| france.tv | |
Logo de France Télévisions. | |
| Création | et |
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| Dates clés | : Début de la présidence commune : Création du regroupement France Télévision : Installation dans le nouveau siège parisien : Création de la holding France Télévisions : Nouvelle identité graphique unifiée : Suppression de la publicité entre20 h et6 h : Transformation en entreprise commune : Nouvelle identité graphique : Marque et identité unique (france•tv) |
| Fondateurs | Jack Lang etCatherine Tasca |
| Personnages clés | Hervé Bourges(1er président de France Télévision) Nicolas Sarkozy(réforme de 2008) |
| Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.)(d)[1] |
| Slogan | Notre point commun. |
| Siège social | Paris |
| Coordonnées | 48° 50′ 20″ N, 2° 16′ 17″ E |
| Direction | Delphine Ernotte-Cunci |
| Actionnaires | État français (100 %) |
| Activité | Audiovisuel public et édition de chaînes généralistes(d)[1] |
| Produits | Télévision,production audiovisuelle,publicité etradiodiffusion |
| Filiales |
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| Partenaires | République française |
| Effectif | 9 000 |
| SIREN | 432766947 |
| Site web | france.tv francetelevisions.fr |
| Fonds propres | 444 500 000 euros (2018)[2] |
| Chiffre d'affaires | |
| Résultat net | -89 300 000 euros (perte / 2018)[2] |
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France Télévisions, aussi connue sous sonsigleFrance TV ou encorefrance.tv, est une société nationale publique de programme detélévision française, traitant de laproduction à la diffusion. Créée le comme regroupement des deux chaînes publiques nationales, cette structure est remplacée par une sociétéholding, le avant de devenir une entreprise commerciale, le.
Premier groupe audiovisuel en France notamment en termes d'audience, l'entreprise regroupe entre autres les chaînesFrance 2,France 3 et sesantennes de proximité,France 4,France 5,France Info, la plateformefrance.tv ainsi que les chaînesd'outremer du réseauLa1re. Le groupe détient également des participations dans plusieurs chaînes thématiques et internationales. France Télévisions exploite un réseau deradio enoutre-mer et possède plusieurs plateformes etsites web, dont le servicefrance.tv.
Le, l'ORTF est démantelé en sept sociétés. Trois sociétés nationales de programmes de télévision autonomes et concurrentes sont créées le :Télévision française 1 (TF1),Antenne 2 (A2) etFrance Régions 3 (FR3)[3],[4]. Le, elles participent avec laTSR et laRTBF à la création de la chaîne francophone internationaleTV5 Monde[5]. Le, FR3 participe à la création deLa Sept en en devenant actionnaire à 45 %[6]. En, TF1 estprivatisée avec la vente de la moitié de son capital au groupe de BTPBouygues[7].
En 1989, à la suite d'une conversation avec le président-directeur général de TF1Patrick Le Lay, leministre de la CultureJack Lang a l'idée de doter les deux chaînes publiques (Antenne 2 et FR3) d'une présidence commune[8]. Avec saministre déléguée à la Communication,Catherine Tasca, il porte ce projet qui doit promouvoir une stratégie commune et assurer la complémentarité des programmes entre les deux chaînes[9], afin de faire face à la montée en puissance deTF1 et deM6 et au développement des chaînes thématiques[10]. La loi du institue une présidence commune, tout en maintenant une séparation juridique des deux chaînes[11],[12]. Le gouvernement socialiste soutient les candidatures d'Hervé Bourges et deGeorges Kiejman, mais le nouveauConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) veut marquer son territoire et nomme le à la surprise généralePhilippe Guilhaume au poste de président du groupement. Mais ce dernier démissionne au bout de 14 mois, en, après une série de polémiques et une grève des journalistes[13],[14]. Il est remplacé par Hervé Bourges le[10].
Le,Antenne 2 etFR3 changent de nom et deviennent respectivementFrance 2 etFrance 3. Elles sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »), qui n'a cependant pas d'existence juridique[10],[11]. Cette même année, le groupe lance sa première chaîne thématique,France Supervision, qui diffuse d'abord une sélection d'émissions de France 2 et France 3, puis des événements culturels ou sportifs. Elle a la particularité d'émettre sur le satellite au formatD2MAC, une combinaison d'analogique et de numérique, en16/9 et enstéréo[15].
Le, France Télévision participe à la création de la chaîne d'information européenneEuronews aux côtés de laRai et de laRTVE[16].
En,Jean-Pierre Elkabbach est nommé président par leCSA pour un mandat de trois ans[17]. Il décide de concurrencerTF1 sur le terrain de l'audience et se lance dans une coûteuse politique d'embauches d'animateurs-producteurs[18], avec un slogan « Osons ». Cette décision est illustrée et moquée parles Guignols de l'info présentant ainsi les protagonistes comme des « voleurs de patates »[18]. C'est une réussite puisqu'en1995, année électorale présidentielle avec l'arrivée deJacques Chirac au pouvoir, l'audience de France Télévision (43 %) dépasse celle deTF1 (35 %). Mais en, le députéAlain Griotteray rend publics les mirobolants contrats des animateurs-producteurs vedettes, comme celui deJean-Luc Delarue,Nagui ou encoreArthur créant une vive polémique dans le pays. Jean-Pierre Elkabbach doit s'expliquer sur sa gestion de l'argent public devant les salariés, les syndicats, leCSA et les parlementaires[10],[19],[20].
Jean-Pierre Elkabbach est mis aussi sous pression par les syndicats de la société et par leCSA[17]. D'abord candidat à sa réélection, il démissionne finalement tant la pression est forte[17], à la fin[21].
Jean-Pierre Elkabbach lance par ailleurs une politique visant à des programmes permettant de rajeunir les cibles publicitaires de France Télévisions, en exigeant que la régie publicitaire soit plus entreprenante, pour que sa part de marché progresse de 1994 à 1997[22]. Le recours à de grandes notoriétés vise à obtenir plus d'émissions parmi les plus regardées, afin que les spots soient vendus à un prix élevé[18].
Le, le CSA nommeXavier Gouyou-Beauchamps, directeur général de France 3, au poste de président de France Télévision[21].
Le, la chaîneFestival, dédiée à la fiction, est lancée. Elle est détenue parFrance 2 (28 %),France 3 (28 %), le britanniqueCarlton Communications (28 %),La Sept-Arte (11 %) et l'américano-néerlandais Regency Monarchy (5 %)[23]. Le, le bouquetnumérique detélévision par satelliteTPS est lancé pour concurrencerCanalsatellite. Il est détenu à parts égales, c'est-à dire à 25 %, parTF1,M6,Suez-Lyonnaise des eaux et France Télévision Entreprises (France Télévision 34 % -France Télécom 66 %)[11],[24].
En, la chaîneHistoire est lancée. Elle est détenue par un groupement public à 60 % (France Télévision 25 %, La Sept-Arte 25 %,INA 10 %), ainsi que par Finances et Communication (20 %), France Télécom (10 %) etLyonnaise Communication (10 %)[25].
Le, la chaîne thématiqueMezzo remplaceFrance Supervision. Cette nouvelle chaîne, consacrée à la musique, la danse et l'opéra, est détenue par France Télécom (50 %),France 2 (40 %),Arte (5 %) etLa Cinquième (5 %)[26]. Le, la chaîne thématiqueRégions, consacrée à la découverte et à l'information des régions, est lancée sur le satellite[27],[28]
En 1998, les 2 400 salariés du groupe, jusqu'ici répartis sur 17 sites dansParis, déménagent pour s'installer dans le nouveau siège de France Télévision situé le long de laSeine, dans le15e arrondissement de Paris. Le projet est issu de la volonté d'Hervé Bourges en 1992 et le choix de son emplacement a été décidé par lePremier ministreÉdouard Balladur en. Conçu par l'architecteJean-Paul Viguier, le bâtiment de 100 000 m2, dont 56 000 m2 de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998. Le coût total de l'opération est de 3 milliards defrancs (soit plus de 457 millions d'euros)[29],[30].
En 1998, la ministre de la CultureCatherine Trautmann lance un projet de réforme de l'audiovisuel public. Ce projet prévoit notamment la création d'une holding regroupant les sociétésFrance 2,France 3,La Cinquième,La Sept-Arte etRFO pour faire face aux groupes privés[31].
Le,Marc Tessier, président duCNC, est nommé à la présidence de France Télévision par le CSA[32].
La loi du crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînesFrance 2,France 3 etLa Cinquième. Le président du groupe est nommé par leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et son mandat est porté à cinq ans contre trois auparavant. Dans le même temps, le temps de publicité sur les chaînes publiques est réduit de 12 à 8 minutes par heure[33],[34]. Marc Tessier, déjà le président commun de France 2 et France 3, est nommé à la présidence du nouveau groupe[35].
En, la chaîne gastronomique du chef cuisinierJoël Robuchon,Gourmet TV, détenue à 40 % par France Télévisions Entreprises (France Télévisions et France Télécom), est lancée[36]. Le, France Télévisions signe son premier Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) avec l'État pour la période 2001-2005[34].
