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| Adresse | www.geoportail.gouv.fr |
|---|---|
| Slogan | « le portail national de la connaissance du territoire mis en œuvre par l'IGN » |
| Commercial | non commercial |
| Publicité | aucune |
| Type de site | Cartographie en ligne |
| Langue | français |
| Inscription | optionnelle |
| Propriétaire | IGN |
| Créé par | IGN etBRGM |
| Lancement | |
| État actuel | actif |
| modifier | |
LeGéoportail est unportail web publicfrançais permettant l'accès à des services de recherche et de visualisation de données géographiques ou géolocalisées. Il a notamment pour fonction de publier des données géographiques de référence de l'ensemble duterritoire français. Il est mis en œuvre par deux établissements publics, l’IGN et leBRGM, et a été officiellement inauguré le par leprésident de la République françaiseJacques Chirac.
Qualifié de rival ou de concurrent[Par qui ?] deGoogle (au niveau des services cartographiques), le Géoportail offre un service similaire à celui deGoogle Maps (sorti plus d'un an plus tôt en) : montrer des cartes au moyen d'une interface en ligne. Mais les objectifs sont différents, le Géoportail étant un service public et non commercial. D'autre part le Géoportail présente des données publiques de référence avec une qualité technique définie au préalable, et des données géographiques, urbanistiques, environnementales, de risques naturels, etc. Le Géoportail couvre l'ensemble du territoire français selon le principe d'égalité et de satisfaction de l'intérêt général tandis que Google Maps couvre le monde entier avec des résolutions variant en fonction de l'intérêt du lieu. Les couches cadastrales, les couches cartes, le traitement des bâtiments en3D ou celui des départements et collectivités françaises d'outre-mer restent des points de différenciation forts.
Depuis son lancement en, le Géoportail a progressivement été amélioré (meilleure résolution et de nouvelles informations comme les parcelles cadastrales - voirCadastre de France - et diverses données thématiques). Il a bénéficié de trois changements majeurs : une nouvelle version du site en et l'apparition d'un mode 3D en août 2007 ainsi qu'une refonte totale en 2012 pour la version 3 avec l'utilisation d'un nouveau module 3D. Ce mode 3D nécessite l'installation de VirtualGeo[1], un logiciel de typeclient lourd,globe virtuel permettant l'exploration de l'espace géographique dans les trois dimensions ; il est disponible surWindows,Macintosh etLinux.
Le Géoportail possède également desAPI permettant l'intégration des données dans des sites et services externes.
Le projet est lancé pendant l'été2005 à l’IGN. À ce moment, l'échéance pour la mise en place du Géoportail est2007.
Le àMetz, le président de la République,Jacques Chirac, souhaite que le Géoportail soit mis en place au cours de l'année[2].
Débutmars 2006, l’IGN lance une campagne de communication autour de la création du Géoportail.
La « Charte du portail de l'information géographique publique » définit une relation formelle entre lamaîtrise d'ouvrage du projet confiée à ladirection générale de la modernisation de l'État (DGME) et samaîtrise d'œuvre partagée entre l'Institut géographique national (IGN) chargé de la visualisation des cartes et leBRGM qui doit réaliser le Géocatalogue devant héberger les métadonnées permettant les recherches d'information.
Le lancement officiel a eu lieu le, le site étant inauguré par Jacques Chirac, en compagnie deDominique Perben,Jean-François Copé etNelly Olin.
Le lancement dusite web, qui dans sa première version proposait simplement la visualisation de cartes en 2D, a notamment été marqué par la surcharge des serveurs due à la sous-estimation du nombre de visiteurs[3].
Dès la mise en ligne du site, les demandes de connexion ont dépassé de cinq fois les estimations, ce qui a engendré le blocage des serveurs (les demandes ont atteint des pics de 600 par seconde). À la suite de ces problèmes, une page d'excuses a été mise en place le temps de multiplier les serveurs et les accès, ceux-ci restant limités à environ 3 000 internautes par heure. Une semaine plus tard, le site n'était toujours pas correctement accessible (temps de réponse très long et accès limité, et souvent injoignable même en pleine nuit).
