Gorkovski Avtomobilny Zavod (enrusse :Горьковский автомобильный завод, c'est-à-dire « Usine d'automobiles de Gorki »), connu sous son acronymeGAZ est uneentrepriserusse deconstruction automobile. Elle est également connue sous son ancien nom d'AvtoGAZ (enrusse :АвтоГАЗ, soit « AutoGAZ »). Ses automobiles sont un symbole de la périodesoviétique.
L'entreprise doit son nom à la ville deGorki — aujourd'hui la ville a repris son nom d'origineNijni Novgorod — dans laquelle est implantée la majeure partie de ses centres de production qui en font un des plus importants conglomérats militaro-industriels du pays dans lequel les voitures particulières en sont la portion congrue. Le logo de la marque est uncerf, animal représenté sur lesarmoiries de la ville.
Deuxième constructeur automobile national aprèsAvtoVAZ (marqueLada) fondé en 1966, GAZ reste un constructeur généraliste de petite taille à l'échelle mondiale. Il se classe selon l'Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA) au29e rang mondial en 2006, derrière le chinoisHarbin, et devant le suédois ABVolvo[3]. Sa part de marché mondial est de 0,35 %, tandis que son compatrioteLada-AvtoVAZ en détient 1,12 %.
Sur le marché russe, GAZ est le premier constructeur de camions devantKamAZ, il est également leader pour la production de bus. C'est le deuxième constructeur russe de véhicules de tourisme après AvtoVAZ (qui fabrique lesLada). C'est également un fabricant important de gros moteursdiesel destinés en partie aux autres constructeurs russes et de véhicules militaires légers. Depuis quelques années, les véhicules utilitaires sont devenus le produit phare du constructeur.
Dans le domaine des voitures de tourisme, GAZ produit, selon les standards internationaux, des véhicules de moyenne gamme. En s'associant avec des fabricants étrangers en particulierChrysler, il tente de se maintenir sur ce segment de marché, devenu très concurrentiel avec l'implantation des grands groupes automobiles mondiaux enRussie et l'importation de voitures d'occasion venues d'Europe de l’Ouest et duJapon. Sa production de camions et de bus bénéficie d'une bonne réputation, en particulier sur le plan de la robustesse et de la fiabilité, ce qui n'est pas le cas de ses voitures.
GAZ a été orienté pour être un constructeur de véhicules de moyenne gamme, car l'URSS, puis laRussie (hormis constructeurs étrangers implantés sur son sol), disposait déjà de constructeurs de prestige, comme le fabricant de limousinesZIL, puis d'entrée de gamme à partir de 1966 avecAvtoVAZ. Le terme « moyenne gamme » correspond aux critères occidentaux, car dans le monde socialiste, GAZ était considée comme la « Mercedes-Benz des pays de l'Est ». Les voitures GAZ sont donc d'un gabarit et d'une puissance supérieurs aux autres automobiles soviétiques, mais seslimousines sont moins prestigieuses que les ZIL.
Il a notamment produit les célèbresVolga (enrusse : Волга), voiture de lanomenklaturasoviétique, du nom du fleuve qui traverseGorki, ainsi que la camionnette et le fourgon Sobol (en russe : Соболь) décliné sous de multiples formes. GAZ est également un constructeur de camions et de bus.
GAZ est l'un des rares constructeurs de l'ex-Union soviétique à avoir survécu à l'ouverture du marché automobile[4], à l'importation d'Occident et duJapon des véhicules d'occasion puis à l'implantation des sociétés étrangères sur le territoire russe. Longtemps2e constructeur national, il a failli passer de la2e à la3e place, en concurrence avec le constructeurIsh, pour confirmer finalement son rang devantUAZ cette fois-ci, mais en étant affaibli. L'entreprise a pu perdurer grâce à des prix imbattables pour les catégories de véhicules où elle est présente, et à une robustesse connue des acheteurs russes. Ces deux avantages ont compensé et compensent toujours le manque d'évolution technologique et le renouvellement des modèles.
L'ensemble de la production automobile (voitures, camions, bus, etc.) de GAZ Group s'élève à 244 287 unités en 2006[5], chiffre en progression mais qui rattrape seulement le niveau de l'an 2000. Si la part de marché des automobiles GAZ enRussie est faible, celle concernant les camions est de 56 % et celle des bus de 80 %.
En effet, tout comme l'ensemble de la filière russe, la production globale se maintient grâce aux poids lourds, mais décline pour les véhicules de tourisme (exception faite d'AvtoVAZ, passant 125 400 en 2000, à 70 188 voitures en 2004, et à 51 108 en 2006[6], illustrant ses difficultés, alors que le marché des véhicules particuliers progresse de 10 % en 2005. Durant la même période, 2000-2006, la production mondiale de l'allemandPorsche, qui est pourtant un petit constructeur, est passée de 55 050 unités à 102 602[7]. La baisse continue de sa production d'une part, et d'autre part la hausse constante d'automobiles assemblées en Russie (grâce aux industriels étrangers essentiellement), font que GAZ pèse seulement 4,3 %[8] de la production de voitures particulières en Russie[9]. La société tend donc à se marginaliser sur son marché domestique.
