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Franc-comtois

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Franc-comtois
Frainc-comtou
Image illustrative de l’article Franc-comtois
Carte linguistique de la Franche-Comté[réf. nécessaire] :
PaysDrapeau de la FranceFrance
Drapeau de la SuisseSuisse
RégionDrapeau de la Franche-ComtéFranche-Comté
Drapeau de l'AlsaceAlsace
Canton du Jura
Drapeau du canton de BerneCanton de Berne
Nombre de locuteurs5 000
Nom des locuteursComtophone
TypologieSVO
Classification par famille
Codes de langue
ÉtendueLangue individuelle
TypeLangue vivante
ISO 639-5ine
Linguasphere51-AAA-hj
Glottologfran1270
État de conservation
Éteinte
EXÉteinte
Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NENon menacée
Languesérieusement en danger (SE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de laDéclaration universelle des droits de l’homme :« Totes les dgens nâchant yibres et pairies po yote dègnetè et yots drèts. Ès aint d’lai réjon et di s’né et daivant âdgi les yünes po les âtres c’ment des frâres. »
modifier 

Lefranc-comtois (autonyme :frainc-comtou) est unelangue d'oïl — de la famille deslangues romanes — qui se parle notamment enFranche-Comté, dans lecanton du Jura et une partie duJura bernois. Elle est également désignée sous les noms de « comtois », « langue comtoise », ou encore, enSuisse, « patois jurassien ». Le franc-comtois fait partie d'un groupe de langues qui comprend lepicard, lewallon et lelorrain. Ces langues ont en effet un certain nombre de caractéristiques en commun, dont une influencegermanique. Ses locuteurs sont appelés les comtophones,comtodjâsou en franc-comtois. La langue a le statut de langue minoritaire en Suisse[1].

Histoire

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Article détaillé :Littérature de langue comtoise.

Il existe des écrits duXVIIe siècle en langue franc-comtoise, même si, durant des siècles, la langue est demeurée principalement parlée. Certains remontent auXVIe siècle. C'est le cas duchant du Rosemont, le plus ancien texte connu en franc-comtois. Datant de 1525, c'est uneballade qui célèbre la mémoire de Généry (ou Jean Neury) et de Richard Prévôt (chef d'une troupe de paysans qui participa à laGuerre des Paysans ayant agité le monde germanique cette année. On peut également citerDialogue de Porte Noire et de Pilory sur la prise de Besançon par les Français datant de 1668.

Ainsi, contrairement à l'image bien souvent véhiculée, la langue fut également écrite. Même si la langue française s'imposa tôt chez les élites enFranche-Comté, le franc-comtois fut, pendant de nombreux siècles, la principale langue dupeuple.

LesXIXe et XXe siècles sont marqués par un grand recul de la langue aussi bien enFranche-Comté que dans lecanton du Jura. Ceci est notamment dû aux politiques menées au sein des écoles visant à imposer le français contre les autres langues parlées en France. La langue a bien souvent subi une influence du français sur le plan lexical dans les textes écrits.

À la fin duXXe siècle et au début duXXIe siècle, la langue n'est plus présente dans la vie publique et se maintient par des petits groupes de locuteurs, souvent présents au sein d'associations, dont la langue est parfois maternelle.

En 2021, le romanLe petit prince est traduit en franc-comtois par lecomtoisBilly Fumey sous le nom deLou péquignot prïnce[2]. Le nombre d'exemplaire imprimé et vendu de ce livre s'élève à 600, ce qui en fait l'un des livres en langue franc-comtoise le plus vendu. Puis en 2024, une autre traduction en franc-comtois est publiée par leSuisse Michel Choffat sous le nom deLo Ptét Prïnce[3].

Aujourd'hui le nombre de personne qui comprend ou parle le franc-comtois est estimé jusqu'à 5000, dont 4000 enSuisse et 1000 enFranche-Comté[4].

