Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

France Télévisions

48° 50′ 20″ N, 2° 16′ 17″ E
Cette page est en semi-protection longue.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

france.tv
logo de France Télévisions
Logo de France Télévisions.
illustration de France Télévisions

Création etVoir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés : Début de la présidence commune
 : Création du regroupement France Télévision
 : Installation dans le nouveau siège parisien
 : Création de la holding France Télévisions
 : Nouvelle identité graphique unifiée
 : Suppression de la publicité entre20 h eth
4janvier2010 : Transformation en entreprise commune
 : Nouvelle identité graphique
 : Marque et identité unique (france•tv)
FondateursJack Lang etCatherine TascaVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clésHervé Bourges(1er président de France Télévision)
Nicolas Sarkozy(réforme de 2008)
Forme juridiqueSociété anonyme à conseil d'administration (s.a.i.)(d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
SloganNotre point commun.Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège socialParis
Drapeau de la France France
Coordonnées48° 50′ 20″ N, 2° 16′ 17″ E
DirectionDelphine Ernotte-Cunci
ActionnairesÉtat français (100 %)
ActivitéAudiovisuel public et édition de chaînes généralistes(d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
ProduitsTélévision,production audiovisuelle,publicité etradiodiffusionVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales
PartenairesRépublique française
Effectif9 000
SIREN432766947Voir et modifier les données sur Wikidata
Site webfrance.tv
francetelevisions.fr

Fonds propres444 500 000 euros (2018)[2]
Chiffre d'affairesen diminution 2 945 665 000 euros (2019)
Résultat net-89 300 000 euros (perte / 2018)[2]
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

France Télévisions, aussi connue sous sonsigleFrance TV ou encorefrance.tv, est une société nationale publique de programme detélévision française, traitant de laproduction à la diffusion. Créée le comme regroupement des deux chaînes publiques nationales, cette structure est remplacée par une sociétéholding, le avant de devenir une entreprise commerciale, le.

Premier groupe audiovisuel en France notamment en termes d'audience, l'entreprise regroupe entre autres les chaînesFrance 2,France 3 et sesantennes de proximité,France 4,France 5,France Info, la plateformefrance.tv ainsi que les chaînesd'outremer du réseauLa1re. Le groupe détient également des participations dans plusieurs chaînes thématiques et internationales. France Télévisions exploite un réseau deradio enoutre-mer et possède plusieurs plateformes etsites web, dont le servicefrance.tv.

Histoire du groupe

Les origines

Le, l'ORTF est démantelé en sept sociétés. Trois sociétés nationales de programmes de télévision autonomes et concurrentes sont créées le :Télévision française 1 (TF1),Antenne 2 (A2) etFrance Régions 3 (FR3)[3],[4]. Le, elles participent avec laTSR et laRTBF à la création de la chaîne francophone internationaleTV5 Monde[5]. Le, FR3 participe à la création deLa Sept en en devenant actionnaire à 45 %[6]. En, TF1 estprivatisée avec la vente de la moitié de son capital au groupe de BTPBouygues[7].

En 1989, à la suite d'une conversation avec le président-directeur général de TF1Patrick Le Lay, leministre de la CultureJack Lang a l'idée de doter les deux chaînes publiques (Antenne 2 et FR3) d'une présidence commune[8]. Avec saministre déléguée à la Communication,Catherine Tasca, il porte ce projet qui doit promouvoir une stratégie commune et assurer la complémentarité des programmes entre les deux chaînes[9], afin de faire face à la montée en puissance deTF1 et deM6 et au développement des chaînes thématiques[10]. La loi du institue une présidence commune, tout en maintenant une séparation juridique des deux chaînes[11],[12]. Le gouvernement socialiste soutient les candidatures d'Hervé Bourges et deGeorges Kiejman, mais le nouveauConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) veut marquer son territoire et nomme le à la surprise généralePhilippe Guilhaume au poste de président du groupement. Mais ce dernier démissionne au bout de 14 mois, en, après une série de polémiques et une grève des journalistes[13],[14]. Il est remplacé par Hervé Bourges le[10].

Le,Antenne 2 etFR3 changent de nom et deviennent respectivementFrance 2 etFrance 3. Elles sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »), qui n'a cependant pas d'existence juridique[10],[11]. Cette même année, le groupe lance sa première chaîne thématique,France Supervision, qui diffuse d'abord une sélection d'émissions de France 2 et France 3, puis des événements culturels ou sportifs. Elle a la particularité d'émettre sur le satellite au formatD2MAC, une combinaison d'analogique et de numérique, en16/9 et enstéréo[15].

Le, France Télévision participe à la création de la chaîne d'information européenneEuronews aux côtés de laRai et de laRTVE[16].

1993-1996 : Jean-Pierre Elkabbach

En,Jean-Pierre Elkabbach est nommé président par leCSA pour un mandat de trois ans[17]. Il décide de concurrencerTF1 sur le terrain de l'audience et se lance dans une coûteuse politique d'embauches d'animateurs-producteurs[18], avec un slogan « Osons ». Cette décision est illustrée et moquée parles Guignols de l'info présentant ainsi les protagonistes comme des « voleurs de patates »[18]. C'est une réussite puisqu'en1995, année électorale présidentielle avec l'arrivée deJacques Chirac au pouvoir, l'audience de France Télévision (43 %) dépasse celle deTF1 (35 %). Mais en, le députéAlain Griotteray rend publics les mirobolants contrats des animateurs-producteurs vedettes, comme celui deJean-Luc Delarue,Nagui ou encoreArthur créant une vive polémique dans le pays. Jean-Pierre Elkabbach doit s'expliquer sur sa gestion de l'argent public devant les salariés, les syndicats, leCSA et les parlementaires[10],[19],[20].

Jean-Pierre Elkabbach est mis aussi sous pression par les syndicats de la société et par leCSA[17]. D'abord candidat à sa réélection, il démissionne finalement tant la pression est forte[17], à la fin[21].

Jean-Pierre Elkabbach lance par ailleurs une politique visant à des programmes permettant de rajeunir les cibles publicitaires de France Télévisions, en exigeant que la régie publicitaire soit plus entreprenante, pour que sa part de marché progresse de 1994 à 1997[22]. Le recours à de grandes notoriétés vise à obtenir plus d'émissions parmi les plus regardées, afin que les spots soient vendus à un prix élevé[18].

1996-1999 : Xavier Gouyou-Beauchamps

Le, le CSA nommeXavier Gouyou-Beauchamps, directeur général de France 3, au poste de président de France Télévision[21].

Le, la chaîneFestival, dédiée à la fiction, est lancée. Elle est détenue parFrance 2 (28 %),France 3 (28 %), le britanniqueCarlton Communications (28 %),La Sept-Arte (11 %) et l'américano-néerlandais Regency Monarchy (5 %)[23]. Le, le bouquetnumérique detélévision par satelliteTPS est lancé pour concurrencerCanalsatellite. Il est détenu à parts égales, c'est-à dire à 25 %, parTF1,M6,Suez-Lyonnaise des eaux et France Télévision Entreprises (France Télévision 34 % -France Télécom 66 %)[11],[24].

En, la chaîneHistoire est lancée. Elle est détenue par un groupement public à 60 % (France Télévision 25 %, La Sept-Arte 25 %,INA 10 %), ainsi que par Finances et Communication (20 %), France Télécom (10 %) etLyonnaise Communication (10 %)[25].

Le, la chaîne thématiqueMezzo remplaceFrance Supervision. Cette nouvelle chaîne, consacrée à la musique, la danse et l'opéra, est détenue par France Télécom (50 %),France 2 (40 %),Arte (5 %) etLa Cinquième (5 %)[26]. Le, la chaîne thématiqueRégions, consacrée à la découverte et à l'information des régions, est lancée sur le satellite[27],[28]

En 1998, les 2 400 salariés du groupe, jusqu'ici répartis sur 17 sites dansParis, déménagent pour s'installer dans le nouveau siège de France Télévision situé le long de laSeine, dans le15e arrondissement de Paris. Le projet est issu de la volonté d'Hervé Bourges en 1992 et le choix de son emplacement a été décidé par lePremier ministreÉdouard Balladur en. Conçu par l'architecteJean-Paul Viguier, le bâtiment de 100 000 m2, dont 56 000 m2 de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998. Le coût total de l'opération est de 3 milliards defrancs (soit plus de 457 millions d'euros)[29],[30].

En 1998, la ministre de la CultureCatherine Trautmann lance un projet de réforme de l'audiovisuel public. Ce projet prévoit notamment la création d'une holding regroupant les sociétésFrance 2,France 3,La Cinquième,La Sept-Arte etRFO pour faire face aux groupes privés[31].

1999-2005 : Marc Tessier

Le,Marc Tessier, président duCNC, est nommé à la présidence de France Télévision par le CSA[32].

La loi du crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînesFrance 2,France 3 etLa Cinquième. Le président du groupe est nommé par leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et son mandat est porté à cinq ans contre trois auparavant. Dans le même temps, le temps de publicité sur les chaînes publiques est réduit de 12 à 8 minutes par heure[33],[34]. Marc Tessier, déjà le président commun de France 2 et France 3, est nommé à la présidence du nouveau groupe[35].

En, la chaîne gastronomique du chef cuisinierJoël Robuchon,Gourmet TV, détenue à 40 % par France Télévisions Entreprises (France Télévisions et France Télécom), est lancée[36]. Le, France Télévisions signe son premier Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) avec l'État pour la période 2001-2005[34].

Le, le groupe dévoile sa nouvelle identité graphique devant lui donner plus d'homogénéité. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions » etLa Cinquième devientFrance 5. Chaque chaîne se voit attribuer une couleur : rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5. Ce nouvel habillage est conçu par l'agence Gédéon Communications pour un coût de 2,29 millions d'euros[37],[38],[39]. Ce même mois, France Télévisions Entreprises (France Télévisions 34 % -France Télécom 66 %) vend sa participation dansTPS augroupe TF1 pour un montant de 195 millions d'euros, répartis en 128,7 millions d'euros pour France Télécom et 66,3 millions d'euros pour France Télévisions[40]. Le, la chaîne thématiquePlanète Thalassa commence à émettre à la suite d'un accord entreMultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions. Dédiée au monde maritime, la grille de la chaîne s'articule autour des émissions emblématiquesThalassa etFaut pas rêver[41].

En, le gouvernement utilise le droit de priorité du service public pour demander des canaux sur la futuretélévision numérique terrestre française pour ses chaînes de télévisionFrance 2,France 3,France 5,Arte etLa Chaîne parlementaire. Il réserve également trois canaux supplémentaires pour des services de télévision numérique régionale édités par France 3, ainsi que deux sociétés provisoirement dénommées « La Chaîne de rediffusion » et « La Chaîne d'information continue ». Mais en, le nouveau gouvernement renonce à deux de ces canaux et attribue le dernier à la chaîneFestival[42].

Le, la chaîne thématiqueRégions, détenue à 50 % par France Télévisions, à 40 % parWanadoo (France Télécom) et à 10 % parDexia, cesse d'émettre faute d'audience[43]. En juillet, le capital de l'agence de coopérationCanal France International (CFI) est racheté par France Télévisions (75 %) etArte France (25 %)[44]. Le, la chaîne thématiqueMa Planète est lancée à destination des enfants. Elle est le fruit d'une nouvelle collaboration entreMultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions[45].

À la suite de la loi du, la société de programmeRéseau France Outre-mer (RFO) est intégrée au groupe France Télévisions. Le, la chaîneRFO Sat est renomméeFrance Ô, dans le même esprit que les autres chaînes du groupe[34],[46],[47]. Le, latélévision numérique terrestre (TNT) est lancée en France. Ce même jour, la chaîneFrance 4 succède àFestival[34].

2005-2010 : Patrick de Carolis

État des lieux et projet de réforme interne

Le,Patrick de Carolis, présentateur-producteurDes racines et des ailes, devient président de France Télévisions pour un mandat de cinq ans. Il a été nommé par le CSA le[48].

Le, la chaîneGulli, propriété deLagardère Active (66 %) et France Télévisions (34 %), est lancée sur la TNT[49],[50]. Le, France Télévisions constitue à parité avec legroupe TF1 la société de la future chaîne française d'information internationale en continu[51]. Ce partenariat décidé en fait suite à la volonté duprésident de la RépubliqueJacques Chirac en 2002 de donner à la France une voix à l'étranger. La chaîne d'information, finalement intituléeFrance 24, commence à émettre le en streaming sur Internet puis dès le lendemain sur les autres réseaux[52].

Le, la présidence de France Télévisions publie un état des lieux sévère sur la situation du groupe, réalisé entre septembre et. Ce rapport souligne plusieurs points préoccupants : la baisse continuelle des audiences du groupe, l'absence de gain de productivité dans les ressources humaines, la situation financière très dégradée de RFO, la stratégie de programmation de France 3, la mauvaise gestion éditoriale des stocks de programmes, la hausse du coût des contrats des animateurs-producteurs, le déséquilibre économique structurel de la filière de production et le manque de synergie entre les rédactions. Il souligne aussi les points positifs : la situation économique et financière saine du groupe et l'efficacité du plan de réduction des coûts (Synergia). Le rapport est contesté par l'ancien PDGMarc Tessier et par lessyndicats du groupe (SNRT-CGT,SNJ-CGT)[53],[54].

L'année 2006 est aussi marquée par des tensions sur le front de l'information,« quand ont été supprimés » des numéros dePièces à conviction, une émission dejournalisme d'investigation ayant enquêté sur les lobbies pharmaceutiques, « vendeurs de maladies », l’évasion fiscale et les industriels de la malbouffe[55].

En, le groupe lance France Télévisions VOD, son site internet devidéo à la demande[56]. En décembre, il ouvre le Club France Télévisions, qui permet de gagner des invitations pour assister à des événements sportifs ou culturels et découvrir les coulisses des émissions[57].

Le, le groupe lance laFondation France Télévisions, la premièrefondation d'entreprise d'un groupe audiovisuel français[34]. Le, France Télévisions et legroupe Canal+ lancent la chaînePlanète Justice consacrée au système judiciaire[58]. Cette même année, le groupe signe son deuxième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2007-2010[34].

