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Fred Kupferman

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Pour les articles homonymes, voirKupferman.

Fred Kupferman

Biographie
Nom de naissanceAlfred Kupferman
Naissance
11e arrondissement de Paris
Décès (à 54 ans)
10e arrondissement de Paris
NationalitéFrançaise
MèreClaude François-Unger(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
ConjointSigrid Kupferman(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
EnfantsLaurent KupfermanVoir et modifier les données sur Wikidata
Thématique
FormationSorbonne
TitresProfesseur d'université
ProfessionHistorien
TravauxThèse dedoctorat :François Coty, journaliste et homme politique
ApprocheHistoire
IntérêtsPremière Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Histoire de la presse
Œuvres principalesPierre Laval (1976)
Au pays des Soviets – Le voyage français en Union soviétique, 1917-1939 (1979)
Le Procès de Vichy – Pucheu, Pétain, Laval (1982)
1917, Mata Hari – Songes et mensonges (1984)
Laval (1987)

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Alfred Kupferman, ditFred Kupferman, né le àParis où il meurt le[1], est unhistorien français, spécialiste desrelations franco-allemandes. Il est le père de Pierre etLaurent Kupferman.

Biographie

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Né dans une famille de résistants juifs, Fred Kupferman a8 ans au moment où, durant l’Occupation, la réglementation allemande impose de porter l’étoile jaune, ce qu’il refusera toujours, l'arrachant à de nombreuses reprises de son manteau.

Il est le fils de l’ingénieur Israël Kupferman né le 25 mai 1904 àTarnow (Pologne)[2], engagé dans lesbrigades internationales pendant laguerre d’Espagne, puis dans laRésistance pendant laSeconde Guerre mondiale. Celui-ci est arrêté le, au cours de la première rafle dite « du billet vert »[3] comme otage juif. Après avoir été interné aucamp de Pithiviers, il est transféré aucamp d’Auschwitz le, sous le matricule 46291. Il y meurt moins d’un mois après son arrivée, le. Son épouse, la psycho-pédagogue Frania Rothblum-Propper, reste active dans la Résistance sous le pseudonyme de Claude François. À laLibération, elle est une des fondatrices et la directrice de « La Maison du Renouveau », qui accueille, àMontmorency (Val-d’Oise), les enfants dont les parents furent victimes de ladéportation, avant de devenir, ce qu’elle est demeurée aujourd’hui, un centre pour adolescents inadaptés. Après son remariage avec le chef d’orchestre Léopold Unger, elle publieL’Adolescent inadapté aux Presses-universitaires de France sous le pseudonyme deClaude François-Unger, qu’elle conserve jusqu’à sa mort en 1992, essai dans lequel elle témoigne de son expérience pédagogique au « Renouveau » où elle met en pratique les principes pédagogiques deHenri Wallon etJanusz Korczak. Parmi les nombreux enfants qu’elle y a accueillis figureAndré Schwarz-Bart, prix Goncourt pourLe Dernier des justes en 1959.

Pendant cette période, Fred Kupferman vit caché avec d’autres enfants juifs dans une école catholique àMontmorency, protégés par la directrice, mademoiselle Massard. À la Libération, du fait de la mort de son père, reconnu déporté politique, Fred Kupferman devientpupille de la Nation[4].

Jeune chercheur, Fred Kupferman est remarqué très tôt, à laSorbonne, parPierre Renouvin. Il se signale par sa thèse de troisième cycle ayant pour sujets la propagande allemande et la guerre psychologique menée par les empires centraux à travers les journaux des années 1917 et 1918 ; puis il soutient sa thèse de doctorat sur « François Coty, journaliste et homme politique ». Ses travaux lui gagnent une réputation sérieuse d’historien de la presse et lui vaudront d’enseigner pendant plus de dix ans à l’Institut français de presse.Après l’Institut français de presse, il rejoint la Sorbonne, puis l’Institut d'études politiques de Paris, où il continuera de dispenser ses cours jusqu’à sa mort, survenue en 1988.

Fred Kupferman a concentré ses publications sur laPremière et laSeconde Guerre mondiale ainsi que sur la société française d’après 1914 et l’histoire de la presse. En 1976, il publie une première étude dePierre Laval, suivie en 1979 parAu pays des Soviets, le voyage français en Union soviétique. On lui doit aussiLe Procès de Vichy – Pucheu, Pétain, Laval, en 1982, consacré aux procès des acteurs des heures sombres durégime de Vichy. En 1984, il publie une biographie deMata Hari, suivie d’un essai sur laLibération intituléLes Premiers Beaux Jours.

Son œuvre majeure est incontestablement sa deuxième étude dePierre Laval, parue en 1987, et considérée comme la biographie de référence du chef du gouvernement durégime de Vichy, qui lui permet d’obtenir le Grand Prix de l’Histoire.

En collaboration avec son épouse Sigrid, Fred Kupferman était aussi l’auteur d’ouvrages historiques destinés à la jeunesse,La Nuit des dragons etLe Complot du télégraphe. Enfin, sous le pseudonyme de Fouët, il a produit une œuvre, inédite à ce jour, composée de nombreux dessins, repoussés, et de textes surréalistes et fantastiques que l’on peut consulter à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), où le fonds des archives de Fred Kupferman est déposé.

Fred Kupferman a dirigé le magazineLivres Hebdo et signé de nombreux portraits et enquêtes pour l’hebdomadaireL’Express de 1981 à sa mort, en 1988.

L’association des « Amis de Fred Kupferman » est présidée parEmmanuel Pierrat, écrivain et avocat au Barreau de Paris.

Publications

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  • Pierre Laval, Masson, 1976.
  • Au pays des Soviets – Le voyage français en Union soviétique, 1917-1939, Gallimard, 1979 (rééd. 2007, Tallandier).
  • Raoul Wallenberg, le juste de Budapest, écrit en collaboration avec Jacques Derogy et Ariane Misrachi, Ramsay, 1980 (rééd.1994, Stock).
  • Le Procès de Vichy – Pucheu, Pétain, Laval, Complexe, 1982 (rééd. 2006),[présentation en ligne].
  • 1917, Mata Hari – Songes et mensonges, Complexe, 1984 (rééd. 2005).
  • Les Premiers beaux jours, 1944-1946, Calmann-Lévy, 1985, (rééd. 2007, Tallandier).
  • Laval, Balland, 1987 (rééd. 2006, Tallandier - préfacé par Henry Rousso).
  • La Nuit des dragons (avec Sigrid Kupferman et Yves Beaujard), Hachette Jeunesse 1986, (réed. 2007, Hachette Jeunesse).
  • Le Complot du télégraphe (avec Sigrid Kupferman), Hachette Jeunesse, 1989.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Matricule « 46 291 » à Auschwitz. deportes-politiques-auschwitz.fr.
  3. « la Rafle du billet vert, 14 mai 1941 », surajcf.fr(consulté le).
  4. Il faudra attendre un arrêté du 13 mars 1995 (paru au JO le 26 avril 1995) du ministre des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, pour que la mention « mort en déportation » figure sur les actes de décès.

Liens externes

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