Le, le groupe dévoile sa nouvelle identité graphique devant lui donner plus d'homogénéité. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions » etLa Cinquième devientFrance 5. Chaque chaîne se voit attribuer une couleur : rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5. Ce nouvel habillage est conçu par l'agence Gédéon Communications pour un coût de 2,29 millions d'euros[37],[38],[39]. Ce même mois, France Télévisions Entreprises (France Télévisions 34 % -France Télécom 66 %) vend sa participation dansTPS augroupe TF1 pour un montant de 195 millions d'euros, répartis en 128,7 millions d'euros pour France Télécom et 66,3 millions d'euros pour France Télévisions[40]. Le, la chaîne thématiquePlanète Thalassa commence à émettre à la suite d'un accord entreMultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions. Dédiée au monde maritime, la grille de la chaîne s'articule autour des émissions emblématiquesThalassa etFaut pas rêver[41].
En, le gouvernement utilise le droit de priorité du service public pour demander des canaux sur la futuretélévision numérique terrestre française pour ses chaînes de télévisionFrance 2,France 3,France 5,Arte etLa Chaîne parlementaire. Il réserve également trois canaux supplémentaires pour des services de télévision numérique régionale édités par France 3, ainsi que deux sociétés provisoirement dénommées « La Chaîne de rediffusion » et « La Chaîne d'information continue ». Mais en, le nouveau gouvernement renonce à deux de ces canaux et attribue le dernier à la chaîneFestival[42].
Le, la chaîne thématiqueRégions, détenue à 50 % par France Télévisions, à 40 % parWanadoo (France Télécom) et à 10 % parDexia, cesse d'émettre faute d'audience[43]. En juillet, le capital de l'agence de coopérationCanal France International (CFI) est racheté par France Télévisions (75 %) etArte France (25 %)[44]. Le, la chaîne thématiqueMa Planète est lancée à destination des enfants. Elle est le fruit d'une nouvelle collaboration entreMultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions[45].
À la suite de la loi du, la société de programmeRéseau France Outre-mer (RFO) est intégrée au groupe France Télévisions. Le, la chaîneRFO Sat est renomméeFrance Ô, dans le même esprit que les autres chaînes du groupe[34],[46],[47]. Le, latélévision numérique terrestre (TNT) est lancée en France. Ce même jour, la chaîneFrance 4 succède àFestival[34].
Le,Patrick de Carolis, présentateur-producteurDes racines et des ailes, devient président de France Télévisions pour un mandat de cinq ans. Il a été nommé par le CSA le[48].
Le, la chaîneGulli, propriété deLagardère Active (66 %) et France Télévisions (34 %), est lancée sur la TNT[49],[50]. Le, France Télévisions constitue à parité avec legroupe TF1 la société de la future chaîne française d'information internationale en continu[51]. Ce partenariat décidé en fait suite à la volonté duprésident de la RépubliqueJacques Chirac en 2002 de donner à la France une voix à l'étranger. La chaîne d'information, finalement intituléeFrance 24, commence à émettre le en streaming sur Internet puis dès le lendemain sur les autres réseaux[52].
Le, la présidence de France Télévisions publie un état des lieux sévère sur la situation du groupe, réalisé entre septembre et. Ce rapport souligne plusieurs points préoccupants : la baisse continuelle des audiences du groupe, l'absence de gain de productivité dans les ressources humaines, la situation financière très dégradée de RFO, la stratégie de programmation de France 3, la mauvaise gestion éditoriale des stocks de programmes, la hausse du coût des contrats des animateurs-producteurs, le déséquilibre économique structurel de la filière de production et le manque de synergie entre les rédactions. Il souligne aussi les points positifs : la situation économique et financière saine du groupe et l'efficacité du plan de réduction des coûts (Synergia). Le rapport est contesté par l'ancien PDGMarc Tessier et par lessyndicats du groupe (SNRT-CGT,SNJ-CGT)[53],[54].
L'année 2006 est aussi marquée par des tensions sur le front de l'information,« quand ont été supprimés » des numéros dePièces à conviction, une émission dejournalisme d'investigation ayant enquêté sur les lobbies pharmaceutiques, « vendeurs de maladies », l’évasion fiscale et les industriels de la malbouffe[55].
En, le groupe lance France Télévisions VOD, son site internet devidéo à la demande[56]. En décembre, il ouvre le Club France Télévisions, qui permet de gagner des invitations pour assister à des événements sportifs ou culturels et découvrir les coulisses des émissions[57].
Le, le groupe lance laFondation France Télévisions, la premièrefondation d'entreprise d'un groupe audiovisuel français[34]. Le, France Télévisions et legroupe Canal+ lancent la chaînePlanète Justice consacrée au système judiciaire[58]. Cette même année, le groupe signe son deuxième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2007-2010[34].
En, Patrick de Carolis annonce pour l'année à venir un plan de réforme dont l'objectif est de« moderniser et harmoniser » le groupe public et de faire des économies de« quelques dizaines de millions d'euros ». Il lance huit chantiers, dont la création d'un statut unique pour l'ensemble des chaînes jusqu'alors juridiquement indépendantes, la mutualisation des moyens de production de l'information, la création d'une direction commune pour les unités jeunesse, acquisition et études et la prise de mesures concernant les directions financières, ressources humaines, technique et informatique. Face aux inquiétudes des salariés, le PDG répond qu'il n'y aura pas de« vaste plan social »[59].
Le, leprésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy annonce lors d'une conférence de presse une« véritable révolution culturelle dans le service public de la télévision » avec la possible suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques[60]. Le manque à gagner serait financé par une taxe accrue sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication comme la téléphonie mobile et l'accès à Internet. L'annonce est une surprise pour tout le milieu audiovisuel et un choc pour la direction de France Télévisions, où les 300 salariés deFrance télévisions publicité sont inquiets pour leur avenir[61],[62]. Une commission présidée parJean-François Copé, président dugroupe UMP à l'Assemblée nationale, est mandatée pour revoir de fond en comble les missions de France Télévisions[63].

Le, France Télévisions adopte une nouvelle identité graphique, avec de nouveaux logos de chaînes désormais en3D. Le logo du groupe arbore les cinq couleurs de ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô. De plus, l'habillage est modernisé pour accompagner le basculement de France 2 et France 5 auformat 16/9[64],[65]. France 4 adopte à son tour ce format le[66].
Le, à la suite de la remise du rapport de la commission Copé, Nicolas Sarkozy confirme sa volonté de supprimer la publicité des chaînes publiques entre 20 heures et 6 heures à partir du. Le manque à gagner évalué à 450 millions d'euros est financé par une taxe de 3 % sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une autre de 0,9 % sur le chiffre d'affaires des opérateurs de téléphonie et d'internet (taxe télécoms). Il annonce également que le président de France Télévisions n'est plus nommé par le CSA, mais par l'exécutif, c'est-à-dire par le chef de l'État lui-même. Cette dernière décision déclenche une nouvelle polémique, les politiques de l'opposition parlant d'une« mise sous contrôle de la télévision »[11],[67],[68].
Le, lasociété de journalistes de France 2 et celle de la rédaction nationale de France 3 publient une tribune dansLibération intitulée « Ni pub mais soumise ». Ils jugent que la nomination du président de France Télévisions par l'exécutif est un« dangereux retour en arrière » du temps de l'ORTF et porte atteinte à leurindépendance et à leur crédibilité. Concernant le financement de la suppression de la publicité, ils dénoncent un« projet de financement bâti sur du sable »[69]. Le lendemain surRTL, le PDG Patrick de Carolis estime sur ce point que« le compte n'y est pas » et ajoute que ses chaînes n'acceptent pas d'émission imposée de l'extérieur[70].
Le, alors que la loi n'est pas encore votée, la publicité est supprimée du service public entre 20 h et 6 h du matin. Les programmes depremière partie de soirée débutent désormais à20 h 35 au lieu de20 h 50 auparavant[34],[63],[62]. Le, le groupe lance son site Internet mobile à destination des smartphones, comprenant unguide des programmes, des informations et un service de messagerie pour interagir avec les émissions[réf. nécessaire]. Le, la chaîne ludo-éducativePlanète Juniors, détenue par France Télévisions etMultiThématiques (groupe Canal+), cesse d'émettre. Elle est née le de la fusion deMa Planète (France Télévisions et MultiThématiques) etEurêka ! (TPS)[71].
En 2009, la nouvelle holdingAudiovisuel extérieur de la France (AEF), créée en, rachète augroupe TF1 et à France Télévisions leur participation dans la chaîne d'informationFrance 24 pour un montant de 2 millions d'euros chacun. France Télévisions s'engage à fournir des programmes d'actualité pendant 7 ans pour un montant d'un million d'euros par an[72]. L'année précédente, France Télévisions a déjà dû céder une grande partie de ses parts dansTV5 Monde à l'AEF pour ne conserver que 12,58 %[73].
Le, à la suite de la loi du, France Télévisions devient une entreprise commune, société nationale de programme, en fusionnant la quarantaine de sociétés, lesquelles forment jusqu'alors une société holding. Lecahier des charges du groupe fixe la nouvelle ambition éditoriale du service public de la télévision, libéré de la pression de l'audience grâce à la suppression de la publicité[34],[74].
Le, laCommission européenne ouvre une procédure officielle d'infraction contre la France, estimant que la taxe imposée au secteur des télécoms (taxe télécoms) pour financer l'audiovisuel public est« une charge administrative incompatible avec le droit européen »[62]. France Télévisions lance son portail sportifFrancetv sport en juin et son service detélévision de rattrapagePluzz en juillet[34].
Le,Rémy Pflimlin, directeur général dePresstalis, prend ses fonctions de président de France Télévisions. Il est le premier président nommé par le chef d'État.