Domaine

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Place de la langue parmi les langues régionales en France métropolitaine et régions limitrophes

Son domaine est limité :

En France

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Article détaillé :Langues régionales ou minoritaires de France.

Comme toutes les langues régionales et minoritaires de France, le franc-comtois n'a aucune existence institutionnelle. L'association l'Union des Patoisants en Langue Romane[5] organise des cours d'enseignement du franc-comtois[6].

De nombreux groupes et associations se battent à la marge pour essayer de faire connaître la langue, notamment à travers des contributions dans des revues et par l'organisation de cours.

En Alsace

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Cartographie linguistique de l'Alsace en 1910. Le franc-comtois apparaît en rose.

L’aire de la langue s’étend, selon une cartographie linguistique de l'Alsace en 1910, sur l'Arrondissement d'Altkirch dans dix communes ducanton de Dannemarie (Bellemagny,Bretten,Chavannes-sur-l'Étang,Eteimbes,Magny,Montreux-Jeune,Montreux-Vieux,Romagny,Saint-Cosme etValdieu-Lutran) et dans deux communes ducanton de Ferrette (Courtavon etLevoncourt).

Aujourd'hui, des comtophones sont encore actifs à Montreux-Jeune[réf. nécessaire].

Leconseil général du Haut-Rhin s'est engagé pour une politique en faveur du bilinguisme en signant une convention quadripartite 2007-2013, visant notamment à faire de l'écomusée d'Alsace un exemple d'expérimentation d'un modèle bilinguiste avec une signalétique représentative de tous les dialectes d'Alsace n'oubliant pas « une appellation en langue française, une appellation enHochdeutsch, une appellation soit en Elsasserditsch (dialecte alsacien),soit enRoman (secteur Montreux-Jeune, Montreux-Vieux, Valdieu-Lutran etc.), soit endialecte welche (secteur Lapoutroie, Le Bonhomme), soit enjudéo-alsacien (Yiddisch d’Alsace) ».

Lesbailliages de Franche Comté avant 1790.

Cette initiative est une première reconnaissance d'un dialecte du franc-comtois (appelé roman en Alsace) et pourra peut-être être généralisée à l'échelle du département.

EnFranche-Comté

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L’aire de la langue s’étend enFranche-Comté sur les départements duDoubs (parties nord), de laHaute-Saône, duJura (partie nord) et duTerritoire de Belfort.

La limite entrearpitan (francoprovençaljurassien) et franc-comtois correspond à peu près historiquement à la frontière entreBailliage du Milieu etBailliage d'Aval (organisation du territoire avant 1790).

Le franc-comtois reste peu connu desFranc-Comtois eux-mêmes. On le retrouve relativement peu dans la toponymie locale ; seul un village de Haute-Saône,Anjeux, compte une devise en comtois : « Ai Anjeux lo diale y cueut » (En français : « À Anjeux le diable y cuit » - allusion aux procès de sorcellerie duXVIIe siècle où de nombreuses sorcières y furent brûlées). Alors que des expressions de Français régional restent très usitées, la région semble avoir oublié sa langue, même si de plus en plus de groupes émergent pour défendre lesdialectes locaux.

En Suisse

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Le, leConseil fédéral a approuvé le septième rapport de la Suisse à propos de l’application de laCharte européenne des langues régionales ou minoritaires. LeConseil de l’Europe ayant recommandé de reconnaitre l'arpitan (dont relève historiquement la majeure partie des dialectes de Suisse romande[7]) comme langue régionale ou minoritaire, le Conseil fédéral a élargi cette reconnaissance au franc-comtois : tous deux sont désormais reconnus officiellement en Suisse en tant quelangues minoritaires[1].

