Fredericton, aussi orthographiéFrédéricton[2] (prononcé en français :/fʁedeʁiktœn/[Note 1],en anglais :/ˈfɹɛdɹɨktən/ou parfois/fɹɛˈdɪktən/) est la capitale de laprovince duNouveau-Brunswick auCanada. Il s'agit d'unecité située dans la commission de services régionaux11, au centre de la province. La ville est située sur les deux rives dufleuve Saint-Jean et compte 56 224 habitants en2011[3]. Ses habitants sont lesFrédérictonnais(es)[4].
Fredericton fut fondée par lesAcadiens sous le nom deSainte-Anne-des-Pays-Bas, en1732. Les Britanniques incendièrent la ville en1759, durant ladéportation des Acadiens. Fredericton devient la capitale du Nouveau-Brunswick en1785. LesMalécites eurent quant à eux leur capitale àEqpahak entre1767 et1794.
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L'altitude est basse près du fleuve, rendant des parties de la ville vulnérables aux inondations. L'altitude s'élève par contre rapidement, au nord et au sud, et dépasse 100 m. Les berges de certains ruisseaux sont très abruptes.
La réserve indienne deDevon 30 possède trois enclaves sur la rive gauche de la ville. La première est située au bord du fleuve, à l'est de la rue Cliffe. La deuxième comprend une partie du bloc délimité par la rue Union au sud, la rue Cliffe à l'ouest, la rue MacLaren au nord et la rue Hughes à l'est. La troisième comprend la rue Dedham, la rue Sappier, la rue Paul, la promenade Maliseet, le croissant Polchies, le croissant Brooks et l'allée Bear et finalement un côté de l'avenue Highland et de la rue Cliffe. De plus, la réserve possède une « queue de poêle », aussi sur la rive gauche de Fredericton, qui commence peu après le début de l'allée Gabriel.
Malgré cela, l'ensoleillement reste très raisonnable en cette saison (le soleil brille environ 40 % du temps) et n'y est pas tellement moindre qu'à la belle saison. Ce qui est assez remarquable, puisque si on compare à toute l'Europe, en dehors des régions méditerranéennes, seule la riviera suisse connaît un ensoleillement hivernal au moins équivalent[réf. souhaitée].
La cité dispose de l'aéroport du Grand Fredericton, qui offre des liaisons aériennes régulières vers d'autres villes du pays. Il y a aussi l'aérodrome de Scottfield et l'héliport de laGendarmerie royale du Canada, qui est privé. La ville est desservie par plusieurs routes provinciales et par deux autoroutes, dont laroute Transcanadienne, laroute 2 du Nouveau-Brunswick. Les sorties 280, 281, 285, 294 et 297 permettent de relier la 2 à la ville. Il est aussi possible d'aller à Fredericton via la sortie 258, puis vers laroute 102, suivant la rivière Saint-Jean. De plus, laroute 8 est une autoroute à accès limité contournant Fredericton par le sud-est. Elle permet de relier la ville à la 2 ouest, versEdmundston, tandis que laroute 7 permet de relier Fredericton à la 2 est, versMoncton etSaint-Jean. Deux ponts relient la rive nord de la rivière Saint-Jean à la rive sud. Le premier pont est situé directement au nord du centre-ville, emprunté, se changeant en rue Westmorland. L'autre pont est situé à l'est, sur laroute 8, et il est aussi appelé le pont Princess Margaret. Outre ceci, les rues Woodstock, Hanwell, Smythe, Regent, Waterloo, Prospect, King, Queen, Saint-Annes, Brunswick, Dundonald et Montgomery servent la ville[16].
LesMicmacs et lesMalécites faisaient de l'agriculture sur le site actuel de la ville. Leblé d'inde (maïs) était leur principale culture.Eqpahak, le principal village des environs, était situé à quelques kilomètres en amont.