Rémy Pflimlin commence par réorganiser l'organigramme du groupe France Télévisions en recréant des postes de directeurs pour chaque chaîne, afin de garantir leur indépendance du groupe France Télévisions. De plus, il supprime le poste de numéro deux du groupe occupé parPatrice Duhamel et remplaceArlette Chabot parThierry Thuillier à la direction de l'information.
Ces deux départs sont vus comme l'œuvre de Nicolas Sarkozy, en froid avec Duhamel et Chabot. Les chantiers de Pflimlin sont de rajeunir l'audience du groupe, développer son offre numérique et de mettre plus de diversité dans les programmes[75],[76].
Le, deux sénateurs déposent une proposition de loi repoussant au la suppression de la publicité en journée sur les chaînes publiques, prévue pour. Le même jour, les sociétés La Financière Lov etPublicis Groupe renoncent à acheter une partie deFrance télévisions publicité, considérant que le maintien de la publicité va rendre sans effet ce projet de privatisation. En février, les sociétés entrent en négociations exclusives avec France Télévisions pour lui acheter 70 % du capital de larégie publicitaire pour un montant de 2,6 millions d'euros[63],[62],[77].
Le, laCommission européenne somme la France d'abolir lataxe télécoms instaurée par la loi, devant compenser la perte financière de France Télévisions avec la suppression de la publicité sur ses chaînes. Elle estime que la taxe est« incompatible avec le droit européen ». C'est une perte de 400 millions d'euros par an pour le groupe public[78]. Le, laTNT arrive enoutre-mer. Pour l'occasion, Réseau France Outre-mer (RFO) change de nom pour devenirOutre-mer1re, constitué de 9 chaînes télévisées, de 9 radios associées en plus d'unewebradio nationale et de 9 sites internet[34],[79].
En, le département France Télévisions Nouvelles écritures est créé. Il cherche de nouvelles expériences narratives propres aux médias numériques ou les mariant avec la télévision[34],[80]. Le, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage[81],[82]. Le, le portail d'information Francetv info est lancé. Le, la France abandonne définitivement la télévision analogique pour le numérique. Ce même mois, France Télévisions signe son troisième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2011-2015[34]. En, le service de télévision de rattrapage Pluzz est renomméFrancetv pluzz et propose de nouvelles fonctions[83].
Le, Rémy Pflimlin dévoile aux salariés son plan d'économies de près de 200 millions d'euros pour combler le manque à gagner. Cela pourrait se traduire par un plan social de plus de 500 départs. Le directeur de l'information, Thierry Thuillier, annonce également l'unification des rédactions de France 2, France 3 national et Francetv info à l'horizon 2015[84],[85].
En,France Médias Monde, la société nationale de programmes gérant l'audiovisuel extérieur, cède 36,42 % de ses parts deTV5 Monde à France Télévisions pour un montant de 446 000 euros. France Télévisions monte ainsi sa participation dans la chaîne francophone à 49 %, retrouvant la situation antérieure à la création de France Médias Monde en 2008[86]. Cette même année, la plateforme numérique culturelleCulturebox est mise en ligne[34].
Le, France Télévisions se voit attribuer le label « Diversité » parAFNOR Certification[34],[87]. Le, l'offre Francetv info est lancée sur lestélévisions connectées et lesbox. En 2015, Francetv éducation, la première offre audiovisuelle éducative gratuite en France, est lancée le et Francetv zoom, une application proposant des vidéos sélectionnées parmi les chaînes du groupe, sort le[34].
À partir du, France Télévisions est perturbée par des grèves quotidiennes des principaux syndicats. Ces derniers demandent l'abandon du projet d'unification des rédactions et l'arrêt de la sous-traitance de plusieurs émissions. Ils dénoncent le manque de dialogue avec les dirigeants, qui doivent être remplacés quelques mois plus tard après la nomination d'un nouveau président[88]. En février, les médias publient un rapport accablant sur lesconditions de travail au sein du groupe, commandé par la direction et trois syndicats à la suite de deux suicides d'employés en 2013. Ce rapport souligne plusieurs points problématiques : un sentiment d'être mal-aimé de son actionnaire (l'État), une non-adhésion au projet d'entreprise unique (les tensions entre chaînes sont toujours présentes), une absence de véritable politique managériale (aucune vision à long terme), un manque de communication et d'accompagnement de la part des ressources humaines, une évolution des métiers entrainant la disparition de certains, des violences verbales et une dégradation du climat de travail avec une démotivation et une individualisation des salariés[89].
Au cours de son mandat, le président des chaînes publiques se brouille avec des vedettes du petit écran qui ont contribué à la forte audience des chaînes du groupe parmi lesquelles l'animateurNagui[90], pour des raisons que ce dernier a déclaré ignorer. Il lui lance même « heureusement que vous n'êtes pas salariés, sinon je vous aurai déjà viré depuis longtemps »[90].
Le,Delphine Ernotte, directrice générale adjointe d'Orange France, devient la nouvelle présidente de France Télévisions. Elle a été nommée le par leCSA, ayant récupéré la mission de nommer les présidents des sociétés nationales de programme avec la loi du[91],[92]. Cette nomination déclenche une polémique sur le manque de transparence de la procédure, notamment avec l'autorisation des candidatures secrètes. Le recalage de candidats sérieux sans les avoir auditionnés face à l'inexpérience de Delphine Ernotte dans l'audiovisuel laisse penser à des manœuvres en coulisse. Le candidatDidier Quillot porte plainte contre le CSA pour« abus d’autorité » tandis que laCGC et laCFDT déposent des recours en annulation devant leConseil d'État[93],[94]. Finalement, ce dernier valide la nomination de Delphine Ernotte, considérant que« les atteintes alléguées à l'impartialité de la procédure n'étaient pas démontrées »[95].
Le premier grand projet de la nouvelle présidente est la création d'une chaîne d'information publique en continu, s'appuyant sur les moyens de France Télévisions,Radio France,France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel. La chaîne, dont le choix du nom est bien difficile, est lancée le[96] sur lecanal 27 de la TNT. Son nom,France Info (stylisé « franceinfo: ») et son logo sont dévoilés le[97].
En, France Télévisions revend une partie de ses parts dans la chaîneeuronews, dont elle est l'un des fondateurs, pour un montant de 1,5 million d'euros. Elle conserve 10,73 % du capital de la chaîne européenne[98]. Le, la chaînePlanète+ Thalassa, détenue par France Télévisions (34 %) et legroupe Canal+ (66 %), s'arrête[99].
Le,Michel Field est nommé directeur de l'information à la surprise générale. S'il est plutôt bien reçu à son arrivée, des maladresses vont écorner son image auprès des journalistes du groupe. En moins de quatre mois, il se met à dos les trois sociétés de journalistes, notamment à propos de plusieurs dossiers : le nom de la future chaîne d'information avec Radio France, la fusion des rédactions, la refonte des émissions politiques en faisant appel à l'extérieur et la réorganisation du « jeudi de l'info ». Le, les journalistes votent à plus de 65 % en faveur d'une motion de défiance à son égard. Mais la présidente Delphine Ernotte lui renouvelle sa confiance[100].
Le le site internet de la nouvelle offre d’info publique, baptisée « France Info », remplace FranceTVInfo, le site d’information de France Télévisions lancé en 2011. C’est la première étape visible de la naissance de la nouvelle offre d’information du service public[101].
En, laCour des comptes publie un rapport sur le groupe audiovisuel public « France Télévisions : mieux gérer l’entreprise, accélérer les réformes »[102]. La Cour couvre la période de 2009-2015 et est passablement critique vis-à-vis de la gestion de l'entreprise. Elle met en avant la perte d'audience globale entre 2008 et 2015 (-5,5 points), le déficit d'exploitation élevé (plus de 30 millions de pertes), le retard dans le numérique, le « risque sérieux de dérapage financier » que représente la nouvelle chaîne d'info, des fonctions en sureffectifs qui n'ont pas été réduites significativement[103]. Alors même que la Cour des comptes publie son rapport critiquant la politique « insuffisamment rigoureuse » de gestion du groupe, une enquête menée parBFM Business affirme que lanouvelle directrice touche un salaire qualifié d'« exorbitant » parLe Figaro, constitué d'un fixe de 322 000 euros brut par an, avec un bonus variable pouvant aller jusqu'à 78 000 euros, soit un total de 400 000 euros bruts par an. Cette rémunération serait identique à celle de son prédécesseur, Rémy Pflimlin[104]. La Cour des comptes pointe également du doigt la hausse entre 2009 et 2013 de près de 57 % du nombre de salariés gagnant plus de 70 000 € par an[105].
En juillet 2021, la Cour de discipline budgétaire et financière condamne trois cadres dirigeants de France Télévisions pour avoir versé des indemnités de départ sans avoir respecté les procédures. Les chaînes publiques ont ainsi fait début 2014 des « gros chèques » à deux membres duConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA),Françoise Laborde, avait alors touché 198 778 euros bruts etRachid Arhab, qui avait quitté le CSA un an plus tôt, 180 000 euros bruts[106].