Enfin, à partir du, les temps de réponse deviennent satisfaisants et vers le, l'ensemble du territoire est correctement visible en résolution maximale (50 cm par pixel).
Dans cette première version, sont visualisables en 2D :
En, il devient possible de naviguer à l'échelle 1:1 500.
Le projet ne parvient toutefois pas à respecter le rythme prévu. Par exemple, il avait été annoncé que la visualisation desîles Saint-Paul et Amsterdam serait disponible en septembre mais ce n'était toujours pas le cas en octobre.
En,Le Figaro a révélé que les photos de l’IGN étaient déformées par rapport aux originales, et de moins bonne qualité que celles présentées sur le site desPages jaunes : ainsi des bâtiments droits présentent des courbures sur Géoportail. Ladirection générale de la modernisation de l'État (DGME) a demandé que la version 2 de Géoportail ne soit plus bridée ainsi[4].
En, l'interface permet d'obtenir en France métropolitaine des informations sur lescommunes, les emplacements desrepères géodésiques et desrepères de nivellement, ainsi que les emplacements des photos aériennes de l’IGN disponibles à la vente. Certains départements permettent la visualisation ducadastre.
En, sont ajoutées des cartes de localisation du phénomène d'avalanche sur une partie desAlpes et desPyrénées.
Le, la version 2 du Géoportail est accessible en version bêta, avec un nouveau moteur de navigation et une nouvelle ergonomie[5]. Le, le nouveau moteur est mis en place officiellement, avec des couches de données supplémentaires.
Plusieurs profils de visualisation sont proposés : « Découverte », « Exploration » et « Expert », le plus complet étant « Expert ». Parmi les nouvelles données, l'orthophoto et les cartes du Système d'information du territoire genevois ont été ajoutées à la suite d'un partenariat, ainsi que le trait de côte fourni par leservice hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), etc.
Le maître d'œuvre technique pour quatre ans de cette phase est Atos Worldline, une filiale d'Atos retenue à la suite d'unappel d'offres[6]. La cartographie réalisée à partir des bases de données est assurée parGeoConcept. La branche IGO de l'entrepriseEEE[Lequel ?] est chargée d'adapter les données au format TerraExplorer de la sociétéSkyline[Lequel ?] le.
Enaoût 2007, le Géoportail propose la navigation3D en version bêta d'essai, qui devient la version officielle en. Le logiciel de navigation est TerraExplorer de la société américaine Skyline Software Systems, qui ne fonctionneà cette date[Quand ?] que sous Windows. La seule couche visualisable est celle des photos aériennes, plaquée sur le relief du terrain, sans exagération des altitudes et sans les bâtiments.
En, l'affichage des couches de cartes IGN, des parcelles cadastrales devient possible en 3D. Les surfaces bâties sont présentes en 3D « extrudé », mais sans habillage photographique des façades. Dans le même temps, le logo du site est moddernisé. Lechâteau de Versailles est visible avec une structure tridimensionnelle améliorée : toits en pente, et habillage des façades. Une nouvelle version du Géocatalogue[7][source insuffisante] s'appuie sur le moteur de recherche d'Exalead.
D'autres lieux apparaissent par la suite en 3D améliorée :Montbéliard etHyères en, puis latour Eiffel et lasaline royale d'Arc-et-Senans.
À partir d', le logiciel TerraExplorer devient disponible pour Linux, puis pour Mac enjuin 2008[8][source insuffisante].
En, l'IGN lance l'APIGéoportail JavaScript ; cette interface de programmation permet à des sites tiers d'inclure dans leurs pages des fenêtres cartographiques interactives dont les données sont fournies en ligne par les serveurs du Géoportail.
En 2008, lamaîtrise d'ouvrage duGéoportail revient auministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire qui exerce la tutelle de l'IGN et duBRGM.La fusion de nombreuses directions sectorielles au sein du ministère permet ainsi d'optimiser lagouvernance du Géoportail[réf. nécessaire].
La version 3 duGéoportail a été mise en service le et annoncée le[9].