Le premier contact avec les Européens eut lieu auXVIIe siècle. LesFrançais donnèrent une concession à Joshua J. Mahoney. En1692, il bâtit le fort Nashwaak sur la rive nord, à l'embouchure de la rivière Nashwaak. Ce fort fut la capitale de l'Acadie durant un certain temps. Il y a 14 résidents près du fort en1695[17]. À la suite de la mort de Mahoney en1700 et à une inondation, le fort fut abandonné.
LesAcadiens fondèrent le premier établissement permanent en1732[17], appelé Sainte-Anne-des-Pays-Bas ou Pointe-Sainte-Anne. Ces derniers fuyaient l'Acadie, renomméeNouvelle-Écosse depuis sa conquêtebritannique en1713. Le village, qui était le deuxième plus important de la vallée du fleuve aprèsGrimrose, était situé sur la rive sud, à peu près en face de la rivière Nashwaak, mais s'étendait à l'Ouest jusqu'à Eqpahak[17]. L'emplacement de l'église n'est pas connue mais serait sur le site de larésidence du Gouverneur[17]. La rue principale n'existe plus mais figure sur un plan de Fredericton en1786[17]. Les Britanniques prirent possession du village et l'incendièrent durant laDéportation des Acadiens, durant l'hiver1758-1759[17]. Les Acadiens s'établissent par la suite à French Village, Crocks Point et d'autres localité plus en amont, avant de s'établir auMadawaska[18].
Un village britannique est fondé en1762 mais est un échec à cause de l'hostilité des Acadiens et des Malécites. Les colons se déplacèrent en aval et fondèrentMaugerville. John Anderson établit un poste de traite à Nashwaak en1764[19]. Une réserve indienne du nom de St. Annes est établie le 29 octobre 1765, à l'endroit où se trouve actuellement de la résidence du gouverneur, sur le site d'un cimetière ; il semble que la réserve soit négligée avant d'être abandonnée[18]. Un moulin est construit par la Canada Company à Marysville en1766[19]. Trois marchands de fourrures britanniques réussissent à s'établir à Sainte-Anne-des-Pays-Bas en1768. Des Acadiens ont tôt fait de retourner vivre à leur village et il y sont 40 en1761 mais seulement quelques-uns en1783[17]; il y a déjà, à ce moment, trois familles anglaises, et huit autres à Nashwaak[19].
DesLoyalistes s'établirent à Sainte-Anne-des-Pays-Bas en1783, après larévolution américaine, mais plusieurs trouvèrent la mort durant le premier hiver. Les morts furent enterrés dans ce qui est maintenant le cimetière des Loyalistes. Au printemps, plusieurs Loyalistes quittèrent le village pour s'établir plus loin à la campagne.
LeNouveau-Brunswick devint une colonie indépendante de laNouvelle-Écosse en1784. Sainte-Anne fut choisie comme capitale provinciale l'année suivante, remplaçant Parrtown, l'actuelleSaint-Jean, à cause de la situation centrale sur des eaux navigables[20], moins vulnérable à une invasion maritime. La localité devient officiellement une ville en1786, au même moment où elle devient le chef-lieu du comté d'York[21]. La ville fut rebaptiséeFrederick’s Town (« ville de Frédéric »), en l’honneur du deuxième fils du roiGeorge III du Royaume-Uni, le Prince Frederick,Duc d’York[22]. Le nom fut raccourci à Fredericton peu de temps après. La ville fut déplacée à l'ouest et King's College, aujourd'hui l'Université du Nouveau-Brunswick, fut fondé.
La situation de Fredericton en fit aussi un lieu idéal pour installer une garnison. Plusieurs bâtiments militaires sont toujours en place au centre-ville et sont désormais ouverts aux visiteurs.
En1825, Fredericton est touché par lesGrands feux de la Miramichi, qui dévastent entre10 000 et 20 000km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[23],[24].
