Unegare routière de voyageurs est une structure decorrespondance entre plusieurs lignes detransports en commun voyageant par laroute (autocars,autobus outrolleybus). Des réseaux de différentes envergures peuvent s'y rencontrer (urbain / suburbain, régional, interrégional ou même international). Lorsqu'elle offre une correspondance avec un mode ferré de transport en commun (train,métro,tramway), elle est qualifiée depôle d'échanges oupôle intermodal.
Une gare routière se différencie d'un simplearrêt de bus par sa taille, et par les infrastructures qu'elle utilise, celle-ci qui pouvant jusqu'à se présenter sous la forme d'un bâtiment abritant à la fois les quais et des services aux passagers tels que : deslieux d'attente, descommerces (presse,tabac,boissons, petiterestauration), des guichets vendant destitres de transport, destoilettes, etc.
Dans certains cas, notamment lorsqu'une telle structure est unterminus de ligne, elle peut être couplée avec undépôt.
En Île-de-France, région française, les gares routières sont définies, au sens du schéma directeur des gares routières, comme des infrastructures accueillant des lignes de transport collectif routier dont certaines peuvent être en terminus, implantées hors voirie et constituant des zones d’échanges[1].
En Île-de-France, les gares routières sont de deux types : les gares routières de type « urbain », et les gares routières de type « interurbain »[1], c'est-à-dire participant auxLignes régulières d'autocar en France.
EnAlgérie, les gares routières sont très utilisées. La veille de l'Aïd de 2015, 40 000 voyageurs ont transité par la gare routière de Kherrouba àAlger en utilisant 1 100 autobus[2].
Depuis le, la gare routière « El Bahia » d'Oran, dessert 400 destinations nationales[3].La création de la gare a nécessité un budget de950 millions de dinars. La gare est dotée de deux espaces de stationnement : un à usage des taxis; l'autre à l'usage des particuliers. La gare est également dotée de salle d’attente spacieuse, de guichets pour la vente des tickets informatisés, de locaux commerciaux, de consignes à bagages, d'une salle de prière et autres commodités. Elle emploie 250 agents. La gare est ouverte à 182 transporteurs gérant quelque 5 000 bus. Les prévisions envisagent le transit annuel de deux millions de voyageurs. La desserte prévue concerne18 lignes longs trajets,16 lignes de courts trajets Oran-est et 16 autres lignes de courts trajetsOran-Ouest.
ÀBruxelles, le développement du trafic autocar à proximité des gares ferroviaires a conduit les autorités compétentes à envisager l'installation de quais de gare routière avec des douches pour les conducteurs[4].
Bruxelles compte environ 160 mouvements de car internationaux auprès des 8 opérateurs actif.Vers le Maghreb, on compte 25 à 50 mouvements par semaine[4].
EnCôte d'Ivoire le transport par autocar s'est développé dans les années 1980. En Côte d'Ivoire, la gare routière deYamoussoukro profite des largeurs de la deux fois quatre-voies qui passe au centre-ville et permet un stationnement des autocars qui n'entrave pas la circulation, de la densité de l'éclairage public et de la largeur des trottoirs qui permet l'activité de service aux passagers[5]. Ces conditions permettent entrepreneuriat informel dans le secteur du commerce du bord de route et du service d’étape.
La ville bénéficie également de deux gares routières privées, dont celle de la société « Sans frontières » effectuant des liaisons internationales.
De ce fait plusieurs gares routières de différentes natures sont présentes : gare d'étape, gare relais, gare privées.
En France, le concept de gare routière est encadré par une ordonnance de 1945[6] complétée par d'autres textes juridiques entre 1926 et 1977.
En 2000, un sénateur s'est ému du non-respect de la loi par les autocaristes qui utilisent la voirie publique comme s'il s'agissait d'une gare routière faisant courir un risque aux usagers[7].