Dans le canton de Berne

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Le franc-comtois est la langue traditionnelle du nord-est duJura bernois[7], régionfrancophone ducanton de Berne, plus précisément de la partie nord dudistrict de Moutier[8]. Dans la partie sud-est de la région, l'arpitan est l'idiome traditionnel tandis que, dans la partie centrale, il s'agit d'undialecte de transition entre le franc-comtois et l'arpitan[7].

Dans le canton du Jura

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La langue connaît une activité relativement importante dans le canton du Jura[9], notamment par l'existence de plusieurs associations la protégeant et faisant vivre le franc-comtois. Néanmoins la langue a été délaissé pendant près de deux siècles, subissant une évolution différente des autres dialectes de Suisse romande du fait de la polarisation entre la langue germanique imposée historiquement par Berne et la langue française, devenant un symbole de résistance. SelonAndres Kristol il y avait encore à la fin duXXe siècle 3,1 % de locuteurs du franc-comtois dans le canton. Selon RTS en 2018 lors de l'officialisation de la langue, jusqu'à 4000 personnes étaient comtophones, ce qui représente 5,5% de la population.

L'article 42.2 de la constitution de la République et canton du Jura fait référence à la langue sous le terme de « patois » :

Le, Jean-Marie Moine proposait d’envisager la création d'un Cercle d'étude du comtois au sein de laSociété jurassienne d'émulation (SJE) (Jean-Marie Moine est le responsable du Cercle depuis sa création). Il faudra néanmoins attendre le pour que ce Cercle voit le jour. Nommé « Voiyïn » (regain, en français), il se réunit régulièrement quatre fois par an. Ses activités consistent notamment à :

  • enregistrer des comtophones,
  • établir un catalogue de tout ce qui a été écrit ou qui a paru en comtois (articles, livres, disques, cassettes, vidéocassettes, etc.),
  • présenter des travaux de recherches sur la langue comtoise, et prendre connaissance des textes comtois nouveaux écrits aujourd'hui par les membres du Cercle,
  • rassembler tous les documents et les mettre à la disposition du public.

Fondateur, en 1956, du « Réton di Ciôs-di-Doubs » (l'Echo du Clos-du-Doubs, en français), une amicale de comtophones,Badet Joseph, plus connu sous le nom de « Djôsèt Barotchèt », s’était engagé pour la défense et la sauvegarde du comtois. Il est notamment l'auteur de dix-neuf pièces de théâtre ainsi que de nombreux poèmes et chansons mises en musique par Paul Montavon et Ernest Beuchat. Il donnait aussi des cours de comtois, participait à des émissions radiophoniques et écrivait de nombreux articles dans les journaux. En 1983, il reçoit le Prix littéraire jurassien.

Toponymie

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Toponymie en Langue Comtoise

