La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la régionNord-Pas-de-Calais, conçu par ladirection régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 4],[16]. Ces paysages, qui concernent138 communes avec trois pôles d'attraction que sontHesdin-la-Forêt à l'ouest,Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure,Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : laCanche au sud et laTernoise au nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre150 à 160m[17].
Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du nord au sud et d'est en ouest, est traversé par laD 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin-la-Forêt, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par laligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural[17].
Au niveau de l'occupation des sols de ces « paysages du Ternois », les surfaces cultivées représentent 66,80 % de la surface totale et sont omniprésentes sur les plateaux avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, les prairies naturelles, permanentes 19 %, les forêts, comme la forêt d'Hesdin, et milieux semi-naturels 7,26 %, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, les espaces artificialisés 3,22 % avec principalement les communes de Saint-Pol-sur-Ternoise, Hesdin-la-Forêt et Frévent, les espaces industriels 0,52 % et les cours d'eau et plans d'eau 0,21 %[17].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 2[Note 5] : lahaute vallée de laCanche et ses versants en amont deSainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[18].
Au, Galametz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle est située hors unité urbaine[21] et hors attraction des villes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (57 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), prairies (16 %), forêts (7,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Pendant laPremière Guerre mondiale, en février 1916, des soldats français ont cantonné sur la commune d'Erquières, et les villages voisinsFontaine-l'Étalon,Wail, Galametz, Vacqueriette. Ces troupes ont fait étape dans ces communes avant de se diriger vers leurs lieux de cantonnements situés à proximité du centre d'instruction deSaint-Riquier dans laSomme[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2022, la commune comptait 203 habitants[Note 6], en évolution de +1 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). Dans le même temps, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,9 % la même année, au niveau communal et départemental.
En 2018, la commune comptait102 hommes pour95 femmes, soit un taux de 51,78 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
1,1
3,9
75-89 ans
5,3
17,6
60-74 ans
21,1
17,6
45-59 ans
12,6
20,6
30-44 ans
25,3
9,8
15-29 ans
12,6
29,4
0-14 ans
22,1
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[42]
L'église Saint-Martin date de 1754[43]. Elle hébergehuit éléments patrimoniaux, répertoriés dans labase Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet desmonuments historiques dont un est classé[44]. La cloche, en 1777, portait les armes de la famille de Brandt[45].
D'or à la bande de gueules, chargée en pointe d'un croissant versé d'argent, accompagnées de dix billettes de gueules rangées en bande, 1 & 4 en chef et 4 & 1 en pointe.
D'azur à trois flammes d'or.
Détails
Le premier est inspiré des armes de la famille Mathon (du fait de Jeanne-Catherine Mathon, épouse d'Alexandre comte de Brandt de Marconne) et le second reprend les armes de la famille de Brandt de Marconne, dont sont issus les derniers seigneurs de Galametz. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Camille Gaubert, « Le bilan de René Bienaimé, le maire de Galametz: la réparation du calvaire est sa plus grande fierté : René Bienaimé ne sait pas encore s’il briguera un deuxième mandat de maire en mars 2014 : « Il me reste encore sept mois de travail ». Il se dit pourtant satisfait de ces cinq ans passés à la tête de la mairie. « Quand je suis devenu premier magistrat, on m’a dit qu’on allait enterrer Galametz. Aujourd’hui, les finances de la commune sont restées saines, malgré les nombreux chantiers lancés. » »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Galametz : détérioré par les dernières tempêtes, le coq du clocher a été restauré : LES PROJETS DES MAIRES. Retraité, René Bienaimé était technicien laitier. Il est d’abord devenu conseiller puis deuxième adjoint avant d’être élu premier magistrat en 2008. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).