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Ce type de consommation se fait généralement à l'aide depipes adaptées, et sous forme decigarettes ou decigares (notamment dans le cas du tabac et du cannabis). L'héroïne peut par exemple se fumer à l'aide de cigarettes roulées dans du papieraluminium sous laquelle une flamme est passée pour permettre l'inhalation des vapeurs.
Ces produits sont consommés pour leurs propriétésstupéfiantes. Ce mode de consommation convertit les principes actifs des produits sous une forme permettant leur passage despoumons vers lesystème sanguin puis lecerveau où ils agissent.Plusieurs types de produits peuvent être absorbés de cette façon :
descomposés nicotiniques (via lacigarette électronique). À noter que le termefumer est inapproprié car la cigarette électronique ne brûle pas du tabac, mais chauffe par une résistance un liquide qui sera vaporisé ;
Hors ces produits stupéfiants, certaines plantes sont parfois consommées sous forme de cigarette, comme les feuilles d'eucalyptus. Quelques-unes de ces cigarettesindiennes ne contiennent pas de tabac, mais des herbes aromatiques roulées dans une feuille d'eucalyptus. EnIndonésie, leskreteks contiennent duclou de girofle en plus du tabac, pour la saveur. Certaines cultures traditionnelles africaines ou américaines font brûler des plantes médicinales sur un foyer pour en inhaler les fumées, mais ces pratiques liées à différentes formes dechamanisme tiennent davantage de lafumigation.
En dehors des propriétés toxiques des produits inhalés, ce mode de consommation entraine dans de nombreux cas des risques élevés decancer du poumon, de lagorge et de lalangue, en raison de l'absorption de produits cancérigènes accompagnant la combustion du produit consommé.
En France, douze millions de personnes fument quotidiennement, soit un quart des Français adultes. Ce taux est plus élevés chez les chômeurs qui comptent 42% de fumeurs, et les actifs occupés. Ce taux est moins élevés chez les étudiants qui comptent 19% de fumeurs. Ce taux est plus élevé chez les adultes n'ayant pas le baccalauréat (bac) qui comptent 31% de fumeurs que chez les adultes ayant un niveau d'étude strictement supérieur au Baccalauréat qui comptent 17% de fumeurs[2].
En France, 60% des fumeurs souhaitent arrêter de fumer[2].