Ne doit pas être confondu avecGénérations NC.
| Génération.s | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Coordination nationale | Hella Kribi-Romdhane Benjamin Lucas |
| Fondation | (M1717) (G.s) |
| Scission de | Parti socialiste |
| Siège | 1,rue Gustave-Goublier 75010Paris |
| Fondateur | Benoît Hamon |
| Mouvement de jeunesse | Jeunes Génération·s |
| Positionnement | Gauche[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7] |
| Idéologie | Social-démocratie[1] Socialisme démocratique[8] Écosocialisme[9] Écologie politique[1] Fédéralisme européen[10] |
| Affiliation nationale | Pôle écologiste(depuis 2020) Nouvelle Union populaire écologique et sociale(2022-2024) Nouveau Front populaire(depuis 2024) |
| Adhérents | 1 500[11](revendiqués, février 2024) |
| Couleurs | Rose etbleu-vert |
| Site web | generation-s.fr |
| Présidents de groupe | |
| Assemblée nationale | Cyrielle Chatelain(EcoS) |
| Représentation | |
| Députés | 6 / 577 |
| Sénateurs | 0 / 348 |
| Conseillers régionaux | 17 / 1758 |
| Conseillers départementaux | ? / 4058 |
| Maires de communes de plus de 30 000 habitants | 2 / 279 |
| modifier | |
Génération·s ouGénération.s (abrégé et stylisé enG·s[12]) est unparti politique français classé àgauche, fondé le parBenoît Hamon, issu duParti socialiste (PS). Il s'inscrit dans les combats de la gauche et de l'écologie politique.
NomméMouvement du1er Juillet lors de sa fondation, il fait suite aux résultats historiquement bas du Parti socialiste en 2017, lors de l'élection présidentielle — où Benoît Hamon était le candidat du PS — et desélections législatives. Il porte son nom actuel depuis le.

Désigné candidat par 58,69 % des voix au deuxième tour de laprimaire socialiste pour représenter son parti,Benoît Hamon[13] est candidat à l'élection présidentielle de 2017, lors de laquelle il est éliminé au premier tour en obtenant 6,36 % des suffrages[14]. Il est par la suite candidat à sa réélection dans laonzième circonscription des Yvelines lors desélections législatives, où il échoue à conserver son mandat, étant également éliminé au premier tour comme de nombreux autres députés socialistes sortants. Le, il quitte leParti socialiste et crée le Mouvement du1er Juillet[15] (abrégé en M1717 en référence à sa date de fondation ()[16]). L'appellation du mouvement est alors vouée à être provisoire[17].
Selon son fondateur, le mouvement, présenté comme« une initiative totalement ouverte »[18], a pour but de« dépasser le cadre des partis »[19] et« converger »[20]. Le mouvement n'envisage pas, dans un premier temps, de présenter des candidats aux élections[21], alors que les sénatoriales sont prévues pour. Hamon affirme vouloir ainsi« refonder et rassembler la gauche » d'ici les prochaines élections européennes de 2019 et municipales de 2020[22]. Il souhaite une grande réunion de structuration et d’organisation pour l’automne 2017 avant la tenue« d'états généraux de toute la gauche pour fabriquer une maison commune en vue des élections municipales de 2020 »[22]. Par ailleurs, il s'agit aussi de faire pérenniser les idées développées par le candidat du PS lors de la campagne présidentielle, comme lerevenu universel[23], et qui ont été abandonnées par le parti lors de la campagne des législatives[24].
Cinq thèmes sont visibles sur le site internet du mouvement[25] :« Faire entendre la voix des Français »,« Vers un développement tempérant »,« Mettre le travail au service de l'humain »,« La démarchandisation du monde » et« Construire l'Europe pour construire la paix ».
Selon Benoît Hamon, 11 000 personnes ont participé à la création du mouvement. Les écologistesCécile Duflot etYannick Jadot, l'essayisteRaphaël Glucksmann, le journalisteEdwy Plenel et l'économisteThomas Porcher le soutiendraient dans cette démarche[26].

Dès les premiers jours du mouvement, l'ancienne ministreDominique Bertinotti, le député européenGuillaume Balas et les anciens députésBarbara Romagnan etMathieu Hanotin le rejoignent[27].
Yannick Jadot renonce à rejoindre le mouvement mi-juillet, estimant avoir été un« faire-valoir » pour Benoît Hamon[28] :« Ce rassemblement, c'était du Hamon 2022, ça n'avait rien de collectif »[29].
