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Freestyle (genre musical)

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Pour les articles homonymes, voirfreestyle.

Freestyle
Données clés
Origines stylistiquesElectro-funk,Italo disco,post-disco,hip-hop,RnB
Origines culturellesDébut desannées 1980 ;New York etMiami,États-Unis
Instruments typiquesBasse,boîte à rythmes,synthétiseur
Scènes régionalesNew York-Philly,Miami-Orlando,Los Angeles-San Diego,Chicago,Toronto,San José-San Francisco,San Antonio

Genres dérivés

Florida breaks,funk melody,funk carioca

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Lefreestyle oulatin freestyle est ungenre musical dedance-pop oudance ayant émergé auxÉtats-Unis au milieu desannées 1980. Il atteint son pic de popularité à la fin desannées 1980 jusqu'au début desannées 1990. Le genre est toujours d'actualité dans lesannées 2010 avec un certain regain de popularité, en particulier dans les communautés urbaineslatinos etitalo-américaines[1].

Les artistes et groupes notables du genre incluent Stevie B, Corina, Timmy T,George Lamond, TKA, Noel Pagan, Company B, Exposé, The Cover Girls,Lisa Lisa and Cult Jam, Information Society, Sa-Fire, Sweet Sensation, Trilogy,Shannon, Nancy Martinez,Johnny O, Coro, Lisette Melendez, Judy Torres, et Rockell. Ce style musical est diffusé sur des radios locales comme WKTU àNew York. Le genre est appelé« Latin hip-hop » au milieu desannées 1980[1].

Histoire

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Contexte

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Gloria Estefan.

ÀNew York, au début des années 1980, l'arrivée de morceaux électro-funk dans la scène hip-hop commePlanet Rock d'Afrika Bambaata va permettre à un nouveau son de se développer. À la même période, l'on commence à entendre dans la musique populaire améroicaine des popstars issue de la communauté latine, commeGloria Estefan et son morceauConga. Ces deux éléments vont préparer le terrain pour l'arrivée du latin freestyle, composé de pop stars issues de la communauté latino américaine qui chantent sur des rythmes électro-funk[2].

C'est aussi une période de déclin dudisco. Les radios qui en diffusaient changent de programmation, ce qui pousse leur auditeurs à chercher la nouveauté ailleurs. À New York, les radios qui diffusaient jusqu'alors du disco possèdent une forte audience latino-américaine et italo-américaine, qui se tourne alors vers les clubs pour découvrir de nouvelles musiques. Les discothèques sont très importantes dans le développement du freestyle[3].

Débuts

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La musique freestyle se développe initialement dans la communauté latino deNew York au début desannées 1980. Le chanteurGeorge Lamond explique que c'est le manque de représentation de personnes latines dans la pop qui a motivé une génération d'artistes latino à se lancer[4].Let The Music Play deShannon est le premier succès du freestyle, paru en 1984. La même année, Nayobe publiePlease Don't Go etLisa Lisa and Cult Jam signentI Wonder if I Take You Home[2]. L'année 1985 marque un tournant, c'est le réel début de la vague freestyle[3].

Lisa Lisa

Au départ, ce nouveau genre de musique n'a pas de nom. Quand des danseurs du Loft deDavid Mancuso se rendent au club new yorkais The Devil's Nest, ils entendent pour la première fois ce genre et improvisent des pas de danse dessus. Ils dansent librement, en mode « freestyle ». À partir de ce moment là, on utilise le mot freestyle pour parler de ce genre de musique[4].

En 1987, le freestyle commence à être diffusé sur les chaînes de radio pop américaines. Des chansons commeCome Go with Me d'Exposé,Show Me des Cover Girls,Fascinated de Company B, etDon't Break My Heart de Noel Pagan et Sa-Fire, amènent le freestyle vers un plus grand public. Lahouse, fondée en partie sur des rythmes disco, fait face en 1992 au freestyle syncopé[5].

Déclin

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Les radios freestyle déclinent en 1987, et commencent à disparaître au début desannées 1990[5]. Des artistes commeGeorge Lamond, Exposé, Sweet Sensation et Stevie B sont toujours entendu sur les radios pop, tandis que d'autres musiciens notables de freestyle n'y parviennent plus.

Exposé

Plusieurs raisons peuvent expliquer le déclin du freestyle. Le genre a peu de figures solides et est en majorité composé deone-hit-wonders, des artistes qui n'ont eu qu'un seul grand succès. De nombreuses figures du freestyle pointent du doigt la baisse en qualité des productions comme l'un des facteurs de sa baisse de succès. Au tournant des années 1990, le freestyle souffre d'une surreprésentation de morceaux qui ne trouvent pas leur public, ce qui détourne les auditeurs du genre[4].

