Pour les articles homonymes, voirDuvivier.
| Député français | |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Sépulture | Caveau des gouverneurs(d) |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités | Homme politique, militaire |
| Grade militaire | Général de division(à partir de) |
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| Distinction | |
| Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 7 YD 1208)[1] |
Ne pas confondre avec le généralRené Charles Duvivier.
Franciade Fleurus Duvivier, né le àRouen et mort le àParis en défendant l'hôtel de ville, est ungénéral de division ethomme politiquefrançais. Il joue un rôle important dans laconquête de l'Algérie.
Né à Rouen le 19messidoran II, il est le fils de François Marie Duvivier, premier commis des subsistances militaires, et de Julie Ursule Lefebvre[2].
Il entre second à l'École polytechnique (Promotion X1812 dont il est sergent-major) en 1812 ; il fait ses premières armes en 1814 lors de la défense de Paris contre les alliés qui cernent la ville alors qu'il commande une section de huit pièces. Sorti de l'École quatorzième de sa promotion, il passe à l'École d'application de l'artillerie et du génie deMetz. Au sortir de cette école, il devient successivementlieutenant,capitaine, chef du génie enCorse, auxÎles d'Hyères, àSaint-Pierre (Martinique).
En 1830, il suit l'expédition d'Alger comme capitaine dugénie et est nommé commandant de l'un des deux bataillons dezouaves, où ont été incorporés les 5 000 volontaires parisiens arrivant desbarricades. Le commandant Duvivier est chargé de les discipliner (le bataillon deviendra plus tard le67e de ligne). Avec eux, en 1831, Duvivier couvre la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il se signale au passage ducol de Mouzaïa (1831), est chargé de divers commandements enAfrique : commandant supérieur deBougie en 1833,lieutenant-colonel en 1834, il commande lesspahis, àBône ; en 1833 et 1836, il remplit àAlger les fonctions d'agha des Arabes.
À la fin de 1836, il participe à l'expédition de Constantine, attaque avec 400 hommes la porte deCoudiat Aty ; n'ayant pas été soutenu, il ne peut pas entrer dans la ville.
L'année suivante, on l'envoie avec 400 hommes, àGuelma, fonder une ville au milieu de populations exaltées par l'échec des Français devant Constantine. Il remplit sa mission. Nommécolonel, il assiste à laprise de Constantine en 1837, occupe, en 1838 et 1839, le camp deBlidah qu'il fait fortifier, et obtient le grade degénéral de brigade. Pendant laguerre sainte proclamée parAbd el-Kader, il repousse constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes desArabes.
En 1840, il enlève, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile deMouzaïa, le passage du Téniah. Chargé d'occuperMédéah, il engage 900 Français contre 5 000 Arabes, commandés par l'Émir et tue 500 de ces derniers.
En 1841, il demande et obtient son retour en France, et se livre à l'étude dans la retraite. Il fait paraître plusieurs ouvrages savants.
Chargé, le, par le gouvernement provisoire, de l'organisation de 24 bataillons degarde nationale mobile, il démissionne de ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale pour le département de laSeine. Il défend vaillamment, en, l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçoit une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecte rapidement et le général meurt le.
Il a publié des écrits reconnus sur l'Algérie et a effectué d'intéressantes recherches sur les rapports entre letamazight avec lephénicien.
Henri-Alexandre Frère a écrit uneBiographie de Duvivier, couronnée par l'Académie de Rouen.Charles Mullié indique que le général Duvivier était lePaul-Louis Courier de l'armée, on l'avait surnommé legénéral àpamphlets.