et maxi 46 hm3), car il y a des étés humides, des étés secs et des pluies automnales plus ou moins tardives[33].

Couleur de la Garonne

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Si de ses sources jusqu'aux limites duLot-et-Garonne, le fleuve arbore une couleur habituelle allant du vert au bleu, en traversant le département de laGironde, elle prend une couleurcaramel. Cela s'explique par la rencontre des eaux douces chargées d'argile avec la marée qui remonte jusqu'à la ville deLa Réole. Une réaction appeléefloculation entraine alors l’agglomération des particules d'argile que les courants de marée remettent en suspension[34].

La couleur caramel de la Garonne à Bordeaux.

La navigation

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Article détaillé :Port de Bordeaux.
Leport de Bordeaux en 1899.

Autrefois la Garonne était un axe important denavigation et detransport demarchandises, autant fluvial que maritime. La navigabilité de la Garonne a déjà été établie dans des temps anciens sur une bonne longueur[35]. Elle a ainsi permis àBordeaux de devenir, auXVIIIe siècle, le premier port français, et le deuxième port mondial aprèsLondres[36]. La partie fluviale s'effectuait quant à elle au moyen degabares, bateaux à fond plat conçus pour remonter les cours d'eau.

En 1822, la construction dupont de pierre a mis un terme au transport maritime en amont de Bordeaux. Puis, progressivement, l'activité portuaire a migré en aval de la ville. Elle commence désormais au terminal deBassens, et s'étend jusqu'à celui duVerdon, en passant par les sites deBlaye etPauillac.

En amont dupont d'Aquitaine, le trafic est presque exclusivement dédié aux bateau decroisière et autourisme fluvial.

Transport des pièces de l'A380

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Transport de sections de l'A380 passant à Bordeaux.

Entre 2004 et 2021, la Garonne a servi à acheminer des pièces de l'avionA380, des sites de productions européens, vers les ateliers d'Airbus à Toulouse. L'arrivée dans l'estuaire s'effectuait d'abord enroulier (leVille de Bordeaux) jusqu'àPauillac, puis les pièces étaient transportées parbarge (leBreuil et le Brion) jusqu'àLangon, la suite s'effectuant par route[37].

Avec l'abandon de la production de ces avions géants, ce trafic s'est arrêté en 2021[38].

Navette fluviale à Bordeaux

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Le Bato sur la Garonne

En 2013,TBM, le réseau de transport public de Bordeaux, a mis en place unbateau-bus,Le Bato. Conçus et fabriqués par des entreprises girondine, en forme decatamaran, ces bateaux hybrides permettent aux usagers d'aller d'une rive à l'autre avec un ticket de transport.

L'exploitation de cette navette fluviale est assurée par l'entreprise Bordeaux River Cruise.

« Garonne fertile »

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La pénicheTourmente le 23 mars 2022 à Bordeaux, avec à son bord un marché de produits du terroir issu du collectif "Garonne fertile".

Au printemps 2021, est lancé« Garonne fertile », un projet de fret fluvial alimentaire entreDamazan, en Lot-et-Garonne, etBordeaux. Une péniche chargée de produits alimentaires a ainsi effectué, entre le 3 et le 8 mai, un premier trajet de 110 km en empruntantcanal et Garonne. Pour le collectif qui porte le projet, les objectifs sont autant économiques qu'environnementaux, et il espère fédérer plusieurs acteurs sur le potentiel d'un transport fluvial au service des territoires[39]. Un deuxième voyage a lieu du 18 février au 24 avril 2022[40],[41].

Anciennes pratiques

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Ponts

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La Garonne à Toulouse, Pont de pierre ouPont neuf, ses arches et ses lunes permettent le passage de l'eau en cas de crue.

Au fil de son histoire, la Garonne a été dotée de ponts qui permettent de la franchir, notamment à Bordeaux et à Toulouse.

En 1789, le pont en bas de Montréjeau était en bois[42].

En 1860, laCompagnie des chemins de fer du Midi pour relier Toulouse à Tarbes (avant d'arriver à Bayonne) a construit six ponts sur la Garonne :

  • Deux ponts à Empalot à Toulouse : rive droite: cinq et deux arches ; rive gauche : neuf et deux arches ;
  • Deux ponts aux lieux-dits Fourqs et Appas ;
  • Deux ponts àValentine et àMontréjeau[43].
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Flottage

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Le flottage a été utilisé pour acheminer les poutres maîtresses de lacathédrale de Montauban à partir des forêts de lavallée d'Aure[44].

