Garganvillar | |||||
Mairie de Garganvillar. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres des confluences | ||||
Maire Mandat | Christian Vignaux 2020-2026 | ||||
Code postal | 82100 | ||||
Code commune | 82063 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 677 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 43″ nord, 1° 04′ 09″ est | ||||
Altitude | 166 m Min. 75 m Max. 188 m | ||||
Superficie | 22,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Beaumont-de-Lomagne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Tarn-et-Garonne Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Garganvillar est unecommune française située dans l'ouest dudépartement deTarn-et-Garonne, enrégionOccitanie.Sur le plan historique et culturel, la commune est dans laLomagne, une ancienne circonscription de laprovince deGascogne ayant titre devicomté, surnommée « Toscane française ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par laGimone, le ruisseau de Saint-Michel, le ruisseau du Gat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Garganvillar est une commune rurale qui compte 677 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitantssont appelés les Garganvillarais ou Garganvillaraises.
Garganvillar se situe à 60 km au nord-ouest deToulouse et 30 km à l'ouest deMontauban, sur la rive gauche de laGaronne près de à saconfluence avec laGimone.
Les communes limitrophes sontAngeville,Castelferrus,Castelmayran,Cordes-Tolosannes,Fajolles,Labourgade,Lafitte,Larrazet etSérignac.
Angeville | Castelmayran | Castelferrus, Cordes-Tolosannes |
Fajolles | ![]() | Lafitte |
Sérignac | Larrazet | Labourgade |
La commune est dans lebassin versant de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[2]. Elle est drainée par laGimone, le ruisseau de Saint-Michel, le ruisseau du Gat, la Gimonasse, le ruisseau des Tistets et par divers petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 16 km de longueur totale[3],[Carte 1].
LaGimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune deSaint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans laGaronne àCastelferrus, après avoir traversé 54 communes[4].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de Tarn-et-Garonne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Sérignac », sur la commune deSérignac à 7 km àvol d'oiseau[7], est de14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de42,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,9 °C, atteinte le[Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[11].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] :les « village de Saint-Aignan et boisements riverains » (281 ha), couvrant 5 communes du département[13] et une ZNIEFF detype 2[Note 3],[12] : le « cours de laGimone et de laMarcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans laHaute-Garonne, 37 dans leGers, une dans lesHautes-Pyrénées et 17 dans leTarn-et-Garonne[14].
Au, Garganvillar est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (86,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Garganvillar est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laGimone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2018[19],[16].
Garganvillar est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 283 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 283 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2009, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
de Garganvilar en 1372[25],Garganvilla en 1573[26],Garganville[27],Garganvillar en 1720[28],Gurgauvilliers avant 1802[29], est changé enGarganvillars en 1802,Garganvillars en 1813[30], 1830[31] 1835[32] et 1936[33],Garganvillar en 1913[34], 1925[35].
Garganvillar était fortifiée en1367[36].
![]() | Blason | De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or; au chef bastillé de cinq pièces, cousu d'azur et chargé d'un léopard contourné accosté de deux coquilles, le tout d'argent. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à larègle de contrariété des couleurs : elles sontfautives :azur sur gueules. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars1971 | 2020 | Robert Descazeaux | PS | Instituteur Conseiller général (1970-2008) |
2020 | En cours | Christian Vignaux | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2022, la commune comptait 677 habitants[Note 6], en évolution de −0,73 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 007 | 886 | 884 | 936 | 927 | 954 | 916 | 916 | 895 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
870 | 859 | 829 | 798 | 767 | 748 | 718 | 702 | 701 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
653 | 640 | 630 | 556 | 550 | 526 | 537 | 524 | 528 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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489 | 449 | 405 | 462 | 484 | 509 | 579 | 601 | 665 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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673 | 677 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 251 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 655 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 19 680 €[I 5] (20 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 7,5 % | 12,5 % | 11,4 % |
Département[I 8] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 395 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 78 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 265, soit unindicateur de concentration d'emploi de 26,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,5 %[I 11].
Sur ces 265 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % lestransports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
26 établissements[Note 9] sont implantés à Garganvillar au[I 14].Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 26 entreprises implantées à Garganvillar), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », unepetite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 53 | 34 | 29 | 24 |
SAU[Note 11] (ha) | 1 686 | 1 460 | 1 254 | 1 098 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 34 en 2000 puis à 29 en 2010[43] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 686 ha en 1988 à1 098 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à46 ha[43].
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