Garentreville | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nemours | ||||
Maire Mandat | Jean-Luc Racinet 2020-2026 | ||||
Code postal | 77890 | ||||
Code commune | 77200 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Garentrevillois | ||||
Population municipale | 123 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 12″ nord, 2° 32′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 144 m | ||||
Superficie | 6,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
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Garentreville est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France.
En 2022, elle compte 123 habitants.
La commune de Garentreville se trouve dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France[1]. Elle est située dans leparc naturel régional du Gâtinais français[2].
Elle se situe à 41,57 km par la route[Note 1] deMelun[3],préfecture du département, à 28,28 km de Fontainebleau[4],sous-préfecture et à 12,40 km deNemours[5],bureau centralisateur ducanton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie dubassin de vie de Puiseaux[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] :Burcy (2,1 km),Obsonville (2,3 km),Guercheville (2,6 km),Ichy (3,8 km),Fromont (4,0 km),Desmonts (4,1 km),Chevrainvilliers (4,9 km),Rumont (5,0 km).
Guercheville | ||
Burcy | ![]() | Chevrainvilliers |
Obsonville | Aufferville |
L'altitude varie de 107 mètres à 144 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 112 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Le territoire de la commune se situe dans le sud duBassin parisien, plus précisément au nord de larégion naturelle duGâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une régiongéologiquesédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologiqueCénozoïque (despériodes géologiques s'étageant duPaléogène auQuaternaire)[7],[8].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature dessols | ||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||
Miocène |
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Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. |
La commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[9].
La commune n’est traversée par aucuncours d'eau[10].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-Pierre-lès-Nemours à 10 km àvol d'oiseau[13], est de11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Laprotection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[17],[18].Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, leParc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19],[20].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : la zone de transition de laréserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématiqueforêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[21],[22].
Au, Garentreville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (100 %)[26].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) | 0 ha | 0,00 % | 0 ha | 0,00 % | 0 ha ![]() |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) | 645,82 ha | 100,00 % | 645,82 ha | 100,00 % | 0 ha ![]() |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) | 0 ha | 0,00 % | 0 ha | 0,00 % | 0 ha ![]() |
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[29].
La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme en révision[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
La commune compte32lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[31] dontFargeville.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de53 dont 100 % de maisons[Note 5].
Parmi ces logements, 83,5 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 8,3 % des logements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,8 % contre 10,9 % de locataires et 4,3 % logés gratuitement[32].
Deuxroutes départementales relient Garentreville aux communes voisines :
La commune est desservie par deux lignes d'autocars :
Le nom de la localité est mentionné sous les formesGuasantreville en 1192[33] ;Gasentreville en 1198[34] ;Gasentrevilla en 1203[35] ;Guesantreville en 1319[36] ;Guarantreville vers 1330[37] ;Guesentreville en 1340[36] ;Gaisentreville en 1346[36] ;Guezantreville en 1384[38] ;Guerantreville en 1386[36] ;Guesanteville en 1403[39] ;Guerentreville en 1412[36],[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1846 | Louis Portheault | |||
1871 | Jules Paillard | |||
1876 | Désiré Jousset | |||
1881 | Désiré Paillard | |||
1892 | Zéphirin Combe | |||
... | ||||
1989 | Claude Vincent | |||
mars 2001 | En cours | Didier Boulay[42] | Agriculteur |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au1er janvier 2026[43],[44].
En 2020, la commune de Garentreville ne dispose pas d'assainissement collectif[45],[46].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La commune assure leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[48].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[45],[49],[50].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Lechangement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2022, la commune comptait 123 habitants[Note 6], en évolution de +9,82 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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146 | 139 | 154 | 159 | 161 | 187 | 203 | 179 | 181 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
190 | 169 | 190 | 171 | 172 | 179 | 181 | 175 | 165 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
155 | 154 | 162 | 143 | 144 | 139 | 131 | 118 | 118 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
103 | 103 | 82 | 74 | 85 | 79 | 96 | 101 | 106 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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116 | 123 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[56].
En 2017, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de42, représentant102 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 180 euros[57].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de15, occupant58 actifs résidants.
Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,6 % contre un taux de chômage de 2,6 %.
Les 20,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,1 % de retraités ou préretraités et 2,6 % pour les autres inactifs[58].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de17 dont7 dans l'agriculture-sylviculture-pêche,1 dans la construction,8 dans le commerce-transports-services divers et1 étaient relatifs au secteur administratif[59].
Ces établissements ont pourvu16postes salariés.
Garentreville est dans lapetite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements duLoiret, deSeine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[60].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de47 ha en 1988 à118 ha en 2010[60].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Garentreville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[60],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 14 | 9 | 7 |
Travail (UTA) | 21 | 11 | 9 |
Surface agricole utilisée (ha) | 655 | 836 | 827 |
Cultures[62] | |||
Terres labourables (ha) | 635 | 836 | 827 |
Céréales (ha) | 434 | 538 | 518 |
dontblé tendre (ha) | 223 | 331 | 270 |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 36 | s | |
Tournesol (ha) | 40 | ||
Colza etnavette (ha) | s | 40 | 55 |
Élevage[60] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 72 | 30 | 0 |
Jorge Semprún, écrivain et homme politique, y possédait une maison de campagne. Il est inhumé au cimetière de Garentreville, au côté de sa femme[63].
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