Toponymie du Doubs
Toponymie en Langue Comtoise
Village en français Nom ComtoisBlason
Abbenans'B'nans, Ebb'nans
AbbévillersAibévelai, Abbévlaie
Accolans'Coulans
Adam-lès-VercelOdan-lâ-Vaché
AïsseyIsé
AllenjoieAilendjoue, Ayandjoi
AllondansAillandains
AmagneyAimaigney
AnteuilAnteûil
AppenansErpenans
ArceyAirceis, Ercé
AthoseAtoz
AudeuxÂdous
AudincourtAdïncoûe, Adïncoué
AutechauxAdetchâ, Ât'châs
AvoudreyEvoudrâ, Voudrâ
BadevelBaidwé, Badvé
Baume-les-DamesBâmes
BavansBaivans
BelmontBémon
BelleherbeBellehêrbe
BelvoirBelvour
BesançonB'sançon
BeutalBeutâ
BonnalBonnâ, Bwin.nâl
BournoisBounès
BlamontBiaiemont, Biâmont
BlussangeauxBieussandjâs
BlussansBieussans
BondevalBondevâ
BoussièresBussiere
BranneBranle
BremondansBrémondan
BretigneyBretignaï
ChamesolTchaimesol, Tchamsô
CharmoilleTchermoiy', Tchermoiye
Chaux-lès-PassavantTcho-lâ-Pessévan
ChazotTchâzot, Tchézot
Chevigney-lès-VercelChevignâ-lâ-Vaché
ClervalTiervâ, Clarvâ
Colombier-ChâtelotCoulombie-Tchaitelot, Colombî-Tchêt'lot
Colombier-FontaineColombie-Fontanne, Colombî-Fontinne
Courcelles-lès-MontbéliardCouchelles
Courtetain-et-SalansCouchtan
CubrialKeuvbriyâ
CubryKeubry
Cuse-et-AdrisansCuse, Âdrisans
DannemarieDainnemairie, Dainn'mairie
DambenoisDampbenai, Daimbnois
DambelinDamblîn
Dampierre-les-BoisDampire
Daimpiere-les-Bôs
Dampierre-sur-le-DoubsDaimpiere-chur-lou-Doubs
DamprichardDamprechaie
DésandansDésaindains
DomprelDomprâ
Échenans-sur-l’EtangEtchenans-chu-l'Etang
Les ÉcorcesLes Écoueches
ÉcotÉcot
ÉcurceyEcueché, Etieché
ÉmagnyÉmaigny
ÉpenouseAp’nouz
ÉpenoyApnet
ÉtalansTôlan
ÉtouvansÉtouvans
ÉtrappeÉtreppes
EtrayAtrâ
ÉtupesÉteupe
EyssonOsson
ExincourtAssincouë, Essincouë
FalleransFôlran
Fontaine-lès-ClervalFontanne-lâ-Tiervâ
FrambouhansFrimban
GémonvalDj'monvâ
GeneyDj'né
GerméfontaineGermé
GlayGliay, Liay
GlèreYère, Yére
GouhelansGou'lans
Grand-CharmontGraind-Tchairmont
La GrangeLai Graindge
GrosboisGrosbô
HérimoncourtHérimoncoué
L'Hôpital-du-GrosboisL’Hôpitâ-di-Grosbô
Hôpitâ di Grosbôs
HyémondansYimondans
IndevillersIndvelaie
L'Isle-sur-le-DoubsIsle-chur-lou Doubs
LandresseLandrosse
LanthenansLintnan, Lant'nans
LiebvillersLiebvelai
LongechauxLontchô
Longevelle-sur-DoubsLondgevèlle
LorayLerâ
LongemaisonLondgemâjon
LougresLougres
Magny-ChâtelardMani-Chétlâ
MaîcheMaitche
MandeureMinduere, Mandûre
MathayMâtâ
MédièreM'dîre
MeslièresMéyiere
MontancyMontincy
MontbéliardMontbiaîd
MontécherouxMontétchélu
MontenoisMont'nè
MorteauMouëtchâve, Moûetuâ
NovillarsNôvlaie
Orchamps-VennesOurchan
OrsansOussan
OrveOurv’
PassonfontainePéss’fontan’
Pierrefontaine-les-VaransPirfontanne-lâ-Varans
Pont-de-RoidePont d' Raide
La PrétièreLai Prétîre
ProvenchèrePreuventchîre
RandevillersRandev'lâs
RahonRovon
RaynansRaînnans
RecologneRecouligne
Roches-lès-BlamontRouetche-dô-Bianmont
RougemontRwèdj'mont
Sainte-MarieSînte-Mairie, Sïnt-Mairie
Saint-HippolyteSt-Paûlyte
Saint-Julien-lès-MontbéliardSïn Djelin
SeloncourtSeloncoué
SochauxSoûetchâ
SouransSwèrans
SoyeSwêe
SurmontChurmont
TrévillersTrév'lâs
UzelleUzélle
Valdahon,Le ValdahonVâdovon, Lou Vaudohon
ValentigneyVelantignaie, Velantaigné, V'lentigny
ValoreilleVèloureille
VandoncourtVandoncoué
VauclusotteVauchozot’
VaudrivillersVaudrîvlâ
VaufreyVâfrey
VergranneLè Vreudjinne
Vellerot-les-VercelVolro-lâ-Vaché
Vercel-Villedieu-le-CampVaché
Le VernoyLou Voinay
VernierfontaineVarifontan’n, Vanifontan'ne
Bola
Verrières-du-Grosbois
La Verrière-du-Grosbois
Lai Varir’-di-Grobô
VieilleyVieillô
ViéthoreyVît'ré
Vieux-CharmontTchairmont-chu-l'ave
Villars-sous-DampjouxVlaie
Villers-GrélotVlâ-Grélot
Villers-la-CombeVlâ’-lai-Comb’
Villers-le-LacVlâ-lou-Lai
VoujeaucourtR'wèdjâcoût, Vwèdjâcoût

