Pour les articles homonymes, voirGallia.
| Gallia – Archéologie des Gaules | ||
| Titre abrégé | Gallia | |
|---|---|---|
| Discipline | Archéologie | |
| Langue | Français | |
| Rédacteur en chef | Sandrine Agusta-Boularot | |
| Publication | ||
| Maison d’édition | CNRS Éditions(France) | |
| Période de publication | Depuis 1943 | |
| Fréquence | Annuel | |
| Libre accès | « Persée (1943-2009) » « OpenEdition Journals (2010-) (en cours) » « OpenEdition Books (suppléments) (en cours) » | |
| Indexation | ||
| ISSN (papier) | 0016-4119 | |
| ISSN (web) | 2109-9588 | |
| Liens | ||
| Supplément(s) | ||
| 65 suppléments depuis 1946(ISSN 0072-0119) | ||
| modifier | ||
Gallia est une publication française enarchéologie, créée en 1943 parAlbert Grenier, alors professeur auCollège de France, titulaire de la chaire des Antiquités nationales. Elle fut l'une des premières revues créées au sein des Éditions duCNRS. Son sous-titre est alorsFouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, transformé en 1995 enArchéologie de la France antique, puis en 2015 enArchéologie des Gaules.
La revue d'archéologie nationale française publie des dossiers et études portant sur les chantiers, les monuments et les découvertes archéologiques les plus importantes faites enGaule (France métropolitaine et pays limitrophes), soit les provinces romaines des trois Gaules (Lyonnaise,Aquitaine,Belgique), laNarbonnaise, les Germanies, ainsi que les territoires immédiatement limitrophes qui participent à leur destinée. Elle couvre laProtohistoire depuis le premierâge du fer, l'Antiquité et l'Antiquité tardive jusqu'à la fin des royaumes mérovingiens, soit la période comprise entre 800 av. et 800apr. J.-C.
À partir de 1943, la revue d’archéologie nationale a pour mission de publier les recherches et les résultats de fouilles les plus significatifs dans le domaine de l’archéologie en France, de laPréhistoire à l’Antiquité tardive. Elle est à cette époque profondément influencée par l'archéologie nazie[1].
En 1956, les publications dans les domaines relevant de l’histoire et de la préhistoire sont séparées ; cette dernière se voit attribuer une revue propre,Gallia Préhistoire, qui devient, à son tour, la revue de référence pour la période. Depuis 2016, la revue paraît au fil de l’eau et enlibre accès sur la plateformeOpenEdition Journals[2]. Un volume annuel regroupe tous les articles parus dans l’année.
À partir de 1987, l’accélération des fouilles et des découvertes conduit à la création d’une troisième revue,Gallia Informations, l’Archéologie des régions, lancée par le CNRS et la sous-direction de l’Archéologie auministère de la Culture. Publiée sur papier de 1987 à 1997, puis surCD-ROM de 1997 à 2003, enfin, à partir de cette date, elle est mise en ligne, devenantArchéologie de la France – Informations (AdlFI). Conçue comme une coédition entre le ministère de la Culture (sous-direction de l’Archéologie), le CNRS et l’Inrap,Archéologie de la France – Informations est une publication en ligne destinée à diffuser gratuitement et en flux continu des informations scientifiques sur les opérations archéologiques menées en France.
En plus d’un demi-siècle d’existence, la politique éditoriale du pôle Gallia a considérablement évolué pour s’accorder aux nouvelles orientations de la recherche ainsi qu’à la place spécifique qu’elle occupe au sein du paysage éditorial français consacré à l’archéologie.
Le pôle Gallia privilégie délibérément la publication de synthèses portant soit sur des opérations de terrain ou des découvertes significatives sur les plans national et international, soit sur des thèmes de recherche débouchant sur des développements novateurs.
Soucieux de jouer un réel rôle incitatif au sein de la communauté archéologique, le pôle Gallia préconise depuis 1995 la publication de dossiers thématiques, constituant autant de mises au point sur des sujets d’intérêt général. Une partie importante de ses pages est consacrée à ces commandes scientifiques, qui visent aussi à proposer de nouveaux champs d’investigation aux chercheurs.
Gallia est un pôle de revues propres du CNRS, ouvert aux chercheurs de cet établissement public, mais aussi aux correspondants des institutions nationales et internationales entreprenant des recherches archéologiques sur le territoire métropolitain ou sur celui de l’espace gaulois. L'équipe éditoriale est hébergée par laMSH – Mondes àNanterre (Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès, jusqu'au 31 décembre 2019).
Depuis décembre 2018, les numéros parus à partir de 2010 sont progressivement mis en accès libre sur le portailOpenEdition Journals[3],[4]. Les volumes parus depuis la fondation de la revue et jusqu'en 2009 sont quant à eux disponibles sur le portailPersée[5]. À partir de janvier 2021, les suppléments publiés depuis 2009 sont déposés sur le portailOpenEdition Books[6].
Sa directrice actuelle est Sandrine Agusta-Boularot, professeur d'archéologie romaine à l'université Paul-Valéry.
Huit chercheurs ont assuré la direction de la revue depuis 1943[7] :