Le flottage a disparu avec la construction d'une ligne de chemin de fer (aujourd'hui remplacée par un service d'autocar) entreLuchon etMontréjeau[45].

La Garonne a également servi au flottage de bois de chauffage et de construction, qui venait duVal d'Aran, jusqu'àCazères ou jusqu'àToulouse. Ce flottage se faisait dans le cadre de libres échanges commerciaux, qui ont par la suite été encadrés par des privilèges, sujets de différends nationaux, jusqu'à leur disparition. Ainsi 500 à 600 hommes coupaient 8 000 cannes de bois annuellement pour la région toulousaine. Les escales se réalisaient aux ports deBossòst,Les,Saint-Béat etFos[46]. Par ailleurs, Julien Sacaze suppose queLugdunum Convenarum était un port antique.

Ainsi, en Haute-Garonne, en 1878, la Garonne était navigable sur190 kilomètres environ[47].

Ports et quais

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En 1847, Toulouse comptait sur la Garonne des quais et trois ports[48].

Péages

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L'histoire des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge a été étudiée par le professeur C. Higounet. Il en existait notamment une trentaine entre Bordeaux et Toulouse[49].

Faune et flore

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Ichtyofaune

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Les poissons du bassin versant de la Garonne peuvent se rassembler en deux catégories écologiques distinctes : les poissons dulçaquicoles (d'eau douce) stricts, et les poissonsamphihalins, souvent migrateurs, qui peuvent connaître une partie de leur cycle de vie en mer.

Poissons d'eau douce

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Le cortège de poissons dulçaquicoles du bassin de la Garonne est constitué par un petit nombre d'espèces indigènes, dont la présence est le fruit de processus naturels anciens, et d'un nombre plus important d'espèces introduites, dont la présence résulte de l'activité humaine, récente ou plus ancienne.

La biodiversité (nombre d'espèces) naturelle de la Garonne en termes d'espècesindigènes (qui n'ont pas été introduites par l'homme) de poissons dulçaquicoles est particulièrement faible (7 espèces certaines, jusqu'à 11 possibles), l'une des plus faibles d'Europe. Cela s'explique par l'effet desglaciations duPléistocène, qui y ont fait disparaitre la plupart des poissons d'eau tempérée ou d'eau chaude qui y existaient auparavant, auxquelles s'ajoute l'effet de l'isolement hydrographique du bassin de la Garonne, qui n'a pas connu de connexion avec les bassins fluviaux d'Europe centrale depuis la dernière dé-glaciation, qui est très récente à l'échelle de l'histoire géologique et biologique (environ 12000 ans), ce qui n'a pas permis une recolonisation par les nombreuses espèces européennes réfugiées dans le bassinPonto-Caspien durant les glaciations, contrairement auRhône, auRhin ou à l'Escaut par exemples, qui ont été naturellement repeuplés par une partie des espèces ponto-caspiennes passées par les nombreuses connexions temporaires entre bassins versants qui se sont produites du fait de l'instabilité du réseau hydrographique au cours de la dernière dé-glaciation, notamment dans la plaine d'Europe septentrionale et sur le plateau Suisse. Ainsi le fond indigène des espèces dulçaquicoles de la Garonne est constitué uniquement par les quelques anciennes espèces qui ont été capables de s'adapter sur place aux eaux froides durant les glaciations[50].

Cependant, le bassin de la Garonne a été moins fortement affecté par le froid que les bassins plus septentrionaux, permettant à quelques espèces locales de s'y perpétuer. Du fait de leur ancienneté et de leur isolement depuis des millions d'années, les espèces dulçaquicoles indigènes du bassin de la Garonne sont en majorité des espècesendémiques du bassin ou sub-endémiques (lorsqu'elles sont également présentes dans quelques bassins immédiatement voisins). À ce titre, le bassin de la Garonne est le plus distinct parmi les grands bassins fluviaux français. Seul l'Adour présente un niveau d'endémisme similaire voire supérieur. Ces espèces constituent un patrimoine naturel local original à préserver.

