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Francesco Ferrara

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Francesco Ferrara
Francesco Ferrara
Fonctions
Député
XIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIe législature du royaume d'Italie
-
Ministre des Finances du royaume d'Italie
-
Député
Xe législature du royaume d'Italie
-
Député
VIIIe législature du royaume d'Italie
-
Sénateur du royaume d'Italie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
VeniseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Francesco FerraraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne( -)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Francesco Ferrara est un économiste, journaliste et homme politique italien né àPalerme, alors dans leroyaume de Naples, le et mort àVenise le. C’est le plus important économiste de l’époque duRisorgimento, vu comme unFrédéric Bastiat italien.

Biographie

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Lezioni di economia politica

Élevé au palais du prince de Calstelnuovo, sa formation a été celle d’un jeune aristocrate auprès des pères jésuites et philippins. Il commence des études de médecine qu’il abandonne pour se consacrer aux questions économiques et sociales. Il entre en 1833 à la direction centrale de statistiques de Palerme et fonde en1836 leGiornale di Statistica. En 1844, il devient secrétaire de la Chambre de Commerce de Palerme et donne vie auGiornale di Commercio. La même année, il présente sa candidature au concours pour la chaire d’économie politique de l’Université de Palerme mais finalement se retire en faveur de son ami Raffaele Busacca.

Il est arrêté en janvier1848 pour son activisme hostile aux Bourbons avant d’être libéré par la Révolution victorieuse. Il fait partie du Comité révolutionnaire et participe à la commission qui devait préparer l’acte de convocation du parlement de Sicile et il est élu député à la Chambre, soutenant un programme constitutionnaliste et fédéraliste. Il est également membre de la mission diplomatique qui offre la couronne sicilienne au duc de Gênes. Il s’installe d’ailleurs àTurin après l’écrasement du mouvement révolutionnaire.

Il y obtient en 1848 la chaire d’économie politique et collabore à divers journaux,Il Risorgimento deCavour,La Croce di Savoia,Il Parlamento et l’Economista. C’est toujours à Turin qu’il entame la publication des premières séries de laBiblioteca dell’Economista (qui devait compter 26 volumes) éditée par Pomba. En 1858, il est contraint, pour des raisons disciplinaires, d’abandonner sa chaire et enseigne à l’Université de Pise.

Rentré enSicile après l’expédition deGaribaldi, il se bat pour l’autonomie sicilienne et participe aux travaux du Conseil extraordinaire d’État. En 1861, il ne réussit pas à se faire élire député au Parlement italien. Il obtient néanmoins la direction des impôts et le poste de conseiller à la Cour des Comptes. En1868, il fonde àFlorence laSocietà di economia politica et en1874 lasocietà Adamo Smith. En 1867, il est ministre des finances du gouvernementUrbano Rattazzi se battant pour la vente des biens ecclésiastiques et l’abolition du cours forcé. Il démissionne au bout de quelques mois, participant cependant intensément, le plus souvent sur les bancs de l’opposition, à la vie parlementaire. Il est nommé sénateur du royaume en1881.

Un précurseur méconnu

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Adversaire duprotectionnisme et dusocialisme, ce libéral intransigeant et cet esprit libre, avait été suspendu de ses fonctions en 1858 pouravoir excité les jeunes à mépriser le gouvernement. En effet, il considérait toutgouvernement comme une minorité organisée et non comme un être à part supérieur et s’opposait par ailleurs à tout programme centralisé d’éducation. Hostile aux instituts centraux d’émission, il apparaît, dans sa théorie de lamonnaie fiduciaire, comme un précurseur deHayek etMilton Friedman. Il a fortement influencéJames McGill Buchanan, qui avait étudié en Italie, dans la formation de sathéorie des choix publics.

Principales œuvres

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  • Dubbi sulla statistica (1835)
  • Sulla teoria della statistica secondo Romagnosi (1836)
  • Sul cabotaggio fra Napoli e Sicilia (1837)
  • Cenni sulla miglior maniera di formare uffici statistici, e i Fanciulli abbandonati (1838)
  • Studi sulla popolazione della Sicilia (1840)
  • Malthus, i suoi avversari, i suoi seguaci, le conseguenze della sua dottrina, Della riforma postale, e i I periodi dell’economia politica (1841)
  • Lezioni di economia politica (1856-1858)
  • Esame storico - critico di economisti e dottrine economiche, 2 vol., (1889-1891)
  • Memorie di statistica (1890).

Citations

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  • Qu'est-ce qu'ungouvernement ? Rien de ce que certaines philosophies nébuleuses, ou ce que les velléités dusocialisme et ducommunisme prétendent nous donner à entendre. Ce n'est pas un être à part, supérieur, détaché, différent de ce que nous sommes. C'est une fraction de nous-mêmes. En fin de compte, tout gouvernement est une minorité. (Francesco Ferrara)
  • Ferrara, unFrédéric Bastiat de chez nous mais si cela est possible plus moderne encore que le Français qui est pourtant plus admiré.(Oscar Giannino)

Liens externes

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