 
Toponymie du Jura
Toponymie en Langue Comtoise
Village en français Nom Comtois
La ChassagneLai Sisègn'
CommenaillesKoem'neillè
Les HaysLéz Èyi
SellièresSâyér'
Saint-ClaudeSïnt-Yâde
DoleDole


 
Toponymie de la Haute-Saône
Toponymie en Langue Comtoise
Village en français Nom ComtoisBlason
ArpenansEpp'nans
BaudoncourtBaudoncoué
BetaucourtBetaucoué
Beulotte-Saint-LaurentBeulotte-Sïnt-Loûer'nat
BousseraucourtBoussereaucoué
BriaucourtBriaucoué
BuffignécourtBuffignécoué
CendrecourtCendrecoué
ChageyTchèdji, Tchègé
ChâlonvillarsChalonvlaie
ChampagneyTchimpègné
ChampeyTchaimpé
ChamplitteChampitre, Tchimplitte
Chaux-la-LotièreTchâ-lai-Lotére
ChevigneyChevgnâ
ClairegoutteTiârgotte
ClansTians
ColombierColombie
CombeaufontaineCombâ
ConfracourtConfracoué
CorbenayCorbenaie
CornotCouonot
CorravillersCorravlaie
CourcuireCouorqueure
Échenans-sous-Mont-VaudoisEtchenans, Echenans
Échenoz-la-MélineÂchnoz-Lai-Méline
Fleurey-lès-FaverneyFieurey-lâ-Fauvaney
FouchécourtFouchécoué
Frahier-et-ChatebierFrahie-èt-Châtebie
Frasne-le-ChâteauFrasne-lou-Tchété
FresseFrasse
FrancourtFrancoué
Frotey-lès-Vesoul
Frotey-les-Sabot
Frotey-lâ-Vzou
GyDgy
JusseyDjussie, Djussey
La QuarteLai Quâtche
HéricourtHéricoué, Héricouot
Luxeuil-les-BainsLuxeûe
LyoffansYeufan
MagnoncourtMagnoncoué
MalvillersMauvlâ
MandrevillarsMandrev'lé
MarnayMarnaie
MelinMlin, Melïn
MelincourtMlincouot, Melincoué
MeurcourtMeurcoué
La MontagneLai Montaigne
Mont-Saint-LégerMont-Sïnt-Louèger
MontcourtMontcoué
Montigny-lès-VesoulMontigny-lâ-Vzou
Neuvelle-lès-ChamplitteNieuvelle-lâ-Champitre
Neuvelle-lès-CromaryNieuvelle-lâ-Cromary
Neuvelle-lès-la-CharitéNieuvelle-lâ-lai-Charitâ
La Neuvelle-lès-LureNieuvelle-lâ-Lure
La Neuvelle-lès-SceyNieuvelle-lâ-Scey
OricourtOricoué
Percey-le-GrandPoichiey-lou-Graint
Plancher-BasPyintchie Bèche
Plancher-les-MinesPyintchie
Roche-et-RaucourtRoche-èt-Raucouot
Pont-du-BoisPont-di-Bôs
Port-d’AtelierPort d’Atlie
PurgerotPreugerot
Polaincourt-et-ClairefontainePolaincoué-èt-Tiârfontain-ne
Pont-sur-l'OgnonPont-chu-l'Ouognon
RaincourtRaincoué
RenaucourtRnaucoué
Roche-et-RaucourtRoétche-èt-Raucoué
SaponcourtSaponcoué
SaulnotSânot
SenoncourtSenoncouo, Senoncoué
Sorans-lès-BreureySorans-lâ-Breurey
VillargentVillerdgent
Vallerois-le-BoisVallerois-lou-Bôs
VauvillersVauevlie
VesoulVezou, Vzou
Villers-le-SecVlâ-lou-So
Villers-BoutonVla-Bouton
VillersexelVlaiesexel
VisoncourtVisoncoué
VougécourtVougécoué