Ce sont les activités d'utilitaires légers, avec 165 128 camionnettes, et l'ensemble des poids lourds, avec 57 888 unités, et dans une moindre mesure les moteurs, qui compensent la sous-performance sur le marché des voitures particulières. La première jouit d'une absence concurrence de la part des autres assembleurs russes et d'un prix deux à trois fois inférieurs par rapport aux produits étrangers. Alors que la seconde est la plus profitable. Ces véhicules sont ceux de GAZ Group qui s'exportent le mieux : ils sont le fer de lance de l'entreprise, sur lesquels les plans de croissance et d'expansion reposent à moyen terme.
Production de GAZ Group, toutes activités(par unité)
Voitures
Bus
Camionnettes
Camions
Moteurs
Autres
2006
51 108
22 723
165 128
37 165
63 188
3 608
2005
55 058
18 736
141 497
30 316
60 617
2 536
2004
70 188
16 121
141 549
27 002
58 195
2 260
Toute chose égale par ailleurs, l'ensemble GAZ Group emploie près de 110 700 personnes, soit 14,5 % de la main d'œuvre de l'industrie automobile russe (en 2004)[10], ce qui tranche avec sa part de marché, plus de trois fois inférieure.
Depuis 2001, GAZ devient la propriété duconglomératSibAl, puisque RusPromAvto (enrusse : РусПромАвто), actionnaire de l'entreprise de Nijni Novgorod à 60 %, est acheté fin 2000 par le géant de l'aluminium. RusPromAvto devient le pôle automobile, rassemblant tous les acteurs du secteur possédés anciennement par GAZ d'une part et SibAl d'autre part, tant lesvéhicules légers quelourds. Le holding est rebaptisée GAZ Group en 2005, et SibAl renforce son poids dans l'actionnariat, le portant à 75 % de l'ensemble. 20 % du capital est coté à la Bourse de Moscou[11].
Le manufacturier est inclus dansRousskye Makina (en russe : Русские Макина), le pôle mécanique de SibAl, aux côtés des ensembles ferroviaire et aéronautique. Il se trouve ainsi au cœur d'un groupe dont les activités sont complémentaires les unes avec les autres, tant pour la fourniture de matières premières, que pour les débouchés technologiques et leurs multiples usages (pour la motorisation par exemple, entre automobile et aéronautique).
L'intérêt pour SibAl d'acquérir ce constructeur automobile était, outre une éventuelle diversification, de s'assurer un débouché supplémentaire pour sa production d'aluminium, dont il est le leader mondial, notamment avec sa filialeRusAl. Vendant la moitié de son aluminium dans son pays, SibAl compte sur le renouvellement automobile russe pour écouler sa matière, en particulier sur le marché des bus, que GAZ détient à 80 %. GAZ, en difficulté, trouvait ainsi un partenaire fiable pour financer son développement et son renouvellement.
GAZ Group est à la fois le constructeur de voitures et camions GAZ, mais également un holding automobile rassemblant 18 filiales intégrées et opérant parfois comme fournisseurs ou sous-traitants du constructeur GAZ. Elles relèvent de la construction de véhicules utilitaires légers, de bus, de moteurs, d'engins de construction, etc.Avant le rachat par SibAl, la société GAZ correspondait au seul constructeur automobile, qu'on distingue grâce à l'ajout du préfixe AvtoGAZ.
Les principales filiales de GAZ Group(hors voitures et camions GAZ)
Le groupe GAZ a réalisé unchiffre d'affaires de118,79 milliards deroubles en 2006, soit3,4 milliards d'euros, en hausse de 25,6 % par rapport à 2005. 80 % du chiffre d'affaires est réalisé en Russie. Son profit se situe à6 milliards de roubles en 2006, soit172,9 millions d'euros, en progression de 94,5 % par rapport à l'année précédente.
Sa marge nette par rapport au chiffre d'affaires, selon les normes comptables IFRS, est de 6,1 % en 2006. Comparé autres acteurs mondiaux de l'industrie automobile, ce chiffre est élevé : dans le même temps, la marge du français Renault est 2,56 %[12], et celle de PSA de 2 %[13]. Par activité, la plus profitable est la fabrication de moteurs, avec une marge brute en 2005 de 25,1 %, suivie de la division bus avec 21,2 %, et l'ensemble voitures, camionnettes, et camions, 14 %. Cette absence de distinction du dernier ensemble dans la présentation des comptes laisse supposer que l'activité voitures est financièrement nettement moins dynamique que les camionnettes et les camions (ce qui est le cas pour la production).
L'action GAZ (code : GAZA) a coté135 dollars le 7 septembre 2007[16], ce qui valorise théoriquement l'entreprise à2,5 milliards de dollars, soit 1,8 milliard d'euros. Un an auparavant, l'action valait75 dollars, soit une hausse du cours en un an de 80 % ! Cette augmentation de la valeur de GAZ est spectaculaire par rapport auRTSI, l'indice de référence de la Bourse de Moscou qui a progressé dans le même temps de 19,5 %, et au RTS-2, auquel l'entreprise appartient, qui a augmenté de 33,5 %.