Un village demalécites, aujourd'hui appelé la première nation de St. Mary's, fut fondé sur la rive nord du fleuve en1847. Toutefois, le village perdit en superficie en faveur de la croissance de Fredericton.
Fredericton est constitué en cité le[25] ; c'est la deuxième après Saint-Jean[20]. LaFredericton Gas Company produit dugaz de houille à son usine de la rue Shore dès1850[26]. L'inondation de1854 cause de dommages importants mais est peu documentée[27]. Un embâcle cause aussi des dégâts en avril1857[28]. LaFredericton Electric Light Company produit de l'électricité à partir de1887[26]. L'année suivante, laFredericton Gaz produit de l'électricité à son usine et obtient le droit d'installer des poteaux du côté Sud de la rue Queen, tandis que laFredericton Electric peut en installer du côté nord, s'ajoutant ainsi aux poteaux du téléphone, causant une opposition de la population[26]. Les deux compagnies fusionnent en1889 et ouvrent une usine sur la rue Carleton[26].
La plus ancienne école toujours en activité, l'école intermédiaire George Street, ouvre ses portes en1924[29]. L'école Alexander Gibson Memorial est inaugurée en1926, suivie de l'école Barkers Point en1946, de l'école Nashwaaksis Memorial en1948, de l'école consolidée Kingsclear en1950, de l'école intermédiaire Devon en1952, de l'école South Devon en1953, de l'école Forest Hill en1955, de l'école Connaught Street en1957, de l'école Park Street en1960, de l'école McAdam Avenue en1962, de l'école Montgomery Street en1963, de l'école Garden Creek en1965, de l'école Liverpool Street en1968, de l'école Priestman Street et de l'école secondaire Fredericton en1969, de l'école intermédiaire Nashwaaksis en1976, de l'école Royal Road en1982, de l'école secondaire Leo Hayes en2000 et, finalement, de l'école intermédiaire Bliss Carman en2009[29]. Les francophones obtiennent entretemps l'école Sainte-Anne en1969[30].
Avant l'annexion de Devon à Fredericton en1945, l'expansion de la ville était limitée au sud. La cité connut une augmentation importante de sa population jusqu'à la fin des années 1970, due à l'expansion des universités et des services provinciaux.
En 1973, la cité annexe plusieurs banlieues, telles que Nashwaaksis, Marysville, Barker's Point et Silverwood. Bien que ces noms soient toujours utilisés, il est désormais d'usage de parler de la rive nord (north side) ou de la rive sud (south side) lorsque l'on situe un lieu dans la ville.
La caisse populaire de Fredericton est fondée en1978. Elle se joint en2002 à la Caisse populaire Moncton-Beauséjour pour former la Caisse populaire Beauséjour[32].
Un premier festival francophone a lieu en1982[33].
Fredericton accueille la XXIe finale desJeux de l'Acadie en2000. L'école des Bâtisseurs est inaugurée en2007[30]. Le pont Princess Margaret est rénové entre2009 et2011[31].
L'usine fut construite durant les années 1830 par deux entrepreneurs locaux. Elle changea plusieurs fois de mains et ne fut jamais profitable.Alexander Gibson en fit l'acquisition et construisit une prospère ville industrielle. Il fit construire une filature de coton à la fine pointe de la technologie en1883. Gibson nomma sa ville Marysville, en l'honneur de son épouse.
En1908, à la suite de problèmes financiers, Gibson dut vendre son usine à une compagniemontréalaise, qui la vendit à son tour à Canadian Cottons Ltd. Après la Deuxième Guerre mondiale, la compétition étrangère ruina la compagnie, qui dut cesser ses opérations en1954. À la suite de plusieurs tentatives de réouverture, l'usine ferma définitivement ses portes en1980.
L'usine fut rénovée en 1985 et abrite maintenant des bureaux du gouvernement provincial.