En, la Cour des comptes publie un nouveau rapport qui, tout en reconnaissant les succès de l’entreprise publique en matière d’audience, juge que la situation financière du groupe est « lourdement dégradée » et nécessite des « réformes structurelles sans délai ». La Cour estime qu’avec une dotation publique annuelle de quelque 2,5 milliards d’euros et un déficit de 40 millions d’euros, France Télévisions est dans « une situation financière critique »[107],[108] Le rapport pointe du doigt le poids de la masse salariale : les salaires pratiqués sont particulièrement élevés, le salaire moyen par tête atteignant 71 490 euros bruts annuels en 2023 (soit près de 6 000 euros mensuels), bien au-dessus de la moyenne du secteur culturel (48 900 euros) et même de l'audiovisuel privé (66 700 euros). 15,5 % des salariés, soit environ 1 370 personnes, perçoivent plus de 28 % de la masse salariale avec des rémunérations dépassant les 80 000 euros annuels. Enfin, 31 cadres perçoivent plus de 200 000 euros bruts par an (soit plus de 16 600 euros mensuels), dont cinq passent le cap des 300 000 euros annuels[109].
Le, France Télévisions entame une importante réforme deFrance 3. L'objectif fixé par la direction est de doubler le temps d'antenne consacrés aux programmes régionaux. En parallèle le réseau de France 3 est redécoupé pour calquer les régions issues duredécoupage de 2015. La nouvelle structure compte 12 directions régionales plus une direction territoriale en Corse et devrait bénéficier de davantage d'autonomie notamment en ce qui concerne la production d'émissions politiques ou de documentaires, mais ce dernier point est contesté.
En revanche, pas de modification du point de vue des rédactions régionales qui restent au nombre de 24. La grande nouveauté réside dans la possibilité pour les stations régionales de « décrocher » de l'antenne nationale enpremière partie de soirée, en clair une antenne régionale pourra diffuser un contenu produit en région en lieu et place du programme national. La réforme devrait se faire à budget constant[110],[111].
Le est lancéfrance·tv, nouvelle plateforme remplaçant le service de télévision de rattrapageFranceTVPluzz ainsi que tous les sites internet des chaînes[112].
Le, le groupe change l'identité graphique des chaînes du groupe, basés désormais sur le point introduit par le lancement de la plateformefrance·tv[113].

En 2018, laministre de la CultureFrançoise Nyssen dévoile ses propositions de réforme de l'audiovisuel public[114]. Parmi les grands axes, on retrouve notamment la suppression des chaînesFrance 4 etFrance Ô. En début d'année 2020, on apprend que l'arrêt des deux chaînes publiques est fixé au[115].
France Télévisions s'associe avecTF1 etM6 pour le lancement d'une plateforme en ligne et sur abonnement nomméeSalto pour concurrencerMolotov TV et les plateformes internationales (Netflix,Amazon,Disney+). Mi-, l’Autorité de la Concurrence autorise cette initiative commune sous certaines conditions pour éviter tout abus de position dominante[116] validée par la suite par le CSA. La plateforme consiste à créer un service audiovisuel en ligne, laquelle distribue notamment les offres de direct et de rattrapage des chaînes de la TNT en clair éditées par les parties, tout service de télévision et/ouSMAD d’éditeurs tiers et édite une offre de vidéo à la demande par abonnement (VàDA).
Fin 2019, France Télévisions présente un budget en équilibre pour 2020 pour la cinquième année consécutive[117],[118].
Début, Delphine Ernotte annonce être candidate à sa propre succession[119],[120],[121].
L'épidémie de Covid-19 bouleverse les programmes des chaînes,France 4 se tournant vers la diffusion de cours pour faire face à la fermeture des écoles, des collèges et des lycées[122].
En,Jean-Paul Philippot, administrateur général de laRTBF depuis, se porte candidat pour succéder àDelphine Ernotte. LeCSA français décide de renouveler le mandat de cette dernière[123],[124],[125].
Le, leministère de Culture annonce dans un communiqué l'arrêt de la chaîneFrance Ô à compter du, soit deux semaines après l'échéance initiale. Le à0 h 49,France Ô cesse de diffuser ses programmes. Une boucle diffusant de la musique et des bandes-annonces du groupe, est diffusé jusqu'au, date à laquelle la chaîne cesse définitivement d'émettre[126],[127],[128]. Quant àFrance 4, dont la fermeture est prévue en même temps queFrance Ô,la chaîne a réussi à démontrer son importance sur le plan éducatif pendant la période de confinement liée à lapandémie de Covid-19[réf. nécessaire] et obtient dès lors, un an de sursis[129] avant d'être finalement pérennisée à la suite d'une annonce duprésident de la RépubliqueEmmanuel Macron le viaTwitter[130].
En, France Télévisions décide de passer un film par soir pendant le couvre-feu[131].
Sur fond deconcentration des médias aux mains de milliardaires soucieux de peser sur l'élection des trois derniers présidents de la République[132], afin accroître leur influence, accusée de« fausser le jeu démocratique »[133] et« qui va crescendo à l’approche de la présidentielle »[134], France Télévisions n'est pas non plus épargnée par les accusations de partialité, qui s'ajoutent à celles de 2015[135],[136].
Delphine Ernotte est accusée d'avoir supprimé le l'émissionPièces à conviction, diffusée depuis le[137],[138],[139],[140]. Un livre-enquête deJean-Baptiste Rivoire, l'ex-rédacteur en chef adjoint des magazines d'investigation de Canal+, publié en, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour« faire taire le journalisme d’investigation »[55],[138],[140],[137], notamment via la décision de Delphine Ernotte de centraliser en une seule main le feu vert aux documentaires de toutes les chaînes de France Télévisions[138], créant un seul décideur en matière dejournalisme d'investigation et réduisant sa place[137] alors qu'il représente jusqu'alors un des points forts du groupe[141].
Malgré des articles décrivant ce problème dansLe Monde,Libération ouTélérama, France Télévisions n'en dit pas un mot à l'antenne et se voit aussi accusée de conflits d'intérêts :Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pourFrance Inter, ne pose aucune question sur le sujet à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte quand elle la reçoit pour une interview[142]. SurCNews, Pascal Praud s'est de son côté emporté contre France Télévisions, accusée de boycotterÉric Zemmour[143],Léa Salamé déclarant publiquement peu après que les journalistes ont l'impression qu'on leur reproche« d'être des bobos bien pensants » parce qu'ils ne font pas la campagne d'Éric Zemmour[144]. Ce dernier est invité le à une heure de grande écoute pour un débat de deux heures avec la conseillère municipale PSSamia Ghali le ministre de l'économieBruno Le Maire[145]. Mais durant l'émission, selon le magazineTélé 7 Jours, des téléspectateurs ont accuséLéa Salamé de ne« pas avoir fait preuve d'impartialité », au point de« rendre les discussions inaudibles »[146].Dès le lendemain la chaine diffuse sur Internet une analyse lapidaire de son journaliste Guillaume Daret dénigrant le candidat, jugé« incapable de fixer le coût de son programme »[143].
Dès,Le Monde révèle qu'une partie variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévision dépend de leurs efforts pour renforcer la couverture des sujets suivants : « Diversité, visibilité, Outre-mer, Europe »[147],Marianne jugeant qu'une contrainte éditoriale pour mettre en avant l'européisme « pose problème » car prenant les devants d'un projet gouvernemental « qui consiste à pousser les Français à aimer l'Europe »[148]. Peu après, la société des journalistes de France 2 a critiqué la nomination du journaliste Cyril Graziani, réputé proche d'Emmanuel Macron à la tête du service politique de France Télévisions[149], pouvant être perçu comme un parachutage mettant en doute l'indépendance du service public selonLe Figaro[150].
Le, en pleinepandémie de maladie à coronavirus, le groupe France Télévisions annonce le lancement d'une chaîne de télévision, présentée comme temporaire et destinée à« soutenir la culture »[151], alors que les salles de spectacles, de concert et de cinéma, tout comme les musées et autres lieux de culture, sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Le projet, soutenu par laministre de la CultureRoselyne Bachelot et par leConseil supérieur de l'audiovisuel, est financé sur fonds propres par le groupe France Télévisions[152]. À vocation éphémère,Culturebox est diffusée en modehertzien numérique sur tout le territoire métropolitain (pas en outre-mer)[153], mais également sur lesatellite, lecâble, latélévision IP ainsi que sur la plateforme numériquefrance.tv. La chaîne est lancée le à20 h 35. Elle récupère le canalno 19 enmétropole, laissé vacant par l'arrêt deFrance Ô à la fin de l'été 2020[154]. Alors que l'arrêt de la diffusion est acté à fin, leministère de la Culture annonce dans un communiqué le prolongement de la chaîne sur le canalno 14 en soirée à partir de20 h 10. Culturebox devient ainsi une chaîne à mi-temps avecFrance 4 à partir du. Ce prolongement est censé être effectif jusqu'à l'arrêt deFrance 4[155],[156], prévu en[157]. À la suite de l'annonce du maintien deFrance 4 par leprésident de la RépubliqueEmmanuel Macron en[158], une décision du acte l'arrêt de Culturebox en tant que chaîne de télévision à compter du[159]. Cependant, à la suite de la réorganisation de la ligne éditoriale de France 4, la marque culturelle de France Télévisions continue à diffuser ses programmes en soirée sur la chaîne récemment sauvée de la fermeture[160],[161].
En mai 2024, l'Institut Thomas More rend un rapport accusant l'audiovisuel public dont France Télévisions de "manquer de pluralisme et d'impartialité" et de surreprésenter les " opinions rangés à gauche". Selon le résultat de l’étude, sur 50 % des intervenants invités sur France 2, France 5 et franceinfo TV 25 % sont supposées classables à « gauche », 21 % dans la « majorité » présidentielle et 4 % sont supposés avoir une sensibilité politique de « droite ». Sur la totalité du quatrième trimestre 2023, le rapport montre que la droite radicale est systématiquement sous-représentée par rapport à son point électoral, que ce soit sur France 3 (–50 %), France 5 (–42 %), France Info TV (–33,5 %) et France 2 (–21 %)[162],[163].