En, Patrick de Carolis annonce pour l'année à venir un plan de réforme dont l'objectif est de« moderniser et harmoniser » le groupe public et de faire des économies de« quelques dizaines de millions d'euros ». Il lance huit chantiers, dont la création d'un statut unique pour l'ensemble des chaînes jusqu'alors juridiquement indépendantes, la mutualisation des moyens de production de l'information, la création d'une direction commune pour les unités jeunesse, acquisition et études et la prise de mesures concernant les directions financières, ressources humaines, technique et informatique. Face aux inquiétudes des salariés, le PDG répond qu'il n'y aura pas de« vaste plan social »[59].

Réforme de Nicolas Sarkozy

Le, leprésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy annonce lors d'une conférence de presse une« véritable révolution culturelle dans le service public de la télévision » avec la possible suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques[60]. Le manque à gagner serait financé par une taxe accrue sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication comme la téléphonie mobile et l'accès à Internet. L'annonce est une surprise pour tout le milieu audiovisuel et un choc pour la direction de France Télévisions, où les 300 salariés deFrance télévisions publicité sont inquiets pour leur avenir[61],[62]. Une commission présidée parJean-François Copé, président dugroupe UMP à l'Assemblée nationale, est mandatée pour revoir de fond en comble les missions de France Télévisions[63].

Logos des chaînes de France Télévisions du au.

Le, France Télévisions adopte une nouvelle identité graphique, avec de nouveaux logos de chaînes désormais en3D. Le logo du groupe arbore les cinq couleurs de ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô. De plus, l'habillage est modernisé pour accompagner le basculement de France 2 et France 5 auformat 16/9[64],[65]. France 4 adopte à son tour ce format le[66].

Le, à la suite de la remise du rapport de la commission Copé, Nicolas Sarkozy confirme sa volonté de supprimer la publicité des chaînes publiques entre 20 heures et 6 heures à partir du. Le manque à gagner évalué à 450 millions d'euros est financé par une taxe de 3 % sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une autre de 0,9 % sur le chiffre d'affaires des opérateurs de téléphonie et d'internet (taxe télécoms). Il annonce également que le président de France Télévisions n'est plus nommé par le CSA, mais par l'exécutif, c'est-à-dire par le chef de l'État lui-même. Cette dernière décision déclenche une nouvelle polémique, les politiques de l'opposition parlant d'une« mise sous contrôle de la télévision »[11],[67],[68].

Le, lasociété de journalistes de France 2 et celle de la rédaction nationale de France 3 publient une tribune dansLibération intitulée « Ni pub mais soumise ». Ils jugent que la nomination du président de France Télévisions par l'exécutif est un« dangereux retour en arrière » du temps de l'ORTF et porte atteinte à leurindépendance et à leur crédibilité. Concernant le financement de la suppression de la publicité, ils dénoncent un« projet de financement bâti sur du sable »[69]. Le lendemain surRTL, le PDG Patrick de Carolis estime sur ce point que« le compte n'y est pas » et ajoute que ses chaînes n'acceptent pas d'émission imposée de l'extérieur[70].

Le, alors que la loi n'est pas encore votée, la publicité est supprimée du service public entre 20 h et 6 h du matin. Les programmes depremière partie de soirée débutent désormais à20 h 35 au lieu de20 h 50 auparavant[34],[63],[62]. Le, le groupe lance son site Internet mobile à destination des smartphones, comprenant unguide des programmes, des informations et un service de messagerie pour interagir avec les émissions[réf. nécessaire]. Le, la chaîne ludo-éducativePlanète Juniors, détenue par France Télévisions etMultiThématiques (groupe Canal+), cesse d'émettre. Elle est née le de la fusion deMa Planète (France Télévisions et MultiThématiques) etEurêka ! (TPS)[71].

En 2009, la nouvelle holdingAudiovisuel extérieur de la France (AEF), créée en, rachète augroupe TF1 et à France Télévisions leur participation dans la chaîne d'informationFrance 24 pour un montant de 2 millions d'euros chacun. France Télévisions s'engage à fournir des programmes d'actualité pendant 7 ans pour un montant d'un million d'euros par an[72]. L'année précédente, France Télévisions a déjà dû céder une grande partie de ses parts dansTV5 Monde à l'AEF pour ne conserver que 12,58 %[73].

Le, à la suite de la loi du, France Télévisions devient une entreprise commune, société nationale de programme, en fusionnant la quarantaine de sociétés, lesquelles forment jusqu'alors une société holding. Lecahier des charges du groupe fixe la nouvelle ambition éditoriale du service public de la télévision, libéré de la pression de l'audience grâce à la suppression de la publicité[34],[74].

Le, laCommission européenne ouvre une procédure officielle d'infraction contre la France, estimant que la taxe imposée au secteur des télécoms (taxe télécoms) pour financer l'audiovisuel public est« une charge administrative incompatible avec le droit européen »[62]. France Télévisions lance son portail sportifFrancetv sport en juin et son service detélévision de rattrapagePluzz en juillet[34].

2010-2015 : ère Rémy Pflimlin

Le,Rémy Pflimlin, directeur général dePresstalis, prend ses fonctions de président de France Télévisions. Il est le premier président nommé par le chef d'État.

Rémy Pflimlin commence par réorganiser l'organigramme du groupe France Télévisions en recréant des postes de directeurs pour chaque chaîne, afin de garantir leur indépendance du groupe France Télévisions. De plus, il supprime le poste de numéro deux du groupe occupé parPatrice Duhamel et remplaceArlette Chabot parThierry Thuillier à la direction de l'information.

Ces deux départs sont vus comme l'œuvre de Nicolas Sarkozy, en froid avec Duhamel et Chabot. Les chantiers de Pflimlin sont de rajeunir l'audience du groupe, développer son offre numérique et de mettre plus de diversité dans les programmes[75],[76].

Le, deux sénateurs déposent une proposition de loi repoussant au la suppression de la publicité en journée sur les chaînes publiques, prévue pour. Le même jour, les sociétés La Financière Lov etPublicis Groupe renoncent à acheter une partie deFrance télévisions publicité, considérant que le maintien de la publicité va rendre sans effet ce projet de privatisation. En février, les sociétés entrent en négociations exclusives avec France Télévisions pour lui acheter 70 % du capital de larégie publicitaire pour un montant de 2,6 millions d'euros[63],[62],[77].

Le, laCommission européenne somme la France d'abolir lataxe télécoms instaurée par la loi, devant compenser la perte financière de France Télévisions avec la suppression de la publicité sur ses chaînes. Elle estime que la taxe est« incompatible avec le droit européen ». C'est une perte de 400 millions d'euros par an pour le groupe public[78]. Le, laTNT arrive enoutre-mer. Pour l'occasion, Réseau France Outre-mer (RFO) change de nom pour devenirOutre-mer1re, constitué de 9 chaînes télévisées, de 9 radios associées en plus d'unewebradio nationale et de 9 sites internet[34],[79].

En, le département France Télévisions Nouvelles écritures est créé. Il cherche de nouvelles expériences narratives propres aux médias numériques ou les mariant avec la télévision[34],[80]. Le, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage[81],[82]. Le, le portail d'information Francetv info est lancé. Le, la France abandonne définitivement la télévision analogique pour le numérique. Ce même mois, France Télévisions signe son troisième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2011-2015[34]. En, le service de télévision de rattrapage Pluzz est renomméFrancetv pluzz et propose de nouvelles fonctions[83].

Le, Rémy Pflimlin dévoile aux salariés son plan d'économies de près de 200 millions d'euros pour combler le manque à gagner. Cela pourrait se traduire par un plan social de plus de 500 départs. Le directeur de l'information, Thierry Thuillier, annonce également l'unification des rédactions de France 2, France 3 national et Francetv info à l'horizon 2015[84],[85].

En,France Médias Monde, la société nationale de programmes gérant l'audiovisuel extérieur, cède 36,42 % de ses parts deTV5 Monde à France Télévisions pour un montant de 446 000 euros. France Télévisions monte ainsi sa participation dans la chaîne francophone à 49 %, retrouvant la situation antérieure à la création de France Médias Monde en 2008[86]. Cette même année, la plateforme numérique culturelleCulturebox est mise en ligne[34].

Le, France Télévisions se voit attribuer le label « Diversité » parAFNOR Certification[34],[87]. Le, l'offre Francetv info est lancée sur lestélévisions connectées et lesbox. En 2015, Francetv éducation, la première offre audiovisuelle éducative gratuite en France, est lancée le et Francetv zoom, une application proposant des vidéos sélectionnées parmi les chaînes du groupe, sort le[34].

À partir du, France Télévisions est perturbée par des grèves quotidiennes des principaux syndicats. Ces derniers demandent l'abandon du projet d'unification des rédactions et l'arrêt de la sous-traitance de plusieurs émissions. Ils dénoncent le manque de dialogue avec les dirigeants, qui doivent être remplacés quelques mois plus tard après la nomination d'un nouveau président[88]. En février, les médias publient un rapport accablant sur lesconditions de travail au sein du groupe, commandé par la direction et trois syndicats à la suite de deux suicides d'employés en 2013. Ce rapport souligne plusieurs points problématiques : un sentiment d'être mal-aimé de son actionnaire (l'État), une non-adhésion au projet d'entreprise unique (les tensions entre chaînes sont toujours présentes), une absence de véritable politique managériale (aucune vision à long terme), un manque de communication et d'accompagnement de la part des ressources humaines, une évolution des métiers entrainant la disparition de certains, des violences verbales et une dégradation du climat de travail avec une démotivation et une individualisation des salariés[89].

Au cours de son mandat, le président des chaînes publiques se brouille avec des vedettes du petit écran qui ont contribué à la forte audience des chaînes du groupe parmi lesquelles l'animateurNagui[90], pour des raisons que ce dernier a déclaré ignorer. Il lui lance même « heureusement que vous n'êtes pas salariés, sinon je vous aurai déjà viré depuis longtemps »[90].

Depuis 2015 : ère Delphine Ernotte

Nomination

Le,Delphine Ernotte, directrice générale adjointe d'Orange France, devient la nouvelle présidente de France Télévisions. Elle a été nommée le par leCSA, ayant récupéré la mission de nommer les présidents des sociétés nationales de programme avec la loi du[91],[92]. Cette nomination déclenche une polémique sur le manque de transparence de la procédure, notamment avec l'autorisation des candidatures secrètes. Le recalage de candidats sérieux sans les avoir auditionnés face à l'inexpérience de Delphine Ernotte dans l'audiovisuel laisse penser à des manœuvres en coulisse. Le candidatDidier Quillot porte plainte contre le CSA pour« abus d’autorité » tandis que laCGC et laCFDT déposent des recours en annulation devant leConseil d'État[93],[94]. Finalement, ce dernier valide la nomination de Delphine Ernotte, considérant que« les atteintes alléguées à l'impartialité de la procédure n'étaient pas démontrées »[95].

Création d'une chaîne d'information publique en continu

Le premier grand projet de la nouvelle présidente est la création d'une chaîne d'information publique en continu, s'appuyant sur les moyens de France Télévisions,Radio France,France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel. La chaîne, dont le choix du nom est bien difficile, est lancée le[96] sur lecanal 27 de la TNT. Son nom,France Info (stylisé « franceinfo: ») et son logo sont dévoilés le[97].

En, France Télévisions revend une partie de ses parts dans la chaîneeuronews, dont elle est l'un des fondateurs, pour un montant de 1,5 million d'euros. Elle conserve 10,73 % du capital de la chaîne européenne[98]. Le, la chaînePlanète+ Thalassa, détenue par France Télévisions (34 %) et legroupe Canal+ (66 %), s'arrête[99].

Le,Michel Field est nommé directeur de l'information à la surprise générale. S'il est plutôt bien reçu à son arrivée, des maladresses vont écorner son image auprès des journalistes du groupe. En moins de quatre mois, il se met à dos les trois sociétés de journalistes, notamment à propos de plusieurs dossiers : le nom de la future chaîne d'information avec Radio France, la fusion des rédactions, la refonte des émissions politiques en faisant appel à l'extérieur et la réorganisation du « jeudi de l'info ». Le, les journalistes votent à plus de 65 % en faveur d'une motion de défiance à son égard. Mais la présidente Delphine Ernotte lui renouvelle sa confiance[100].

Le le site internet de la nouvelle offre d’info publique, baptisée « France Info », remplace FranceTVInfo, le site d’information de France Télévisions lancé en 2011. C’est la première étape visible de la naissance de la nouvelle offre d’information du service public[101].

Rapports de la Cour des comptes et de la Cour de discipline budgétaire et financière

En, laCour des comptes publie un rapport sur le groupe audiovisuel public « France Télévisions : mieux gérer l’entreprise, accélérer les réformes »[102]. La Cour couvre la période de 2009-2015 et est passablement critique vis-à-vis de la gestion de l'entreprise. Elle met en avant la perte d'audience globale entre 2008 et 2015 (-5,5 points), le déficit d'exploitation élevé (plus de 30 millions de pertes), le retard dans le numérique, le « risque sérieux de dérapage financier » que représente la nouvelle chaîne d'info, des fonctions en sureffectifs qui n'ont pas été réduites significativement[103]. Alors même que la Cour des comptes publie son rapport critiquant la politique « insuffisamment rigoureuse » de gestion du groupe, une enquête menée parBFM Business affirme que lanouvelle directrice touche un salaire qualifié d'« exorbitant » parLe Figaro, constitué d'un fixe de 322 000 euros brut par an, avec un bonus variable pouvant aller jusqu'à 78 000 euros, soit un total de 400 000 euros bruts par an. Cette rémunération serait identique à celle de son prédécesseur, Rémy Pflimlin[104]. La Cour des comptes pointe également du doigt la hausse entre 2009 et 2013 de près de 57 % du nombre de salariés gagnant plus de 70 000 € par an[105].

En juillet 2021, la Cour de discipline budgétaire et financière condamne trois cadres dirigeants de France Télévisions pour avoir versé des indemnités de départ sans avoir respecté les procédures. Les chaînes publiques ont ainsi fait début 2014 des « gros chèques » à deux membres duConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA),Françoise Laborde, avait alors touché 198 778 euros bruts etRachid Arhab, qui avait quitté le CSA un an plus tôt, 180 000 euros bruts[106].