Par ailleurs, l'établissement s'est engagé à verser en 2007 un dividende de 42,3 roubles à ses actionnaires, soit 1,20 euro. En 2006, le montant du dividende était de 38,4 roubles[17], soit 1,11 euro, ce qui correspond à une distribution des bénéfices de 11,9 % par action.
Enfin, la dette s'aggrave, passant de424,8 millions d'euros en 2005, à602 millions en 2006, soit une hausse de l'endettement de 41,7 % en un an.
Logo historique de la marqueGAZ, avec un cerf représentant la ville de Nijni Novgorod
Nouveau logo de la marque automobile GAZ.
Comme la plupart des constructeurs automobiles soviétiques, le nom est un acronyme formé d'initiales dans lesquelles figure presque toujours la lettre "Z" (pour Zavod : Usine, en russe). Le nom GAZ fait référence à sa première lettre au nom de la ville où se situe l'entreprise ou à un personnage célèbre, suivi de "AZ" (pour Avtomobilny Zavod : Usine d'Automobiles, en russe). Ici, le « G » correspond à l'écrivain soviétiqueMaxime Gorki et à la ville deNijni Novgorod rebaptisée Gorki en son honneur en 1932, année de son décès. Lorsque la cité retrouve son nom d'origine en 1991, après ladislocation de l'Union soviétique, GAZ étant une marque bien ancrée, l'usine n'est pas rebaptisée et le nom de Gorki maintenu. Un changement de nom aurait pu sembler logique, puisque le constructeur ZIS a été rebaptiséZIL durant ladéstalinisation.
Les liens de l'entreprise avec la ville de Nijni Novgorod vont bien au-delà du logo de la marque, identique à la cité. Au regard de son importance, GAZ est le véritable symbole de l'industrie locale, puisque l'ensemble du groupe (y compris ses filiales) constitue à lui seul 69 % de l'activité industrielle de la ville[18] ; sachant que 40 % des recettes proviennent de l'industrie, qui emploie 35 % de la main d'œuvre locale[19].
GAZ nécessite des infrastructures lourdes et spécifiques puisque parmi les 7 centrales électriques de la ville, une, thermique, est détenue en propre par le constructeur[20].
À la fin des années 1920,Staline souhaite mécaniser l'Union soviétique, dont l'industrie automobile est embryonnaire, en termes de production, de ressources humaines et matérielles mais surtout de besoins, auxquels s'ajoute une mauvaise qualité. Il décide de fonder de nouveaux centres industriels dans les villes de province, pour renforcer l'économie nationale, dans le cadre duIerplan quinquennal (1928-1932) : orienté vers l'industrie lourde, la création de GAZ apparaît comme une exception par rapport aux grandes lignes du plan, mais le besoin d'automobiles devait justement contribuer à la réussite de cette expansion industrielle.
La fondation de l'entreprise a été supervisée parAndreï Jdanov[21], un proche du leader soviétique. Le choix de la ville de Gorki est motivée par ses facilités de transport : proche (à l'échelle soviétique) de Moscou, au bord du grand fleuveVolga et de son confluent l'Oka, la ville est aussi un grand nœud ferroviaire régional et national, avec leTranssibérien.
L'usine a été fondée en1932, grâce à l'aide technique complète deFord (chaîne d'assemblage, fourniture de moteurs, organisation, introduction dufordisme, envoi de coopérants, formation du personnel, etc.), trois ans après la signature de l'accord entre la société deDétroit et le gouvernement soviétique. À l'origine, l'usine Ford se situait àBerlin et a été vendue à l'URSS[22].
Les relations entreHenry Ford et Serguei Dyakanov, premier directeur de GAZ, étaient étroites et bonnes, professionnelle et personnelle. Cette amitié valut au soviétique de la part des autorités de son pays des soupçons d'intelligence avec l'étranger et de dérive droitière (à l'époque desGrandes Purges), et d'être arrêté, accusé, jugé et tué le 18 juillet 1938 par leNKVD pour espionnage au profit de gouvernements étrangers[24].
Pour participer à l'effort de guerre soviétique, GAZ entame la production de4x4 sur le modèle desJeep, ainsi intensifie celle desutilitaires. GAZ monte également des armes à feu et des munitions. Elle assemble aussi des camionsChevrolet dans le cadre de l'alliance entre l'Union soviétique et lesÉtats-Unis contre l'Allemagnenazie. À cette époque, lesAlliés soutiennent matériellement l'URSS dont la capacité industrielle est occupée par les troupes allemandes. Pour cette raison, laLuftwaffebombarde constamment la ville.
Cette reconversion en temps de guerre est d'autant plus cruciale pour l'Union soviétique que l'industrie automobile soviétique est à cette époque peu développée. GAZ sert de véritable base-arrière, puisque la ville de Gorki se situeà vol d'oiseau à plus de400 kilomètres à l'est deMoscou, loin dufront et de la ligne d'avancée ultime des troupes de l'Axe.