La fin des années 1980 et le début de la décennie 1990 sont aussi une période de changement dans l'industrie musicale. Le rap devient de plus en plus populaire, comme la house. Le rap en particulier est un genre de musique réputé pour porter des messages forts, parler de politique et de problèmes sociaux. Il semble alors plus urgent pour l'auditoire et la critique de s'intéresser au rap plutôt qu'au freestyle qui parle dans sa large majorité, d'amour adolescent[4].

Enfin le déclin du freestyle est aussi une conséquence du manque de confiance des majors envers le genre et les artistes qui le portent. La musique freestyle est produite sur des labels indépendants et distribuée par des majors commeColumbia, mais dans certains cas, les disques n'arrivent jamais en boutique. Ce manque de confiance s'est parfois basé sur un mode de pensée discriminatoire, comme le raconte Andy Panda dans le documentaireLegends of Freestyle[4].

Résurgence

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Entre 2010 et 2013, le freestyle continue à être produit auxÉtats-Unis. En mars 2014, le genre connaît un certain regain de popularité[6].

Lieux

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Les clubs sont essentiels dans le développement du freestyle. En particulier, le Devil's Nest et le FunHouse sont des adresses prisées pour la communauté. La chanteuseMadonna étaient l'une des habituées du Fuhouse.Little Louie Vega, que l'on pouvait entendre aux platines du Devil's Nest, est l'un des DJ les plus importants de ce genre. Les soirées dans des patinoires, où l'on fait du roller sur une piste de danse permettent aussi de populariser le freestyle. Ces soiréesroller disco sont fréquentées par un public adolescent, un public déjà sensibilisé au freestyle, car certaines stars du genre sont elles aussi adolescentes. C'est le cas deLisa Lisa, qui a fait son premier concert dans un roller disco.

Miami

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La scène freestyle se développe d'abord à New York, mais une autre ville est également importante pour le genre : Miami. Là-bas, le producteur Pretty Tony, déjà auteur de morceau d'électro funk inspirés par Afrika Bambata, signe quelques morceau pour la chanteuseDebbie Deb[7]. Amos Larkins II, qui travaillait sur le même label que Pretty Tony[8], s'inspire de son travail pour produire des morceaux pour la chanteuse Connie. Le travail de Pretty Tony et d'Amos Larkins inspire les producteurs de laMiami bass, qui trouve ses racines dans la musique freestyle.

Brésil

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DJ Marlboro

Certains morceaux dubaile funk s'inspirent de la musique freestyle, commeMimosa 2000, paru sur la compilationFuraçao 2000. Dans les années 1990, le baile funk s'inspire de la musique américaine grâce aux DJ brésiliens qui voyagent du Brésil à Miami, comme DJ Marlboro[9].

Caractéristiques et thèmes

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Le freestyle est à l'origine une fusion d'une instrumentation synthétique et de percussions syncopées d'electro des années 1980 que les fans debreakdance apprécient. Lesampling, comme dans lehip-hop, est ensuite utilisé. Les premières inspirations du freestyle sontPlanet Rock d'Afrika Bambaataa etSoul Sonic Force (1982),Play at Your Own Risk de Planet Patrol etLet the Music Play deShannon qui atteint plus tard le top 10 duBillboard Hot 100 en 1984[10]. D'aprèsGeorge Lamond, le freestyle s'inspire aussi du disco et d'artistes pop comme lesPet Shop Boys[4]. Certains morceaux du courant freestyle utilisent des rythmiques issus de la musique latine comme lasalsa.

La majorité des morceaux du freestyle parle de romance et d'histoires amoureuses. Les stars et le public du freestyle étant en grande partie adolescent, ces histoire sont souvent celles de premiers amours. Cette particularité est utilisée pour critiquer le genre au moment de son déclin. Ces thématiques semblent trop légères comparées aux messages portées par d'autres genre, comme le rap[5],[4].

Notes et références

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  1. a etb(en) Gill, Michael F., « The Bluffer's Guide to Freestyle »,Stylus,(consulté le).
  2. a etb(en) Vivian Host, « Freestyle : An Oral History », surredbullmusicacademy.com.
  3. a etb(en) Joey Gardner, « The History of Freestyle Music », surhyperreal.org.
  4. abcdef etg(en) Indie Rights Movie For Free, « Legends of Freestyle »,(consulté le)
  5. ab etc(en) Joey Gardner, « History of Freestyle Music »,hyperreal.org,hyperreal.org(consulté le).
  6. (en) Irene Test, « On the Cusp of a Comeback: A Return for Freestyle Music », surCross Fadr,(consulté le).
  7. (en) Vivian Host, « Interview: Pretty Tony on Freestyle, Debbie Deb and More »
  8. (en) Vivian Host, « Interview: Amos Larkins II »
  9. David Bola, « Latin Freestyle avec Teki Latex | RAW | Réseau d'Amélioration de Wikipédia | Grünt »
  10. (en) Staff, « Hot 100 »,Billboard.com,Rovi Corporation,(consulté le).
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