En juin 2024, cinq journalistes de France TV sont « mis en retrait » pour avoir signé une tribune contre l’extrême droite[164]. La direction leur a rappelé que « cet appel au vote s’avère incompatible avec le traitement de la campagne électorale sur l’ensemble des supports de France Télévisions »[165].
En juillet 2025, Delphine Ernotte enclenche la renégociation d'un grand accord social, douze ans après le précédent[166].
En octobre 2025, un rapport commandé par son CSE révèle des problèmes dans l'organisation et le climat de travail au sein de la rédaction nationale de France TV. Le rapport indépendant dénonce un climat de travail « brutal » au sein de sa rédaction, une organisation « autoritaire et élitiste », des inégalités de traitement et des tensions entre journalistes[167],[168].
La même année, le groupe France Télévisions doit faire face à un plan de 112 millions d’euros d’économies. Cette baisse de moyens oblige les chaînes du groupes à proposer plus de rediffusions de leurs émissions, à l'image deQuelle Époque,C à vous,Tout le monde veut prendre sa place ouC dans l'air[169].
Le,Antenne 2 etFR3 changent de nom enFrance 2 etFrance 3 et sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »)[11]. Pour souligner la complémentarité des deux chaînes, l'agence Gédéon créé des logos proches : le chiffre « 2 » rouge et le « 3 » bleu, avec le mot « France » inscrit dans le chiffre. Le logo commun rassemble les deux chiffres, encadrant verticalement le nom du groupe[170].
La loi du crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînes France 2, France 3 etLa Cinquième[34]. Il faut donc changer le logo du groupe et une solution provisoire est trouvée : les logos des trois chaînes sont alignés au-dessus du nom du groupe[170].
En 2001, France Télévisions lance un appel d'offres pour un nouvel habillage. Ce dernier doit pouvoir évoluer et le nom du groupe doit apparaître en entier, ne pouvant être réduit à un sigle comme les autres groupes audiovisuels mondiaux tels que laBBC ouCNN, car « FTV » est déjà utilisé parFashion TV. L'agence Gédéon remporte l'appel d'offres en créant un logo unicolore consistant en quatre écrans en mouvement surplombant le nom du groupe. Les graphistes se sont inspirés du logo de la BBC, en faisant pivoter les trois carrés noirs du groupe britannique. Les chaînes adoptent des nouveaux logos : un trapèze de couleur (rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5 rappelant les couleursRVB des écrans) avec le chiffre en blanc positionné à l'intérieur le long du côté droit[170]. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions », sans majuscules[37]. Le groupe adopte également une nouvellepolice d'écriture : elle abandonne leFranklin Gothic pour une version spéciale de l'Heldustry dans différentesgraisses, où les accents des caractères accentués se retrouvent collés aux lettres[171]. Ce nouvel habillage, d'un coût de 2,29 millions d'euros, est dévoilé le[38].
Le, France Télévisions adopte une nouvelle identité graphique, avec de nouveaux logos de chaînes avec un effet de relief. Le logo du groupe arbore désormais cinq écrans symétriques de cinq couleurs différentes représentant ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô[64].
Le, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage[82]. Avec l'arrivée du réseau Outre-mer1re, le logo du groupe doit évoluer mais la direction ne veut pas rajouter un sixième écran jaune. France Télévisions adopte alors un logo provisoire affichant les six logos des six chaînes au-dessus du nom du groupe[170].
En, France Télévisions change de logo en enlevant ceux de ses chaînes et en ne gardant que son nom, tout attaché et écrit en deux graisses différentes pour différencier les mots « France » et « télévisions ».
Le, France Télévisions renouvelle l'identité visuelle de toutes les entités du groupe. Ces habillages sont réalisés par les agences Movement et Joosnabhan pour un coût de 1,4 million d'euros[172].
Depuis le 29 mars 2022, une nouvelle version du logo fait son apparition : le•tv adopte dès lors, les couleurs des différentes chaînes du groupe. Cette version du logo est utilisée par la plateforme en ligne du groupe, le site de France Télévisions et dans l'habillage à l'antenne.
Du au, les deux chaînes publiques,Antenne 2 etFR3, sont dirigés par un président commun nommé par leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour un mandat de trois ans. Du au, la holding France Télévision est dirigée par un président, également nommé par le CSA pour une durée de trois ans.
Depuis le, France Télévisions est dirigée par unprésident-directeur général (PDG) nommé par le CSA pour un mandat de cinq ans. Entre la loi du et celle du, le PDG est nommé par l'exécutif, plus précisément par leprésident de la République, après avis conforme du CSA, de lacommission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale et de lacommission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication duSénat[92].
Le comité exécutif de France Télévisions est composé au de 15 membres[188] :
Leconseil d'administration de France Télévisions est composé, outre son président, de 14 membres dont le mandat est de cinq ans : deux parlementaires désignés par leParlement, cinq représentants de l'État, cinq personnalités indépendantes nommées par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et deux représentants du personnel.
Le président du conseil d'administration est le président-directeur général de France Télévisions, il est nommé par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique[189].
En application de la loi du et de son décret d’application du, un comité d'éthique est créé visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. […]. Ce comité est composé de cinq personnalités indépendantes nommées pour trois ans et dont le mandat est renouvelable[190].
France Télévisions est détenue à 100 % par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).
Lecapital social est fixé à la somme de 347 540 000 euros et divisé en 17 377 000 actions dont la valeur nominale est de 20 euros chacune[191].
France Télévisions est une société nationale de programme dont les missions sont définies par l'article 44 de laloino 86-1067 du relative à la liberté de communication, modifiée par la loino 2013-1028 du relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. Elles sont également explicitées dans lecahier des charges de la société, fixé par ledécretno 2009-1263 du portant approbation des statuts de la société nationale de programme France Télévisions. De plus, les orientations stratégiques du groupe font l'objet d'un Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) passé entre France Télévisions et son actionnaire, l’État, tous les cinq ans[192][source insuffisante].
« France Télévisions est chargée de concevoir et programmer des émissions de télévision à caractère national, régional et local ainsi que des émissions de radio ultramarines. Elle édite et diffuse également plusieurs services de communication audiovisuelle, y compris des services de médias audiovisuelsà la demande, répondant aux missions deservice public définies par la loi et dans son cahier des charges.
Elle tient compte du développement destechnologies numériques pour assurer l'accès de tous les publics à ses programmes.
France Télévisions reflète dans sa programmation la diversité de la société française et veille à engager une action adaptée pour améliorer la présence de cette diversité dans les programmes.
Lorsqu'ils diffusent des journaux télévisés, les services de la société France Télévisions bénéficient d'une liberté éditorialeindépendante de la tutelle. »
— Extrait de l'article 44 de la loino 86-1067 du relative à la liberté de communication[193].
| 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004[Note 2] | 2005[Note 3] | 2006[Note 4] | 2007[Note 5] | 2008[Note 6] | 2009[Note 7] | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 2 102,3 | 2 179,9 | 2 282,1 | 2 372,0 | 2 667,4 | 2 727,0 | 2 853,0 | 2 927,7 | 2 750,3 | 3 034,2 |
| dontredevance audiovisuelle | 1 259,8 | 1 431,8 | 1 470,5 | 1 499,5 | 1 632,7 | 1 796,8 | 1 834,3 | 1 879,5 | 1 945,3 | 2 412,4 |
| Résultat net | 38,5 | 36,1 | 53,2 | 14,2 | 25,4 | 23,9 | 13,0 | 22,2 | - 78,4 | 19,7 |
| Capacité d'autofinancement | 370,4 | 74,1 | 106,0 | 117,0 | 136,3 | 146,8 | 141,8 | 82,6 | - 11,6 | 172,4 |
| 2010[Note 8] | 2011[194],[195] | 2012[194],[196] | 2013[197] | 2014[197] | 2015[198] | 2016[199] | 2017[200] | 2018[201] |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 140,0 | 3 107,7 | 3 186,1 | 3 032,6 | 3 018,1 | 3 020,9 | 3 054,2 | 3 107,2 | 3 084,2 |
| 2 472,7 | indéterminé | indéterminé | 2 253 | 2 382 | 2 481,4 | 2 371,1 | 2 383,7 | indéterminé |
| 12,8 | 5,9 | 2,0 | - 84,6 | - 38,4 | 0,2 | 2,4 | - 20 | -128 |
| 146,6 | indéterminé | indéterminé | 80,7 | 79,7 | 112,6 | 162,9 | 119,7 | 142,5 |
Depuis 1998, le siège de France Télévisions se trouve au 7,esplanade Henri-de-France, dans le15e arrondissement deParis[202]. Conçu par l'architecteJean-Paul Viguier, le bâtiment de 100 000 m2, dont 56 000 m2 de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998[29]. Sous le bâtiment, se trouve un parking de 900 places[203]. En 2010, une extension est créée par le même architecte sur la parcelle juste au sud du bâtiment existant, le long duboulevard du Général-Martial-Valin[204].
Le siège abrite les chaînesFrance 2 (auparavant située au 22,avenue Montaigne dans le8e arrondissement[205]),France 3 (auparavant située au 28cours Albert-Ier dans le8e[205]),France 4,France 5 (auparavant située au 10, rue Horace-Vernet àIssy-les-Moulineaux[206]) etFrance Info. Le réseauOutre-mer La1re se situe au 35-37, rue Danton àMalakoff[207]. Plusieurs sociétés du groupe ont leur siège ailleurs à Paris et enÎle-de-France.