Production militaire de GAZ durant la Seconde guerre mondiale(en nombre d'unités assemblées)[25]
GAZ multiplie par la suite les modèles et devient un vrai constructeur de masse de voitures de tourisme. Ce tournant est parallèle à la venue au pouvoir deNikita Khrouchtchev, qui, pour satisfaire la population, privilégiait la production de biens de consommation, absente des priorités du pouvoir y compris durant la période de reconstruction. Elle répond désormais à toutes les clientèles, particuliers comme professionnels (ambulances, pompiers, etc.), sous de multiples déclinaisons. Elle ne satisfait cependant pas aux besoins des habitants soviétiques, tout comme l'ensemble de l'industrie desbiens de consommation, puisque la priorité des autorités était le développement ducomplexe militaro-industriel. À ce titre, GAZ conforte ses activités développées durant laguerre, en concevant desutilitaires mais également desengins militaires de toute sorte. Cependant, elle perd son leadership lorsque le gouvernement soviétique décide de créer un nouveau constructeur,AvtoVAZ, offrant des véhicules d'entrée de gamme à partir de 1966.
Comme la production d'automobiles était planifiée, la production de GAZ était constante, et ne subissait pas, comme dans les pays capitalistes, d'évolutions dépendant du marché. Ainsi, le nombre d'unités assemblées atteignait 100 000 durant les années 1970, puis 115 000 en 1979, et entre 125 et 130 000 par la suite, jusqu'à la fin des années 1990. La production étant constante d'une année à l'autre, GAZ perdait des « parts de marché » (notion inexistante en URSS) par rapport à la filière, alors que la demande de voitures particulières était en augmentation constante.
Tout comme Lada ouMoskvitch, GAZ exportait sa production dans le monde, certes en faible nombre (5 % pour l'ensemble de la filière) alors que les délais de livraison aux clients soviétiques étaient interminables, entre deux et sept ans d'attente, du fait de la pénurie. On retrouve leurs véhicules essentiellement dans l'ancien camp socialiste : Cuba, Europe de l’Est, Viêt Nam, mais également en Turquie, auYémen du sud, en Égypte, en Iran, auBrésil, et marginalement en Europe de l’Ouest. Cette présence dans le monde a été favorisée par le cadre duConseil d'assistance économique mutuelle (CAEM).
GAZ aurait dû être restructuré durant laPerestroïka, tout comme l'ensemble de l'industrie mécanique soviétique. Mais l'échec du plan de Gorbatchev et les problèmes politiques ont relégué cette priorité au second rang des préoccupations. Le but était d'améliorer la qualité des produits et de les renouveler, car les dernières innovations dataient des années 1970[27], époque où lesVIIIe etIXe plans quinquennaux avaient fait de l'automobile une priorité industrielle[28].
Après la chute de l'URSS, et l'introduction ducapitalisme en Russie, GAZ, a été privatisée en 1993. L'entreprise a été cédée aux employés de l'usine et à ses dirigeants, alors que les autres constructeurs l'ont été au profit des villes, des régions, ou desoligarques russes.Ce passage au privé s'est fait dans la tourmente, comme c'est souvent le cas au début des années 1990, où le transfert d'actifs du public au privé est opaque et ne répond pas à des logiques sectorielles, ni de valorisation des actifs. La première tentative de privatisation a été invalidée : la direction GAZ souhait vendre les 30 % de son capital en jeu à un groupe d'industriels partenaires en excluant tout actionnaire extérieur, alors que le Bureau des propriétés de l'État voulait en céder 50 % avec cession au public et en cherchant à gonfler le prix des actions. C'est l'intervention du gouvernement, et deBoris Nemtsov qui a résolu la crise[29].
Tout comme le reste de l'industrie automobile post-soviétique, GAZ a mis du temps à se remettre debout de la crise économique consécutive à la fin du socialisme en Russie (problèmes d'approvisionnement, de paiement, de forteinflation, défaillance d'entreprises, etc.), et au fossé technologique et commercial avec les produits occidentaux. De plus, elle mit du temps à entamer unerestructuration (démontage de l'organisation économique et sociale de l'entreprise), qui n'est d'ailleurs toujours pas achevée vu ses effectifs salariaux toujours importants[30].
Il est difficile pour un constructeur comme GAZ de démarrer une « thérapie de choc », pour des raisons sociale, car le chômage est très élevé dans les années 1990, et politique, car bien qu'elle ne soit plus dans le giron de l'État, elle représente un acteur incontournable de la vie économique locale.
GAZ présenta plusieursprototypes de remplaçantes de laVolga et la Chaika, et ce dès 1992, au salon deBruxelles. Il faudra attendre 2001 pour que les projets se concrétisent et se révèlent un échec patent. En attendant, la firme ne renouvela pas son offre. Tout comme ses concurrents russes, elle doit son salut transitoire à la crise de 1998 et à ladévaluation durouble, qui rendra ses modèles plus compétitifs, sans qu'ils connaissent toutefois d'évolution technologique ou commerciale. Ce répit n'a pas mis fin à la lenteur du constructeur à mettre sur le marché de nouveaux produits. Ainsi, la 3105, à l'esthétique difficile et devant suppléer la Volga, est un échec ; elle sert toutefois de base à la 3103 et la 3104, aux lignes plus agréables et à l'intérieur rénové, mais ces voitures resteront à l'état de prototype.