En le Mouvement du1er Juillet est invité par les organisateurs à participer à laFête de l'Humanité où il dispose de son proprestand avec outre celle de Benoît Hamon, la présence d'Yves Contassot, Claire Monod etPierre Serne[30]. Le, le mouvement participe à la marche contre le« coup d'État social » et la politique d'Emmanuel Macron, manifestation politique organisée parLa France insoumise. Hamon apparaît publiquement en tête du cortège aux côtés d'élus insoumis dontJean-Luc Mélenchon[31]. Le,Laura Slimani, ancienne présidente desJeunes socialistes, quitte le PS pour rejoindre le M1717[32].
Le, une dizaine de conseillers régionaux dontBenoît Hamon quittent le groupe socialiste duconseil régional d'Île-de-France pour former un nouveau groupe d'une vingtaine de conseillers associant les écologistes[33],[34]. Celui-ci porte le nom d'Alternative écologiste et sociale[35]. Le même jour,Pascal Cherki quitte leParti socialiste pour rejoindre le M1717[36].
Le, Benoît Hamon annonce que le mouvement compte 30 000 adhérents[37].
Deux députés européenssocialistes,Isabelle Thomas etGuillaume Balas, siégeant au sein du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, rejoignent le mouvement en[38].

Le nom définitif du mouvement est annoncé le lors du congrès fondateur[39] auMans[40]. À cet effet, un questionnaire est envoyé à partir du aux militants pour choisir le nom et définir le fonctionnement du futur parti[41]. Il s'agit de définir l'idéologie et la structure du mouvement[42]. Parmi plus de 14 570 propositions, c'est« Génération·s, le mouvement » qui est retenu[43],[44]. L'organigramme est annoncé le[45].
Génération·s soutient le candidat PSJoël Aviragnet face àMichel Monsarrat (LREM) lors du second tour de la législative partielle dans la8e circonscription de Haute-Garonne[46]. Le, le candidat PS, qui avait voté contre la confiance augouvernement Philippe, est largement réélu[47]. Le, lors d'un déplacement en Espagne, le mouvement apporte son soutien à François Ralle Andreoli pour la législative partielle dans la5e circonscription des Français de l'étranger[48]. François Ralle Andreoli est soutenu pour cette élection par un grand nombre de partis de gauche incluant notammentLa France insoumise, lePCF,EÉLV ou encoreNouvelle Donne[49].
Le, dans un contexte de réforme de la SNCF, Benoît Hamon a organisé un« déplacement unitaire » pour soutenir les cheminots et le service public ferroviaire. Plusieurs leaders de gauche dont le communistePierre Laurent, les députés insoumisFrançois Ruffin etEric Coquerel ou encoreOlivier Besancenot se sont rendus sur laligne TERLe Tréport-Abbeville pour soutenir la ligne menacée de fermeture[50].
Du au a lieu àGrenoble la première convention du parti, qui voit l'adoption des statuts du mouvement ainsi que l'instauration d'une cotisation obligatoire pour y adhérer[51]. Le journaliste antispéciste et fondateur duRévolution écologique pour le vivant (ReV)Aymeric Caron ainsi que le maire écologiste de Grenoble,Éric Piolle interviennent[52],[53]. Au terme de la convention, ont été élus conjointement une coordinatrice nationale, Claire Monod,conseillère régionale d'Île-de-France[54], et un coordinateur national,Guillaume Balas,député européen[55].
Tout au long de l'été 2018, les Jeunes Génération.s, l'aile jeunesse du mouvement, organise le tour de France des alternatives agricoles (TFAA) composé d'une quinzaine d'étapes partout en France. Les jeunes militants sont partis à la rencontre des acteurs présents sur le circuit alimentaire (éleveurs, agriculteurs, marins-pêcheurs, transformateurs, distributeurs, élus, associations) ayant adopté une démarcheagroécologique[56]. Ce tour de France a débouché sur la rédaction d'unManifeste pour une transition agricole plaidant notamment pour une refonte de laPolitique agricole commune, le bien-être animal et le soutien aux agriculteurs dans leur transition vers l'agroécologie[57].
Lors du week-end de rentrée des Jeunes Génération.s organisé àAlbertville du au,Benoît Hamon annonce le lancement d'untour de France et d'Europe des fraternités et des solidarités à l'issue duquel Génération.s dévoilera sa liste pour lesélections européennes[58]. À l'occasion de ce tourBenoît Hamon rencontre notammentCédric Herrou[59], agriculteur et militant pour l'accueil des réfugiés, et participe à l'étape finale du tourAlternatiba àBayonne[60]. Il se rend aussi au Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Le Cap àCherbourg[61] et va à la rencontre des occupants de la maternité duBlanc menacée de fermeture[62].