Le siège de France Télévisions est constitué de 7 plateaux[208].
Les studios Le Franay à Saint-Cloud abandonnés en juin 2023 sont situés au 48,quai du Président-Carnot, 22, rue Marius-Franay, 48, avenue des Pâtures àSaint-Cloud dans lesHauts-de-Seine.
Les studios de laFilière Production sont situés au 14, rue des Cuirassiers àLyon et au 24 Chemin de la Cépière àToulouse.
Les studios de Vendargues sont situés au 1090, avenue des Bigos àVendargues dans l'Hérault.
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Fin 2014, selon le rapport financier de France Télévisions, le groupe emploie 10 673 employés (équivalent temps plein), dont 9 069 permanents et 1 604 non permanents. Parmi les permanents, il y a 5 034 cadres (55,5 %), 2 633 journalistes (29,0 %), 1 320 techniciens etagents de maîtrise (14,6 %) et 82 employés etouvriers (0,9 %)[197].
| Année | Total | Permanents | Non permanents | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total | PTA[a] | journalistes | Total | PTA[a] | journalistes | ||
| 2002[210] | 6 727 | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué | Non communiqué |
| 2003[210] | 6 897 | ||||||
| 2004[210] | 11 258 | ||||||
| 2005[211] | 11 400 | ||||||
| 2006[211] | 10 997 | ||||||
| 2007[212] | 10 580 | ||||||
| 2008[213] | 10 900 | ||||||
| 2009[213] | 10 211 | 8 555 | 6 003 | 2 552 | 1 656 | 1 285 | 371 |
| 2010[214] | 10 207 | 8 445 | 5 910 | 2 535 | 1 762 | 1 380 | 382 |
| 2011[214] | 10 397 | 8 406 | 5 859 | 2 548 | 1 991 | 1 540 | 451 |
| 2012[214] | 10 491 | 8 581 | 5 965 | 2 615 | 1 911 | 1 493 | 417 |
| 2013[214] | 10 120 | 8 562 | 5 934 | 2 629 | 1 558 | 1 232 | 326 |
| 2014[214] | 10 131 | 8 654 | 6 014 | 2 641 | 1 477 | 1 144 | 332 |
| 2015[194] | 9 932 | 8 531 | 5 930 | 2 600 | 1 401 | 1 087 | 314 |
| 2016[215] | 9 840 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
| 2017[215] | 9 842 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
| 2018[215] | 9 618 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
| 2019[216] | 9 456 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
| 2020[217] | 9 021 | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |

La holding France Télévision a été créée le puis est devenue une entreprise commune, société nationale de programme, le.
Le groupe France Télévision détient deschaînes de télévisiongénéralistes, thématiques etlocales ainsi que desstations de radio. Elle possède de nombreuxsites web sur l'information, l'éducation, la jeunesse et propose des plateformes de création audiovisuelle et des services associés à ses chaînes. Elle compte plusieurs filiales comme des sociétés deproduction audiovisuelle ou desrégies publicitaires[197].
La société est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création[218].
| Logo | Chaîne | Date de création | Actionnaires |
|---|---|---|---|
| France 2 Chaîne généraliste nationale, succédant àAntenne 2 (1975-1992) | 100 % France Télévisions | ||
| France 3 Chaîne généraliste nationale à vocation régionale et locale, succédant àFrance Régions 3 (1975-1992) | |||
| France 4 Chaîne généraliste nationale consacrée à la jeunesse, la famille et à la culture, succédant àFestival (1996-2005) | |||
| France 5 Chaîne généraliste nationale consacrée au décryptage, partage des savoirs et à la transmission des connaissances, succédant àLa Cinquième (1994-2002) | |||
| France Info Chaîne d'information en continu en collaboration avec divers acteurs du service public | France Télévisions,Radio France | ||
| TV5 Monde Chaîne généraliste francophone internationale | 49 % France Télévisions 12,64 %France Médias Monde + 6 autres actionnaires | ||
| Arte Chaîne franco-allemande culturelle à vocation européenne (viaArte France) | 45 % France Télévisions 25 %État français 15 %Radio France, 15 %INA | ||
| France TV Sport 4K UHD Chaîne événementielle disponible sur la plateformeFrance.tv Sport consacrée aux événements sportifs. | 27 mai 2018[219],[220],[221] | 100 % France Télévisions |
| Logo | Réseau | Chaînes | Date de création | Actionnaires |
|---|---|---|---|---|
| Outre-mer La Première (9 chaînes) | 100 % France Télévisions | |||
| Réseau régional France 3 (24 chaînes) | ||||
| Chaînes régionales (2 chaînes) | France 3 Via Stella | |||
| France 3 NoA |
| Logo | Chaîne | Date de création | vendue à / au | Date de cession |
|---|---|---|---|---|
| Africanews | 4 janvier 2016 | Alpac Capital (97,6 %) ADMIC,SNRT,PBS (2,4 %) | ||
| Euronews | ||||
| France 24 | France Médias Monde | 2009 | ||
| Gulli | Lagardère Active | |||
| Histoire TV | Groupe TF1 | |||
| Mezzo | [Note 9] | Groupe Les Échos-Le Parisien (50 %) Groupe Canal+ (50 %) | ||
| Mezzo Live HD | ||||
| Planète+ Crime | Groupe Canal+ | 2024 |
| Logo | Radio | Date de création | Actionnaires |
|---|---|---|---|
| Outre-mer La Première Webradio nationale consacrée à la musique et à l'information desoutre-mer succédant à Radio Ô (2008-2013) et Outre-mer Première (2013-2018) | 100 % France Télévisions |
| Logo | Réseau | Radios | Date de création | Actionnaires |
|---|---|---|---|---|
| Outre-mer La Première (9 radios) | 100 % France Télévisions |
| Logo | Nom du service | Description | Note |
|---|---|---|---|
| France.tv | Service detélévision de rattrapage et devidéo à la demande | Lancé depuis le sous le nom de francetv-pluzz | |
| France Info | Portail d'information | Lancé en sous le nom de francetv-info devenu France Info le | |
| France.tv Sport | Portail sportif | Lancé en existant en infrastructure de l'offre globale de France Info mais indépendamment du portail (depuis 2017) | |
| Lumni | Plateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignants | Lancée en | |
| France.tv Slash | Offre pour les jeunes adultes | Disponible sur les réseaux sociaux et le site de france.tv (lancée début 2018) | |
| Okoo | Plateforme de vidéo à la demande pour la jeunesse | Regroupe site internet, application, habillage d'antenne (France 3, France 4, France 5 et La1re) lancée en | |
| Studio par France.tv slash | Plateforme deweb-séries | Lancée en et fusionnée dans la nouvelle web TV francetv-slash en |
| Logo | Nom du service | Description | Note |
|---|---|---|---|
| Sites internet des chaînes | Sites internet des chaînes du groupe (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, Outre-mer1re) | Intégrés à la plateforme France.tv en 2017 et à France Info pour le réseau Outre-mer1re | |
| France.tv éducation | Plateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignants | Lancés en et fusionnés dans Lumni en | |
| Le Site.tv | Site internet de vidéos à la demande réservés aux enseignants | ||
| Ludo | Marque jeunesse regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 3 et France 4) et produits dérivés | Remplacées par Okoo en | |
| Zouzous | Marque jeunesse (des 3 à 6 ans) regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 4 et France 5) et produits dérivés | ||
| Géopolis | Portail d'information géopolitique | Intégré en 2017 dans l'offre globale (site, application, podcasts) de France Info | |
| Salto | Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement | Lancée le par leGroupe M6, France Télévisions et leGroupe TF1 | |
| NOWU | Média numérique à destination des jeunes sur l’environnement (enjeux liés auchangement climatique et à la perte de labiodiversité)[225],[226] et conçu par France Télévisions afin de respecter des principes de « sobriété numérique »[227],[228] | Lancé en par France Télévisions et laWestdeutscher Rundfunk et disponible surFrance Info à partir de, le site prend fin en[229] | |
| Culturebox | Portail culturel | Lancé en et intégré en 2017 dans l'offre globale (site, application et podcasts) de France Info et dans la rubrique culture de france.tv. Fusionné du côté de France Info en 2019[230] et dans France 4 en 2025. |
Depuis le, France Télévisions a lancé son portail sur la plate-formeTwitch.
La rubrique devérification des faits de France Télévisions, commune avec France Info, via une plateforme devérification des faits de l'ensemble de l'audiovisuel public[231], qui a pour ambition, par son rythme quotidien, "de coller de près à l’actualité"[232], afin "de démêler le vrai du faux dans l’actualité"[232] et dans "les déclarations percutantes des femmes et des hommes politiques"[232]. Mise à contribution pour démentir ou relativiser lesinfoxde la réforme des retraites 2023, elle fait partie des six rubriques devérification des faits en France qui ont reçu une certification[233].
Selon l'article 34-2 de laloino 86-1067 du relative à la liberté de communication, enFrance métropolitaine et enoutre-mer, tout distributeur de services doit mettre gratuitement à disposition de ses abonnés les chaînes nationales de service public[234].