La cité comptait 56 224 habitants en2011, soit une augmentation de 11,3 % en 5 ans[3]. Il y a en tout 22 120 ménages dont 13 980 familles[35]. Les données du recensement de 2011 n'étant pas encore toutes disponibles, les autres aspects de la démographie de Fredericton sont connus grâce au recensement de 2006. Les ménages comptent en moyenne 2,2 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes[35]. Les ménages sont composés decouples avec enfants dans 22,4 % des cas, de couples sans enfants dans 29,4 % des cas et de personnes seules dans 30,0 % des cas alors que 18,2 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales,colocataires, etc.)[35]. 68,7 % des familles comptent un couple marié, 14,6 % comptent un couple en union libre et 16,7 % sont monoparentales[35]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 84,7 % des cas[35]. L'âgemédian est de 38,4 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[36]. 85,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[36]. Les femmes représentent 52,8 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[36]. Chez les plus de 15 ans, 36,8 % sontcélibataires, 45,3 % sontmariés, 3,3 % sont séparés, 7,9 % sontdivorcés et 6,6 % sontveufs[36]. De plus, 9,2 % vivent enunion libre[36].
Évolution démographique de Fredericton depuis 1981
1981
1986
1991
1996
2001
2006
43 723
44 352
46 466
46 507
47 780
50 535
Évolution démographique de Fredericton depuis 1981, suite (1)
Lesautochtones représentent 1,4 % de la population[41] et 6,7 % des habitants font partie d'uneminorité visible[42]. Lesimmigrants représentent 8,5 % de la population et 0,9 % des habitants sont desrésidents permanents[43]. 3,7 % des habitants ne sont pascitoyens canadiens et 80,7 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[43]. En date du, 79,8 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 12,9 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 3,6 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,6 % habitaient ailleurs au pays et que 1,1 % habitaient ailleurs dans le monde[44]. À la même date, 51,9 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 25,8 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 11,2 % habitaient ailleurs dans la province, que 7,7 % habitaient ailleurs au pays et que 3,4 % habitaient ailleurs dans le monde[44].
Lalangue maternelle est lefrançais chez 6,7 % des habitants, l'anglais chez 86,3 % et les deux langues chez 0,5 % alors que 6,6 % sontallophones[45]. Les deux langues officielles[Note 2] sont comprises par 22,6 % de la population, alors que 0,3 % des habitants sont unilingues francophones, que 76,8 % sont unilingues anglophones et que 0,3 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[45]. Le français est parlé à la maison par 3,7 % des gens, l'anglais par 92,1 %, les deux langues officielles par 0,3 %, le français et une langue non officielle par moins de 0,1 %, l'anglais et une langue non officielle par 0,4 %, l'anglais le français et une langue non officielle par moins de 0,1 % et une langue non officielle seule par 3,5 %[45]. Le français est utilisé au travail par 2,2 % des employés et l'anglais par 96,0 % alors que 1,0 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non officielle, que 0,3 % utilisent l'anglais et une langue non officielle et que 0,4 % utilisent une langue non officielle[46].
Chez les plus de 15 ans, 15,8 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 26,0 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 58,2 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[49]. Parmi la même tranche d'âge, 6,3 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an auCCNB ou l'équivalent, 17,1 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 4,5 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur aubaccalauréat et 30,3 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[49]. Parmi ces diplômés, 11,0 % sont formés en enseignement, 2,8 % en arts ou en communications, 7,5 % en sciences humaines, 11,6 % en sciences sociales ou en droit, 21,7 % en commerce, en gestion ou en administration, 4,0 % en sciences et technologies, 6,1 % en mathématiques ou en informatique, 17,0 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 2,4 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 11,6 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 4,3 % en services personnels, de protection ou de transport et moins de 0,1 % dans d'autres domaines[49]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 8,0 % des cas[49].
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Le recensement de 2006 deStatistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, letaux d'activité était alors de 67,8 %, letaux d'emploi était de 63,3 % et letaux de chômage était de 6,6 %; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[50].