À partir de 1998, GAZ équipe ses Volga de moteursRover etToyota[31]. Plus tard, ce sont des moteursDaimlerChrysler qui font rouler la vieille dame. Ces changements techniques compensent tout juste l'obsolescence des modèles GAZ, face à la concurrence étrangère, mais ne permettent pas au groupe d'exporter ses véhicules pour contrebalancer le déclin des ventes en Russie. GAZ diversifie toutefois ses fournisseurs en important des pièces de sociétés occidentales.
La Volga 31105, dernière version du modèle-phare de la marque, produite jusqu'en 2010
En décembre 2005, GAZ décida d'arrêter la production de la mythique Volga[32], qui a été restylée maintes fois depuis les années 1970. La société a décidé de se recentrer sur une activité plus rentable, la production de camions et de véhicules lourds, ainsi que de vans. Mais en 2006, GAZ décide de continuer la production de son modèle phare, après un énième restylage, et sans limitation de durée.Malgré l'arrivée du modèle Siber, les ventes d'automobiles sont en chute libre, et la marque prend la décision début 2010 d'arrêter définitivement la production des Volga 3102 et 31105, vendues à seulement onze exemplaires sur le premier trimestre 2010...
En juillet 2006, GAZ fait l'acquisition du constructeur britannique de vans LDV, basé à Birmingham. Tout en maintenant la production de camionnettes auRoyaume-Uni, des unités seront également assemblées enRussie. En 2006, LDV a assemblé 6 990 vans[5].
Sur le plan de la structure, les autorités russes ont envisagé de regrouper sous un holding unique l'ensemble de la filière automobile russe, à l'instar de l'agence russe d'exportation d'armement,Rosoboronexport. Cependant, l'actionnariat public d'AvtoVAZ et deKamAZ, et celui privé de GAZ et deUAZ, n'a pas permis à ce projet d'aboutir pour le moment[33]. À moyen terme, GAZ maintient son plan de développement basé sur des coopérations internationales, qui lui permettent de se moderniser, mue que ses concurrents russes n'ont effectuée que de manière ponctuelle et circonscrite.
Les deux sociétés travaillent aujourd'hui à une coopération pour les utilitaires, avec une ligne d'assemblage commune auxIveco et Gazelle hébergée parUralAZ, ainsi que des poids lourds.
GAZ etLancia avait envisagé de produire sous licence laLancia Thesis, comme remplaçante de laVolga, mais les deux constructeurs mirent fin au projet en octobre 2005.
Fin 2004-début 2005, GAZ était en pourparlers avecRenault pour une coopération devant permettre au russe de rajeunir sa marque, et au français de s'appuyer sur l'outil de production du russe. Les négociations ont échoué. Début 2006,Renault Trucks (groupe ABVolvo) signe un accord pour produire àIaroslavl des moteurs de camions Renault d'ancienne génération de11 litres pour équiper les camions GAZ[34]. L'achat de la licence et de l'usine de Renault deVénissieux a coûté au constructeur russe57 millions d'euros[35].
La Volga Siber, uneChrysler Sebring modèle 2006, produit sous licence par GAZ
GAZ, sans remplacer la Volga, qui avait le gabarit d'uneBMW série 7, lance un nouveau modèle sur le marché russe. En avril 2006, le constructeur deNijni Novgorod achète àDaimler-Chrysler pour150 millions de dollars[36] deux modèles jumeaux : laDodge Stratus et laChrysler Sebring. Ces voitures partant à la retraite auxÉtats-Unis et auCanada après une production d'un million d'exemplaires (2001-2006), GAZ transfère en Russie les outils de production de l'usine de Sterling Heights dans leMichigan, pour sortir 65 000 unités par an, à partir de 2008[37].Sa calandre est redessinée, mais le reste de la voiture demeure intact par rapport au modèle d'origine, notamment les motorisations, elles aussi d'origine Chrysler. Son nouveau nom est désormais Siber.
C'est ainsi une seconde vie pour ces modèles, puisque le constructeur les renouvelle de fond en comble. Les pièces sont fournies par le sous-traitant canadienMagna International, avec lequel l'accord a été passé, au-delà de la seule licence de fabrication acquise auprès deChrysler Corp.
C'est un tournant stratégique pour GAZ, dont le président Alexeï Barantsev déclarait quatre ans plus tôt que GAZ pouvait se débrouiller seul pour renouveler son offre[38].Cette coopération est loin d'être inédite, puisque l'industrie automobile soviétique est née grâce aux firmes occidentales, notamment avecFord dans les années 1920,General Motors viaOpel après la Seconde Guerre mondiale ou encore avecFiat dans les années 1960.
Parallèlement à cet accord fondamental pour GAZ, un plus modeste a été conclu au même moment entre les deux sociétés pour la fourniture parDaimlerChrysler de moteurs pour la voiture Volga et la camionnette GAZelle. Ils seront importés d'une usineChrysler auMexique[39].