Les chaînes télévisées nationales duservice public sont donc diffusées ennumérique :
Les 24 antennes de proximité deFrance 3 sont diffusées dans toutes les régions de France métropolitaine et les 9 chaînes de proximité du réseauLa1re sont diffusées en outre-mer.
Jusqu'au date d'extinction de l'analogique en FranceFrance 2,France 3 etFrance 5 (en canal partagé avecArte) est diffusé enanalogiqueSECAM IIIB. En outre-mer, les chaînes du réseauOutre-mer1re ont cessé d'émettre en analogique à la même date tandis queTempo a coupé son signal le (date de la disparition de la chaîne).
Le, France Télévisions cesse la diffusion en clair des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sur le satelliteEutelsat 5 West A[235].
En 2021, la part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions est de 28,9 %[236], permettant au groupe public d'être le premier de France, devant legroupe TF1 à 27,2 % et legroupe M6 à 14,5 %[237].
La part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions a baissé de plus de 11 points entre 2000 et 2018. Dans le détail, sur cette même période,France 2 a perdu 8,6 points,France 3 a perdu 7,4 points tandis queFrance 5 a gagné 1,7 points. De plus,France 4 a gagné 1,2 points entre 2007 et 2018. Cette baisse générale peut s'expliquer par l'arrivée de nouvelles chaînes avec laTNT lancée en 2005.
| Année | France 2 | France 3 | France 4 | La5e / France 5 | France Ô | France Info | Total groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2000 | 22,1 | 16,8 | Non mesuré | 1,8 | Non mesuré | Non existante | 40,7 |
| 2001 | 21,1 | 17,1 | 1,9 | 40,1 | |||
| 2002 | 20,8 | 16,4 | 2,4 | 39,6 | |||
| 2003 | 20,5 | 16,1 | 2,9 | 39,5 | |||
| 2004 | 20,5 | 15,2 | 3,0 | 38,7 | |||
| 2005 | 19,8 | 14,7 | 3,1 | 37,6 | |||
| 2006 | 19,2 | 14,7 | 3,1 | 37,0 | |||
| 2007[238] | 18,1 | 14,1 | 0,4 | 3,3 | 35,9 | ||
| 2008[238] | 17,5 | 13,3 | 0,9 | 3,0 | 34,7 | ||
| 2009[239] | 16,7 | 11,8 | 1,1 | 3,1 | 32,7 | ||
| 2010[239] | 16,1 | 10,7 | 1,6 | 3,2 | 31,6 | ||
| 2011[240] | 14,9 | 9,7 | 2,0 | 3,3 | 29,9 | ||
| 2012[240] | 14,9 | 9,7 | 2,1 | 3,5 | 30,2 | ||
| 2013[241] | 14,0 | 9,5 | 1,8 | 3,3 | 28,6 | ||
| 2014[242] | 14,1 | 9,4 | 1,6 | 3,2 | 0,5 | 28,8 | |
| 2015[242] | 14,3 | 9,2 | 1,7 | 3,4 | 0,6 | 29,2 | |
| 2016[243] | 13,4 | 9,1 | 1,9 | 3,4 | 0,8 | 28,6 | |
| 2017[244] | 13,0 | 9,1 | 1,8 | 3,6 | 0,6 | 0,3 | 28,4 |
| 2018[245] | 13,5 | 9,4 | 1,6 | 3,5 | Non mesuré | 0,4 | 28,4 |
| 2019[246] | 13,9 | 9,3 | 1,6 | 3,6 | 0,5 | 28,9 | |
| 2020[247] | 14,1 | 9,4 | 1,2 | 3,5 | 0,7 | 28,9 | |
| 2021[237] | 14,7 | 9,4 | 0,8 | 3,3 | 0,7 | 28,9 | |
| 2022 | 14,8 | 9,4 | Non mesuré | 3,6 | Non mesuré | 0,9 | 28,7 |
| 2023 | 15,3 | 9,0 | Non mesuré | 3,5 | Non mesuré | 0,8 | 28,6 |
En, le site internet de France Télévisions a été victime d'une importante fuite de données, orchestrée par despirates informatiques se faisant appeler "Linker Squad", concernant plus de 100 000 de ses contacts, annonce mercredi le groupe audiovisuel public[248].
Le groupe se classe2e sur les téléphones mobiles avec 4,838 millions de visiteurs uniques, derrièreLe Figaro (5,147 millions) et3e sur les tablettes avec 2,702 millions de visiteurs uniques, derrièreLe Figaro (2,908 millions) et20 minutes (2,814 millions)[249].
En 2016, la société de journalistes de France.tv info estime à 33,8 millions le nombre de visites par mois pour le site web d'information de France Télévisions[250].
Dans les années 1980,Catherine Nay poursuit sa carrière de commentatrice politique malgré sa liaison avec le ministre de la justiceAlbin Chalandon[251].
Les médias évoquent souvent la « jurisprudence Anne Sinclair » de 1997[252],[253], journaliste politique ayant accepté, pour faire taire les critiques, de renoncer à son émission vedette7 sur 7 lorsque son mariDominique Strauss-Kahn occupe un poste de ministre en 1997[252]. En, le présidentFrançois Mitterrand est ainsi interviewé à la télévision parChristine Ockrent et Anne Sinclair, toutes deux épouses de deux de ses ministres[251].
Dans lesannées 2000, sousJacques Chirac,Béatrice Schönberg etMarie Drucker n'ont pas respecté la « jurisprudence Anne Sinclair » en demeurant présentatrices des grands journaux de France 2 et France 3, alors queJean-Louis Borloo etFrançois Baroin sont ministres, n'y renonçant qu'au lancement officiel de la campagne présidentielle deux mois avant le vote pour le retrouver juste après concernantMarie Drucker. Tenant compte des critiques,Béatrice Schönberg a cependant accepté de quitter définitivement le JT quandJean-Louis Borloo redevint ministre.Marie Drucker, compagne deFrançois Baroin, a elle aussi accepté un peu plus tard de quitter l'ensemble des plateaux de télé pour n'y revenir qu’à l'issue de sa relation avec le ministre de l’Outre-mer en 2008[254].
Dans la décennie suivante, le secteur privé montre à nouveau l'exemple: dès, en pleine primaire socialiste,Valérie Trierweiler, compagne deFrançois Hollande, cesse définitivement d'animer sur Direct 8 l'émission «2012 : Portrait de campagne». Une semaine après,Audrey Pulvar est critiquée sur internet et twitter[253] pour s'être affichée avec un autre candidat,Arnaud Montebourg[253], au QG de campagne[253], alors qu'elle participe au talkshow deLaurent Ruquier le samedi soir sur France 2[253], le CSA déclarant même que son temps de parole à l'antenne est décompté de celuiArnaud Montebourg[253]. Elle proteste, assurant que son compagnon « n'aura un rôle majeur que pendant les quelques jours »[252] mais est finalement contrainte de laisser définitivement sa place surFrance Inter etFrance 2 dès qu'il est nommé ministre de l’Économie. Les médias révèlent alors qu'un autre futur ministre,Michel Sapin, va épouserValérie de Senneville, journaliste du quotidienLes Echos[251].
Audrey Pulvar juge ensuite« injuste et injustifiée »[252] la simple mise en retrait deLéa Salamé, fin, des émissions qu’elle animait, pour la durée de la campagne électorale officielle de son épouxRaphaël Glucksmann, tête de liste duParti socialiste auxélections européennes de 2019. Cette décision est pourtant applaudie parFrançoise Laborde, présidente d'honneur de l'association des femmes dans les médias[252]. Son compagnon déclare dans la presse people qu'il culpabilise[255] maisLéa Salamé reprend ensuite la présentation de son émission politique dès que son compagnon a été élu chef de file des députés socialistes à Bruxelles, même si un proche des époux a pourtant reconnu que la profession de journaliste « est tellement décriée qu'il faut savoir anticiper les ennuis et ne pas choquer le public » en cas de conflits d'intérêts[252]. Peu avant, en, quandRoxana Maracineanu est nommée ministre des Sports, son mariFranck Ballanger, journaliste sportif àRadio France, accepte de suspendre ses missions pendant toute la durée du mandat de son épouse[252].
France Télévisions annonce une autre mise en retrait pour la durée de la campagne électorale, celle deThomas Sotto, équipier deLéa Salamé, dansl'émission politique Élysée 2022, dont la presse a rapporté qu'il est depuis l'été 2021 en couple avec la responsable communication deJean Castex[256]. La décision est cette fois prise dès etLéa Salamé réagit en affirmant être « sous pression »[256]. Conscient de la polémique suscitée, le journaliste déclare publiquement que la décision est« assez injuste » et qu'il doit s'y plier« pour tenir compte de notre époque, devenue très violente et qui a tendance à tout hystériser »[257] mais confirme qu'il continue à présenterTélématin ainsi que les éditions du JT de 20 heures le week-end, en joker deLaurent Delahousse.
Le,Éric Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à ladiscrimination raciale à la suite de ses propos sur« les Noirs et les Arabes » tenus dans des émissions deCanal+ etFrance Ô. Le président deSOS Racisme,Dominique Sopo, puis laCGT, écrivent unelettre ouverte au président de France Télévisions,Rémy Pflimlin, lui demandant des sanctions contre le journaliste, comme sa suspension de l'émissionOn n'est pas couché. Mais le PDG refuse de désavouer Éric Zemmour et répond que« le service public est attaché aux valeurs humanistes et républicaines, mais c'est aussi le lieu où s'exprime la diversité des opinions dans le cadre légal »[258],[259].