 
Toponymie du Territoire de Belfort
Toponymie en Langue Comtoise
Village en français Nom ComtoisBlason
AndelnansAndrenans
AngeotAîndgeot
AnjouteyAîndjoutey
ArgiésansArgiesans
AutrechêneÂtretchêne, Atraichaigne
Auxelles-BasOssarre-Bé
Auxelles-HautOssarre-Hât
BanvillarsBanvlâs, Banvlaie, Banv'lai
BavilliersBaivlie, Baivillie
BeaucourtBôcouét
BelfortBéfô, Béfoûe
BessoncourtB'soncoué
BethonvilliersBétonvlie
BoronBoueron
BourogneBouerigne
BretagneBretaigne, B'cheigne
Buc
CharmoisTchermois
Châtenois-les-ForgesChatenet
Tchâtenais-les-Foûrdges
ChauxTchâ
ChavanatteTchavanatte
Chavannes-les-GrandsTchavone
ChèvremontTchîvremont, Tchievremont
CourcellesCouéchelle
CourtelevantTieuchelevant
CravancheCravouétche
CroixCroux
CunelièresTiènlière
DanjoutinDinjutïn
DelleDéle
DoransDouerans
EguenigueÉdienidie
ÉloieÉloûe
Évette-SalbertIévette-Salbie
FaveroisFaiv'ré, Faiverait
Fêche-l'ÉgliseFétche, Fiètche lou môtie
FelonFlon
FlorimontÇhoérimont, Çhoûerimont
FoussemagneFôss'maigne, Fonsmeigne
FroidefontaineFraidefontaine
GiromagnyDjéromaigny, Dj'romaigny, Djiromingny
GrandvillarsGraindv'laie, Grandvlaie
GrosmagnyGrosmâgny, Groumaîngny
GrosneGrouene
JonchereyDjoncherey, Djonch'ré
Lachapelle-sous-ChauxLai-Tchaparre-dôs-Tchâ
LagrangeLaigraindge
LarivièreLairviere
Lepuix-GyLepouche
Meroux-MovalMru-Môvâ
MéziréMégiré
MontboutonMonboton
Montreux-ChâteauTchété-Métrue
MorvillarsMouervelaie, Morv'lais
NovillardNovlaie
OffemontOffmont
PérouseProuse
Petit-CroixP'tè-Crou
RéchésyRétchaiejy, Rétchégi
RecouvranceRecrovince, Rcovrince
ReppeRêpe, Répe
RoppeReupe
RougegoutteRoudgegotte
RiervescemontDarie-Vescemont
Romagny-sous-RougemontRoumingny
Rougemont-le-ChâteauRoudgemont-lou-Tchété
Saint-Dizier-l'ÉvêqueSt-Dégie
SermamagnySerminmingny, Sermomaîngny
SuarceSuèche, Suairce
ThiancourtTiancoué, Thiaincoué
UrcereyUcheraie
ValdoieLou Vaiedoue, Vadeau
VauthiermontVâtiermont
VellescotVèrécot
Villars-le-SecVlaie-lou-Sa
VézeloisVierzâ, Vezras