Mais en 2009, la crise économique touche durement le marché automobile russe. LaVolga, sur le déclin depuis de nombreuses années, ne s'en relève pas. Quant à la Siber, ses ventes sont en chute libre, et GAZ n'arrive pas à stopper l'hémorragie. En novembre 2010, le constructeur décide d'arrêter la production de sa berline, mettant un point final à son activité sur le marché des voitures de tourisme. Les ultimes Siber trouvent preneur au mois de janvier 2011.
Ce changement de cap est capital pour GAZ. D'une part, le volume de production des constructeurs russes stagne et la part de marché des constructeurs étrangers augmente, dans un marché en croissance constante. D'autre part, la réussite des Russes, à l'instar de GAZ, était fondée sur la robustesse et des prix faibles, malgré l'obsolescence des modèles proposés.
GAZ est ainsi le premier constructeur national à rajeunir et moderniser radicalement sa gamme, avec 3 motorisations (2,0, 2,4 et 2,7 V6). Il est également le premier à proposer un modèle chargé de concurrencer, non plus les véhicules étrangers d'occasion, mais les automobiles étrangères aux standards internationaux produites sur le sol russe. les constructeurs étrangers touchent généralement une clientèle plus aisée, pouvant s'offrir une voiture coûtant entre 15 et 20 000 dollars. C'est cette fourchette de prix que GAZ vise pour sa Sebring, en prévoyant de la commercialiser 17 000 dollars[40], un prix trois fois supérieur à la Volga.
Le van GAZelle, équipée d'un moteur conçu avec Steyr
Le motoriste autrichien est un partenaire de longue date de GAZ. Du temps de l'Union soviétique, Steyr fournit une licence à GAZ pour le tout-terrain 67 B. Depuis 1996 elle fournit des moteurs et assemble depuis 1998 des moteurs diesels àNijni Novgorod[41] pour l'ensemble de production de GAZ :GAZelle, Sobol,Volga pour les véhicules civils, et Satko, Vodnik et Tigr pour le matériel militaire.
GAZ projette d'autres partenariats de production de véhicules étrangers, pour compenser la sous-utilisation de son outil de production. Ces accords n'ont pas été signés pour le moment.
L'indienTata Motors, en vue d'un assemblage en Russie de ses modèles, envisage de monter 30 000 unités dans les usines GAZ[42]. Il s'agirait de la Tata Indigo, version tri-corps de la Tata Indica, du gabarit d'uneRenault Clio, dont les pièces seraient livrées en kits en provenance d'Inde.
Après avoir envisagé un partenariat avec GAZ pour produire ses modèles aux usines deNijni Novgorod[43],PSA a annoncé fin décembre 2007 sa décision de créer une usine entièrement nouvelle àKalouga, où se trouve déjà une usine du groupeVolkswagen, ce qui met un terme au projet avec GAZ[44].
Produits de 1935 à 1943, avec 62 888 exemplaires, en configuration de 4x2, 4 portes,5 places, et basée sur un modèle laFord B 40A, données techniques; un moteur de 4 cylindres de50 chevaux, une transmission à 3 rapports, 4,625 mètres de long, un empattement de 2,845 mètres, un réservoir de60 litres, un rayon de braquage de 6,35 mètres, poids à vide de 1 370 kg, une consommation de 14,5 litres/100 km, en pointe de100km/h.
Une berline 4 portes,5 places, et produite de 1946 à 1958, avec 235 997 modèles, (dont 14 220 cabriolets). Elle est le premier modèle phare de la marque. Connue également sous le nom de M20, mais en 1948, la production est temporairement arrêtée, pour réparer les défauts sur les essieux avant des véhicules. La Pobieda (en russe : Победа, signifiant « Victoire ») a été calquée sur l'Opel Kapitan (groupeGeneral Motors), qui servit de butin de guerre après la capitulation de l'Allemagne en 1945. Après l'arrêt de sa production, sa licence a été reprise par le constructeur polonaisFSO qui en démarra la production en 1951 (sous le nom Warszawa <Varsovie>), et ce durant23 ans, avec 244 472 modèles fabriqués. Données technique: un moteur de 4 cylindres de50 chevaux, une transmission à 3 rapports, 4,665 mètres de long, empattement de 2,70 mètres, un rayon de braquage de 6,30 mètres, en configuration de 4x2, poids de 1 350 kg, un réservoir de55 litres, une consommation de13,5 litres aux cent et une vitesse de pointe de105km/h,
GAZ 72
Produits de 1955 à 1958 avec 4 677 unités, en configuration de 4x4, 4 portes,5 places et basé sur les GAZ 69 (mécanique)et Pobeda (carrosserie).
Produite de 1956 à 1970, avec 638 875 unités. Elle s'inspire clairement du style en vogue aux États-Unis. Elle sera le symbole de la classe dirigeante. On la trouve sous différentes versions, au gré des restylages : M21, 3102 ou M24 (nouvelle carrosserie en 1968), 3110, 31105, et 3111 (nouvelle carrosserie en 2001). La 310221 est la variante break de la 31105.