En 2013, à la suite de l'affaire dumur des cons, la direction de France Télévisions demande une mise à pied deClément Weill-Raynal, le journaliste à l'origine des révélations[260], leSyndicat national des journalistes ayant estimé que« l'utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire »[261].
En, la présidente de France TélévisionsDelphine Ernotte déclare lors d'une interview surEurope 1[262] qu'« on a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que cela change ». Ces propos suscitent une controverse, Ernotte se retrouvant accusée de « racisme » notamment par l'ancien animateur deNulle part ailleursPhilippe Gildas[263].
Dans une décision publiée le 31 mars 2022,l'Arcom a mis en garde "fermement" les chainesFrance 2 etFrance 3 pour "non respect du principe d’équité des temps de parole et d’antenne dans le traitement de l’actualité consacrée à l’élection du président de la République, pour la période du 1er janvier au 7 mars". Il est reproché notamment àFrance 2, "la surexposition en temps de parole et d’antenne deJean-Luc Mélenchon etYannick Jadot" et àFrance 3, "la surexposition en temps de parole et d’antenne deYannick Jadot etFabien Roussel".[264]
Le 9 mars 2023, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a rendu publiques plusieurs décisions concernant des dépassements du temps publicitaire autorisé. L'autorité a mis en garde les chaines de France Télévisions et notammentFrance 2 qui a cumulé "onze dépassements du temps maximal de publicité autorisé pour une heure d'horloge donnée."France 3 de son côté "compte quatre dépassements". Des manquements qui vont "à l'encontre du cahier des missions et des charges de France Télévisions", comme le rappelle le gendarme de l'audiovisuel[265],[266].
Le 21 décembre 2023,l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a mis en garde cette fois ci France Télévisions après avoir "relevé trente-neuf dépassements du temps maximal de publicité autorisé pour une heure d’horloge donnée sur la chaîneFrance 2 et huit dépassements sur la chaîneFrance 3" dans le cadre de sa mission de vérifications annuelles du respect par les éditeurs de service de télévision des obligations en matière de volume publicitaire autorisé au titre de l’exercice 2022.[267]
Le 14 février 2024, l'Arcom a rappelé à l'ordre la chaineFrance 5 après avoir a été saisie au sujet d’un éditorial intitulé "Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge", tenu parPatrick Cohen dans l’émissionC à Vous diffusée le 27 novembre 2023 surFrance 5.Patrick Cohen est accusé de reprendre sans distance ni nuance la version des assaillants, alors que le récit de la soirée n’a pas encore été éclairci par les enquêteurs. L'Arcom a considéré que « certains propos, dénués de précautions oratoires et énoncés sur un mode déclaratif, ne satisfont pas aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté fixées au cahier des charges de la société France Télévisions[268],[269] ».
Le 11 avril 2024, l'Arcom saisi par le syndicatCFE-CGC des médias, a adressé une lettre de mise en garde àFrance 5 pour une séquence de C à vous diffusée le 30 janvier avecXavier Niel. l'Arcom a appelé France Télévisions à«faire preuve de vigilance quant au respect de la règlementation publicitaire et à veiller à ce que les émissions d’information et les programmes qui y concourent soient réalisés dans les conditions qui garantissent l’indépendance de l’information, notamment à l’égard des intérêts économiques des annonceurs ». l’Arcom a regretté que« seule la nouvelle offreFree ait été présentée au cours de cette séquence » et qu’elle ait«fait l’objet de la part de la présentatrice de propos laudatifs et marqués par une absence de critique ».[270]
En 2016, deux syndicats de France Télévisions demandent des comptes à leur direction au sujet d'une aide de 7 000 euros accordée à la "Fondation des Femmes, dont la dirigeante,Anne-Cécile Mailfert, est également, selonLe Canard Enchaîné, la compagne d'un proche deDelphine Ernotte. Les syndicats s'interrogent aussi sur l'attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au réalisateur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation[271].
En, France Télévisions est condamnée pour fichage illicite de cinq journalistes de la rédaction de France 3 Auvergne, ayant porté plainte pour des faits remontant à 2015[272].
En, le CSA met en demeure France Télévisions pour une retouche d'image lors d'un reportage traitant d'une manifestation desGilets jaunes diffusé au19/20 du samedi sur France 3, estimant que « la modification d’un élément de la photographie d’origine lors de sa reproduction à l’antenne altérait sa signification dans un contexte particulièrement sensible »[273].
En, le journalLe Monde met en évidence l'incitation à la mise en avant de sujets européens en échange d'une part variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévisions[274].
Un livre-enquête dujournaliste d'investigationJean-Baptiste Rivoire publié en, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour« faire taire le journalisme d’investigation » à la télévision[55],[138],[140],[137]. Delphine Ernotte est en particulier accusée d'avoir supprimé le l'émissionPièces à conviction, diffusée surFrance 3 depuis le[137] et d'avoir« créé un guichet unique » à toutes les chaines de France Télévision[138], qui réduit à un seul décideur les choix en matière dejournalisme d'investigation et réduit sa place[137] alors que cela représente jusqu'alors, un des points forts du groupe.Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pourFrance Inter, a renoncé à poser la question à la présidente de France Télévisions lors de l'interview de sa patronne sur la radio[142].
En mars 2022, leconseil de prud'hommes a condamné la direction de France Télévisions à verser 45 000 euros d'indemnité et 100 000 euros dedommages-intérêts pour cause de licenciement « abusif » et « sans cause réelle ou sérieuse » du journaliste sportifPierre-Etienne Léonard[275].
En 2022, le collectif #PasAvecMaRedevance dénonce l'absence de pluralisme et le manque d'impartialité à destination d'un public jeune de la plateforme internetFrance.tv Slash[276],[277].
Dès novembre 2021, le quotidienLe Monde observe que l'audiovisuel public est devenu« un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle » et que sa privatisation est évoquée par les trois principaux rivaux d'Emmanuel Macron[278].Roselyne Bachelot, ministre de la culture, a en décembre 2021 écarté publiquement l'idée, avancée par trois des candidats à l'élection présidentielle[279],[280],, d'une privatisation de France Télévision[280]. « Je suis évidemment vent debout contre la privatisation de l'audiovisuel public. Que ce soit Radio France ou France Télévisions, il s'agit d'un joyau », assure-t-elle, en rappelant que laredevance audiovisuelle n'est pas de 168 euros mais 138 euros. Éric Zemmour indique en qu’il souhaite la supprimer[281]. Lors de son premier discours de campagne àPoissy, reçu par le Maire de la villeKarl Olive le 7 mars 2022, sous forme de questions/réponses retransmis en direct par toutes les chaînes d’informations en continu, le candidat/présidentEmmanuel Macron annonce lui aussi la suppression totale de la redevance télévisuelle dans son programme pour l’élection présidentielle 2022, avec pour explication de « redonner du pouvoir d’achat aux Français ». Sur le même sujet,Éric Zemmour poursuit de son côté, quelques mois auparavant : vouloir en plus privatiser « en particulier France Inter et France Télévisions »[282], en fustigeant un« machine de propagande inouïe, au service d’une idéologie qui déteste la France ». L'ex-président de la RépubliqueFrançois Hollande réagit en déclarant dans la presse que l'industrielVincent Bolloré, déjà propriétaire de deux chaînes de télévisions, a« choisi Zemmour comme porte-parole de ses intérêts »[283] tandis qu'une enquête révèle qu'Éric Zemmour a été favorisé par des milliardaires des médias actifs lors des trois présidentielles précédentes[138]. Conseiller d'Éric Zemmour, le trentenaire Jonathan Nadler, banquier d’affaires chez JP Morgan, est chargé du projet[279], qui consiste à transférer aux conseils régionaux, sur le modèle espagnol, France 3 et France Bleu, pour ne privatiser que France 2, France Info TV, France Inter, le Mouv et FIP[279].Valérie Pécresse déclare le 23 septembre, que la privatisation n'est pas un « tabou » pour elle[278].Marine Le Pen est la première, dès le 8 septembre, à proposer les mêmes réformes dans un entretien auFigaro[278]. En 2015, une proposition de loi rédigé par le député LRPatrick Balkany, visant à privatiser l'audiovisuel public est écarté par l'Assemblée nationale[278].
En janvier 2022, alors que le Sénat auditionne de puissants industriels des médias commeVincent Bolloré etBernard Arnault sur laconcentration des médias en France[284], le journalisteJean-Baptiste Rivoire, en présentant son livre-enquête sur le sujet à l'Agence France-Presse[284],[285], a proposé que« l'Etat libére une partie de la taxe redevance audiovisuelle pour permettre aux citoyens qui le souhaitent d'en affecter 10% au média indépendant de leur choix »[284].
Lors desélections législatives de 2024, le président deRassemblement NationalJordan Bardella, rappelle que son parti "mettrait à exécution" la privatisation d'une partie de l'audiovisuel public s’il remporte les élections législatives[286]. Dans le prolongement de ces annonces, le vice-président de lacommission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée NationalePhilippe Ballard, a déposé une proposition de loi destinée à lever les obstacles majeurs à l’achat de ces nouvelles chaînes par les acteurs du secteur[287]. Il détaille dans un rapport publié en octobre 2024 dans le cadre duprojet de loi de finances pour 2025 ce processus de facilitation deconcentration des médias. Selon le rapporteur, « un tel projet permettrait de structurer durablement le paysage audiovisuel français, pouvant permettre par la suite la privatisation du service public audiovisuel.»[288],[289]
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