En, la Cour des comptes publie un nouveau rapport qui, tout en reconnaissant les succès de l’entreprise publique en matière d’audience, juge que la situation financière du groupe est « lourdement dégradée » et nécessite des « réformes structurelles sans délai ». La Cour estime qu’avec une dotation publique annuelle de quelque 2,5 milliards d’euros et un déficit de 40 millions d’euros, France Télévisions est dans « une situation financière critique »[107],[108] Le rapport pointe du doigt le poids de la masse salariale : les salaires pratiqués sont particulièrement élevés, le salaire moyen par tête atteignant 71 490 euros bruts annuels en 2023 (soit près de 6 000 euros mensuels), bien au-dessus de la moyenne du secteur culturel (48 900 euros) et même de l'audiovisuel privé (66 700 euros). 15,5 % des salariés, soit environ 1 370 personnes, perçoivent plus de 28 % de la masse salariale avec des rémunérations dépassant les 80 000 euros annuels. Enfin, 31 cadres perçoivent plus de 200 000 euros bruts par an (soit plus de 16 600 euros mensuels), dont cinq passent le cap des 300 000 euros annuels[109].

Réforme de France 3

Le, France Télévisions entame une importante réforme deFrance 3. L'objectif fixé par la direction est de doubler le temps d'antenne consacrés aux programmes régionaux. En parallèle le réseau de France 3 est redécoupé pour calquer les régions issues duredécoupage de 2015. La nouvelle structure compte 12 directions régionales plus une direction territoriale en Corse et devrait bénéficier de davantage d'autonomie notamment en ce qui concerne la production d'émissions politiques ou de documentaires, mais ce dernier point est contesté.

En revanche, pas de modification du point de vue des rédactions régionales qui restent au nombre de 24. La grande nouveauté réside dans la possibilité pour les stations régionales de « décrocher » de l'antenne nationale enpremière partie de soirée, en clair une antenne régionale pourra diffuser un contenu produit en région en lieu et place du programme national. La réforme devrait se faire à budget constant[110],[111].

Le est lancéfrance·tv, nouvelle plateforme remplaçant le service de télévision de rattrapageFranceTVPluzz ainsi que tous les sites internet des chaînes[112].

Le, le groupe change l'identité graphique des chaînes du groupe, basés désormais sur le point introduit par le lancement de la plateformefrance·tv[113].

Logos des chaînes de France Télévisions depuis le.

En 2018, laministre de la CultureFrançoise Nyssen dévoile ses propositions de réforme de l'audiovisuel public[114]. Parmi les grands axes, on retrouve notamment la suppression des chaînesFrance 4 etFrance Ô. En début d'année 2020, on apprend que l'arrêt des deux chaînes publiques est fixé au[115].

France Télévisions s'associe avecTF1 etM6 pour le lancement d'une plateforme en ligne et sur abonnement nomméeSalto pour concurrencerMolotov TV et les plateformes internationales (Netflix,Amazon,Disney+). Mi-, l’Autorité de la Concurrence autorise cette initiative commune sous certaines conditions pour éviter tout abus de position dominante[116] validée par la suite par le CSA. La plateforme consiste à créer un service audiovisuel en ligne, laquelle distribue notamment les offres de direct et de rattrapage des chaînes de la TNT en clair éditées par les parties, tout service de télévision et/ouSMAD d’éditeurs tiers et édite une offre de vidéo à la demande par abonnement (VàDA).

Fin 2019, France Télévisions présente un budget en équilibre pour 2020 pour la cinquième année consécutive[117],[118].

Candidature à sa propre succession

Début, Delphine Ernotte annonce être candidate à sa propre succession[119],[120],[121].

L'épidémie de Covid-19 bouleverse les programmes des chaînes,France 4 se tournant vers la diffusion de cours pour faire face à la fermeture des écoles, des collèges et des lycées[122].

En,Jean-Paul Philippot, administrateur général de laRTBF depuis, se porte candidat pour succéder àDelphine Ernotte. LeCSA français décide de renouveler le mandat de cette dernière[123],[124],[125].

Le, leministère de Culture annonce dans un communiqué l'arrêt de la chaîneFrance Ô à compter du, soit deux semaines après l'échéance initiale. Le àh 49,France Ô cesse de diffuser ses programmes. Une boucle diffusant de la musique et des bandes-annonces du groupe, est diffusé jusqu'au, date à laquelle la chaîne cesse définitivement d'émettre[126],[127],[128]. Quant àFrance 4, dont la fermeture est prévue en même temps queFrance Ô,la chaîne a réussi à démontrer son importance sur le plan éducatif pendant la période de confinement liée à lapandémie de Covid-19[réf. nécessaire] et obtient dès lors, un an de sursis[129] avant d'être finalement pérennisée à la suite d'une annonce duprésident de la RépubliqueEmmanuel Macron le viaTwitter[130].

En, France Télévisions décide de passer un film par soir pendant le couvre-feu[131].

Accusations de partialité

Sur fond deconcentration des médias aux mains de milliardaires soucieux de peser sur l'élection des trois derniers présidents de la République[132], afin accroître leur influence, accusée de« fausser le jeu démocratique »[133] et« qui va crescendo à l’approche de la présidentielle »[134], France Télévisions n'est pas non plus épargnée par les accusations de partialité, qui s'ajoutent à celles de 2015[135],[136].

Delphine Ernotte est accusée d'avoir supprimé le l'émissionPièces à conviction, diffusée depuis le[137],[138],[139],[140]. Un livre-enquête deJean-Baptiste Rivoire, l'ex-rédacteur en chef adjoint des magazines d'investigation de Canal+, publié en, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour« faire taire le journalisme d’investigation »[55],[138],[140],[137], notamment via la décision de Delphine Ernotte de centraliser en une seule main le feu vert aux documentaires de toutes les chaînes de France Télévisions[138], créant un seul décideur en matière dejournalisme d'investigation et réduisant sa place[137] alors qu'il représente jusqu'alors un des points forts du groupe[141].

Malgré des articles décrivant ce problème dansLe Monde,Libération ouTélérama, France Télévisions n'en dit pas un mot à l'antenne et se voit aussi accusée de conflits d'intérêts :Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pourFrance Inter, ne pose aucune question sur le sujet à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte quand elle la reçoit pour une interview[142]. SurCNews, Pascal Praud s'est de son côté emporté contre France Télévisions, accusée de boycotterÉric Zemmour[143],Léa Salamé déclarant publiquement peu après que les journalistes ont l'impression qu'on leur reproche« d'être des bobos bien pensants » parce qu'ils ne font pas la campagne d'Éric Zemmour[144]. Ce dernier est invité le à une heure de grande écoute pour un débat de deux heures avec la conseillère municipale PSSamia Ghali le ministre de l'économieBruno Le Maire[145]. Mais durant l'émission, selon le magazineTélé 7 Jours, des téléspectateurs ont accuséLéa Salamé de ne« pas avoir fait preuve d'impartialité », au point de« rendre les discussions inaudibles »[146].Dès le lendemain la chaine diffuse sur Internet une analyse lapidaire de son journaliste Guillaume Daret dénigrant le candidat, jugé« incapable de fixer le coût de son programme »[143].

Dès,Le Monde révèle qu'une partie variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévision dépend de leurs efforts pour renforcer la couverture des sujets suivants : « Diversité, visibilité, Outre-mer, Europe »[147],Marianne jugeant qu'une contrainte éditoriale pour mettre en avant l'européisme « pose problème » car prenant les devants d'un projet gouvernemental « qui consiste à pousser les Français à aimer l'Europe »[148]. Peu après, la société des journalistes de France 2 a critiqué la nomination du journaliste Cyril Graziani, réputé proche d'Emmanuel Macron à la tête du service politique de France Télévisions[149], pouvant être perçu comme un parachutage mettant en doute l'indépendance du service public selonLe Figaro[150].

Le, en pleinepandémie de maladie à coronavirus, le groupe France Télévisions annonce le lancement d'une chaîne de télévision, présentée comme temporaire et destinée à« soutenir la culture »[151], alors que les salles de spectacles, de concert et de cinéma, tout comme les musées et autres lieux de culture, sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Le projet, soutenu par laministre de la CultureRoselyne Bachelot et par leConseil supérieur de l'audiovisuel, est financé sur fonds propres par le groupe France Télévisions[152]. À vocation éphémère,Culturebox est diffusée en modehertzien numérique sur tout le territoire métropolitain (pas en outre-mer)[153], mais également sur lesatellite, lecâble, latélévision IP ainsi que sur la plateforme numériquefrance.tv. La chaîne est lancée le à20 h 35. Elle récupère le canalno 19 enmétropole, laissé vacant par l'arrêt deFrance Ô à la fin de l'été 2020[154]. Alors que l'arrêt de la diffusion est acté à fin, leministère de la Culture annonce dans un communiqué le prolongement de la chaîne sur le canalno 14 en soirée à partir de20 h 10. Culturebox devient ainsi une chaîne à mi-temps avecFrance 4 à partir du. Ce prolongement est censé être effectif jusqu'à l'arrêt deFrance 4[155],[156], prévu en[157]. À la suite de l'annonce du maintien deFrance 4 par leprésident de la RépubliqueEmmanuel Macron en[158], une décision du acte l'arrêt de Culturebox en tant que chaîne de télévision à compter du[159]. Cependant, à la suite de la réorganisation de la ligne éditoriale de France 4, la marque culturelle de France Télévisions continue à diffuser ses programmes en soirée sur la chaîne récemment sauvée de la fermeture[160],[161].

En mai 2024, l'Institut Thomas More rend un rapport accusant l'audiovisuel public dont France Télévisions de "manquer de pluralisme et d'impartialité" et de surreprésenter les " opinions rangés à gauche". Selon le résultat de l’étude, sur 50 % des intervenants invités sur France 2, France 5 et franceinfo TV 25 % sont supposées classables à « gauche », 21 % dans la « majorité » présidentielle et 4 % sont supposés avoir une sensibilité politique de « droite ». Sur la totalité du quatrième trimestre 2023, le rapport montre que la droite radicale est systématiquement sous-représentée par rapport à son point électoral, que ce soit sur France 3 (–50 %), France 5 (–42 %), France Info TV (–33,5 %) et France 2 (–21 %)[162],[163].

En juin 2024, cinq journalistes de France TV sont « mis en retrait » pour avoir signé une tribune contre l’extrême droite[164]. La direction leur a rappelé que « cet appel au vote s’avère incompatible avec le traitement de la campagne électorale sur l’ensemble des supports de France Télévisions »[165].

Suite des réformes

En juillet 2025, Delphine Ernotte enclenche la renégociation d'un grand accord social, douze ans après le précédent[166].

En octobre 2025, un rapport commandé par son CSE révèle des problèmes dans l'organisation et le climat de travail au sein de la rédaction nationale de France TV. Le rapport indépendant dénonce un climat de travail « brutal » au sein de sa rédaction, une organisation « autoritaire et élitiste », des inégalités de traitement et des tensions entre journalistes[167],[168].

La même année, le groupe France Télévisions doit faire face à un plan de 112 millions d’euros d’économies. Cette baisse de moyens oblige les chaînes du groupes à proposer plus de rediffusions de leurs émissions, à l'image deQuelle Époque,C à vous,Tout le monde veut prendre sa place ouC dans l'air[169].

Identité graphique

Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (juin 2025)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Habillage et logos

Ère du premier logo (1992-2002)

Le,Antenne 2 etFR3 changent de nom enFrance 2 etFrance 3 et sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »)[11]. Pour souligner la complémentarité des deux chaînes, l'agence Gédéon créé des logos proches : le chiffre « 2 » rouge et le « 3 » bleu, avec le mot « France » inscrit dans le chiffre. Le logo commun rassemble les deux chiffres, encadrant verticalement le nom du groupe[170].

La loi du crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînes France 2, France 3 etLa Cinquième[34]. Il faut donc changer le logo du groupe et une solution provisoire est trouvée : les logos des trois chaînes sont alignés au-dessus du nom du groupe[170].

  • Première version du premier logo de France Télévision (du 7 septembre 1992 au 31 juillet 2000).
    Première version du premier logo de France Télévision
    (du au).

Ère du deuxième logo (2002-2018)

En 2001, France Télévisions lance un appel d'offres pour un nouvel habillage. Ce dernier doit pouvoir évoluer et le nom du groupe doit apparaître en entier, ne pouvant être réduit à un sigle comme les autres groupes audiovisuels mondiaux tels que laBBC ouCNN, car « FTV » est déjà utilisé parFashion TV. L'agence Gédéon remporte l'appel d'offres en créant un logo unicolore consistant en quatre écrans en mouvement surplombant le nom du groupe. Les graphistes se sont inspirés du logo de la BBC, en faisant pivoter les trois carrés noirs du groupe britannique. Les chaînes adoptent des nouveaux logos : un trapèze de couleur (rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5 rappelant les couleursRVB des écrans) avec le chiffre en blanc positionné à l'intérieur le long du côté droit[170]. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions », sans majuscules[37]. Le groupe adopte également une nouvellepolice d'écriture : elle abandonne leFranklin Gothic pour une version spéciale de l'Heldustry dans différentesgraisses, où les accents des caractères accentués se retrouvent collés aux lettres[171]. Ce nouvel habillage, d'un coût de 2,29 millions d'euros, est dévoilé le[38].

Le, France Télévisions adopte une nouvelle identité graphique, avec de nouveaux logos de chaînes avec un effet de relief. Le logo du groupe arbore désormais cinq écrans symétriques de cinq couleurs différentes représentant ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô[64].

Le, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage[82]. Avec l'arrivée du réseau Outre-mer1re, le logo du groupe doit évoluer mais la direction ne veut pas rajouter un sixième écran jaune. France Télévisions adopte alors un logo provisoire affichant les six logos des six chaînes au-dessus du nom du groupe[170].

En, France Télévisions change de logo en enlevant ceux de ses chaînes et en ne gardant que son nom, tout attaché et écrit en deux graisses différentes pour différencier les mots « France » et « télévisions ».

  • Logo du 7 janvier 2002 au 6 avril 2008.
    Logo du au.
  • Logo du 7 avril 2008 au 4 septembre 2011.
    Logo du au.
  • Logo du 5 septembre 2011 au 26 octobre 2012.
    Logo du au.
  • Logo du 27 octobre 2012 au 28 janvier 2018.
    Logo du au.

Ère du troisième logo (2018-)

Le, France Télévisions renouvelle l'identité visuelle de toutes les entités du groupe. Ces habillages sont réalisés par les agences Movement et Joosnabhan pour un coût de 1,4 million d'euros[172].

Depuis le 29 mars 2022, une nouvelle version du logo fait son apparition : le•tv adopte dès lors, les couleurs des différentes chaînes du groupe. Cette version du logo est utilisée par la plateforme en ligne du groupe, le site de France Télévisions et dans l'habillage à l'antenne.