EnFrance, de nombreux pôles intermodaux ou multimodaux naissent, avec la prise de conscience de la desserte des campagnes comme celui deBellegarde-sur-Valserine dans l'Ain.
Jusqu'en 2015,les transports de voyageurs par ligne régulière d'autocar étant peu développés en France pour des déplacements interrégionaux (seuls les cars affrétés par laSNCF assurent ce type de desserte)[réf. nécessaire], les gares routières assurent essentiellement des dessertes locales ou éventuellement régionales, ainsi que des transports internationaux (on parle alors de gares internationales).
Pour le FNTC, les cinq critères essentiels d'une gare routière sont : une infrastructure de stationnement hors voirie, des quais dédiés, une salle d'attente, un système d'information et une signalétique[8].
Les gares routières les plus appréciées du FNTV sont :Aix-en-Provence,Nevers,Dijon etRennes[8].Dans certaines villes commeRouen, le coût annuel d'accès au quai est de 5 000 €[8].
En France, lestationnement en épi est utilisé pour permettre l'augmentation des quais sur une surface contrainte[9].
Traditionnellement, les gares routières centrales sont situées en centre-ville, à proximité d'importants pôles d'échanges.L'arrivée deTCSP conduit parfois à relocaliser les terminus des autocars départementaux depuis la gare routière vers un terminus de TCSP en périphérie de ville. Ceci permet tout à la fois une libération de l’espace public (les autocars sont perçus comme étant bruyants et polluants), et une réduction des coûts d’exploitations des lignes régulières départementales de transport[11]. Il ne s'agit alors pas d'un lien direct avec la présence des TCSP, mais d'un choix politique.
Sur la commune deBriis-sous-Forges enEssonne, une gare autoroutière permet à des bus circulant sur l'autoroute A10 d'embarquer des voyageurs sans sortir de l'autoroute, offrant ainsi un temps de parcours réduit versMassy.
On parle également de gare routière (ou de zone logistique) pour un lieu de transbordement demarchandises, généralement doté d'entrepôts importants, commeGaronor, au nord deParis.
La gare Jules Verne à la Défense, ouverte en 2005 est modernisée en 2015. Cette gare est propriété d'un établissement de gestion et d’animation de La Défense. La gestion est mise en œuvre par Ctcop. Les travaux de 2015 incluent de nouveaux écrans d’affichages d’horaires, une nouvelle signalétique, une nouvelle peinture, l’installation de nouvelles caméras de surveillance et le remplacement des équipements de sécurité incendie ainsi que le changement des deux escalators[19].
ÀGrenoble, une nouvelle gare routière a été inaugurée en, elle est équipée de systèmes d'information modernes[20]. L'un des quais est affecté à la compagnie Eurolignes, lorsque les quais sont affectés de manière statique[21].
ÀPoitiers, la gare routière est localisée au sein du pôle multimodal; elle est bien équipée, et est financée à hauteur de 95 000 € par an par le département de la Vienne, qui apporte environ 72 % des contributions[22]. La gare intéresse les autocaristes qui « sont intéressés par les endroits accueillants où ils trouvent destoilettes publiques, une salle de repos, desdistributeurs alimentaires et boissons, un stationnement sécurisant et sécurisé, à l'abri. ». Elle intéresse en particulier les marquesIberocoach,Eurolines etTransdev.
Tarif : passage à quai (durée 30 minutes) : 3,70 €. Stationnement : de 30 minutes à 2 heures : 7 € ; de 4 heures à 8 heures : 11 € ; de 8 heures à 12 heures : 13 € ; de 20 heures à 8 heures : 3 €
Dessertes de la gare routière de Poitiers : TER et interurbains : Région Poitou-Charentes : 15 % ; TER Nantes Poitiers : 6 % ; Région centre : 4 % ; Département de la Vienne : 62 % ; Deux-Sèvres (Thouars-Poitiers) : 1 %. Les compagnies commerciales : 12 %. Au total, 30 000 passages d'autocars ont été enregistrés.