Lancée en 1994, la GAZ 3105 était plus destinée à remplacer la Tchaïka que la Volga (sauf à la rigueur la Volga 3102), tout en adoptant des dimensions plus raisonnables et une motorisation moins dispendieuse. Elle marquait un bond en avant technique (malheureusement pas concrétisé par celle qui lui succédera, la 3111). Ainsi, elle recevait un nouveaumoteur V8 de3,4 litres, développant 170 ch DIN, une suspension à quatre roues indépendantes, et une transmission à quatre roues motrices permanentes. Sa ligne n'était pas sans évoquer laLancia Thema sous certains angles. Une variante 3103, dotée d'un moteur transversal de 2,5l à seize soupapes et de la traction avant était prévue. Malheureusement, la Volga 3105 ne fut produite qu'à un très faible nombre d'exemplaires.
GAZ 3111
Lancée en 1998, elle reprend les principaux éléments du prototype 3104 et la plate-forme de l'« antique » M24. Sa conception fait appel à des éléments importés d'Occident qui l'équipent de tout un ensemble d'éléments, comme des air-bags, l'ABS ou l'air conditionné. Cependant, sa production est modeste.
Produit par GAZ entre 1953 et 1956, puis par UAZ de 1956 à 1972. Extrêmement populaire dans l'Union soviétique, ce véhicule a été copié parun certain nombre de sociétés étrangères[Lesquelles ?].
Ataman
Habitué à produire desvéhicules tout-terrain pour l'armée, l'Ataman (en russe : Атаман) est le premier produit de ce type que GAZ propose au grand public. C'est avant tout l'adaptation civile et restylée de la version militaire, déclinable sous de multiples formes, notamment en camionnette.
GAZ 3106 ouAtaman II
Présenté en 2000, c'est un véritable 4x4 au design résolument novateur pour la firme, comparable à unMitsubishi Pajero. Il est davantage à ranger dans la catégorie desSUV, ce qui l'inscrit en rupture avec son prédécesseur du même nom (dont la production continue), bien qu'il en reprenne la plate-forme.Achevé début 2003, son entrée en production est sans cesse reportée.
Tigr
Le 2975 ou Tigr (en russe : Тигр) est une copie duHummerde1re génération, avec un capot incliné. Il existe une version civile, mais sa production est surtout destinée à l'armée russe.
Le Tigr 2, ou 3121, est une version plus moderne du Hummer, en étant également un plagiat duHummer H2[46].
Ce modèle a été lancé en Russie en 1994, n'ayant aucun concurrent sur ce créneau. Il a largement été inspiré duFord Transit, il en diffère par la face avant ainsi que les portes. Aménagé pour le transport de passagers, il se nomme Bargouzin. Il est également produit à quelques milliers d'exemplaires dans plusieurs villesukrainiennes, en Iran (dans les usines d'Iran Khodro), ainsi que dans leSichuan[47], région la plus peuplée deChine populaire. Le groupe projette d'assembler son véhicule phare en Tunisie[48].
Sobol
Version minibus et plus courte de la Gazelle.
Maxus
Fourgon de la marque britanniqueLDV, développé conjointement avecGM Daewoo, et assemblé depuis 2005.
Premier camion du constructeur en 1932, fabriqué d'après le modèle de GAZ-A basé sur l'automobile américaineFordmodel AA, il eut une vie de deux décennies, connaissant tous les usages : transport, militaire, ambulance, pompier, essence, benne, pick-up, etc. Il a été produit à un million d'exemplaires, dont l'essor débuta à la veille de laSeconde Guerre mondiale. Il servit de base à l'ensemble de la filière camions de GAZ. Le GAZ-AA, avec un moteur de 4 cylindres, de40 chevaux, une transmission à 4 rapports, un réservoir de40 litres, une consommation de 20,5 litres/100 KM, et 5,335 mètres de long, un empattement de 3,34 mètres, un rayon de braquage de 7,5 mètres, un charge utile de 1,5 tonne, en configuration de 4x2, une vitesse maximale de 70 KM/H, un poids à vide de 1,81 tonne, et le GAZ AAA, (produits en 37373 unités), en configuration de 6x4, avec la base du GAZ AA, et un moteur de 4 cylindres de50 chevaux, un2e réservoir de60 litres, une vitesse maximale65km/h, et une consommation de 25 litres/100 KM.
Produit de 1939 à 1946 à 33 840 exemplaires, avec la base du GAZ AA, un moteur de 4 cylindres, de30 chevaux, en configuration de 4x2, une charge utile de 1,2 tonne, et une vitesse maximale de50km/h.
GAZ 410
Un camion avec une benne, produit de 1936 à 1946, avec un moteur de 4 cylindres, de50 chevaux, une transmission à 4 rapports, un réservoir de40 litres, 4,67 mètres de long, un empattement de 3,34 mètres, en configuration de 4x2, une charge utile de 1,2 tonne, une vitesse maximale de70km/h, et une consommation de 21 litres/100 km.
GAZ 51
Petit camion utilisé comme gros pick-up,5 tonnes de charge utile, renouvelé sous le nom de GAZ 52. Démarré en 1946, il sortira des chaînes durant trente ans, avec un moteur de 6 cylindres, de70 chevaux, une transmission de 4 rapports, un réservoir de105 litres, une consommation de 26,5 litres/100 KM, et 5,525 mètres de long, un empattement de 3,30 mètres, en configuration de 4x2, un poids à vide de 2,71 tonnes, une vitesse maximale de 70 KM/H, et en tracteur, du nom de GAZ-51P avec 4,95 mètres de long, un2e réservoir de90 litres, une vitesse maximale de60km/h, une consommation de 34 litres/100 km.
avec le châssis du GAZ 52, équipé d'un moteur de 8 cylindres, de115 chevaux, une transmission à 4 rapports, un réservoir de90 litres, une vitesse de80km/h, une charge utile de 3,5 tonnes.
C'est surtout cette filiale de GAZ qui produit l'essentiel des camions du groupe, surtout de gros gabarit, jusqu'à12 tonnes. On note en particulier l'Ural 4320, produit depuis 1976.
Valdaï
Le Valdaï (en russe : Валдай) est un camion léger qui reprend la face avant du van GAZelle.
Les camions GAZ, dû à la faible puissance et les capacités des véhicules, étaient destinés principalement pour des travaux locaux.
Lecomplexe militaro-industriel soviétique, puis russe, est si important qu'un constructeur automobile, comme GAZ, y participait pleinement. De ce fait, la plupart des véhicules civils avaient un usage militaire, comme le camion GAZ 66. Toutefois, GAZ a développé des produits spécifiquement pour l'armée.
Voiture tout-terrain assemblée de 1941 à 1943 avec684 unités produite. Elle fut remplacée par la GAZ 67.
GAZ 67
Produit de 1943 à 1953 avec 92 843 exemplaires produits, 4x4,4 places, un moteur de 4 cylindres de3,28 litres, de54 chevaux, une transmission à 4 rapports, 3,35 mètres de long, un empattement de 2,10 mètres, jantes de16 pouces, un réservoir de70 litres, une consommation de15 litres aux 100 km, en pointe de90km/h, un poids de 1 320 kg.
GAZ 69
Produit de 1953 à 1972 avec 634256 eemplaires, 4x4, 2 portes,8 places (ou2 places avec 500 kg de chargement), cette dernière version servant de base de lancement pour le spécialiste russe du tout-terrain,UAZ, aussi une version de commandement de 4 portes5 places, aussi GAZ 69 eut différentes versions : radiostation, porteur de roquette antichar, balayeuse de rue, et fut utilisée par les pompiers et les policiers pour le transport de prisonniers, et pour le forage, aussi le GAZ 69 fut fabriqué enRoumanie. Caractéristiques techniques : un moteur de 4 cylindres de55 chevaux, une transmission à 3 rapports, 3,85 mètres de long, un empattement de 2,30 mètres, une vitesse maximale de90km/h,
UnBTR-80 de l'armée russe auKosovo, construit par GAZ
GAZ 05-193
Bus militaire de 1942 basé sur le GAZ 03-30 civil. Il est équipé de quatre roues à arrière, l'une derrière l'autre. Il est parfois monté surchenilles, et quelquefois blindé.
GAZ produit un camion spécifique pour les chantiers, le GAZ 93, des pelleteuses, des bulldozers, des excavateurs, des grues sur camions, des remorques, des engins de terrassement, des chariots (travaux, levage), des niveleuses, des machines pour la découpe et le transport du bois, et des engins pour l'exploitation de mines, avec une charge utile de2 tonnes, un moteur de 6 cylindres de70 chevaux, une transmission de 4 rapports, un réservoir de90 litres, une consommation de 20 litres/100 km, 5,24 mètres de long, un empattement de 3,30 mètres, en configuration de 4x2, un poids à vide de3 tonnes, une vitesse maximale de70km/h.
La GAZ 55 est une camionnette, pour l'armée, avec la base du GAZ-AA, un moteur de 4 cylindres de50 chevaux, 5,425 mètres de long, La Volga connaît également une version ambulance.
Le Président russeVladimir Poutine était propriétaire d'une Volga, dans sa première carrosserie, laM21 et qui fut sa première voiture : il en a symboliquement conduit une sous l'œil des caméras et des photographes lors d'une rencontre avecGeorge Bush en mai2005[50],[51].
Jeu vidéo
Dans la version PC du jeuGrand Theft Auto: San Andreas, certains amateurs ont développé des mods introduisent des véhicules GAZ, dont le tout-terrain GAZ 69, laPobeda en version pick-up, ou enfin laM24 en versions classique et police[52].
Les voitures GAZ ont été utilisées logiquement dans la plupart des films réalisés durant laGuerre froide ou dont le scénario se situe dans les pays du camp socialiste, commeOctopussy (James Bond),Le Quatrième Protocole, ou bienTwist again à Moscou, car elles faisaient partie de l'ambiance. Les films situant l'action en Russie contemporaine s'en servent également : laVolga 3110 est particulièrement mise en valeur dansLa Mort dans la peau où le héros,Jason Bourne, est à son volant lors d'une course-poursuite dansMoscou.
Mais c'est dansL'Éclair noir que la marque au renne connait la consécration, faisant du modèle M21 le sujet principal du film, voiture volante fruit des recherches de scientifiques soviétiques, mise au service de son jeune conducteur pour combattre la criminalité àMoscou.