  • Logo du groupe sur le site web[173].
    Logo du groupe sur le site web[173].
  • Logo depuis le 29 janvier 2018.
    Logo depuis le.
  • Logo de la plateforme Internet france.tv depuis le 29 mars 2022
    Logo utilisé par la plateforme france.tv depuis le 29 mars 2022 et sur les antennes du groupe depuis le 6 juin 2025.

Slogans

Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (juin 2025)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
  • - : « Ça fait du bien quand ça s'allume », « Aucune hésitation, c'est France Télévision »
  • - : « Donnons de l'imagination à nos images »
  • - : « Vous avez tous les choix »
  • - : « Le choix de la différence »
  • - : « Créer pour partager »
  • - 2018 : « Bien différents, bien ensemble »
  • 2018 - juin 2022 : « Plus rien ne se fera sans vous »
  • Depuis le 8 juin 2022 : « Notre point commun »

Organisation

Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (juin 2025)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Direction

Présidents-directeurs généraux

Du au, les deux chaînes publiques,Antenne 2 etFR3, sont dirigés par un président commun nommé par leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour un mandat de trois ans. Du au, la holding France Télévision est dirigée par un président, également nommé par le CSA pour une durée de trois ans.

Depuis le, France Télévisions est dirigée par unprésident-directeur général (PDG) nommé par le CSA pour un mandat de cinq ans. Entre la loi du et celle du, le PDG est nommé par l'exécutif, plus précisément par leprésident de la République, après avis conforme du CSA, de lacommission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale et de lacommission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication duSénat[92].

Présidents communs à Antenne 2 et FR3
Présidents de France Télévisions
Présidents-directeurs généraux de France Télévisions

Autres dirigeants

Autres dirigeants (information, programmes & sports)
Directeurs de l'information
Directeurs des programmes
Directeurs des sports
 

Comité exécutif

Le comité exécutif de France Télévisions est composé au de 15 membres[188] :

Conseil d'administration

Leconseil d'administration de France Télévisions est composé, outre son président, de 14 membres dont le mandat est de cinq ans : deux parlementaires désignés par leParlement, cinq représentants de l'État, cinq personnalités indépendantes nommées par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et deux représentants du personnel.

Le président du conseil d'administration est le président-directeur général de France Télévisions, il est nommé par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique[189].

Comité d'éthique

En application de la loi du et de son décret d’application du, un comité d'éthique est créé visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. […]. Ce comité est composé de cinq personnalités indépendantes nommées pour trois ans et dont le mandat est renouvelable[190].

Capital

France Télévisions est détenue à 100 % par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).

Lecapital social est fixé à la somme de 347 540 000 euros et divisé en 17 377 000 actions dont la valeur nominale est de 20 euros chacune[191].

Statut et missions

France Télévisions est une société nationale de programme dont les missions sont définies par l'article 44 de laloino 86-1067 du relative à la liberté de communication, modifiée par la loino 2013-1028 du relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. Elles sont également explicitées dans lecahier des charges de la société, fixé par ledécretno 2009-1263 du portant approbation des statuts de la société nationale de programme France Télévisions. De plus, les orientations stratégiques du groupe font l'objet d'un Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) passé entre France Télévisions et son actionnaire, l’État, tous les cinq ans[192][source insuffisante].

« France Télévisions est chargée de concevoir et programmer des émissions de télévision à caractère national, régional et local ainsi que des émissions de radio ultramarines. Elle édite et diffuse également plusieurs services de communication audiovisuelle, y compris des services de médias audiovisuelsà la demande, répondant aux missions deservice public définies par la loi et dans son cahier des charges.

Elle tient compte du développement destechnologies numériques pour assurer l'accès de tous les publics à ses programmes.

France Télévisions reflète dans sa programmation la diversité de la société française et veille à engager une action adaptée pour améliorer la présence de cette diversité dans les programmes.

Lorsqu'ils diffusent des journaux télévisés, les services de la société France Télévisions bénéficient d'une liberté éditorialeindépendante de la tutelle. »

— Extrait de l'article 44 de la loino 86-1067 du relative à la liberté de communication[193].

Données financières

Indicateurs financiers(en millions d'euros)
20002001200220032004[Note 2]2005[Note 3]2006[Note 4]2007[Note 5]2008[Note 6]2009[Note 7]
Chiffre d'affaires2 102,32 179,92 282,12 372,02 667,42 727,02 853,02 927,72 750,33 034,2
dontredevance audiovisuelle1 259,81 431,81 470,51 499,51 632,71 796,81 834,31 879,51 945,32 412,4
Résultat net38,536,153,214,225,423,913,022,2- 78,419,7
Capacité d'autofinancement370,474,1106,0117,0136,3146,8141,882,6- 11,6172,4
Indicateurs financiers(en millions d'euros)
2010[Note 8]2011[194],[195]2012[194],[196]2013[197]2014[197]2015[198]2016[199]2017[200]2018[201]
3 140,03 107,73 186,13 032,63 018,13 020,93 054,23 107,23 084,2
2 472,7indéterminéindéterminé2 2532 3822 481,42 371,12 383,7indéterminé
12,85,92,0- 84,6- 38,40,22,4- 20-128
146,6indéterminéindéterminé80,779,7112,6162,9119,7142,5

Siège

Depuis 1998, le siège de France Télévisions se trouve au 7,esplanade Henri-de-France, dans le15e arrondissement deParis[202]. Conçu par l'architecteJean-Paul Viguier, le bâtiment de 100 000 m2, dont 56 000 m2 de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998[29]. Sous le bâtiment, se trouve un parking de 900 places[203]. En 2010, une extension est créée par le même architecte sur la parcelle juste au sud du bâtiment existant, le long duboulevard du Général-Martial-Valin[204].

Le siège abrite les chaînesFrance 2 (auparavant située au 22,avenue Montaigne dans le8e arrondissement[205]),France 3 (auparavant située au 28cours Albert-Ier dans le8e[205]),France 4,France 5 (auparavant située au 10, rue Horace-Vernet àIssy-les-Moulineaux[206]) etFrance Info. Le réseauOutre-mer La1re se situe au 35-37, rue Danton àMalakoff[207]. Plusieurs sociétés du groupe ont leur siège ailleurs à Paris et enÎle-de-France.

Le siège de France Télévisions est constitué de 7 plateaux[208].

Les studios Le Franay à Saint-Cloud abandonnés en juin 2023 sont situés au 48,quai du Président-Carnot, 22, rue Marius-Franay, 48, avenue des Pâtures àSaint-Cloud dans lesHauts-de-Seine.

Les studios de laFilière Production sont situés au 14, rue des Cuirassiers àLyon et au 24 Chemin de la Cépière àToulouse.

Les studios de Vendargues sont situés au 1090, avenue des Bigos àVendargues dans l'Hérault.

Studios situés au siège
PlateauSurfaceÉmissions télévisées
A

(StudioPierre-Sabbagh)

290 m2
B

(StudioArmand-Jammot)

280 m2
C

(StudioPierre-Desgraupes)

560 m2
D

(StudioJean-d'Arcy)

275 m2
E

(Studio Janine-Thiers)

300 m2
F178 m2
Studio Batiment Valin
AtriumGilles-Jacquier250 m2
Studios Le Franay à Saint-Cloud (fermés en juin 2023)
PlateauSurfaceÉmissions télévisées
Plateau A500 m2
Plateau B500 m2
Studio de Lyon
PlateauSurfaceÉmissions télévisées
298 m2
Studio de Toulouse
PlateauSurfaceÉmissions télévisées
450 m2
V Studios - Studios de Vendargues
PlateauSurfaceÉmissions télévisées
Plateau A1 100 m2
Plateau B1 100 m2
Plateau C1 133 m2
Plateau D600 m2
  • Façade du siège de France Télévisions donnant sur l'esplanade Henri-de-France.
    Façade du siège de France Télévisions donnant sur l'esplanade Henri-de-France.
  • Siège de France Télévisions depuis la Petite Ceinture du 15e.
    Siège de France Télévisions depuis laPetite Ceinture du15e.

Effectifs

Fin 2014, selon le rapport financier de France Télévisions, le groupe emploie 10 673 employés (équivalent temps plein), dont 9 069 permanents et 1 604 non permanents. Parmi les permanents, il y a 5 034 cadres (55,5 %), 2 633 journalistes (29,0 %), 1 320 techniciens etagents de maîtrise (14,6 %) et 82 employés etouvriers (0,9 %)[197].

Effectifs du personnel(en équivalent temps plein)
AnnéeTotalPermanentsNon permanents
TotalPTA[a]journalistesTotalPTA[a]journalistes
2002[210]6 727Non
communiqué
Non
communiqué
Non
communiqué
Non
communiqué
Non
communiqué
Non
communiqué
2003[210]6 897
2004[210]11 258
2005[211]11 400
2006[211]10 997
2007[212]10 580
2008[213]10 900
2009[213]10 2118 5556 0032 5521 6561 285371
2010[214]10 2078 4455 9102 5351 7621 380382
2011[214]10 3978 4065 8592 5481 9911 540451
2012[214]10 4918 5815 9652 6151 9111 493417
2013[214]10 1208 5625 9342 6291 5581 232326
2014[214]10 1318 6546 0142 6411 4771 144332
2015[194]9 9328 5315 9302 6001 4011 087314
2016[215]9 840s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
2017[215]9 842s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
2018[215]9 618s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
2019[216]9 456s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.
2020[217]9 021s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.s.o.

Activités

Unvéhicule satellite (VS) de France Télévision à Chambéry en.

La holding France Télévision a été créée le puis est devenue une entreprise commune, société nationale de programme, le.

Le groupe France Télévision détient deschaînes de télévisiongénéralistes, thématiques etlocales ainsi que desstations de radio. Elle possède de nombreuxsites web sur l'information, l'éducation, la jeunesse et propose des plateformes de création audiovisuelle et des services associés à ses chaînes. Elle compte plusieurs filiales comme des sociétés deproduction audiovisuelle ou desrégies publicitaires[197].

La société est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création[218].

Télévision

Chaînes de télévision

LogoChaîneDate de créationActionnaires
France 2

Chaîne généraliste nationale, succédant àAntenne 2 (1975-1992)

100 % France Télévisions
France 3

Chaîne généraliste nationale à vocation régionale et locale, succédant àFrance Régions 3 (1975-1992)

France 4

Chaîne généraliste nationale consacrée à la jeunesse, la famille et à la culture, succédant àFestival (1996-2005)

France 5

Chaîne généraliste nationale consacrée au décryptage, partage des savoirs et à la transmission des connaissances, succédant àLa Cinquième (1994-2002)

France Info

Chaîne d'information en continu en collaboration avec divers acteurs du service public

France Télévisions,Radio France
TV5 Monde

Chaîne généraliste francophone internationale

49 % France Télévisions
12,64 %France Médias Monde
+ 6 autres actionnaires
Arte

Chaîne franco-allemande culturelle à vocation européenne (viaArte France)

45 % France Télévisions
25 %État français
15 %Radio France, 15 %INA
France TV Sport 4K UHD

Chaîne événementielle disponible sur la plateformeFrance.tv Sport consacrée aux événements sportifs.

27 mai 2018[219],[220],[221]100 % France Télévisions

Réseaux de chaînes de télévision de proximité

LogoRéseauChaînesDate de créationActionnaires
Outre-mer La Première
(9 chaînes)
100 % France Télévisions
Réseau régional France 3
(24 chaînes)
Chaînes régionales
(2 chaînes)
France 3 Via Stella
France 3 NoA

Chaînes cédées

LogoChaîneDate de créationvendue à / auDate de cession
Africanews4 janvier 2016Alpac Capital (97,6 %)
ADMIC,SNRT,PBS (2,4 %)
Euronews
France 24France Médias Monde2009
GulliLagardère Active
Histoire TVGroupe TF1
Mezzo[Note 9]Groupe Les Échos-Le Parisien (50 %)
Groupe Canal+ (50 %)
Mezzo Live HD
Planète+ CrimeGroupe Canal+2024

Chaînes disparues

LogoChaîneDate de créationremplacée parDepuis le
Télé Emploi
France SupervisionMezzo
La CinquièmeFrance 5
Chaîne Régions
RFO SatFrance Ô
FestivalFrance 4
Gourmet TV
Ma PlanètePlanète Juniors
Planète Juniors
Tempo1983
Planète+ Thalassa
France Ô
Culturebox
France TV Sport Beijing 2022 H24[222]
France TV Paris 2024[223],[224]

Radio

Stations de radio

LogoRadioDate de créationActionnaires
Outre-mer La Première

Webradio nationale consacrée à la musique et à l'information desoutre-mer succédant à Radio Ô (2008-2013) et Outre-mer Première (2013-2018)

100 % France Télévisions

Réseaux de radios de proximité

LogoRéseauRadiosDate de créationActionnaires
Outre-mer La Première
(9 radios)
100 % France Télévisions

Internet

Services Internet actuels

LogoNom du serviceDescriptionNote
France.tvService detélévision de rattrapage et devidéo à la demandeLancé depuis le sous le nom de francetv-pluzz
France InfoPortail d'informationLancé en sous le nom de francetv-info devenu France Info le
France.tv SportPortail sportifLancé en existant en infrastructure de l'offre globale de France Info mais indépendamment du portail (depuis 2017)
LumniPlateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignantsLancée en
France.tv SlashOffre pour les jeunes adultesDisponible sur les réseaux sociaux et le site de france.tv (lancée début 2018)
OkooPlateforme de vidéo à la demande pour la jeunesseRegroupe site internet, application, habillage d'antenne (France 3, France 4, France 5 et La1re) lancée en
Studio par France.tv slashPlateforme deweb-sériesLancée en et fusionnée dans la nouvelle web TV francetv-slash en

Services Internet disparus

LogoNom du serviceDescriptionNote
Sites internet des chaînesSites internet des chaînes du groupe (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, Outre-mer1re)Intégrés à la plateforme France.tv en 2017 et à France Info pour le réseau Outre-mer1re
France.tv éducationPlateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignantsLancés en et fusionnés dans Lumni en
Le Site.tvSite internet de vidéos à la demande réservés aux enseignants
LudoMarque jeunesse regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 3 et France 4) et produits dérivésRemplacées par Okoo en
ZouzousMarque jeunesse (des 3 à 6 ans) regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 4 et France 5) et produits dérivés
GéopolisPortail d'information géopolitiqueIntégré en 2017 dans l'offre globale (site, application, podcasts) de France Info
SaltoPlateforme de vidéo à la demande avec abonnementLancée le par leGroupe M6, France Télévisions et leGroupe TF1
NOWUMédia numérique à destination des jeunes sur l’environnement (enjeux liés auchangement climatique et à la perte de labiodiversité)[225],[226] et conçu par France Télévisions afin de respecter des principes de « sobriété numérique »[227],[228]Lancé en par France Télévisions et laWestdeutscher Rundfunk et disponible surFrance Info à partir de, le site prend fin en[229]
CultureboxPortail culturelLancé en et intégré en 2017 dans l'offre globale (site, application et podcasts) de France Info et dans la rubrique culture de france.tv. Fusionné du côté de France Info en 2019[230] et dans France 4 en 2025.