Durant le congrès fondateur du mouvement en, Hamon annonce, en prévision des élections européennes de 2019, vouloir élaborer des listes avec l'ancien ministre grec des Finances,Yánis Varoufákis[63].
Le, le mouvement lance àNaples, conjointement avec notammentYánis Varoufákis (fondateur deDiEM25),Luigi de Magistris (maire deNaples et fondateur du mouvementDemocrazia e Autonomia) et les partisEnsemble (Pologne),L'Alternative (Danemark), Livre (Portugal) etMeRa25 (Grèce), L'Appel de Naples, un appel pour créer la « première liste paneuropéenne transnationale » avec un candidat commun pour la présidence de l'Union européenne[64],[65],[66].
Le, les partis membres de l'Appel de Naples se réunissent àLisbonne. Le nom de Printemps européen ouDiEM25 y est notamment choisi pour désigner la liste transnationale aux élections européennes de[67].
Le, c'est àParis que les membres du Printemps européen se rencontrent. Un programme européen commun soumis à amendements y est révélé. Il se compose de 10 différentsNew Deal. Le parti allemandDemokratie in Bewegung (de) rejoint à cette occasion le Printemps européen sous condition de former une coalition avec l'aile électorale allemande de DIEM25, Demokratie in Europa[68]. Le, les membres du Printemps européen se réunissent àVarsovie où ils tiennent une réunion publique sur le thème de la solidarité en Europe en présence deLevica (parti slovène) et Demos (parti roumain)[69].
Le, lors de la Convention nationale de Génération·s àGrenoble, intervient notammentElly Schlein, députée européenne dePossibile aux côtés de représentants de formations politiques déjà présentes dans le Printemps européen. Lors de cette convention, la députée européenne de Génération·s,Isabelle Thomas, visant explicitementJean-Luc Mélenchon déclare :
« Bien sûr il faudra lancer un processus d’assemblée constituante pour réformer les traités. Jamais il n’a été question de dire que les traités en l’état nous satisfaisaient. Absolument pas, ils ne sont pas démocratiques. Mais attention, la réforme des traités ne doit pas nous empêcher d’agir. Il est faux de dire que dans l’état actuel des textes, nous ne pourrions rien faire. J’ai envie de dire à quelqu’un que je ne nommerais pas, c’est aussi absurde de dire quand dans laVe République, une fois élu député, on ne peut plus rien faire sans la constituante. C’est aussi absurde de dire que si on ne change pas la Constitution de laVe, on doit quitter la France. Refuser les décharges. Bloquer les budgets. User du droit de veto sur les procédures de consentement. En gros, entrer en résistance parlementaire[70]. »
Par ailleurs, lors de cette convention nationale, le« mandat de négociation pour le Printemps européen » a été présenté et validé par les militants.
Le, Génération.s crée sa délégation auParlement européen composée des eurodéputésIsabelle Thomas,Guillaume Balas etÉdouard Martin[71]. Le, les membres du Printemps européen se réunissent àFrancfort, ville où siège laBanque centrale européenne. À cette occasion, le parti politique françaisNouvelle Donne et le mouvement espagnol Actúa fondé notamment parGaspar Llamazares annoncent rejoindre la coalition du Printemps européen[72].
Le, Génération.s lance un appel à candidature ouvert à tous pour construire une« liste citoyenne » auxélections européennes de 2019[73].
Le,Aurore Lalucq, porte-parole du mouvement, rejoint la campagne dePlace publique en vue du scrutin européen[74].
À l'issue du scrutin du, la « liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DéME-DiEM25 » obtient 741 772 voix, soit 3,27 %, et aucun élu.
En vue de l’élection présidentielle de 2022, Génération.s entre dans lePôle écologiste, composé également d'Europe Écologie Les Verts,Génération écologie,Cap écologie et leMouvement des progressistes. Uneprimaire écologiste est organisée en 2021 avec ces partis[75]. Le parti partage l’essentiel de ses parrainages — 28 sont nécessaires aux candidats pour se présenter — entreSandrine Rousseau etÉric Piolle[76].
Lors de l'élection présidentielle de 2022, le président sortant,Emmanuel Macron, est réélu au second tour face àMarine Le Pen avec 58,5 % des suffrages exprimés[77]. Face à cette défaite et absence de lagauche au second tour,La France insoumise, arrivée en tête du premier tour parmi les partis de gauche (21,95 % des suffrages), souhaite conduire des négociations pour une union des partis de gauche en préparation desélections législatives[78],[79]. Dans un communiqué commun, Génération.s et La France insoumise annoncent conclure un accord, exprimant la volonté de constituer une majorité de députés à l'Assemblée nationale sous une bannière commune[80]. Cette coalition électorale et programmatique est rejointe dans les jours qui suivent parEurope Écologie Les Verts, leParti communiste et leparti socialiste et prend le nom deNouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES). 4 députés sont élus :Sophie Taillé-Polian,Karim Ben Cheïkh,Sébastien Peytavie etBenjamin Lucas. Ils siègent dans leGroupe écologiste, dont Sophie Taillé-Polian est la vice présidente chargée de l'intergroupe NUPES.
