Pour les articles homonymes, voirFunk (homonymie).
Ne doit pas être confondu avecFront uni national pour le salut du Kampuchéa.
Cet article est uneébauche concernant leCambodge.
| Fondation | |
|---|---|
| Dissolution |
| Type | |
|---|---|
| Siège | |
| Pays |
| Fondateur | |
|---|---|
| Président | |
| Idéologie |
LeFront uni national du Kampuchéa, également appelé leFront uni national khmer, souvent abrégé enFUNK, était un mouvement politique et militairecambodgien créé en1970 parNorodom Sihanouk, ancien et déchu prince duroyaume du Cambodge, lors de son exil àPékin, ayant été renversé par uncoup d'État. Bien que d'inspirationroyaliste, il participa à l'insurrection au côté deskhmers rouges contre le gouvernement républicain lors de laguerre civile cambodgienne. Ce mouvement cesse officiellement d'exister en1975 lors du renversement de larépublique khmère et la victoire des khmers rouges, proclamant leKampuchéa démocratique.
Lors de la création du mouvement, le,Norodom Sihanouk créa également ungouvernement en exil : leGouvernement royal d'union nationale du Kampuchéa, souvent abrégé en GRUNK[1]. Ce gouvernement était basé àPékin. Norodom Sihanouk en était le chef d'État,Penn Nouth était le premier ministre etKhieu Samphân en était le vice-premier ministre, ministre de la Défense mais aussi commandant en chef des forces armées[2].
LesKhmers rouges changèrent en mai le nom de leurs troupes (précédemmentArmée révolutionnaire du Kampuchéa) pour celui deForces armées populaires de libération nationale du Kampuchéa, constituant le gros des forces armées du FUNK. Outre les Khmers rouges, les troupes du FUNK comptaient également des guérilleros sihanoukistes connues sous le nom de Khmers Rumdos (Khmers de libération) et un mouvement autonome formé deChams musulmans, les Khmers saor (Khmers blancs), présent dans la zone est du pays. Environ mille anciensKhmers issarak communistes était revenus de leur exil auNord Viêt Nam pour participer à la lutte. De 1970 à 1975, les troupes du FUNK combattirent contre les forces républicaines. Dès1973, les Khmers Rumdos et les Khmers rouges connurent de nombreux heurts; les Khmers saor furent réprimés et dispersés par les Khmers rouges, et les anciens Khmers issarak victimes de purges et de massacres[3]. Après la chute dePhnom Penh, le le FUNK tomba rapidement sous le contrôle desKhmers rouges et de nombreux royalistes, considérés comme « hostiles », furent exécutés par les communistes en raison de leur idéologie, d'autres étant envoyés dans des camps de rééducation. L'ancien princeNorodom Sihanouk est toutefois nommé président duKampuchéa démocratique mais est peu à peu écarté du pouvoir. Il finira par démissionner en, condamnant lesmassacres perpétrés par les Khmers rouges. Par la suite,Khieu Samphân, son ancien vice-premier ministre, prit le pouvoir[4]. Le FUNK cesse donc d'exister.
| Histoire ancienne |
|
|---|---|
| Période coloniale |
|
| Époque contemporaine |
|
| Monarques du Cambodge | |