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Francis Ona

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Francis Ona
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Biographie
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Francis Ona (né en-mort le) est un homme politiquebougainvillais enPapouasie-Nouvelle-Guinée. Il est chef du mouvementsécessioniste visant l'indépendance de la région autonome face au gouvernement central et provoquant laguerre civile de Bougainville (1988-1998).

Avec ses partisans, ils militent aussi sur des enjeux environnementaux et sociaux sur les opérations d'extractions des minesPanguna par laBougainville Copper, une filiale deRio Tinto.

Le, Ona déclare l'indépendance de la République de Me'ekamui[1]. Non reconnu internationalement, il se proclame roi de Me'ekamui en[2]. Résistant au processus de paix et aux élections de 2005, Ona campe dans un village retranché sous contrôle des forces de la BRA où il meurt dupaludisme en juillet 2005.

Chef sécessionniste

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Ona est tout d'abord employé dans la mine de la Bougainville Copper, mais devient rapidement critique des travaux et de leurs effets néfastes sur l'environnement, ainsi que du faible niveau des redevances versées par la compagnie. La plupart des profits quittent l'île de Bougainville, ainsi les embauches par la société de plusieurs employés de Papouasie-Nouvelle-Guinée et d'Australie. Au milieu desannées 1980, Ona et d'autres conteste afin d'obtenir la direction de laPanguna Landowners Association (PLA) en prétextant que l'organisation ne défend pas efficacement les intérêts de l'ensemble des propriétaires fonciers traditionnels[3].

Au début de 1988, Ona est ses compatriotes, incluant son cousinPepetua Serero (en), forment le nouveau PLA avec le support des mineurs et opposants traditionnels de la mine Panguna. La nouvelle organisation formule plusieurs demandes, incluant des compensations monétaires pour les impacts environnementaux causés par la mine, une part de 50 % des profits remis aux propriétaires fonciers, ainsi qu'un transfert de la propriété de la mine au gouvernement de Bougainville. Le gouvernement de Papousie-Nouvelle-Guinée ouvre alors une enquête indépendante, mais celle-ci rejette les allégations liées aux griefs environnementaux, en critiquant tout de même certain aspect quant à l'exploitation de la mine au passage. En réponse, Ona met en place l'Armée révolutionnaire de Bougainville (ARB) avec laquelle il procède à des actes de sabotages contre les installations la mines, dont la destruction desgroupes électrogènes. La mine doit alors fermer en mai 1998 et Ona rejette un compromis initialement convenu entre le gouvernement Papouasien et la Bougainville Copper.

Ona devient le chef de file de l'ARB après la mort de Serero en 1989. Sam Kauona, un ancien soldat de l'armée, dirige le volet des opérations militaires. Le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée procède ensuite à l'envoie de policiers et d'officiers de l'armée sous la responsabilité deJerry Singirok (en)[4]. Ses troupes doivent alors réprimer le soulèvement, mais ne parvient pas à faire cesser les désordres. Unétat d'urgence est décrété pour l'ensemble de l'île qui est placée sous le contrôle du Commissaire de police de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Viennent ensuite plusieurs plaintes concernant des manquements audroits de l'homme par les forces, ce qui contribue au renforcement du soutien populaire à l'ARB.

En janvier 1990, Bougainville Copper annonce qu'elle suspend les activités de la mines. Le gouvernement central annonce également le retrait des troupes et l'arriver d'observateurs internationaux afin de procéder au désarmement des forces de l'ARB. Craignant des représailles, les policiers sans le soutien de l'armée fuient et entre temps, une tentative de coup d'État survient àPort Moresby en raison de l'accord[5].

En réponse au blocus imposé par le gouvernement vers la fin de 1990, Ona annonce prendre la tête du gouvernement intérimaire de Bougainville et déclare l'indépendance de l'île. La situation devient rapidement anarchique et plusieurs factions armées combattent afin de prendre le pouvoir. Soutenant certaines milices, les dirigeants de l'ARB se brouillent avec le premier ministre bougainvillaisJoseph Kabui qui en était initialement un partisan[6].

Durant le mandat dupremier ministrePaias Wingti, le gouvernement papouasien parvient à reprendre la capitaleArawa en 1993, ainsi que reprendre le contrôle des installations de la mine Panguna. Durant le mandat de son successeur,Julius Chan, une entente tente d'être conclue entre Ona et Kabui, mais sans toutefois parvenir à un accord. Frustré de la situation, Chan émet l'ordre d'une invasion massive de l'île en 1996 sans l'appui des gouvernements australien etnoé-zélandais. Il procède alors à l'embauche de laSandline International, mais les forces militaires régulières menacent de procéder à leur arrestation dès leurs arrivées. Chan décide alors de démissionner afin d'éviter une éventuel coup d'État[7].

Cessez-le-feu

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Un cessez-le-feu est conclu entre le nouveau premier ministreBill Skate et Joseph Kabui, avec l'aide duPeace Monitoring Group qui début ses activités sur l'île. Bien qu'Ona et les forces de l'ARB contrôlent 90 % du territoire[8], la brouille entre Kabui et l'ARB fait en sorte que ces dernières ne sont pas représentées lors des pourparlers. Ona considérait que ces discussions, réalisées par l'entremise de la Nouvelle-Zélande, représentaient une ingérence extérieure dans la gouvernance de Bougainville.

