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| Francesco Guicciardini | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre des Affaires étrangères du royaume d'Italie | |
| – (3 mois et 21 jours) | |
| Premier ministre | Sidney Sonnino |
| Prédécesseur | Antonino Paternò-Castello |
| Successeur | Tommaso Tittoni |
| – (3 mois et 20 jours) | |
| Premier ministre | Sidney Sonnino |
| Prédécesseur | Tommaso Tittoni |
| Successeur | Antonino Paternò-Castello |
| Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce du royaume d'Italie | |
| – (1 an, 9 mois et 4 jours) | |
| Premier ministre | Antonio di Rudinì |
| Prédécesseur | Augusto Barazzuoli |
| Successeur | Francesco Cocco-Ortu |
| Député du royaume d'Italie | |
| Législature | XIe,XVIe,XVIIIe,XIXe,XXe,XXIe,XXIIe,XXIIIe,XXIIIe |
| Maire de Florence | |
| – (1 an et 29 jours) | |
| Prédécesseur | Piero Torrigiani |
| Successeur | Gaspare Gloria |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Florence |
| Date de décès | (à 63 ans) |
| Lieu de décès | Florence |
| Nationalité | italienne |
| Parti politique | Destra storica (Droite historique) |
| Profession | avocat |
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Francesco Guicciardini (Florence, - Florence,) est unhomme politiqueitalien qui exerce les fonctions demaire de Florence et, au niveau national, deministre des affaires étrangères et deministre de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce.
Né à Florence en 1851 dans la noble famille Guicciardini, Francesco est diplômé endroit de l'université de Pise et se consacre à la profession d'avocat dans les années 1970. Entre-temps, il entame également sa carrière publique, devenant conseiller municipal deMontopoli in Val d'Arno, dont il est ensuitemaire (Sindaco) de 1875 à 1882. Dans cette fonction, il se consacre en particulier au problème de la diffusion de l'éducation et veille au redressement des finances de la municipalité, après les années d'administration d'Isidoro Falchi.
Entre-temps, il collabore avec divers cercles florentins, en particulier avec la rédaction de la "Rassegna Settimanale" aux côtés deSidney Sonnino et dePasquale Villari, développant un intérêt pour les questions financières et la situation agraire, qui caractérise plus tard son travail de député. Défenseur des positions centristes et admirateur deQuintino Sella, Guicciardini entre au Parlement en 1882, où il maintient une ligne de soutien constant aux gouvernementsDepredis, si bien qu'entre 1884 et 1886, il se voit confier le poste de secrétaire général duministère de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce, chargé des problèmes liés au développement et à l'amélioration de la production agricole nationale.
À cette époque, ses convictions commencent à évoluer vers la gauche : il rencontreGiuseppe Zanardelli etGiovanni Giolitti et n'hésite pas à nouer des relations avec les radicaux qui le soutiennent en 1889 lorsqu'il devientmaire de Florence. Par la suite, il soutient lepremier gouvernement Giolitti, mais prend ses distances avec lui lorsque ce dernier est impliqué dans lescandale de la Banca Romana. Après son intermède florentin, il revient au Parlement en 1892 en tant que représentant de la circonscription deSan Miniato. Dans lesgouvernements di Rudinì II (10 mars 1896-11 juillet 1896) etII (11 juillet 1896-14 décembre 1897), il estministre de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce.
Après la mort de Zanardelli (1903), il se rapproche de Sonnino, avec qui il crée un groupe parlementaire d'opposition libérale-conservatrice à Giolitti, devenant ainsi le député du Centre le plus influent enToscane. Il s'intéresse également de près à la politique étrangère et effectue de nombreux voyages enMéditerranée. Son expérience politique et ses connaissances dans ce domaine lui valent d'être appelé auministère des affaires étrangères dans les deux brefs gouvernements dirigés par Sonnino, en 1906 (du 8 février au 29 mai 1906) et en 1909-1910 (du 11 décembre 1909 au 31 mars 1910). À la même époque, il prend la présidence de l'Accademia dei Georgofili, succédant à Ridolfi et représentant l'une des figures les plus éclairées de la noblesse terrienne toscane.
Dans les dernières années de sa vie, il évolue vers des positions nationalistes, soutenant l'invasion de laTripolitaine. Il craint l'entrée de l'Italie dans laPremière Guerre mondiale mais finit par voter en faveur de la proposition visant à accorder au roi des pouvoirs exceptionnels en cas de guerre. C'est le dernier acte de sa vie politique : il meurt à Florence le1er septembre 1915.