Parmi lapopulation active occupée, 6,1 % des gens travaillaient à domicile, 0,3 % travaillaient ailleurs dans le monde, 6,9 % étaient sans lieu de travail fixe et 86,7 % avaient un lieu de travail fixe[56]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 91,0 % travaillaient en ville, 2,6 % travaillaient ailleurs dans le comté, 5,4 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,0 % travaillaient dans une autre province[56].
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La Progressive Credit Union, membre de laCredit Union Central of New Brunswick, est unecaisse populaire ayant son siège-social sur la rue Hughes. La caisse compte quatre succursales[57]. La New Brunswick Teachers' Association Credit Union est aussi basée à Fredericton, sur la rue Montgomery[57]. Il y a aussi une succursale de la OMISTA Credit Union, basée àMoncton[57].
Il y a finalement une succursale de la Caisse populaire Beauséjour, basée à Moncton et membre d'UNI Coopération financière[32].
En plus d'être la capitale provinciale, Fredericton est lechef-lieu ducomté d'York depuis sa création en1784. Malgré l'abolition de la municipalité de comté en1966, la cité est toujours le centre administratif de la région.
Le conseil municipal est formé d'un maire et de douze conseillers de quartiers[25]. La cité est en effet divisée en douze quartiers pour des fins administratives[25].
Conseil municipal actuel
Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du[60].
Un conseil est formé à la suite de l'élection du ; quatre conseillers sont alors élus par acclamation[61]. Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du[25]. Leah Levac démissionne le du poste de conseillère du quartier 10 pour des raisons professionnelles. Une élection partielle a donc lieu le 28 octobre suivant et John MacDermid l'emporte[62].
Fredericton est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick[63] et de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[64].
Fredericton est le siège du district scolaireAnglophone West. La cité était le siège dudistrict scolaire 18 jusqu'à la réforme de 2012. La ville compte à elle seule 21 écoles anglophones et 17 d'entre elles ont un programme d'immersion française. Le District 18 Education Centre est uneécole alternative. La population francophone bénéficie de deux écoles publiques, faisant partie du district scolaireFrancophone Sud dont le siège est àDieppe. Il y a aussi une écolemalécite.
Écoles régulières anglaises
École Alexander Gibson Memorial (maternelle-5e, immersion)
Fredericton est desservi par l'hôpital régional Dr. Everett Chalmers. La ville bénéficie aussi de deux foyers de soins agréés, soit Pine Grove et le York Manor.
Le quotidien anglophone de Fredericton estThe Daily Gleaner et leTelegraph-Journal deSaint-Jean est aussi distribué. L'hebdomadaireNorthside This Week est publié en ville. Le quotidien francophone estL'Acadie nouvelle, qui est publié àCaraquet. Il y a par contre un bureau du journal en ville. L'hebdomadaireL'Étoile deDieppe est aussi distribué.
Fredericton bénéficie du club de golf Kingswood, un parcours de 18 trous conçu par les architectes Darrell Huxham et Graham Cooke. Il y a aussi le club de golf Carman Creek, un parcours de 9 trous.
Le parc Kingswood est un centre de divertissement comprenant un salon de quilles, un mur d'escalade, des arcades et des jeux de laser.
La cathédrale Christ Church est le siège duDiocèse anglican de Fredericton, qui correspond au territoire de la province. Les paroisses de la ville et des environs sont regroupées dans l'archidiaconé de Fredericton, qui compte deuxdoyennés, le doyenné de Fredericton et le doyenné de York.
Laprière est toujours récitée au conseil municipal[65].
Le festival des Jeux Highland du Nouveau-Brunswick est organisé au mois de juillet. Le festival Harvest Jazz & Blues et l'exposition de Fredericton (FREX) ont lieu au mois de septembre.
Selon laLoi sur les langues officielles, Fredericton est officiellementbilingue puisque c'est une obligation pour les cités, peu importe la proportion de francophones ou d'anglophones[1].