Production audiovisuelle

Publicité

Édition et distribution

Twitch

Depuis le, France Télévisions a lancé son portail sur la plate-formeTwitch.

Vérification des faits dans l'information

La rubrique devérification des faits de France Télévisions, commune avec France Info, via une plateforme devérification des faits de l'ensemble de l'audiovisuel public[231], qui a pour ambition, par son rythme quotidien, "de coller de près à l’actualité"[232], afin "de démêler le vrai du faux dans l’actualité"[232] et dans "les déclarations percutantes des femmes et des hommes politiques"[232]. Mise à contribution pour démentir ou relativiser lesinfoxde la réforme des retraites 2023, elle fait partie des six rubriques devérification des faits en France qui ont reçu une certification[233].

Diffusion des chaînes télévisées

Selon l'article 34-2 de laloino 86-1067 du relative à la liberté de communication, enFrance métropolitaine et enoutre-mer, tout distributeur de services doit mettre gratuitement à disposition de ses abonnés les chaînes nationales de service public[234].

Les chaînes télévisées nationales duservice public sont donc diffusées ennumérique :

Les 24 antennes de proximité deFrance 3 sont diffusées dans toutes les régions de France métropolitaine et les 9 chaînes de proximité du réseauLa1re sont diffusées en outre-mer.

Jusqu'au date d'extinction de l'analogique en FranceFrance 2,France 3 etFrance 5 (en canal partagé avecArte) est diffusé enanalogiqueSECAM IIIB. En outre-mer, les chaînes du réseauOutre-mer1re ont cessé d'émettre en analogique à la même date tandis queTempo a coupé son signal le (date de la disparition de la chaîne).

Le, France Télévisions cesse la diffusion en clair des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sur le satelliteEutelsat 5 West A[235].

Audiences du groupe

Télévision

En 2021, la part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions est de 28,9 %[236], permettant au groupe public d'être le premier de France, devant legroupe TF1 à 27,2 % et legroupe M6 à 14,5 %[237].

La part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions a baissé de plus de 11 points entre 2000 et 2018. Dans le détail, sur cette même période,France 2 a perdu 8,6 points,France 3 a perdu 7,4 points tandis queFrance 5 a gagné 1,7 points. De plus,France 4 a gagné 1,2 points entre 2007 et 2018. Cette baisse générale peut s'expliquer par l'arrivée de nouvelles chaînes avec laTNT lancée en 2005.

Audiences des chaînes de France Télévisions(en %)
AnnéeFrance 2France 3France 4La5e /
France 5
France ÔFrance InfoTotal groupe
200022,116,8Non
mesuré
1,8Non
mesuré
Non
existante
40,7
200121,117,11,940,1
200220,816,42,439,6
200320,516,12,939,5
200420,515,23,038,7
200519,814,73,137,6
200619,214,73,137,0
2007[238]18,114,10,43,335,9
2008[238]17,513,30,93,034,7
2009[239]16,711,81,13,132,7
2010[239]16,110,71,63,231,6
2011[240]14,99,72,03,329,9
2012[240]14,99,72,13,530,2
2013[241]14,09,51,83,328,6
2014[242]14,19,41,63,20,528,8
2015[242]14,39,21,73,40,629,2
2016[243]13,49,11,93,40,828,6
2017[244]13,09,11,83,60,60,328,4
2018[245]13,59,41,63,5Non
mesuré
0,428,4
2019[246]13,99,31,63,60,528,9
2020[247]14,19,41,23,50,728,9
2021[237]14,79,40,83,30,728,9
202214,89,4Non mesuré3,6Non mesuré0,928,7
202315,39,0Non mesuré3,5Non mesuré0,828,6

Sites web

En, le site internet de France Télévisions a été victime d'une importante fuite de données, orchestrée par despirates informatiques se faisant appeler "Linker Squad", concernant plus de 100 000 de ses contacts, annonce mercredi le groupe audiovisuel public[248].

Le groupe se classe2e sur les téléphones mobiles avec 4,838 millions de visiteurs uniques, derrièreLe Figaro (5,147 millions) et3e sur les tablettes avec 2,702 millions de visiteurs uniques, derrièreLe Figaro (2,908 millions) et20 minutes (2,814 millions)[249].

En 2016, la société de journalistes de France.tv info estime à 33,8 millions le nombre de visites par mois pour le site web d'information de France Télévisions[250].

Conflits d'intérêts

Dans les années 1980,Catherine Nay poursuit sa carrière de commentatrice politique malgré sa liaison avec le ministre de la justiceAlbin Chalandon[251].

Les médias évoquent souvent la « jurisprudence Anne Sinclair » de 1997[252],[253], journaliste politique ayant accepté, pour faire taire les critiques, de renoncer à son émission vedette7 sur 7 lorsque son mariDominique Strauss-Kahn occupe un poste de ministre en 1997[252]. En, le présidentFrançois Mitterrand est ainsi interviewé à la télévision parChristine Ockrent et Anne Sinclair, toutes deux épouses de deux de ses ministres[251].

Dans lesannées 2000, sousJacques Chirac,Béatrice Schönberg etMarie Drucker n'ont pas respecté la « jurisprudence Anne Sinclair » en demeurant présentatrices des grands journaux de France 2 et France 3, alors queJean-Louis Borloo etFrançois Baroin sont ministres, n'y renonçant qu'au lancement officiel de la campagne présidentielle deux mois avant le vote pour le retrouver juste après concernantMarie Drucker. Tenant compte des critiques,Béatrice Schönberg a cependant accepté de quitter définitivement le JT quandJean-Louis Borloo redevint ministre.Marie Drucker, compagne deFrançois Baroin, a elle aussi accepté un peu plus tard de quitter l'ensemble des plateaux de télé pour n'y revenir qu’à l'issue de sa relation avec le ministre de l’Outre-mer en 2008[254].

Dans la décennie suivante, le secteur privé montre à nouveau l'exemple: dès, en pleine primaire socialiste,Valérie Trierweiler, compagne deFrançois Hollande, cesse définitivement d'animer sur Direct 8 l'émission «2012 : Portrait de campagne». Une semaine après,Audrey Pulvar est critiquée sur internet et twitter[253] pour s'être affichée avec un autre candidat,Arnaud Montebourg[253], au QG de campagne[253], alors qu'elle participe au talkshow deLaurent Ruquier le samedi soir sur France 2[253], le CSA déclarant même que son temps de parole à l'antenne est décompté de celuiArnaud Montebourg[253]. Elle proteste, assurant que son compagnon « n'aura un rôle majeur que pendant les quelques jours »[252] mais est finalement contrainte de laisser définitivement sa place surFrance Inter etFrance 2 dès qu'il est nommé ministre de l’Économie. Les médias révèlent alors qu'un autre futur ministre,Michel Sapin, va épouserValérie de Senneville, journaliste du quotidienLes Echos[251].

Audrey Pulvar juge ensuite« injuste et injustifiée »[252] la simple mise en retrait deLéa Salamé, fin, des émissions qu’elle animait, pour la durée de la campagne électorale officielle de son épouxRaphaël Glucksmann, tête de liste duParti socialiste auxélections européennes de 2019. Cette décision est pourtant applaudie parFrançoise Laborde, présidente d'honneur de l'association des femmes dans les médias[252]. Son compagnon déclare dans la presse people qu'il culpabilise[255] maisLéa Salamé reprend ensuite la présentation de son émission politique dès que son compagnon a été élu chef de file des députés socialistes à Bruxelles, même si un proche des époux a pourtant reconnu que la profession de journaliste « est tellement décriée qu'il faut savoir anticiper les ennuis et ne pas choquer le public » en cas de conflits d'intérêts[252]. Peu avant, en, quandRoxana Maracineanu est nommée ministre des Sports, son mariFranck Ballanger, journaliste sportif àRadio France, accepte de suspendre ses missions pendant toute la durée du mandat de son épouse[252].

France Télévisions annonce une autre mise en retrait pour la durée de la campagne électorale, celle deThomas Sotto, équipier deLéa Salamé, dansl'émission politique Élysée 2022, dont la presse a rapporté qu'il est depuis l'été 2021 en couple avec la responsable communication deJean Castex[256]. La décision est cette fois prise dès etLéa Salamé réagit en affirmant être « sous pression »[256]. Conscient de la polémique suscitée, le journaliste déclare publiquement que la décision est« assez injuste » et qu'il doit s'y plier« pour tenir compte de notre époque, devenue très violente et qui a tendance à tout hystériser »[257] mais confirme qu'il continue à présenterTélématin ainsi que les éditions du JT de 20 heures le week-end, en joker deLaurent Delahousse.

Polémiques et condamnations

ÉmissionOn n'est pas couché et Éric Zemmour

Le,Éric Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à ladiscrimination raciale à la suite de ses propos sur« les Noirs et les Arabes » tenus dans des émissions deCanal+ etFrance Ô. Le président deSOS Racisme,Dominique Sopo, puis laCGT, écrivent unelettre ouverte au président de France Télévisions,Rémy Pflimlin, lui demandant des sanctions contre le journaliste, comme sa suspension de l'émissionOn n'est pas couché. Mais le PDG refuse de désavouer Éric Zemmour et répond que« le service public est attaché aux valeurs humanistes et républicaines, mais c'est aussi le lieu où s'exprime la diversité des opinions dans le cadre légal »[258],[259].

Syndicat de la Magistrature (SM)

En 2013, à la suite de l'affaire dumur des cons, la direction de France Télévisions demande une mise à pied deClément Weill-Raynal, le journaliste à l'origine des révélations[260], leSyndicat national des journalistes ayant estimé que« l'utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire »[261].

Discrimination antiblancs

En, la présidente de France TélévisionsDelphine Ernotte déclare lors d'une interview surEurope 1[262] qu'« on a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que cela change ». Ces propos suscitent une controverse, Ernotte se retrouvant accusée de « racisme » notamment par l'ancien animateur deNulle part ailleursPhilippe Gildas[263].

Article connexe :Racisme antiblanc.

Mises en garde de l'Arcom

Dans une décision publiée le 31 mars 2022,l'Arcom a mis en garde "fermement" les chainesFrance 2 etFrance 3 pour "non respect du principe d’équité des temps de parole et d’antenne dans le traitement de l’actualité consacrée à l’élection du président de la République, pour la période du 1er janvier au 7 mars". Il est reproché notamment àFrance 2, "la surexposition en temps de parole et d’antenne deJean-Luc Mélenchon etYannick Jadot" et àFrance 3, "la surexposition en temps de parole et d’antenne deYannick Jadot etFabien Roussel".[264]

Le 9 mars 2023, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a rendu publiques plusieurs décisions concernant des dépassements du temps publicitaire autorisé. L'autorité a mis en garde les chaines de France Télévisions et notammentFrance 2 qui a cumulé "onze dépassements du temps maximal de publicité autorisé pour une heure d'horloge donnée."France 3 de son côté "compte quatre dépassements". Des manquements qui vont "à l'encontre du cahier des missions et des charges de France Télévisions", comme le rappelle le gendarme de l'audiovisuel[265],[266].

Le 21 décembre 2023,l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a mis en garde cette fois ci France Télévisions après avoir "relevé trente-neuf dépassements du temps maximal de publicité autorisé pour une heure d’horloge donnée sur la chaîneFrance 2 et huit dépassements sur la chaîneFrance 3" dans le cadre de sa mission de vérifications annuelles du respect par les éditeurs de service de télévision des obligations en matière de volume publicitaire autorisé au titre de l’exercice 2022.[267]

Le 14 février 2024, l'Arcom a rappelé à l'ordre la chaineFrance 5 après avoir a été saisie au sujet d’un éditorial intitulé "Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge", tenu parPatrick Cohen dans l’émissionC à Vous diffusée le 27 novembre  2023 surFrance 5.Patrick Cohen est accusé de reprendre sans distance ni nuance la version des assaillants, alors que le récit de la soirée n’a pas encore été éclairci par les enquêteurs. L'Arcom a considéré que « certains propos, dénués de précautions oratoires et énoncés sur un mode déclaratif, ne satisfont pas aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté fixées au cahier des charges de la société France Télévisions[268],[269] ».

Le 11 avril 2024, l'Arcom saisi par le syndicatCFE-CGC des médias, a adressé une lettre de mise en garde àFrance 5 pour une séquence de C à vous diffusée le 30 janvier avecXavier Niel. l'Arcom a appelé France Télévisions à«faire preuve de vigilance quant au respect de la règlementation publicitaire et à veiller à ce que les émissions d’information et les programmes qui y concourent soient réalisés dans les conditions qui garantissent l’indépendance de l’information, notamment à l’égard des intérêts économiques des annonceurs ». l’Arcom a regretté que« seule la nouvelle offreFree ait été présentée au cours de cette séquence » et qu’elle ait«fait l’objet de la part de la présentatrice de propos laudatifs et marqués par une absence de critique ».[270]

Aide à la Fondation des Femmes

En 2016, deux syndicats de France Télévisions demandent des comptes à leur direction au sujet d'une aide de 7 000 euros accordée à la "Fondation des Femmes, dont la dirigeante,Anne-Cécile Mailfert, est également, selonLe Canard Enchaîné, la compagne d'un proche deDelphine Ernotte. Les syndicats s'interrogent aussi sur l'attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au réalisateur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation[271].

Fichage de journalistes

En, France Télévisions est condamnée pour fichage illicite de cinq journalistes de la rédaction de France 3 Auvergne, ayant porté plainte pour des faits remontant à 2015[272].