Les espèces strictement endémiques du bassin de la Garonne sont leVairon de la Garonne, commun dans tous le bassin, et deux chabots : leChabot des Pyrénées, qu'on ne trouve que dans les eaux fraîches des ruisseaux pyrénéens et de ses piémonts, et un chabot encore non officiellement décrit qu'on trouve dans les affluents du nord du bassin de la Garonne. LeGoujon occitan est quasiment endémique, probablement strictement endémique à l'origine, avant quelques introductions dans des bassins voisins. Parmi les espèces sub-endémiques on trouve : laLoche de Quignard (qu'on trouve aussi dans l'Adour et le nord de l'Espagne), leBrochet aquitain (endémique du Sud-Ouest français, quasiment disparu du bassin de la Garonne, qui subsiste surtout dans les fleuves côtiers des Landes de Gascogne), laVandoise rostrée (qu'on trouve aussi dans le bassin de la Loire et divers fleuves côtiers atlantiques) et leToxostome (qu'on trouve aussi dans le bassin du Rhône et les fleuves languedociens). Le dernier pourrait cependant avoir été introduit depuis le Rhône ou l'Aude. Les vandoises rostrées de la Garonne sont génétiquement différenciées de celles de la Loire, ce qui indique leur indigénat de longue date dans les deux fleuves.

Trois espèces d'origine ponto-caspienne après la dernière dé-glaciation sont très présentes et se trouvent également dans la plus grande partie de l'Europe. Elles ont une présence ancienne avérée dans le bassin de la Garonne et sont donc considérées comme indigènes : leBarbeau fluviatile, l'Ablette commune et leChevaine. Cependant l'indigénat des populations actuelles de ces trois espèces dans la Garonne reste discutable, dans la mesure où elles ne présentent pas de différenciation génétique significative avec les autres populations européennes de ces espèces. Elles pourraient éventuellement avoir été réintroduites par l'homme dans des temps assez anciens, ces espèces ayant pu représenter une ressource halieutique non négligeable dans le passé. Une autre espèce pose aussi question : leBarbeau méridional est présent très localement dans quelques sous-affluents de tête de bassin : il pourrait avoir été introduit ou, inversement, être indigène et relictuel après avoir été anciennement supplanté par le Barbeau fluviatile dans la majeure partie du bassin de la Garonne où il aurait été beaucoup plus répandu. Lalamproie de Planer est indigène.

Enfin s'ajoutent les nombreuses espèces assurément introduites par l'homme entre l'Antiquité et les toutes dernières années, qui ont considérablement enrichie l'ichtyofaune de la Garonne. Les espèces introduites d'origine européenne sont laTanche, laCarpe commune, leCarassin argenté, laBrème commune, laBrème bordelière, laBouvière, leSpirlin, leGardon commun, leRotengle, l'Able de Heckel, l'Épirine lippue, laPerche commune, leSandre, laGrémille commune, leSilure glane et laBlennie fluviatile. La dernière a colonisé lecanal du Midi depuis l'Aude et a atteint la Garonne à partir duXIXe siècle. On trouve aussi très localement des populations d'Ombres introduits (espèce indéterminée). LeGoujon commun et leGoujon de l'Adour ont été introduits dans le bassin de la Garonne depuis les bassins voisins et pourraient menacer à long terme l'espèce endémique, le Goujon occitan, par concurrence ou pollution génétique. Enfin leBrochet commun a été massivement introduit par les alevinages de repeuplements pour la pèche, avant qu'on ne comprenne, récemment, que le brochet indigène est une espèce distincte : le Brochet aquitain est ainsi menacé. Quatre espèces d'origine américaine sont désormais bien établies dans le bassin de la Garonne, comme ailleurs en France : lepoisson-chat, laGambusie, laPerche soleil et l'Achigan à grande bouche, ainsi qu'une espèce d'origine asiatique : lepseudorasbora. Très ponctuellement dans de modestes lacs ou cours d'eau des Pyrénées, on trouve des populations établies (se reproduisant) de salmonidés introduits :Truite arc-en-ciel,Omble chevalier,Omble de fontaine etOmble du Canada[50].

Poissons amphihalins

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Les poissons migrateurs : habitats et contraintes.

Le bassin versant de la Garonne et son estuaire accueillent encore les huit principales espèces de poissons migrateursamphihalins de France : lagrande alose, l'alose feinte, l'anguille, l'esturgeon européen, lalamproie fluviatile, lalamproie marine, lesaumon atlantique et latruite commune.