 
Toponymie du Canton du Jura et Jura Bernois
Toponymie en Langue Comtoise
Village en françaisNom Comtois
(Patois Jurassien)
District
AlleAlleDistrict de Porrentruy
AsuelÉsuéDistrict de Porrentruy
Le BémontLo BémontFranches-Montagnes
BévilardBév'laîdJura bernois
BeurnevésinBeun’véjin, BeunvéjïnDistrict de Porrentruy
BoécourtBoécoDistrict de Delémont
BoncourtBoncoué, BôcoDistrict de Delémont
BonfolBonfôDistrict de Porrentruy
Les BoisLes BôsFranches-Montagnes
Les BreuleuxLes BreûleuxFranches-Montagnes
BressaucourtPchâcoué, B’chacouètDistrict de Porrentruy
Les BreuleuxLes BreûleuxFranches-Montagnes
BuixBoéDistrict de Porrentruy
BureBureDistrict de Porrentruy
ChaindonTchaindon, TchïndonJura bernois
Le Cerneux-PéquignotI Céneux
U Cerni-Péquignot
Canton de Neuchâtel
ChampozTchaimpozJura bernois
CharmoilleTchairmoiyeDistrict de Porrentruy
ChâtelatTchét'latJura bernois
La Chaux-des-BreuleuxLai Tchâ-des-BreûleuxFranches-Montagnes
ChevenezTchev’nezDistrict de Porrentruy
ChoindezTchoindezDistrict de Delémont
Clos-du-DoubsChôs-di-DoubsDistrict de Porrentruy
CœuveTieuveDistrict de Porrentruy
CorbanCorbanDistrict de Delémont
CornolCornôDistrict de Porrentruy
CourchapoixCortchèpouè, CoértchaipoixDistrict de Delémont
CourfaivreCofaivreDistrict de Delémont
CourgenayCouédjené
Coérdgenaie
District de Porrentruy
CourrendlinCoindlïnDistrict de Delémont
CourtedouxCodg’douDistrict de Porrentruy
CourtemaîcheCodg’maîtcheDistrict de Porrentruy
CourtételleCortételleDistrict de Delémont
DamphreuxDaimphreuxDistrict de Porrentruy
DamvantDaimvantDistrict de Porrentruy
DelémontD’lémontDistrict de Delémont
DevelierDevlîDistrict de Delémont
ÉpauvillersÉpav’lèsDistrict de Porrentruy
ÉpiquerezÉpitçh’rezDistrict de Porrentruy
Les EnfersLes EnfiesFranches-Montagnes
FahyFaihyiDistrict de Porrentruy
FontenaisFont’naisDistrict de Porrentruy
FregiécourtFerdgiecotDistrict de Porrentruy
Les GenevezLes Dgen’vésFranches-Montagnes
GrandfontaineGraindfontaînneDistrict de Porrentruy
GlovelierYovlî, GlovlîDistrict de Delémont
Haute-AjoieHâte-AîdjoueDistrict de Porrentruy
LajouxLaidjouxFranches-Montagnes
LugnezNiungnezDistrict de Porrentruy
MervelierMèrvelieDistrict de Delémont
MettembertMèttembètDistrict de Delémont
MiécourtMiecot, MiecoétDistrict de Porrentruy
MontenolMont’nôDistrict de Porrentruy
MontfauconMontfâconFranches-Montagnes
MontignezLes Mont’nezDistrict de Porrentruy
MontsevelierMontsev’lieDistrict de Delémont
MoutierMôtieJura bernois
MovelierMov'vlieDistrict de Delémont
MuriauxMeuriâFranches-Montagnes
Le NoirmontL’NairmontFranches-Montagnes
OcourtOcouéDistrict de Porrentruy
Le PeuchapatteLo PeutchaipatteFranches-Montagnes
PleujousePiedjouseDistrict de Porrentruy
PorrentruyPoérreintruDistrict de Porrentruy
RéclèreRéçhièreDistrict de Porrentruy
RenanZarennaJura bernois
RocourtRocouéDistrict de Porrentruy
RossemaisonRossemâjonDistrict de Delémont
SaignelégierSèneleudjî
Sainn’leudgie
Franches-Montagnes
Saint-BraisSïnt-BraisFranches-Montagnes
Saint-UrsanneSïnt-OuéchanneDistrict de Porrentruy
SaulcySâciDistrict de Delémont
SoubeyDôs l’BietFranches-Montagnes
UndervelierOndrev’lieDistrict de Delémont
VendlincourtVendlïncoétDistrict de Porrentruy
VicquesVitçhesDistrict de Delémont