Manipulation et retouche des images

En, le CSA met en demeure France Télévisions pour une retouche d'image lors d'un reportage traitant d'une manifestation desGilets jaunes diffusé au19/20 du samedi sur France 3, estimant que « la modification d’un élément de la photographie d’origine lors de sa reproduction à l’antenne altérait sa signification dans un contexte particulièrement sensible »[273].

Conflits d'intérêt et corruption

En, le journalLe Monde met en évidence l'incitation à la mise en avant de sujets européens en échange d'une part variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévisions[274].

Cloisonnement du journalisme d'investigation

Un livre-enquête dujournaliste d'investigationJean-Baptiste Rivoire publié en, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour« faire taire le journalisme d’investigation » à la télévision[55],[138],[140],[137]. Delphine Ernotte est en particulier accusée d'avoir supprimé le l'émissionPièces à conviction, diffusée surFrance 3 depuis le[137] et d'avoir« créé un guichet unique » à toutes les chaines de France Télévision[138], qui réduit à un seul décideur les choix en matière dejournalisme d'investigation et réduit sa place[137] alors que cela représente jusqu'alors, un des points forts du groupe.Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pourFrance Inter, a renoncé à poser la question à la présidente de France Télévisions lors de l'interview de sa patronne sur la radio[142].

Condamnation pour licenciement abusif

En mars 2022, leconseil de prud'hommes a condamné la direction de France Télévisions à verser 45 000 euros d'indemnité et 100 000 euros dedommages-intérêts pour cause de licenciement « abusif » et « sans cause réelle ou sérieuse » du journaliste sportifPierre-Etienne Léonard[275].

Manque de pluralisme

En 2022, le collectif #PasAvecMaRedevance dénonce l'absence de pluralisme et le manque d'impartialité à destination d'un public jeune de la plateforme internetFrance.tv Slash[276],[277].

Projet de privatisation et de fin de la redevance

Dès novembre 2021, le quotidienLe Monde observe que l'audiovisuel public est devenu« un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle » et que sa privatisation est évoquée par les trois principaux rivaux d'Emmanuel Macron[278].Roselyne Bachelot, ministre de la culture, a en décembre 2021 écarté publiquement l'idée, avancée par trois des candidats à l'élection présidentielle[279],[280],, d'une privatisation de France Télévision[280]. « Je suis évidemment vent debout contre la privatisation de l'audiovisuel public. Que ce soit Radio France ou France Télévisions, il s'agit d'un joyau », assure-t-elle, en rappelant que laredevance audiovisuelle n'est pas de 168 euros mais 138 euros. Éric Zemmour indique en qu’il souhaite la supprimer[281]. Lors de son premier discours de campagne àPoissy, reçu par le Maire de la villeKarl Olive le 7 mars 2022, sous forme de questions/réponses retransmis en direct par toutes les chaînes d’informations en continu, le candidat/présidentEmmanuel Macron annonce lui aussi la suppression totale de la redevance télévisuelle dans son programme pour l’élection présidentielle 2022, avec pour explication de « redonner du pouvoir d’achat aux Français ». Sur le même sujet,Éric Zemmour poursuit de son côté, quelques mois auparavant : vouloir en plus privatiser « en particulier France Inter et France Télévisions »[282], en fustigeant un« machine de propagande inouïe, au service d’une idéologie qui déteste la France ». L'ex-président de la RépubliqueFrançois Hollande réagit en déclarant dans la presse que l'industrielVincent Bolloré, déjà propriétaire de deux chaînes de télévisions, a« choisi Zemmour comme porte-parole de ses intérêts »[283] tandis qu'une enquête révèle qu'Éric Zemmour a été favorisé par des milliardaires des médias actifs lors des trois présidentielles précédentes[138]. Conseiller d'Éric Zemmour, le trentenaire Jonathan Nadler, banquier d’affaires chez JP Morgan, est chargé du projet[279], qui consiste à transférer aux conseils régionaux, sur le modèle espagnol, France 3 et France Bleu, pour ne privatiser que France 2, France Info TV, France Inter, le Mouv et FIP[279].Valérie Pécresse déclare le 23 septembre, que la privatisation n'est pas un « tabou » pour elle[278].Marine Le Pen est la première, dès le 8 septembre, à proposer les mêmes réformes dans un entretien auFigaro[278]. En 2015, une proposition de loi rédigé par le député LRPatrick Balkany, visant à privatiser l'audiovisuel public est écarté par l'Assemblée nationale[278].

En janvier 2022, alors que le Sénat auditionne de puissants industriels des médias commeVincent Bolloré etBernard Arnault sur laconcentration des médias en France[284], le journalisteJean-Baptiste Rivoire, en présentant son livre-enquête sur le sujet à l'Agence France-Presse[284],[285], a proposé que« l'Etat libére une partie de la taxe redevance audiovisuelle pour permettre aux citoyens qui le souhaitent d'en affecter 10% au média indépendant de leur choix »[284].

Lors desélections législatives de 2024, le président deRassemblement NationalJordan Bardella, rappelle que son parti "mettrait à exécution" la privatisation d'une partie de l'audiovisuel public s’il remporte les élections législatives[286]. Dans le prolongement de ces annonces, le vice-président de lacommission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée NationalePhilippe Ballard, a déposé une proposition de loi destinée à lever les obstacles majeurs à l’achat de ces nouvelles chaînes par les acteurs du secteur[287]. Il détaille dans un rapport publié en octobre 2024 dans le cadre duprojet de loi de finances pour 2025 ce processus de facilitation deconcentration des médias. Selon le rapporteur, « un tel projet permettrait de structurer durablement le paysage audiovisuel français, pouvant permettre par la suite la privatisation du service public audiovisuel[288],[289]

Notes et références

Notes

  1. a etbPTA pour « Personnels techniques et administratifs »
  1. a etbAssure la gestion quotidienne des journaux et magazines d'actualité pendant que Thierry Thuillier cumule les fonctions de directeur de France 2 et directeur de l'information de France Télévisions.
  2. Rapport financier 2004 de France Télévisions.
  3. Rapport financier 2005 de France Télévisions.
  4. Rapport financier 2006 de France Télévisions.
  5. Rapport financier 2007 de France Télévisions.
  6. Rapport financier 2008 de France Télévisions.
  7. Rapport financier 2009 de France Télévisions.
  8. Rapport financier 2010 de France Télévisions.
  9. Conjointement détenu à 60 % parLagardère Active et à 40 % par France Télévisions