Lors de sa convention nationale de novembre 2022, le parti s'est positionné pour une liste commune de laNUPES[81] pour lesélections européennes de 2024. En mai 2023, les quatre députés Génération·s plaident dans une tribune pour une liste NUPES commune aux européennes 2024, sous la conduite d’un ou une écologiste[82].
Le 22 février 2024, un communiqué signé par deux coordinateurs du parti (Léa Filoche etArash Saeidi) annonce le résultat d'une consultation militante sur la « stratégie d'alliance de Génération.s pour les élections européennes » et en résulte qu'une majorité de votants, à hauteur de 59 %, veulent rejoindre la liste deLa France insoumise menée parManon Aubry. Le soir même, un deuxième communiqué du bureau exécutif est publié sur le compte Twitter Les Jeunes Generation.s et annonce la suspension des deux coordinateurs accusés d’être à l'origine d'un scrutin faussé,« hors de toutes procédures » et« pris la responsabilité de communiquer en leur nom propre avec les moyens du parti »[83],[84].Arash Saeidi décide de faire campagne pour La France insoumise alors que la direction de Génération.s entend ne pas participer à cette élection[85]. Après un mois de débat interne en mars 2024, les adhérents du parti décident majoritairement (56%) ne rejoindre aucune des propositions faites par les partenaires de laNUPES et de n'en soutenir aucune en particulier[86].

À la suite de la dissolution de l'assemblée nationale annoncée par lePrésident de la République le 9 juin 2024, Génération·s prend part aux négociations[87] pour la consitition d'unNouveau Front populaire élargissant le périmetre de l'accordNUPES.
Le au soir, les principales composantes de l'alliance (dont Génération·s) parviennent à un accord de campagne, de programme et de répartition des circonscriptions[88]. L'accord prévoit selon son texte d'annonce« un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat »[89]. Le lendemain midi, le co-coordinateur national de Génération.s,Ali Rabeh, se tient entre le coordinateur deLa France insoumise,Manuel Bompard, et l'ex-présidente dugroupe La France insoumise à l'Assemblée nationale,Mathilde Panot, sur la photo de groupe prise à l'issue de la présentation de ce programme commun à lamaison de la Chimie[90],[91],[92].

Parmi les participants au congrès fondateur, on peut citer les écologistesNoël Mamère,Esther Benbassa etCécile Duflot, mais aussi les socialistesGuillaume Balas,Isabelle Thomas etPascal Cherki[93]. Plusieurs observateurs y voient la renaissance d'un mouvement écologiste, ainsi pourSébastien Jumel, député PCF de Seine-Maritime,« Benoît Hamon a fait l’Anschluss sur les Verts », et pour Cécile Duflot ce congrès était« une université d’été des Verts mais en mieux »[94].
Le, l'ancienne ministreAurélie Filippetti rejoint le parti et annonce son départ du PS ; dans le même temps, le parti revendique 50 000 adhérents[95].
Le, l'ancien président duMouvement des jeunes socialistes,Benjamin Lucas, quitte le PS pour rejoindre le mouvement[96]. Un mois plus tard, le, la présidente duMJS, Roxane Lundy, ainsi que 25 des30 membres du bureau national, rejoignent Génération·s[97].
Le,Sarah Soilihi, docteure en droit, ancienne championne du monde dekick-boxing et oratrice nationale dela France insoumise, annonce rejoindre Génération.s[98].Ce ralliement, qui avait comme objectif principal d'obtenir une très bonne place (2e) sur la liste citoyenne du Printemps européen, est de courte durée après le résultat qui ne donne aucun élu.[réf. nécessaire]
À l'instar deLa République en marche et deLa France insoumise, le parti, juridiquement uneassociation loi de 1901[112], est organisé en comités locaux[113], dans une volonté revendiquée dedémocratie participative[114], en« associant les citoyens au processus »[115]. Ceux-ci furent mis en place à l'automne 2017[116]. PourL'Express, le mouvement est bien un parti dès ses débuts[117].
Par ailleurs, il n'est pas obligatoire de quitter son parti pour rejoindre le mouvement, ni de payer une cotisation pour y adhérer[118]. Cet attribut horizontal est confirmé par Hamon le lors du congrès fondateur[63].
