Sur le plan historique et culturel, Gamarthe fait partie de laprovince de laBasse-Navarre, un des sept territoires composant lePays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ouEuskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. La commune est dans lePays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.
La commune est drainée par l'Arzubiko erreka, le ruisseau de Laminosine, arangorriko erreka, erreka Handia, le ruisseau Tosca, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[12],[Carte 1].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Gamarthe est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[28],[29].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (18,8 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[33],[31].
Gamarthe est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan deprotection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[34]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[37]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuellescavités souterraines sur la commune[38].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gamarthe.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[39]. 93 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[40].
Le toponymeGamarthe apparaît[41] sous les formesAmoart (1292[42]),Gamoart (1304[42] et 1513, titres dePampelune[43] pour cette dernière date) etSanctus Laurentius de Gamarte (1767, collations du diocèse de Bayonne[44]).Gamo désignant une source de nature particulière. Des sources ferrugineuses sont connues dans la commune[45].
À l'époque romaine Gamarthe est situé dans lepagus de Cize[46] et peuplé par lesTarbelles. Il se trouve sur lavoie romaine Bordeaux-Astorga, décrite par l'itinéraire d'Antonin. On en trouve quelques traces qui permettent de la situer. Le tracé adopté étaitLacarre - GamartheErrekartea - Gamarthe bourg - GamartheGalcetaburu -Utxiat[47].
À l'élection présidentielle de 2012, lors du premier tour, cette commune a réalisé le second score le plus élevé de France en faveur dePhilippe Poutou avec 14,29 % des voix exprimées[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La commune accueille laSARL Ferme Elizaldia (préparation industrielle de produits à base de viande) qui fait partie des cinquante premières[56] entreprises agroalimentaires du département.
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment lepays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Jean-Baptiste Orpustan,Nouvelle toponymie basque. Noms des pays, vallées, communes et hameaux historiques de Labourd, Basse-Navarre er Soule.(lire en ligne)
↑Paul Raymond, « Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées »,Imprimerie Impériale,(lire en ligne)
↑Louis de Buffières et Jean-Michel Desbordes,De la voie romaine au chemin de Saint-Jacques : le franchissement du port de Cize, Eusko Ikaskuntza/Société d'Études basques,(ISBN2-910023-80-X)