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Conseillère régionale d'Île-de-France |
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Partis politiques | Les Verts(jusqu'en) Les Écologistes – Europe Écologie Les Verts(depuis) ![]() |
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Francine Bavay est unefemme politique française, née àAvesnes-sur-Helpe (Nord) le.
Francine Bavay naît àAvesnes-sur-Helpe (Nord) le[1].Elle a une sœur cadette et ses parents dirigent un garage automobile, ce qui la confronte aux problèmes de pollution, à la surconsommation des voitures et aux difficultés de gagner sa vie avec ce genre de métiers[1].
Elle étudie en classe préparatoire aulycée Faidherbe[1]. Ingénieure de l'Institut national des télécoms,administratrice des PTT[1], Francine Bavay est ancienne élève de l'ENSPTT 1990-1993 et de l'ENA (promotion Condorcet).
Elle est membre desVerts depuis1993[1] où elle a exercé plusieurs responsabilités au collège exécutif national puis d'Europe Écologie Les Verts.
En 1995, Francine Bavay est élue secrétaire départementale deParis, puis au collège exécutif national l'année suivante[1]. Élue conseillère régionale en1998 et réélue en2004[1] sur la liste de rassemblement de la Gauche et des Verts dont elle était tête de liste dans lesHauts-de-Seine. Elle est vice-présidente de la régionÎle-de-France chargée de la santé et de l’action sociale[1]. Elle est candidate des Verts soutenue par le PS auxélections législatives de 2002 dans la12e circonscription desHauts-de-Seine (Châtillon,Clamart,Fontenay-aux-Roses,Le Plessis-Robinson)[1].
En2004, elle est élue auConseil régional d'Île-de-France et devient deuxième vice-présidente, chargée du développement social, de l'Économie sociale etsolidaire, de la Santé et du Handicap[2].
En 2000 au congrès de Toulouse, elle est élue porte-parole nationale des verts[3].
Lors du référendum sur leTraité constitutionnel européen en 2005, elle fait partie de la minorité des Verts qui fait campagne pour le non[1], malgré la décision de son parti en faveur du oui (décidé à 52,63 % par un référendum interne). Elle s'engage tout particulièrement dans le cadre unitaire lors de cette campagne, aux côtés deMarie-George Buffet,José Bové,Olivier Besancenot etJean-Luc Mélenchon au sein des collectifs du « non » de gauche autraité constitutionnel européen : l'appel des 200, puis les collectifs du 29 mai.
Francine Bavay a été condamnée à deux mois de prison avec sursis pourfauchage d'OGM en 2005[4].
Alors que la majorité des Verts estime qu'il faut désormais se regrouper pour défendre des positions communes, Francine Bavay et d'autres militants verts commePatrick Farbiaz,Sergio Coronado ouBernard Guibert ont continué à défendre la nécessité d'un candidat qui se serait prononcé pour le « non » au référendum de 2005.
Avec les membres du courant Vert Alter Ekolo, elle s'est investie dans lescollectifs unitaires, en participant à de nombreuses réunions publiques et à la préparation de la précampagne. Elle défendait la candidature deJosé Bové pour l'élection présidentielle, une idée qu'elle défend avec son courant au Congrès des Verts de novembre 2007[5].
Le16 décembre2006, elle est élue au collège exécutif des Verts comme représentante de son courant, chargée des questions économiques et sociales. Avec les membres du courant Alter Ekolo elle s'engage pour la campagne deJosé Bové et en devient porte parole de campagne. Les Verts Île de France la suspendent de son mandat interne au collège exécutif jusqu'en juin 2008[6],[7].
En octobre 2007, elle est motrice dans l'organisation du Grenelle alternatif et citoyen[8] construit pour porter une autre discours face au Grenelle de l'environnement.
En janvier 2008, une convocation pour prélèvement d’ADN lui parvient à la suite de sa condamnation pour des faits de fauchage volontaire à Orléans en 2006. Elle reçoit le soutien de l'exécutif duConseil régional d'Ile-de-France, région déclarée "sans OGM" en 2004.
Aux municipales de mars, elle est à la tête d'une liste "Châtillon Ecologie Solidaire"[1] qui obtient 6,59 % au premier tour, liste qui fusionne avec la liste socialiste au second tour sans succès.
Pour ce congrès, elle participe à la motion Altermondialisme, décroissance et écologie populaire (ADEP) avecMartine Billard,Yves Contassot etSergio Coronado qui recueille 11,8 % lors de l'Assemblée générale des Verts du 16 novembre.
Elle se présente sur la listeEurope Écologie en Île-de-France dans le département des Hauts de Seine en4e position.Cette liste ayant obtenu 16,58 % des voix le 14 mars 2010, elle fusionne pour le second tour avec la liste socialiste deJean Paul Huchon et la liste duFront de Gauche permettant à Francine Bavay d'être élue en8e place sur cette liste le 21 mars 2010.
Elle est candidate auxélections législatives de 2012 dans lesHauts-de-Seine[1].
Le 30 novembre 2015, elle est parmi les signataires de l'Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence »[9],[10].
Elle est conseillère d’arrondissement déléguée aux questions métropolitaines dans le11e arrondissement de Paris de 2014 à 2020.
Syndicaliste (CFDT puisSUD), elle est aussi membre duCollectif national pour les droits des femmes, d'ATTAC, de lafondation Copernic et participe aux premières marches d'Agir ensemble contre le chômage en 1994, ainsi qu'à la revueMouvements[1]. Elle participe à tous les rassemblements altermondialistes depuis 1999 : Seattle[1], Porto Alegre…
Arrivée àParis en 1976, elle s'investit dans un groupe de femmes du XIXe arrondissement[1].
Elle a été à l'origine (avecAnne Hidalgo etGeneviève Fraisse) de la création en2003 de l'association Élu-es contre les Violences faites aux femmes[11],[1], association d'élues et d'élus de toutes sensibilités politiques qui informent et organisent des réunions pour dénoncer et combattre les violences faites aux femmes, comme notamment la Journée de sensibilisation, de formation et de réflexion[12].
Elle est présidente du centre Flora Tristan Femmes Battues de Châtillon, fondé en 1976[1].
Elle poursuit cet engagement par la mise en place de politiques au conseil régional d'Île-de-France : droit à l'avortement, soutien au planning familial, soutien aux femmes en difficulté ou campagne contre les violences familiales.