Dessertes internationales : Eurolines vers et depuis laBelgique, l'Allemagne, lesPays-Bas, l'Espagne, lePortugal et leMaroc (140 passages par mois au total). Isilines effectue un Poitiers-Paris et un Poitiers-Bordeaux-Bayonne (32 cars par mois).
ÀReims, la gare routière est peu équipée : pas de panneau, pas d'affiche, pas de banc[18].
AuMans, les lignes régulières de cars utilisent des places de stationnement aménagées par la société d'autoroute Vinci pour le repos de chauffeur routier, transformant cette aire de repos en une fausse gare routière exploitée clandestinement par quatre opérateurs :Eurolines,Starshipper,Ouibus etIsilines[23].
En 2015, le ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique,Emmanuel Macron souhaite compléter la réglementation des gares routières pour faire face aux questions que va poser l'augmentation du trafic d'autocar à la suite de l'ouverture des lignes régulières au secteur marchand, notamment afin d'en assurer le financement[6].
ÀTours, il existe un emplacement de stationnement, dit « Peupliers », rue Édouard-Vaillant, qui fait office de gare routière; toutefois, le stationnement n'y est pas aménagé pour l'usage de gare routière, et il n'est pas doté d'information aux voyageurs[24].
ÀToulouse, la gare routière accueille un million de voyageurs par an. Elle est gérée par leConseil départemental. Elle offre divers services aux voyageurs :hall d'attente, toilettes publiques, distributeurs de boisson,brasserie. À partir de 2016, elle offre également un accèswi-fi. Le nombre dequais de la gare routière est suffisant pour couvrir les besoins à court et moyen terme. En 2015 les sanitaires publics ont été réaménagés. L'accessibilité auxpersonnes à mobilité réduite doit être améliorée par des travaux prévus pour 2016[25].
La nouvelle gare routière de l'Est deHô Chi Minh-Ville (anciennement Saïgon) doit s'étendre sur16 hectares et servir 21 000 passagers par jour avec un trafic de 1 200 autocars[28].
La gare routière de Chennai Mofussil est l'une des plus grandes d'Asie.
La gare routière de Chennai Mofussil certifiéeISO 9001:2000 àChennai enInde, est l'une des gares routières les plus grandes d'Asie[29]. En 2010, elle peut accueillir plus de 500 bus ou autocars simultanément, et 3 000 bus et 250 000 passagers par jour[30].
La plus grande gare routière d'Europe se trouve àKamppi Centre àHelsinki enFinlande. Le bâtiment a été achevé en 2006. La gare a coûté 100 millions d'euros. Sa construction a duré trois années conception comprise. Aujourd’hui, elle couvre une superficie de25,000 carré[Quoi ?].
Pôle d'échanges deDenain (France), donnant une correspondance entre letramway et les bus urbains ou régionaux, qui peuvent stationner autour de la station de tramway
↑ab etcCahier de références pour la conception, la réalisation et l'exploitation des gares routières dwww.academia.edu/9526344/Cahier_de_r%C3%A9f%C3%A9rences_pour_la_conception_la_r%C3%A9alisation_et_lexploitation_des_gares_routi%C3%A8res_dIle-de-France.
↑Les effets de la mise en service des TCSP urbains sur l’organisation du transport interurbain par autocar : quel impact pour l’accessibilité des territoires d’entre-deux ? rge.revues.org/3579
↑vendredi 10 juin 2016 17:33 - RennesRennes. La gare routière boostée par les « cars Macron »www.rennes.maville.com/actu/actudet_-rennes.-la-gare-routiere-boostee-par-les-cars-macron-_fil-2995728_actu.Htm
↑Rennes: Les bus Macron boostent le trafic à la gare routière www.20minutes.fr/rennes/1862707-20160610-rennes-bus-macron-boostent-trafic-gare-routiere
↑Indre-et-LoireQui va faire les gares routières ? www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/05/26/Qui-va-faire-les-gares-routieres-2727929