Références

  1. a etbSirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a etbFrance Télévisions, « « Rapport annuel 2018 » - Volet financier », surIssuu.com,(consulté le)
  3. Martine Esquirou, « 1975: l'ORTF éclate et les chaînes publiques deviennent concurrentes », surle site deLibération,(consulté le).
  4. « Histoire de l'ORTF », surL'Internaute(consulté le).
  5. [PDF]« 25 ans de TV5 Monde », surle site deTV5 Monde,(consulté le).
  6. [PDF]« 1991-2001 : Arte 10 ans », surle site d'Arte,(consulté le).
  7. « Notre histoire : 1974 - 1989 », surle site dugroupe TF1(consulté le).
  8. Didier Mereuze, « Document », surle site deLa Croix,(consulté le).
  9. « Conseil des ministres du 23 mai 1989 - Présidence commune d'Antenne 2 et de FR3 », surVie-publique.fr,(consulté le).
  10. abcd eteYannick Dehée et Agnès Chauveau,Dictionnaire de la télévision française, Nouveau Monde éditions,, 832 p.(ISBN 978-2-36583-809-2,lire en ligne).
  11. abcd ete« Chronologie de la politique de l'audiovisuel », surVie-publique.fr(consulté le).
  12. « Création d'une société holding dont France 2 et France 3 seront les filiales », surle site duSénat(consulté le).
  13. « Pacs audiovisuel - Catherine Tasca », surle site deStratégies,(consulté le).
  14. a etb« Mort de Philippe Guilhaume ex-président d'A2 et FR3 », surle site desÉchos,(consulté le).
  15. « À propos de Mezzo », surPlay TV(consulté le)
  16. [PDF]Luis Rivas, « Euronews, l'information dans les langues de l'Europe », surle site de l'Inist,(consulté le).
  17. ab etc"Les CumulardsLa confiscation de l'argent, du pouvoir et de la parole" par Pierre Bitoun aux Editions Stock en 1998[1]
  18. ab etc"Sauvons France Télévisions" par Francis Guthleben chez l'Éditeur Ginkgo en 2015[2]
  19. Sylvie Briet, « Jean-Pierre Elkabbach s'est expliqué hier devant les salariés de France 2 », surle site de Libération,(consulté le).
  20. Renaud Revel, « L'explosion du système Elkabbach », surle site deL'Express,(consulté le).
  21. ab etcMarie-Dominique Arrighi, « Le choix de la raison pour France Télévision », surle site de Libération,(consulté le).
  22. "France Télévisions, Off the Record. Histoires secrètes d'une télé publique sous influences" par Marc Endeweld chez l'Éditeur Flammarion, en[3]
  23. Martine Esquirou, « Festival fait son cinéma à la télé », surle site de Libération,(consulté le).
  24. Martine Esquirou, « Le maintien de France Télévision dans TPS en question », surle site des Échos,(consulté le).
  25. « Le procès Barbie sur la chaîne Histoire », surle site duNouvel Observateur,(consulté le).
  26. « Lancement de la chaîne Mezzo », surle site de Libération,(consulté le).
  27. M. PE., « France 3 lance sa chaîne Régions ce soir », surle site duParisien,(consulté le).
  28. Arthur Anthamatten, « Les régions sans télévision ? », surtoutelatele.com,(consulté le).
  29. a etbRenaud Revel, « Le medialand de France Télévision », surle site de L'Express,(consulté le).
  30. Marie-Dominique Arrighi, « France Télévision, un siège pour deux », surle site de Libération,(consulté le).
  31. Martine Esquirou, « Le gouvernement veut créer un super holding pour coiffer l'audiovisuel public », surle site des Échos,(consulté le).
  32. a etbFranck Guillemard, « Marc Tessier conduira la mutation de France Télévision », surle site de La Croix,(consulté le).
  33. « Les principales dispositions de la loi du1er août 2000 », surle site duministère de la Culture,(consulté le).
  34. abcdefghijklmno etp« Histoire de France Télévisions », surle site de France Télévisions(consulté le).
  35. a etb« Marc Tessier a cinq ans pour réussir », surle site de Stratégies,(consulté le).
  36. « La chaise gastronomique Gourmet TV lancée courant septembre », surtelesatellite.com,(consulté le).
  37. a etb« Nouvelle identité visuelle de France Télévisions », surtelesatellite.com,(consulté le).
  38. a etb« France Télévision change d'image », surle site du Nouvel Observateur,(consulté le).
  39. [vidéo]« Nouvelle identité visuelle de France Télévisions - 12 14. Édition nationale », surle site de l'INA,(consulté le).
  40. « TF1 monte au créneau au seinde TPS », surle site du Nouvel Observateur,(consulté le).
  41. « Naissance de Planète Thalassa », surle site de Stratégies,(consulté le).
  42. « Le droit de priorité du service public », surle site duministère de la Culture,(consulté le).
  43. Jérôme Roulet, « Régions s’éteint », surtoutelatele.com,(consulté le).
  44. « Arrêté du 21 juillet 2003 approuvant des prises de participation financière réalisées par les sociétés France Télévision et ARTE-France », surLégifrance,(consulté le).
  45. Alexandre Raveleau, « Ma planète : la nouvelle chaîne des jeunes curieux », surtoutelatele.com,(consulté le).
  46. « Loino 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle », surLegifrance,(consulté le).
  47. « Réseau France Outre-mer s'appelle désormais France Ô », surle site duMonde,(consulté le).
  48. a etbMyriam Berber, « Carolis, nouveau patron de France Télévisions », surle site deRFI,(consulté le).
  49. « Gulli arrivra en novembre sur la TNT », surle site deTV Magazine,(consulté le).
  50. Marc Belpois, « Gulli à la loupe », surle site deTélérama,(consulté le).
  51. « La CFII, c'est signé ! », surle site deLCI,(consulté le).
  52. « Coup d'envoi de France 24 », surle site du Nouvel Observateur,(consulté le).
  53. Daniel Psenny, « France Télévisions : inflation des coûts, baisse d'audience », surle site du Monde,(consulté le).
  54. « La direction de France Télévisions publie un état des lieux sévère », surtelesatellite.com,(consulté le).
  55. ab etc"Politiques versus journalistes – Enquête sur un scandale démocratique" par Abdellatif El Azizi, dans leCourrier de l'Atlas lelecourrierdelatlas.com
  56. Guillaume Champeau, « France Télévisions et le service public de VOD », surNumerama,(consulté le).
  57. « 400 000 membres au club des téléspectateurs de France Télévisions », surle site deTélé 2 semaines(consulté le).
  58. Émilie Lopez, « CanalSat accueille Planète Justice », surtoutelatele.com,(consulté le).
  59. « France Télévisions fait de 2008 "l'année de la réforme" », surle site deChallenges,(consulté le).
  60. MarieBénilde, « La télévision publique libérée de ses chaînes ? », surLe Monde diplomatique,(consulté le)
  61. Raphaëlle Bacqué etAriane Chemin, « Et Sarkozy zappa la pub de la télévision publique », surle site du Monde,(consulté le).
  62. abc etd« Deux ans et demi de débats sur la publicité à France Télévisions », surle site du Monde,(consulté le).
  63. ab etcClémence Dunand, « La saga de la suppression de la publicité sur France Télévisions », surle site des Échos,(consulté le).
  64. a etbAlexandre Raveleau, « Nouvelle identité visuelle pour France Télévisions », surtoutelatele.com,(consulté le).
  65. Julie de Meslon, « France Télévisions se met à l'heure des télés 16/9 », sur01net,(consulté le).
  66. « C'est la nuit prochaine que France 4 passe au format 16/9 », surtelesatellite.com,(consulté le).
  67. « France Télévisions : Paris dément toute mainmise », surle site de Challenges,(consulté le).
  68. Paule Gonzalès, « Sarkozy bouleverse les soirées à la télévision », surle site duFigaro,(consulté le).
  69. « Ni pub mais soumise », surle site de Libération,(consulté le).
  70. Maud Pierron, « Carolis se rebelle », surle site duJournal du dimanche,(consulté le).
  71. « Planète Juniors cesse d'émettre le 22 mars 2009 », surtelesatellite.com,(consulté le).
  72. « Le départ de TF1 et France Télévisions adoubé par le CE de France 24 », surle site de20 minutes,(consulté le).
  73. « Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision », surle site du Sénat(consulté le)
  74. « La réforme de l’audiovisuel public », surle site du ministère de la Culture,(consulté le).
  75. a etbAurélie Frex, « France Télévisions change de tête », surle site d'Europe 1,(consulté le).
  76. a etb« Thierry Thuillier remplace Arlette Chabot », surle site du Parisien,(consulté le).
  77. « France Télévisions Pub pour 2,6 M€ », surle site du Figaro,(consulté le).
  78. Emmanuel Berretta, « Bruxelles somme la France d'abolir la taxe télécoms », surle site duPoint,(consulté le).
  79. Catherine Lama, « Réseau France Outre Mer va désormais s'appeler Réseau Outre-Mer1re », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  80. « Nouvelles écritures à France Télévisions: une quarantaine de projets numériques », surle site de L'Express,(consulté le).
  81. « France 3 changera d'habillage le 5 septembre », surozap.com,(consulté le)
  82. a etb« Exclusif : France 3 changera d'habillage le 5 septembre », surblog.lenodal.com,(consulté le).
  83. Solange Brousse, « Quatre et Playgrnd remodèlent le site de catch-up TV de France Télévisions », surle site de Stratégies,(consulté le).
  84. Enguérand Renault, « France TV : Rémy Pflimlin confirme le plan d'économies », surle site du Figaro,(consulté le).
  85. « Vers une rédaction unifiée à France Télévisions », surle site du Point,(consulté le).
  86. « France TV à 49% dans TV5Monde », surle site du Figaro,(consulté le).
  87. Gilles Wybo, « France Télévisions obtient le label diversité », surle site de Stratégies,(consulté le).
  88. « France Télévisions : des grèves quotidiennes en attendant le prochain président », surle site du Parisien,(consulté le).
  89. Marc Endeweld, « France Télévisions : des salariés à bout de nerfs », surle site deMarianne,(consulté le).
  90. a etb"NAGUI, UN ENFANT DE LA TÉLÉ" par René Chiche, publié chez Mareuil Éditions, en[4]
  91. a etbAlexis Delcambre, « Delphine Ernotte sera la première présidente de France Télévisions », surle site du Monde,(consulté le).
  92. a etb« Les modifications législatives apportées par la loi du 15 novembre 2013 », surle site du ministère de la Culture,(consulté le).
  93. Benoît Daragon, « Delphine Ernotte à France Télévisions : le président du CSA s'explique », surle site deFrance Info,(consulté le).
  94. Francis Guthleben, « France Télévisions : la nomination de Delphine Ernotte contestée. Un scandale prévisible », surle site de L'Obs,(consulté le).
  95. Benjamin Meffre, « France Télévisions : La nomination de Delphine Ernotte validée par le Conseil d'Etat », surPureMédias,(consulté le).
  96. a etbRichard Sénéjoux, « Ce que l'on sait de la nouvelle chaîne d’info publique », surle site de Télérama,(consulté le).
  97. Julien Bellver, « franceinfo:, la petite nouvelle des chaînes infos », surPureMédias,(consulté le).
  98. Guillaume Lamy, « Pourquoi France Télévisions s'est retirée d'Euronews », surle site deLyon Capitale,(consulté le).
  99. Marc Belpois, « Planète+ Thalassa s'arrête et tout le monde s'en fout », surle site de Télérama,(consulté le).
  100. a etbDaniel Psenny, « Michel Field, en défiance », surle site du Monde,(consulté le).
  101. Le site « FranceTVInfo » disparaît pour devenir « franceinfo », le Monde,
  102. Cour des comptes, « France Télévisions : mieux gérer l’entreprise, accélérer les réformes »,(consulté le)
  103. France Télévisions : la Cour des comptes dresse un portrait au vitriol, lesechos.fr, 24 octobre 2016
  104. Les salaires mirobolants de France Télévisions, lefigaro.fr,
  105. Panique à France Télévisions : les gros salaires épinglés, leparisien.fr,
  106. Jamal Henni,France Télévisions épinglé pour les gros chèques versés à Rachid Arhab et Françoise Laborde, capital.fr, 6 décembre 2021
  107. Aude Dassonville,La Cour des comptes enjoint à France Télévisions de se réformer « sans délai », lemonde.fr,
  108. Avec un déficit de 40 millions d’euros, France Télévisions est dans « une situation financière critique », alerte la Cour des comptes, letelegramme.fr, 23 septembre 2025
  109. Olivier Ubertalli,France Télévisions : le mammouth menacé de dissolution, alerte la Cour des comptes, lepoint.fr, 23 septembre 2025
  110. France Télévisions, « De nouveaux objectifs régionaux • Communiqué de Presse »,(consulté le)
  111. Enguérand Renault, « France Télévisions lance la réforme de France 3 », surLe Figaro,(consulté le)
  112. Alexis Delcambre, « France Télévisions lance une nouvelle plate-forme numérique », surLe Monde,(consulté le)
  113. « La nouvelle identité visuelle de France Télévisions », surBlog.lenodal.com,(consulté le)
  114. « France 4, France Ô, gouvernance: ce qu'il faut retenir du plan de réforme de l'audiovisuel public », surLExpress.fr,(consulté le)
  115. « France 4 et France Ô vont cesser d'émettre le 9 août », surwww.20minutes.fr(consulté le)
  116. « Salto, l’anti-Netflix de France TV, TF1 et M6, est annoncé pour 2020 »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  117. Le Figaro avecAFP, « France Télévisions à l'équilibre en 2020 pour la 5ème année consécutive », surLe Figaro.fr,(consulté le)
  118. « France Télévisions : un budget 2020 à l’équilibre », surCB News(consulté le)
  119. « Delphine Ernotte veut rester à la tête de France Télévisions jusqu'à fin 2022 », surLes Echos,(consulté le)
  120. CarolineSallé, « France Télévisions : Delphine Ernotte candidate à sa propre succession », surLe Figaro.fr,(consulté le)
  121. « France Télévisions : Delphine Ernotte candidate à sa propre succession », surLibération.fr,(consulté le)
  122. ThomasMendelssohn et Mis à jour le 17/04/20 10:56Linternaute.com, « France 4 : nouvel emploi du temps de cours, quels sont les horaires ? », surwww.linternaute.com(consulté le)
  123. « Jean-Paul Philippot n'ira pas chez France Télévisions », surL'Echo,(consulté le)
  124. « Jean-Paul Philippot n’ira pas à France Télévisions », surTélépro,(consulté le)
  125. PaulineAchard, « Huit candidats pour diriger France Télévisions », surLibération(consulté le)
  126. « L'arrêt de la chaîne France 4 reporté d'un an, celui de France Ô confirmé à partir du 23 août », surFranceinfo,(consulté le)
  127. Ministère de la Culture,Décret n° 2020-1055 du 14 août 2020 portant modification du cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions, (consulté le).
  128. « Arrêt de la diffusion du service France Ô et passage en haute définition des services Franceinfo: en métropole et Outre-mer La 1ère en outre-mer - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », surwww.csa.fr(consulté le).
  129. « France 4 sauvée jusqu'en 2021, France Ô s'arrête fin août », surozap.com(consulté le)
  130. « France 4 sauvée, "une excellente nouvelle" pour le numéro 2 de France Télé », surEurope 1(consulté le)
  131. « France Télé diffuse un film chaque soir pendant le couvre-feu », surwww.20minutes.fr(consulté le)
  132. "Comment les milliardaires "fabriquent" nos présidents", le dansLe Média[5]
  133. "La « concentration-droitisation » des médias fausse le jeu démocratique" le dansL'Obs[6]
  134. "Concentration des médias : la France au cœur d’un grand Monopoly" par Pierre Manière, le dansLa Tribune[7]
  135. 3France Télévisions: Accusé de partialité, le CSA rejette des «accusations infondées» par l'AFP, reprise dans20 Minutes le 04/06/15[8]
  136. France Télévisions : la mise au point du CSApar Caroline Sallé, dansLe Figaro le[9]
  137. abcde etf"L'élysée (et les oligarques) contre l'info", parJean-Baptiste Rivoire, publié le aux Editions Les liens qui libèrent[10]
  138. abcde etfJean-Baptiste Rivoire - "L’Élysée et les oligarques contre l’info", entretien avec le journalisteAndré Bercoff surSud Radio[11]
  139. "LA LIBERTÉ D’INFORMER EST EN DANGER DE MORT" parDenis Robert, sur la Web TVBlast
  140. ab etc"Des révélations sur Emmanuel Macron menacées de censure", parThéophile Kouamouo surLe Média, avecJean-Baptiste Rivoire, cofondateur de "Off-investigation" et Jean-Christophe Parant, président de Dot Dot Media[12], site=youtube.
  141. "Jean-Baptiste Rivoire : « Bolloré a supprimé les enquêtes à Canal+ et Delphine Ernotte a créé un guichet unique pour les documentaires »" par Anne Sogno le dansL'Obs[13]
  142. a etb"Ce que Léa Salamé n'a pas demandé à la patronne de France Télé. Ou comment ignorer un livre-enquête contenant des informations sur Delphine Ernotte" par Loris Guémart le dansArrêts sur imagesarretsurimages.net
  143. a etb"Éric Zemmour "censuré" sur France Télévisions?" par Audrey Kucinskas, dansL'Express le[14]
  144. Emission "Quotidien" du[15]
  145. "Présidentielle 2022 : comment s'est déroulé le débat entre Éric Zemmour et Bruno Le Maire ?", sur France Télévisions le
  146. "Elysée 2022 : le comportement de Léa Salamé face à Éric Zemmour sidère les téléspectateurs" parTélé Sept Jours le[16]
  147. A France Télévisions, les rédacteurs en chef incités à parler davantage d’Europe, dans les colonnes du quotidienLe Monde, le
  148. Etienne Campion,Des journalistes de France TV mieux payés s'ils parlent de l'UE ? Le rêve européen à marche forcée, marianne.net,
  149. Adrien Franque,Roselyne Bachelot encense le nouveau chef du service politique de France Télévisions et agace la rédaction, liberation.fr,
  150. Caroline Sallé et Enguérand Renault,Cyril Graziani en route pour prendre la tête du service politique de France Télévisions, lefigaro.fr,
  151. « France Télévisions lance Culturebox, une chaîne éphémère pour soutenir la culture », surFranceinfo,(consulté le).