En,Benoît Hamon propose d'envoyer des jeunes militants volontaires sur les circonscriptions acquises auFront national pour faire connaître le mouvement[119].
Pour Florence Haegel, professeure à Sciences Po :« Pour la nouvelle génération, avec la transformation des modes de communication, la forme parti politique, hiérarchisée, disciplinée, n’est plus adaptée »[120].Slate note qu'il existe désormais une volonté de créer des« mouvements » et non des« partis »[note 1], citant, outreLa République en marche etLa France insoumise, leMouvement 5 étoiles en Italie, ou le« mouvement-parti »Podemos en Espagne. Pour expliquer cette volonté,Slate met en avant qu'il existe désormais une défiance par rapport aux partis ainsi qu'une tendance sociétale à rechercher une« horizontalité », représentée par les réseaux (notamment sociaux) et la possibilité d'initiatives autonomes. Mais, si« la mode est aujourd’hui aux mouvements », pourSlate, derrière cette« rupture lexicale », les changements organisationnels qui en résultent sont« à relativiser »[note 2],[121].
Le, une coordination politique provisoire composée de15 femmes et de15 hommes est votée. Elle reste en place jusqu'à la première convention du mouvement et la mise en place de ses instances pérennes. La direction provisoire était composée de[122] :
| Binôme | Début | Fin | Durée | |
|---|---|---|---|---|
| 1 | Guillaume Balas Claire Monod | 2 ans, 11 mois et 25 jours | ||
| 2 | Sophie Taillé-Polian Benjamin Lucas | 1 an, 11 mois et 24 jours | ||
| 3 | Arash Saeidi Léa Filoche | 1 an, 3 mois et 2 jours | ||
| 4 | Ali Rabeh Hella Kribi-Romdhane | [123] | 29 août 2025 | 1 an, 6 mois et 7 jours |
| 5 | Benjamin Lucas-Lundy Hella Kribi-Romdhane | 29 août 2025[124] | en cours | 2 mois et 26 jours |
| Année | Candidat | Parti | Premier tour | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | |||
| 2022 | Yannick Jadot | EELV(Pôle écologiste) | 1 627 853 | 4,63 | 6e |
| Année | Premier tour | Second tour | Sièges | Rang | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Voix | % | |||
| 2022a | 145 610 | 0,64 | 186 254 | 0,90 | 4 / 577 | 16e |
| 2024b | 238 881 | 0,75 | 215 890 | 0,79 | 6 / 577 | 13e |
| Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste |
|---|---|---|---|---|---|
| 2019 | 741 772 | 3,27 | 0 / 79 | 8e | Benoît Hamon |
Sur les autres projets Wikimedia :
| Groupe Renaissance | |
|---|---|
| Groupe LR | |
| Groupe MoDem | |
| Groupe UDI | |
| Groupe SOC | |
| Groupe LT | |
| Groupe Agir | |
| Groupe LFI | |
| Groupe GDR | |
| Non-inscrits | |
| Groupe RE | |
|---|---|
| Groupe RN | |
| Groupe LFI-NUPES | |
| Groupe LR | |
| Groupe MoDem | |
| Groupe HOR | |
| Groupe SOC | |
| Groupe ECO-NUPES | |
| Groupe GDR-NUPES | |
| Groupe LIOT | |
| Non-inscrits | |
| Groupe RN | |
|---|---|
| Groupe EPR | |
| Groupe LFI-NFP | |
| Groupe SOC | |
| Groupe DR | |
| Groupe ÉcoS | |
| Groupe Dem | |
| Groupe HOR | |
| Groupe LIOT | |
| Groupe GDR | |
| Groupe UDR | |
| Non-inscrits | |
| Groupe REP |
|
|---|---|
| Groupe SER |
|
| Groupe UC | |
| Groupe RDPI | |
| Groupe RDSE | |
| Groupe CRCE-Kanaky | |
| Groupe LIRT |
|
| Groupe EST |
|
| RASNAG | |
| Liste des députés européens de France de la8e législature (74/751) | ||
|---|---|---|
| Parti populaire européen (20/217) |
| |
| Europe des nations et des libertés (17/37) | ||
| Alliance progressiste des socialistes et démocrates (12/188) |
| |
| Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (7/68) | ||
| Les Verts / Alliance libre européenne (6/51) | ||
| Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique (5/53) |
| |
| Europe de la liberté et de la démocratie directe (4/45) |
| |
| Non-inscrits au Parlement européen (3/18) |
| |
| Conservateurs et réformistes européens (0/74) | ||