La Garonne constitue l'axe majeur de migration pour les poissons grands migrateurs, reliant l'Atlantique jusqu’auxPyrénées. L'estuaire de la Gironde, véritable milieu de transition, joue un rôle clé dans l’adaptation physiologique des poissons grands migrateurs au passage d’un milieu marin à un milieu fluvial, et vice versa. La Garonne est un lieu de reproduction et les graviers de son lit abritent les œufs. C'est aussi un milieu nourricier.

Petit à petit, les incidences de certaines activités humaines ont commencé de porter tort à ces populations fragiles. Les prélèvements intensifs de granulats, la pollution de l’eau et surtout les barrages ont bouleversé les écosystèmes, rendant souvent inaccessibles les zones de frai quand ils ne sont pas simplement détruits.

Il a fallu attendre les années 1970-1980 pour que les pouvoirs publics étendent le plan de sauvetage du saumon à l’ensemble des espèces migratrices, imposent des dispositifs de franchissement de barrages, prévoient des alevinages, limitent la pêche et redonnent un avenir à des espèces emblématiques en pays de Garonne[51].

L'esturgeon européen : il est sur la liste rouge des espèces menacée de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le systèmeGironde-Garonne-Dordogne abrite les dernières frayères.

L'anguille : longtemps considérée comme nuisible, elle fait actuellement l’objet de toutes les attentions. Des mesures d'urgence aux niveaux national et local s’imposent pour la sauvegarde de l’espèce.

Lagrande alose : la Garonne et laDordogne ont longtemps accueilli la population de grande alose la plus importante d'Europe. Aujourd'hui, cette espèce, de la famille de la sardine, connaît une baisse d'effectif préoccupante. Un plan de sauvegarde de l'espèce a été mis en place en 2008.

Lalamproie marine : elle est pêchée dans la partie aval de la Garonne, au filet ou dans des nasses. Cuisinée « à la bordelaise », en civet, elle est ensuite commercialisée en conserve. C'est l'espèce migratrice la plus abondante.

Lesaumon atlantique : disparu dans les années 1970, le saumon atlantique repeuple peu à peu le bassin de la Garonne, grâce au plan de restauration.

Certains poissons amphihalins moins exigeants que les précédents sont restés communs dans le bas cours de la Garonne et de la Dordogne. LeMulet porc, le plus abondant, remonte assez loin en amont. LeMulet lippu et leMuge à grosse tête sont plus cantonnés au bas du bassin versant, ainsi que l'Éperlan d'Europe et leFlet d'Europe[50].

L'Épinoche à trois épines est une espèce amphihaline facultative, qui peut effectuer la totalité de son cycle de vie en mer comme en eau douce, et elle peut être aussi bien sédentaire dans de minuscules trous d'eau que migratrice au long cours.

Enfin l'Épinochette du Poitou est une espèce endémique du Sud-Ouest français qu'on trouve dans les eaux douces de modestes dimensions du bas bassin de la Garonne et de la Dordogne, ainsi que dans les bassins des fleuves côtiers du Poitou-Charente. Elle est tolérante à la salinité et donc probablement capable de séjours en mer comme les autres espèces du genre, mais cette espèce est encore très mal connue.

Pollutions

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Déchets

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De nombreux débris de déchets ménagers sont emportés quotidiennement par les rivières qui se jettent dans la Garonne. Pour exemple l'associationChamp d'actions a collecté 5 000 kilos de déchets avec des bénévoles en seulement trois jours[52].

En 2019 l'étude PlastiGar mit en évidence la présence de microplastiques dans la Garonne, 10 % des poissons en avaient même consommé[53].

Liste des principaux franchissements

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NomImageRive gaucheRive droiteLongueur totaleType du pontRoute / Ligne ferroviaireAnnéeNotes
Pont d'AquitaineBordeauxLormont1 767 m.Pont suspenduA 6301967
Pont Jacques Chaban-DelmasBordeauxBordeaux575 m.Pont levant2013
Pont de PierreBordeauxBordeaux487 m.Pont à voûtes en maçonnerie1822Logo monument historique Inscrit MH(2002)
Pont Saint-JeanBordeauxBordeaux474 m.Pont à poutres1965
Pont ferroviaire de BordeauxBordeauxBordeaux476 m.Pont à poutresLigne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean2008
Passerelle EiffelBordeauxBordeaux509,69 m.Pont métallique1860Ancien pont ferroviaire.

Logo monument historique Classé MH(2010)

Pont Simone-VeilBèglesFloirac545 m.Pont à poutres2024
Pont François MitterrandBèglesBouliac642 m.Pont à poutresA 6301993
Pont EiffelPortetsLangoiran250 m.Pont métalliqueD 1151881Ce pont, malgré son nom, n'a pas été conçu parGustave Eiffel.
Pont de Béguey-PodensacBégueyPodensac220 m.Pont à poutresD 131984
Pont de CadillacCéronsCadillac280 m.Pont métalliqueD 111880
Pont ferroviaire de LangonLangonSaint-Macaire210 m.Pont à poutresLigne de Bordeaux Saint-Jean à Sète-Ville1998Remplace l'ancien pont construit en 1855.
Pont routier de LangonLangonSaint-Macaire210 m.Pont à poutresD 11131971
Pont de Castets-en-DortheCastets et CastillonCaudrot200 m.Pont métalliqueD 151905Ce pont, malgré son nom, n'a pas été conçu parGustave Eiffel.
Pont du RouergueLa RéoleLa Réole170 m.Pont suspenduD 9e61935
Nouveau pont de La RéoleFontetLa Réole400 m.Pont à poutresD 9
Pont de Couthures-sur-GaronneCouthures-sur-GaronneSainte-Bazeille252 m.Pont à poutresD 31979
Pont ferroviaire de ThivrasMarmandeMarmandePont en maçonnerieLigne de Marmande à Mont-de-Marsan1895
Nouveau pont de MarmandeMarmandeMarmande250 m.Pont à poutresD 933
Pont suspendu de MarmandeMarmandeMarmande210 m.Pont suspenduD 933E11932
Pont du Mas-d'AgenaisLe Mas-d'AgenaisSénestis237 m.Pont suspenduD 61840Pont enjambant aussi lecanal latéral.
Pont de TonneinsTonneinsTonneins230 m.Pont en arcD 1201942
Pont de PascauSaint-LégerAiguillon210 m.Pont métalliqueD 81935
Pont SNCF de Port-Sainte-MarieFeugarollesPort-Sainte-Marie288 m.Pont en maçonnerieLigne de Port-Sainte-Marie à Riscle1890
Pont routier de Port-Sainte-MarieSaint-LaurentPort-Sainte-Marie180 m.Pont à poutresD 930
Pont-canal d'AgenLe PassageAgen539 m.Pont-canalCanal latéral à la Garonne1847
Passerelle d'AgenLe PassageAgen263 m.Pont suspenduPasserelle piétonne1839
Pont de pierreLe PassageAgen260 m.Pont à poutresD 6561970L'ancien pont de pierre a été remplacé par l'actuel pont en béton précontraint dans les années 1970.
Pont de BeauregardLe PassageBoé270 m.Pont à poutresN 21
Pont de Layrac à BoéLayracBoé230 m.Pont à poutresD 17
Pont ferroviaire de LeyracLayracBoé460 m.Pont en maçonnerieLigne de Bon-Encontre à Vic-en-Bigorre1865
Pont de Sauveterre-Saint-DenisSauveterre-Saint-DenisLafox230 m.Pont suspenduD 3081845
Pont de Saint-NicolasSaint-Nicolas-de-la-BalermeSaint-Romain-le-Noble180 m.Pont à poutresD 1142010
Pont de LamagistèreDonzacLamagistère180 m.Pont suspendu à chaînesD 301930
Pont de MondouSaint-LoupSaint-Loup270 m.Pont en maçonnerieD 9531882
Pont d'AuvillarAuvillarEspalais210 m.Pont suspenduD 111930
Pont de MalauseMalauseMalause400 m.Pont à poutresD 26BIS
Pont CoudolSaint-Nicolas-de-la-GraveBoudou280 m.Pont suspenduD 151850Pont enjambant à la fois la Garonne, lecanal latéral et laligne Bordeaux-Toulouse.
Pont autoroutierCastelsarrasinCastelsarrasin200 m.Pont à poutresA 621976
Pont des CatalansToulouseToulouse1908
Pont Saint-PierreToulouseToulouse1987
Pont NeufToulouseToulouse1659
Pont de TounisToulouseToulouse1528
Pont Saint-MichelToulouseToulouse1962
Pont Pierre de CoubertinToulouseToulouse
Pont de Gourdan-PolignanGourdan-PolignanGourdan-Polignan100 m.Pont en maçonnerieN 1251787Logo monument historique Inscrit MH(1984)

Activités touristiques

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  • Croisière sur la Garonne à Bordeaux.
    Croisière sur la Garonne à Bordeaux.
  • Cabane de pêche au filet carré (carrelet) sur pilotis.
    Cabane de pêche au filet carré (carrelet) sur pilotis.

En littérature et en musique

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C'est une Garonne, texte de la chanson deClaude Nougaro sur uneplaque apposée en bords de Garonne àToulouse.

La Garonne est,« [...] à la lettre, l'un des personnages les plus importants de l’œuvre de Pierre Gamarra [...] La Loire a eu son poète et romancier avec Maurice Genevoix, la Durance le sien avec Giono, la Garonne, avec Pierre Gamarra, a son troubadour »[54]. L'œuvre dePierre Gamarra a en effet pour cadre laGascogne et leHaut Languedoc, des Pyrénées à la région de la moyenne Garonne, pays toulousains et tarnais. Dans son recueil de poèmesRomances de Garonne[55] publié en1990, il situe son inspiration entre les deux fleuves nourriciers que sont pour lui le Rhône et la Garonne[56].

Julos Beaucarnemet en musique en1976 sur unemélodie originale[57] lachanson à direLa Garonne (Si la Garonne avait voulu) publiée en1895 parGustave Nadaud[58] et interprétée en1903 parCharlus[59] où l'on apprend que

« La Garonne n’a pas voulu, Lanturlu ! Humilier les autres fleuves.
[...]
La Garonne n’a pas voulu, Lanturlu ! Quitter le pays de Gascogne.
 »

Toulousain emblématique et chantre de sa ville dans l'accent de laquelle roule un torrent de cailloux[60],Claude Nougaro est aussi l'enfant du fleuve qu'il célèbre en1993 dansC'est une Garonne sur la musique deRay Lema[61],[62].

Notes et références

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  1. Jean-Gabriel Wasson, André Chandesris, Hervé Pella, Eric Sauquet, Nicolas Meng, « Ordre de Strahler »(consulté le)
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Garonne (O---0000) »(consulté le)
  3. DUTRAIT (M.) La Garonne maritime et le Médoc d'après les œuvres d'Ausone. Bull. Société de Géographie Commerciale de Bordeaux, ser. 2 (1897), p.45.
  4. Jules César,Commentaires sur la Guerre des Gaules [« Commentarii de Bello Gallico »], entre -57 et -51[détail des éditions], livre I, 1.
  5. LouisDeroy et MarianneMulon,Dictionnaire des noms de lieux, Dictionnaires Le Robert,, 530 p.(ISBN 978-2850361951),p. 189
  6. Louis Remacle,La différenciation des géminées MM, NN, en MB, ND, 1984, p. 52.
  7. Pierre-Yves Lambert,La langue gauloise, Paris, Errance,, 240 p.,p. 203
  8. Albert Dauzat,Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Paris, Klincksieck,, 234 p.
  9. Albert Carnoy, « La Divinisation des rivières et la toponymie. » inL'antiquité classique, 1951, t. 20, pp. 103-106.
  10. Jacques Bonnin,L'Eau dans l'Antiquité, 1984,p. 354.
  11. (es + an) Antonio martinez ruiz,Vocabulario basico bilingüe Aragonés-Castellano y Castellano-Aragonés, Huesca, Publicatzions d'o consello d'a fabla aragonesa,coll. « "Puens entra ra parola" » (no 7),,3e éd., 319 p.(ISBN 978-84-95997-31-9),p. 108
  12. Georges Jorré, « Le problème du Trou du Toro, d'après M. Norbert Casteret (Le problème du Trou du Toro. Détermination des sources du rio Esera et de la Garonne occidentale »,Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest,vol. 3,‎,p. 116-120(lire en ligne, consulté le).
  13. RogerLambert,Géographie du cycle de l'eau, Toulouse, Presses universitaires du Mirail,, 441 p.(ISBN 2-85816-273-5,lire en ligne),p. 351
  14. Encyclopédie Larousse, La Garonne,https://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/la_Garonne/111428
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Garonne (O---0000) »(consulté le)
  16. Christian Bernard,La Garonne,Éditions Privat,,p. 17
  17. a etbConservatoire de l'estuaire de la Gironde, « [PDF] La chronique du fleuve, p.3 »,(consulté le)
  18. « Vigicrues : Erreur », survigicrues.gouv.fr(consulté le).
  19. (en)Chanson, H., Lubin, P., Simon, B., and Reungoat, D.,Turbulence and Sediment Processes in the Tidal Bore of the Garonne River : First Observations, Brisbane, Hydraulic Model Report No. CH79/10, School of Civil Engineering, The University of Queensland, Brisbane, Australia, 97 pages,, poche(ISBN 978-1-74272-010-4,lire en ligne)
  20. (en) Simon, B., Lubin, P., Reungoat, D.,Chanson, H.,Turbulence Measurements in the Garonne River Tidal Bore : First Observations, Proc. 34th IAHR World Congress, Brisbane, Australia, 26 June-1 July, Engineers Australia Publication, Eric Valentine, Colin Apelt, James Ball, Hubert Chanson, Ron Cox, Rob Ettema, George Kuczera, Martin Lambert, Bruce Melville and Jane Sargison Editors, pp. 1141-1148,(ISBN 978-0-85825-868-6,lire en ligne)
  21. (en)Chanson, H., Reungoat, D., Simon, B., Lubin, P.,High-Frequency Turbulence and Suspended Sediment Concentration Measurements in the Garonne River Tidal Bore, Estuarine Coastal and Shelf Science,(ISSN 0272-7714,DOI 10.1016/j.ecss.2011.09.012)
  22. Site de la préfecture de la Haute-Garonne,page sur l'irrigation
  23. SANDRE, « Dictionnaire des données : référentiel hydrographique »(consulté le).
  24. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Garonne (O---0000) »(consulté le)
  25. cf. l'Errata 1, en page 454
  26. a etbLes drames de l'inondation à Toulouse / Théophile Astrié Auteur : Astrié, Théophile Éditeur : Arnaud et Labat (Paris) Éditeur : Librairie centrale (Toulouse), 1875 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778575j
  27. MauricePardé, « La crue de la Garonne en mars 1927 »,Revue de géographie alpine,t. 15,no 3,‎,p. 455-458(DOI 10.3406/rga.1927.5045,lire en ligne, consulté le)
  28. Clémence Fulleda, « Intempéries en Haute-Garonne : la Garonne à plus de 4 mètres à Toulouse, des écoles fermées, le point ce mardi » »,France Bleu Occitanie, 11 janvier 2022[lire en ligne (page consultée le 11 janvier 2022)]
  29. Archives départementales de la Gironde, Paroisse Saint-Saturnin de Montagoudin, Collection communale, BMS 1773-1792, page 17. Nota : le mot bled est l'ancienne écriture du motblé.
  30. Banque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Garonne au Mas-d'Agenais (O9060010) »(consulté le)
  31. « Suivi et historisation des données hydrologiques à Toulouse (Garonne, Touch et autres principaux affluents) »
  32. MauricePardé, « La crue catastrophique de mars 1930 dans le Sud-Ouest de la France »,Revue de géographie alpine,vol. 18,no 2,‎,p. 343–393(DOI 10.3406/rga.1930.4534,lire en ligne, consulté le)
  33. Voir les données statistique et les prévisions quotidiennes
  34. MarcChaillou, « Bordeaux : pourquoi la Garonne est-elle marron ? », surAquitaineOnLine(consulté le)
  35. « Patrimoine Volvestre Info », survolvestre-patrimoine.info(consulté le).
  36. « Historique », surbordeaux-port.fr(consulté le)
  37. « Archives : en images, les barges de l'A380 sur la Garonne », surSudOuest.fr(consulté le)
  38. Simon Chodorge, « L'ultime voyage des pièces du dernier avion A380 entre les usines françaises d'Airbus »,L'Usine Nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le)
  39. « Lot-et-Garonne : le projet "Garonne Fertile » à la reconquête du fret fluvial alimentaire vers Bordeaux », surFrance 3 Nouvelle-Aquitaine(consulté le)
  40. « Voyage entre deux mers 2022 », survivre-le-canal.fr,(consulté le)
  41. « Bordeaux : la péniche « Tourmente » arrive mardi chargée de produits »,Sudouest.fr,‎(ISSN 1760-6454,lire en ligne, consulté le)
  42. Fragmens d'un voyage sentimental et pittoresque dans les Pyrénées ou Lettre écrite de ces montagnes / par M. de St-Amans Auteur : Saint-Amans, Jean-Florimond Boudon de (1748-1831) Éditeur : Devilly (Metz) Date d'édition : 1789 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k351540/f11.image
  43. Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère… / C.-A. Oppermann Titre : New annals of the construction Titre : Neue Annalen der Baukunst Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : V. Dalmont (Paris) Éditeur : Dunod (Paris) Éditeur : J. Baudry (Paris) Éditeur : C. Béranger (Paris) Date d'édition : 1860-11 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55770432/f5
  44. Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, 1994,lire en ligne
  45. Rapports et délibérations, Conseil général de la Haute-Garonne, 1938,lire en ligne
  46. Revue de Comminges, Société des études du Comminges (Saint-Gaudens, Haute-Garonne), Société Julien Sacaze, 1958,lire en ligne
  47. Usages locaux ayant force de loi dans le département de la Haute-Garonne (2e édition revue, augmentée et corrigée…), Victor Fons (1801-1882), éditeur Brun-Rey (Toulouse), 1878lire en ligne
  48. Plan géométrique de la ville de Toulouse, dressé d'après les plans du cadastre / par P. J. Bellot... Auteur : Bellot, Pierre-Joseph (Aîné). DessinateurAuteur : Raynaud frères (Toulouse). Auteur du texte Éditeur : impr. de Raynaud frères (Toulouse) Date d'édition : 1847 gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53060495j/f1.item
  49. CharlesHigounet, « Géographie des péages de la Garonne et de ses affluents au Moyen Âge »,Journal des savants,no 1,‎,p. 105-130(lire en ligne).
  50. ab etccoordinateurs : Philippe Keith, Nicolas Poulet, Gaël Denys, Thomas Changeux, Éric Feunteun et Henri Persat,Les poissons d'eau douce de France, Collection Inventaires et Biodiversité, Biotope Éditions - Muséum national d'Histoire naturelle, 2020,(ISBN 978-2-36662-247-8) Biotope,(ISBN 978-2-85653-936-1) MNHN.
  51. Voir le dernier bilan des migrations sur la Garonne
  52. « Toulouse. Cette association a récolté 5 tonnes de déchets en trois jours », suractu.fr,(consulté le)
  53. « PlastiGar : pollution en microplastiques et contamination des organismes de la Garonne | Délégation Occitanie Ouest du CNRS », surwww.occitanie-ouest.cnrs.fr(consulté le)
  54. Claude Sicard, « Cet homme me parle en occitan »,Recueil de l'Académie de Montauban : sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien, Montauban,t. 81 série III,‎(ISSN 1154-7995,BNF 32849252)
  55. Pierre Gamarra,Romances de Garonne, Paris, Messidor,, 206 p.(ISBN 2-209-06339-6,BNF 35223397)
  56. Charles Haroche, « Cantilènes au bord d'un fleuve »,L'Humanité,‎(lire en ligne)
  57. « Si la Garonne elle avait voulu (1976). Julos Beaucarne », surYouTube
  58. « Gustave Nadaud, La Garonne, Chansons à dire, Tresse et Stock, éditeurs, 1895 (4e éd.) (p. 336-337) », surWikisource
  59. « « La Garonne » de Gustave Nadaud. Chanté par Charlus sur G&T de 1903 », surYoutube
  60. « Claude Nougaro Toulouse Archive INA », surYouTube
  61. Claude Nougaro,Ray Lema,C'est une Garonne, Paris, Les éditions du chiffre neuf,, 3 p., chanson pour une voix et piano(BNF 39584651)
  62. « Claude Nougaro. C'est une Garonne », surYouTube

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
de 300 à 499,9 km
de 100 à 299,9 km
de 50 à 99,9 km
de 30 à 49,9 km
de 20 à 29,9 km
de 10 à 19,9 km
inférieurs à 10 km
longueur inconnue(Canal de la Gimone)
v ·m
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Garonne
Fleuves côtiers
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inférieur à 1 000 km
inférieur à 500 km
inférieur à 300 km
inférieur à 100 km
inférieur à 50 km
inférieur à 30 km
inférieur à 10 km
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