  152. « France Télévisions va lancer "Culturebox", une chaîne éphémère pour soutenir la culture », surEurope 1(consulté le).
  153. Jonathan, « (MàJ) Concernant la diffusion de la chaîne éphémère « Culturebox » en Outre-Mer ! », surActuMédias Outre-Mer(consulté le).
  154. « La chaîne Culturebox lancée lundi sur le canal 19 », surladepeche.fr(consulté le)
  155. « Covid-19 : la chaîne Culturebox, créée pour aider la culture, est prolongée jusqu'en août », surFranceinfo,(consulté le)
  156. « Culturebox : la chaîne éphémère de France Télévisions qui soutient la culture est prolongée », surservice-public.fr,(consulté le)
  157. Décretno 2020-1055 du 14 août 2020 portant modification du cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions
  158. « Emmanuel Macron annonce la sauvegarde de France 4 », surlefigaro.fr(consulté le).
  159. « Décision n° 2021-869 du 28 juillet 2021 portant abrogation des décisions n° 2021-26 du 25 janvier 2021 et n° 2021-419 du 28 avril 2021 modifiant la décision n° 2005-116 du 30 mars 2005 modifiée attribuant à la société nationale de programme France 4 une ressource radioélectrique pour la diffusion par voie hertzienne terrestre en mode numérique du service de télévision à caractère national dénommé « France 4 » », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)
  160. « Le CSA donne un avis favorable au nouveau départ de France 4 le 21 août articulé autour de Okoo et Culturebox sans publicité | Offremedia », surwww.offremedia.com(consulté le)
  161. « France Télévisions : Culturebox pérennisée "pour toujours" sur le canal 14 en soirée », surozap.com(consulté le).
  162. « L’audiovisuel public manque de pluralisme et favorise la gauche, selon un rapport »
  163. « Droite marginalisée et gauche surexposée : révélations sur le manque de pluralisme dans l'audiovisuel public »
  164. « Législatives : cinq journalistes de France TV «mis en retrait» pour avoir pris position », surLe Figaro,(consulté le)
  165. Cinq journalistes de France TV « mis en retrait » pour avoir signé une tribune contre l’extrême droite, leparisien.fr, 21 juin 2024
  166. « France Télévisions enclenche la renégociation d'un grand accord social », surLe Figaro,(consulté le)
  167. Fabio Benedetti Valentini,Organisation « autoritaire », climat de travail « brutal » : le rapport qui accable l'information de France TV, lesechos.fr, 23 octobre 2025
  168. Margot Bonnéry,Discriminations, management toxique et souffrances répétées : un rapport alerte sur les conditions de travail des salariés de France Télévisions, humanite.fr, 23 octobre 2025
  169. Emeline Collet, Benoît Daragon et Carine Didier, « Coupes budgétaires à France Télévisions : plus de 110 comédiens de fictions montent au créneau », surLe Parisien,
  170. abc etdJulien Baldacchino,France Télévisions : Histoires d'habillages (mémoire),, 106 p.(lire en ligne[PDF]).
  171. « Typographie France Télévisions », surblog.lenodal.com,(consulté le).
  172. « La nouvelle identité visuelle de France Télévisions »,
  173. https://www.francetelevisions.fr/et-vous
  174. « Cela s'est passé un 20 décembre », surle site du Nouvel Observateur,(consulté le).
  175. « Thierry Thuillier, nouveau directeur des programmes de France 2 », surle site de Challenges,(consulté le).
  176. « Un nouveau directeur de l'information pour France Télévisions », surle site des Échos,(consulté le).
  177. C.L., « France Télévisions : Pascal Golomer reste directeur de l’information », surle site deTélé 2 semaines,(consulté le).
  178. Claire Barrois,« France Télévisions: Yannick Letranchant succède à Michel Field comme directeur de l’information », sur20 minutes.fr, mis en ligne le
  179. Yann Verdo, « Emmanuelle Guilbart Programmatrice en chef de France Télévisions », surle site des Échos,(consulté le).
  180. « France Télévisions: Pflimlin supprime les directions de chaîne », surle site de 20 minutes,(consulté le).
  181. Enguérand Renault, « Caroline Got devient directrice de la stratégie et des programmes de France Télévisions », surle site du Figaro,(consulté le).
  182. « Jean Réveillon », surle site de laDGMIC,(consulté le).
  183. Bertrand-Régis Louvet, « Patrick Chêne : "Je n´arrive pas comme Zorro" », surle site du Parisien,(consulté le).
  184. « Charles Biétry remplace Patrick Chêne à la direction des sports de France Télévision », surle site de Stratégies,(consulté le).
  185. « Frédéric Chevit », surle site de Stratégies,(consulté le).
  186. « Bilalian prend la direction des sports », surwww.ladepeche.fr,La Dépêche du Midi,(consulté le).
  187. « Laurent-Éric Le Lay remplace Daniel Bilalian à la direction des sports de France Télévisions », surtelesatellite.com,(consulté le).
  188. « Comité exécutif », surfrancetelevisions.fr(consulté le).
  189. « Conseil d'administration », surle site de France Télévisions(consulté le).
  190. « Comité d'éthique », surFranceTélévision,Site institutionnel(consulté le)
  191. « Décretno 2009-1263 du portant approbation des statuts de la société nationale de programme France Télévisions », surLégifrance(consulté le).
  192. « Missions de France Télévisions », surle site de France Télévisions(consulté le).
  193. « Article 44 de la loino 86-1067 du relative à la liberté de communication », surLégifrance,(consulté le).
  194. ab etc[PDF]Cour des comptes, « Rapport financier - France Télévisions », surCcomptes,(consulté le).
  195. Cécile Ducourtieux et Xavier Ternisien, « France Télévisions : le budget pourrait être difficile à tenir », surle site du Monde,(consulté le).
  196. Grégoire Poussielgue, « France Télévisions s'en tire mieux que prévu en 2013 », surlesÉchos,(consulté le).
  197. abc etd[PDF]« Rapport financier 2014 », surle site de France Télévisions,(consulté le).
  198. Marina Alcaraz, « France Télévisions : un résultat net à l'équilibre mais le résultat d'exploitation déçoit », surle site des Échos,(consulté le).
  199. « Rapport annuel 2016 », surfrancetelevisions.fr
  200. « Rapport annuel 2017 », surfrancetelevisions.fr
  201. « Rapport annuel 2018 », surfrancetvpro.fr,(consulté le)
  202. « Venir à France Télévisions », surle site de France Télévisions(consulté le)
  203. « France Télévision - 1998 », surle site deJean-Paul Viguier(consulté le).
  204. « Extensions de France Télévisions - 2010 », surle site de Jean-Paul Viguier(consulté le).
  205. a etbE.L.M., « France 2 et France 3 vendent leur mobilier », surle site du Parisien,(consulté le).
  206. « Venir à France 5 », surle site de France 5(consulté le).
  207. « Contacter Outre-Mer1re », surle site d'Outre-Mer1re(consulté le).
  208. « Les infrastructures de France Télévisions – Studios », suroezratty.net,(consulté le).
  209. abc etd« Pourquoi le "13 Heures" et le "20 Heures" de France 2 changent de studio tout l'été ? », surozap.com,(consulté le)
  210. ab etc[PDF]« Rapport 2004 », surperformance-publique.budget.gouv.fr,(consulté le).
  211. a etb[PDF]« Rapport 2008 - L'État actionnaire », surle site deLa Documentation française,(consulté le).
  212. Gilles Wybo, « France Télévisions oppose un démenti au rapport Martinel sur sa gestion de l'emploi », surle site de Stratégies,(consulté le)
  213. a etb« Les comptes de France Télévisions : quelle ambition pour la télévision publique ? », surle site duSénat(consulté le).
  214. abcd eteJamal Henni, « France Télévisions peine à réduire ses effectifs », surle site deBFM Business,(consulté le).
  215. ab etc« FRANCE TELEVISIONS - Bilans », surwww.verif.com(consulté le)
  216. (en) « Rapport Annuel FTV 2019 by France Télévisions - Issuu », surissuu.com(consulté le)
  217. (en) « Rapport annuel 2020 by France Télévisions - Issuu », surissuu.com(consulté le)
  218. « Membres de l'UER », surle site de l'UER(consulté le).
  219. France Télévisions lance une chaîne éphémère en 4K à l’occasion des 30 ans de Roland Garros-www.universfreebox.com-28/05/2018
  220. Roland Garros en 4K aussi via Fransat et sur la TNT, gratuitement-www.telesatellite.com-25/05/2018
  221. TNT : une chaîne événement en 4K fait son retour-www.universfreebox.com-19/05/2022
  222. Jeux Olympiques Pékin 2022-www.francetvpro.fr
  223. Bande-annonce de la chaîne sur YouTube
  224. france.tv PARIS 2024, pour tout savoir sur les JO !-www.francetelevisions.fr
  225. « Nowu, un média pour aider les jeunes à agir pour le climat », surTélérama,(consulté le).
  226. « Nowu, un nouveau média pour accompagner la jeunesse vers 2050 », surfranceinter.fr(consulté le).
  227. « La sobriété numérique pour un web plus vert », surFrance tv lab(consulté le).
  228. (en) « NOWU, the new eco-responsible media outlet of France Télévisions »,(consulté le).
  229. « Vous ne verrez plus Nowu, France.tv met fin à son média écoresponsable pour les jeunes », surwww.telerama.fr,(consulté le)
  230. « Lundi 15 avril, Culturebox devient franceinfo culture », surFranceinfo,(consulté le)
  231. "Cinq sites pour vous aider à démasquer les fake news" par Solange Recorbet le 8 avril 2020 dans le quotidien régionaleLe Progrès
  232. ab etc"Éducation aux médias et à l’information : 5 sites de presse qui font la chasse aux fake news", par Fidel Navamuel, le 26 mars 2023[17]
  233. "Le manuel de journalisme" en 2022 aux Editions Ellipses
  234. « Article 34-2 - Loino 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication », surLégifrance,(consulté le).
  235. « Fin du clair pour les chaînes France Télévisions sur Eutelsat 5 West A »,2016,‎(lire en ligne, consulté le)
  236. « Les chiffres », surFrance tv & vous(consulté le)
  237. a etb« Audiences annuelles 2021 : TF1 leader en hausse, F2 au top réduit l'écart, records historiques pour CNews et RMC Story », surwww.ozap.com(consulté le)
  238. a etb[PDF]« Médiamat annuel 2008 », surle site duFigaro,(consulté le).
  239. a etb[PDF]« Médiamat annuel 2010 », surlorrainenumerique.net,(consulté le).
  240. a etb[PDF]« Médiamat annuel 2012 », sursporsora.com,(consulté le).
  241. Thierry Wojciak, « Mediamat annuel 2014 : TF1 consolide, RMC Découverte HD 24 performe », surle site deCB News,(consulté le).
  242. a etb[PDF]« Médiamat annuel 2015 », surle site deMédiamétrie,(consulté le).
  243. « Audiences télé. En 2016, M6 et la TNT progressent, TF1 et France 2 perdent du terrain », surActu.fr,(consulté le).
  244. Charles Decant, « Audiences annuelles 2017 : TF1 et France 2 limitent la casse, M6 très faible, France 5 devant C8 et TMC », surle site de PureMédias,(consulté le).
  245. « TF1 reste en tête des audiences TV 2019 mais tombe sous les 20% », surwww.20minutes.fr(consulté le).
  246. Benjamin Meffre, « Audiences annuelles 2019 : Les chaînes TF1 et M6 au plus bas, le service public en forme, record pour LCI et L'Equipe », surozap.com,(consulté le).
  247. « L'audience de la télévision en 2020 », surmédiamétrie.fr(consulté le)
  248. « Piraté, France Télévisions a été victime d'une importante fuite de données »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  249. « Projet loi de finances pour 2016 - Audiovisuel », surle site de l'Assemblée nationale,(consulté le).
  250. Marc Baudriller, « France Télévisions: la fronde contre la chaîne d’information publique prend de l’ampleur », surle site deChallenges,(consulté le).
  251. ab etc"Journalistes et politiques : liaisons dangereuses ?" parJudith Perrignon, dansLe Monde le[18]
  252. abcdef etg"Retrait de Léa Salamé : ce qu’ont fait ses consœurs avant elle" par Benoît Daragon le[19]
  253. abcde etf"Audrey Pulvar et ses liaisons dangereuses" par Muriel Frat le dansLe Figaro[20]
  254. Soraya Idbouja, « Journalistes et politiques : les couples mythiques »,Pleine Vie (site web),‎(lire en ligneAccès limité, consulté le)
  255. "Léa Salamé revient sur son "acte d'amour incroyable" pour Raphaël Glucksmann" dans public le[21]
  256. a etb« C'est assez dur ! » : Léa Salamé assure être « sous pression » par Megane Belle le dansGala[22]
  257. "Thomas Sotto arrête "Elysée 2022" car il entretient une relation avec une conseillère de Castex", par la rédaction numérique de France Inter le[23]
  258. Daniel Psenny, « Affaire Zemmour : la CGT envoie une lettre ouverte au PDG de France Télévisions », surle site du Monde,(consulté le).
  259. Emmanuel Berretta, « Rémy Pflimlin ne désavoue pas Éric Zemmour », surle site du Point,(consulté le).
  260. « "Mur des cons" : demande de mise à pied de Clément Weill-Raynal »,lemonde.fr,.
  261. : «Mur des cons» : le syndicat des journalistes soutient celui de la magistrature,le parisien,
  262. « YouTube », surwww.youtube.com(consulté le)
  263. « Philippe Gildas accuse Delphine Ernotte de "racisme" »,ozap.com,‎(lire en ligne, consulté le)
  264. arcom, « Respect du principe d’équité des temps de parole et d’antenne pour la période du 1er janvier au 7 mars 2022 : interventions »
  265. « Trop de pub à la TV : L'Arcom tape sur les doigts de France Télévisions, C8 et CNews »
  266. arcom, « Dépassement du temps publicitaire autorisé en 2021 : France Télévisions mise en garde »
  267. arcom, « Dépassement du temps publicitaire autorisé en 2022 »
  268. figaro,«Bal tragique» à Crépol : Patrick Cohen épinglé par l’Arcom pour ses commentaires «dénués de précautions oratoires»
  269. arcom, « Emission "C à Vous" diffusée le 27 novembre 2023 : intervention auprès de France 5 »
  270. la lettre, « L'Arcom met en garde France 5 après le passage de Xavier Niel dans "C à vous" »
  271. Aide de FranceTV à la Fondation des Femmes, clips anti-sexistes : les syndicats demandent des comptes, lexpress.fr, 16 mars 2016
  272. « France Télévisions condamnée pour fichage "illicite" envers cinq journalistes », surFIGARO,(consulté le)
  273. « France Télévisions mis en demeure par le CSA pour avoir retouché une pancarte anti-Macron »,Tvmag.LeFigaro,‎(lire en ligne)
  274. Virginie Malingre, « A France Télévisions, les rédacteurs en chef incités à parler davantage d’Europe », surle site du Monde,(consulté le)
  275. « Affaire Clémentine Sarlat : cette lourde somme que France Télévisions a dû verser à un journaliste licencié », surwww.programme-television.org(consulté le)
  276. « "Pas avec ma redevance" : un collectif s'insurge contre France TV Slash et son manque "d'impartialité" », surmidilibre.fr(consulté le)
  277. « #PasAvecMaRedevance :«Il est temps que France TV Slash respecte son devoir d'impartialité et de pluralisme!» », surLEFIGARO,(consulté le)
  278. abc etd"L'audiovisuel public, un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle" par Sandrine Cassini, dansLe Monde, le 16 novembre 2021[24]
  279. ab etc"Privatiser l’audiovisuel public: est-ce si fou?" Catherine Boullay Par Catherine Boullay, dansL'Opinion le 30 décembre 2021[25]
  280. a etb"Roselyne Bachelot tacle Zemmour et Le Pen sur la privatisation de l'audiovisuel public" par Caroline Sallé, dansLe Figaro le 20/12/2021[26]
  281. Ivanne Trippenbach, « Election présidentielle 2022 : à Béziers, Éric Zemmour propose d’« enlever le pouvoir » aux « contre-pouvoirs » »Accès payant, surlemonde.fr,(consulté le).
  282. "Présidentielle 2022. Éric Zemmour veut privatiser France Inter et France Télévisions", article de Philippé Mathé le 15 décembre dansOuest France[27]
  283. "Présidentielle : Vincent Bolloré roule-t-il pour Éric Zemmour ?" article d'Alexis Boisselier le 15 décembre dansOuest France[28]
  284. ab etc"Médias: le système des "oligarques de l'info" dénoncé par un journaliste d'investigation", dépêche de l'Agence France-Presse, le 17 janvier 2022[29]
  285. Jean-BaptisteRivoire,L'élysée (et les oligarques) contre l'info,Les Liens qui libèrent,, 399 p.(ISBN 979-10-209-1081-3)
  286. « En France, l’audiovisuel public craint d'être privatisé ou soumis à la propagande »
  287. « L’audiovisuel public, affaibli par la suppression de la redevance, désormais visé par la menace de privatisation du RN »
  288. « les règles anti-concentration dans le secteur audiovisuel sont-elles adaptées à la concurrence des plateformes ? »
  289. « Le député RN qui veut aider TF1 et M6 »

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

France Télévisions
Précédé parSuivi par
Antenne 2 etFR3
Groupement audiovisuel public français
depuis le
-
v ·m
Chaînes télévisées nationales
Antennes métropolitainesde proximité (France 3)
Chaînes et radios
ultra-marines (La1re)
Internet
Filiales et centres de production
Partenariats et participations
Activités anciennes ou disparues
v ·m
Présidents
Antenne 2 etFR3
France 2 etFrance 3
France Télévisions
v ·m
Membres actifs
Européens
Non européens
Anciens actifs
Autres membres
Associés
Agréés
v ·m
Séries télévisées deFrance Télévisions
Collections
Feuilletons quotidiens
Shortcoms
Séries
Depuis les années 1950
Depuis les années 1990
Depuis les années 2000
Depuis les années 2010
Depuis les années 2020
v ·m
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
2020
2021
2022
2023
2024
2025
2026
v ·m
Téléfilms deFrance Télévisions
2007
2008
2009
2010
2016
2017
2019
2021
2022
2023
2024
2025
2026
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=France_Télévisions&oldid=230591865 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp