
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?
En synthèse descouleurs,synthèse additive ousynthèse soustractive, legamut, ougamut de couleur est l'ensemble descouleurs qu'un dispositif permet de reproduire. Il peut notamment s'agir d'unappareil photographique, d'unscanner informatique, d'unécran d'ordinateur, d'unrétroprojecteur, d'unvidéoprojecteur, d'un procédé d'imprimerie ou d'uneimprimante.
Un procédé d'analyse ou de synthèse des couleurs ne peut reproduire toutes les couleurs perceptibles par lavision humaine. Legamut de ce procédé dépend descouleurs primaires qu'il emploie. On le représente souvent comme une aire sur undiagramme de chromaticité par un polygone qui joint les points représentatifs de ces primaires. En synthèse soustractive, le gamut a d'autres limitations ; toutes les chromaticités du diagramme ne peuvent être obtenues à toutes les luminosités possibles.
Le procédé détermine le traitement à donner aux couleurs qui ne peuvent être représentées. En général, elles sont produites plus ou moins lavées de blanc. Le gamut donne l'ensemble des couleurs possibles.
Le terme est un mot anglais issu du vocabulaire musical médiéval : lesnotes de musique étaientnotées par deslettres (et le sont toujours dans la notation anglo-saxonne), puis furent notées par desnoms dans la notation italienne ; lalettre grecquegamma (Γ) désignait lesol le plus grave, etut le do le plus aigu. « gamma–ut » était donc l'étendue des notes jouables, ce qui donna « gamut ».
Le gamut d'unmoniteur d'ordinateur ou d'untéléviseur juxtapose trois types de pixels destinés à stimuler les trois types de sensibilité descônes présents sur larétine : les cônes L (long), M (medium) et S (short) sont plus sensibles respectivement au rouge, vert et bleu (quelques écrans quadrichromes haut de gamme sont munis de pixels jaunes[1] et d'un microprocesseur évaluant la pertinence ou non de remplacer des pixels rouges et verts voisins par du jaune en fonction de caractéristiques statistiques de l'image). C'est ce que l'on nomme unesynthèse additive.
L'encre d'une imprimante, qui sur le papier absorbe une partie de la lumière incidente, procède donc d'unesynthèse soustractive, où les couleurs se superposent au lieu de se juxtaposer, mais au prix de contraintes[2].
L'image affichée par un écran diffèrera en général pour cette raison de la même image imprimée sur papier. Il existe cependant des méthodes d'étalonnage permettant de rapprocher le gamut de l'écran et celui de l'imprimante, utilisant desprofils ICC. Ces méthodes consistent à n'utiliser que l'intersection des deux gamuts, évitant ainsi d'avoir à l'écran des couleurs qui ne pourront être imprimées sur l'imprimante configurée dans le profil. Les couleurs dites « non imprimables » sont converties à la couleur imprimable la plus proche. Les dégradés peuvent donc en souffrir.
En 2008, les gamuts des systèmes d'impression sont plus élevés que ceux de certains écrans CRT ou LCD, ce qui ne veut pas dire que ces imprimantes recouvrent tout le gamut de l'écran.
Les meilleures imprimantes amateurs ou professionnelles utilisent plusieurs couleurs de base pour recomposer l'image initiale, cela permet d'étendre le gamut. Cependant cela ne résout pas tous les problèmes. Six couleurs, voire plus, sont utilisées sur ces imprimantes. Les couleurs supplémentaires sont généralement des nuances dé-saturées vers le blanc descouleurs primaires soustractives. Par exemple, en plus des 4 couleurs (quadrichromie) cyan, magenta, jaune et noir, pour 6 couleurs (hexachromie) on ajoute un cyan clair et un magenta clair, pour 7 couleurs on ajoute un gris, etc. Cela permet d'étendre le gamut mais ne permet pas de résoudre les problèmes liés au système de recomposition soustractive.
Deux couleurs mélangées en système soustractif sont toujours plus sombres que les couleurs de départ. Si l'on utilise le blanc du papier, on éclaircit, mais on perd en saturation. En outre le papier lui-même n'est jamais d'un blanc pur[3] et agit donc sur les couleurs qui y sont déposées, affaiblissant saturation et pureté des pigments.
Les machinesoffset permettent d'utiliser un nombre d'encres de couleurs largement supérieur à celui des imprimantes à jet d'encre. L'impression en ce cas cesse d'être un problème, mais l'étape pré-presse est alors le nouveau maillon faible. Une hexachromie proposée par le systèmePantone introduit deux encres supplémentaires, orange pur et vert pur censées doubler l'étendue du gamut.
Sur les autres projets Wikimedia :