Durant cette période, le cinéaste australienWayne Coles-Janess (en) réalise un documentaire au sujet de la guerre civile en cours à Bougainville[9].

Lors d'un entretien, Ona déclare:

« Nous avons déjà eu d'autres formes d'autonomie. Le système de gouvernement provincial en 1975 nous avait été promis. On a promis aux Bougainvilliens qu'après 5 ans ou après quelques années, le gouvernement provincial serait remplacé par la nation indépendante de Bougainville. Donc, avec cela à l'esprit, avec cette histoire passée, nous ne faisons plus confiance à la Papouasie-Nouvelle-Guinée....... 90% des Bougainvilliens me soutiennent. Et je veux convoquer le Premier ministre de PNG et le gouvernement de PNG, si 90 % ne me soutiennent pas, qu'ils organisent un référendum et nous verrons[10]. »

Ona sera ignoré par la suite lors de la création duGouvernement autonome de Bougainville (en). Au même moment, Ona convient avecNoah Musingku (en) d'établir une source de revenu permettant à l'île d'avoir une véritable souveraineté[11]. Le système sera connu sous le nom deU-Vistract (en) et vise l'exploitation des ressources naturelles non exploitées de l'île pour financer la reconstruction. Ona demeure ensuite isolé dans la région dePanguna pendant les 16 années suivantes.

Entre 10 000 et 15 000 personnes auraient perdu la vie durant le conflit surtout en raison de la maladie et de la famine. À la suite d'un processus de réconciliation qui débute en 2000, le gouvernement promet la tenue d'unréférendum sur l'indépendance qui aura lieu en 2019 et se solde par un vote en faveur de l'indépendance à 98,3 %[12].

Royauté

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Le, Ona se déclareroi de Bougainville ouMekamui sous le nom de règne deKing Francis Dominic Dateransy Domanaa, chef d'État du royaume de Me'ekamui.Me'ekamui signifiantterre sainte et étant le nom tribal de l'île de Bougainvile[13],[14]. Lors des élections pour le gouvernement autonome en 2005, Ona apparaît aux yeux du public pour la première fois depuis seize ans et déclare que Bougainville est déjà indépendante et en capacité de gérer ses propres affaires[15].

À la suite de ces élections :

« Son Altesse Royale a déclaré à la population que le fait que seulement 3 % des électeurs éligibles à Bougainville aient voté lors des élections du gouvernement autonome de mai signifie que les 97 % restants soutiennent son gouvernement et qu'en tant que tel, c'est le seul gouvernement vers lequel ils peuvent se tourner, pour faire avancer leur effort de développement indépendamment des diverses différences[16]. »

Des groupes miniers dont laLihir Island Mining Area Landowners Association in New Ireland contacte Ona afin d'obtenir son aide pour le développement de projets miniers futurs[17].

Ona meurt de lamalaria le et des funérailles d'État sont célébrés dans la capitale provincialeBuka[18].

Biographie

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Articles connexes

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Références

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  1. (en) "The Bougainville independence referendum: Assessing the risks and challenges before, during and after the referendum" by Jo Woodbury, January 2015; Commonwealth of Australia
  2. (en)Australian ABC television report
  3. (en) MaxBourke, « BOUGAI NVI LLE--'OUR SLAND, OUR FIGHT' (Film) »,Australian Screen Education,no 31,‎,p. 141
  4. (en)Britannica - History of Papua New Guinea
  5. (en) « History of Panguna mine »(consulté le)
  6. (en)"Bougainville president Kabui dies",The Age, 7 juin 2008
  7. (en) « Hon. Julius Chan, MP », surNational Parliament of Papua New Guinea(consulté le)
  8. (en)[1]http://www.abc.net.au/foreign/stories/s400627.htm
  9. Bougainville – Our Island Our Fight (en)
  10. (en)« Archived copy »[archive du](consulté le)Papala Chronicles Issue 7 p 10
  11. (en)« Archived copy »[archive du](consulté le)Papala Chronicles Issue 7 p 10
  12. (en) « Bougainville referendum: PNG region votes overwhelmingly for independence »,BBC,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. (en)« Archived copy »[archive du](consulté le)Papala Chronicle Issue 3 pp 7,9.
  14. [2](en)« https://web.archive.org/web/20150923211602/http://www.csrm.uq.edu.au/docs/SSGM_09_05_bainton_cox.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (National, 23 mai 2004)]
  15. [3](en)« https://web.archive.org/web/20110706151721/http://www.ibom.biz/public%20docos/Issue%205.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),Papala Chronicles Issue 5 p 7
  16. (en)« Archived copy »[archive du](consulté le)Papala Chronicles Issue 12 p 2
  17. (en)« Archived copy »[archive du](consulté le)Papala Chronicles Issue 9 p 3
  18. (en)Obit: "Francis Ona",The Telegraph, 28 juillet 2005
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