Contrairement aux versions précédentes, celle-ci est basée sur l'API, qui avait évolué parallèlement depuis 2008, ainsi que sur un visualisateur externeFlash Player.
Le site principal, lancé en[10][source insuffisante]), se dote de deux déclinaisons mobiles destinées aux utilisateurs de tablettes tactiles et de smartphones. Ces versions sont basées sur l'API JavaScript du Géoportail et ne requièrent aucune installation de plugin (contrairement à la version complète qui nécessite l'installation de Flash Player).
Sous la maîtrise d'ouvrage des MEEDDAT et DGME, lamaîtrise d'œuvre du Géoportail (IGN,BRGM et les prestataires du projetAtos Wordline,GeoConcept, DIGINEXT,Exalead), ont élaboré l'infrastructure technique (des serveurs, un site web) duGéoportail jusqu'en 2018.
À partir de 2018, c'est la sociétéThales qui est chargée de la transition du Géoportail vers le cloud public interministériel Oshimae[11].[source insuffisante]
Les données géographiques publiques ont en premier lieu vocation à être présentées sur leGéoportail ; ce sont donc les administrations centrales ou territoriales des ministères, ainsi que les établissements publics chargés de missions dans leurs domaines de compétence, qui élaborent et gèrent dans le long terme les sources d'information de référence au niveau national.
L'ensemble des données qui seront disponibles sur leGéoportail au fur et à mesure de son évolution seront fournies par les administrations qui les détiennent ; c'est ainsi que l'ONISEP, établissement public sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale a fourni la localisation des sites de formation universitaire ; la délégation interministérielle à la Ville a fourni la cartographie deszones urbaines sensibles et des zones franches urbaines ; la délégation générale des Collectivités locales du ministère de l'Intérieur a fourni la liste desEPCI (établissements publics de coopération intercommunale) ; les ministères chargés des Sports et de l'Agriculture ont également chacun des projets en ce sens[réf. nécessaire].
Depuis l'ouverture en beta test de l'APIGéoportail JavaScript, les acteurs du domaine des loisirs de plein-air ont commencé à l'utiliser ;il existe maintenant des exemples d'insertion de fenêtres cartographiques dynamiques sur des sites traitant de camping, de randonnée, de VTT ou d'escalade[réf. nécessaire].
Le Géoportail dispose de plusieurs méthodes pour afficher les données :
Pour représenter desbases de données vectorielles par cette méthode, il faut au préalable générer les images correspondantes en fonction d'une légende graphique prédéfinie. Cette méthode peut-aussi être utilisée par un serveur tiers.
La gratuité est la règle de base pour toutes les consultations ordinaires.
Une tarification est progressivement proposée pour les utilisations professionnelles, associatives ou personnelles associées à des transactions commerciales. La première tarification de l'API Géoportail a été mise en ligne le.
Les données géographiques sont concernées par des règles de confidentialité ; c'est en particulier le cas lorsque leur diffusion risque de nuire :
C'est ainsi que des sites sensibles du territoire français, tels certains sites militaires, par exemple, ne peuvent être vus : leurs emprises sur l'orthophotographie ont été masquées de blanc jusqu'en 2007. Elles sont désormais floutées (comme leCentre spatial guyanais), c’est-à-dire que la résolution des ortho-images initiales passe de 50 cm à 5 m, limite au-delà de laquelle les militaires estiment que la photo-interprétation perd son intérêt. Certains de ces sites sont néanmoins visibles dans Google Earth, parfois en haute résolution, et des informations peuvent aisément être obtenues ailleurs, sur la toile ou dans les médias[12]. C'est le cas par exemple du centre d’interception de laDGSE àDomme en Dordogne : il est masqué dans Géoportail, mais est bien visible dans Google Earth, et une émission lui a même été consacrée surFrance 3. NB : ceci n'est plus vrai en 2010, le site de la DGSE est flouté sur Google Maps.
En, l'IGN a rendu publique une offre d'accès au service pour les applications mobiles. L'application iPhiGéNie, en lien externe, permet d'acquérir une licence individuelle d'accès aux ressources du Géoportail depuis uniPhone.
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