 
Toponymie du Sundgau (Bas-Rhin)
Toponymie en Langue Comtoise
Village en françaisNom Comtois
(Patois Roman)
Blason
CourtavonCotchâvon
LevoncouéLvonco, Lèvoncouot
LucelleYeucèlle
Montreux-JeuneDjûene-Métrue


 
Village ayant une toponymie comtoise
Toponymie en Langue Comtoise
Nom du village Traduction
Beulotte-Saint-LaurentLe lieu où se trouvent les bouleaux
Brebotteendroit de boue
ChampliveChamps lavés
Sïnt-JuanSaint Jean
 

[10],[11],[12]

 

Vocabulaire

[modifier |modifier le code]
Le corps humain[13].

Étude de la langue

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La première étude remonte à la publication de l'Essay d'un dictionnaire comtois-françois parMme Brun en 1755. Tout au long duXIXe siècle la langue fait l'objet d'études locales sur les différents dialectes comtois avec la prise en compte de leur proche disparition, les mutations industrielles de laFranche-Comté bouleversant l'isolement des villages. On peut citer notamment les études de Fallot, Contejean,Vautherin sur le dialecte de Montbéliard et des environs, de Vatré pour le canton suisse du Jura, de Roussey sur le Bournois ou encore deBeauquier sur le français régional du Doubs.

Ces dernières décennies, la linguisteColette Dondaine et son mariLucien Dondaine ont le plus contribué à l'étude de la langue en Franche-Comté. Ils ont réalisé une étude de son domaine et écrit plusieurs ouvrages sur le sujet.
  • Atlas linguistique et ethnographique de Franche-Comté (4 volumes)
  • Les parlers comtois d'oïl
  • Noël au patois de Besançon

En 2006, Jean-Marie Moine, responsable de la Société jurassienne d’émulation, a fait paraître un dictionnaire "français-patois" (jurassien) de 1 700 pages, le plus gros dictionnaire actuellement écrit sur tout le domaine nord de la langue.Et jusqu'en 2017 il a publié annuellment "Le glossaire des nouveaux mots" traduisant l'ensemble du dictionnaire français en comtois. Il propose des traductions de nouveaux mots qui n'existaient pas auparavant.

[source secondaire nécessaire]

Grammaire

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Article détaillé :Grammaire franc-comtoise.

Dialectes

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La langue franc-comtoise est composée de plusieurs dialectes[14] :

  • Saône : parlé dans les hauts plateaux du département de la Haute-Saône ;
  • Doubs-Ognon : parlé dans la vallée de l'Ognon qui inclut les vallées du département duDoubs et la partie sud de laHaute-Saône ;
  • Lomont-Doubs : parlé dans le massif duLomont, dans les hautes-vallées à l'est duDoubs et la partie ouest ducanton du Jura ;
  • Ajoulot : parlé enAjoie, la vallée de laSavoureuse, dans l'ouest duSundgau, qui inclut leterritoire de Belfort et les parties voisines du département duHaut-Rhin, àPorrentruy et la partie nord-ouest du canton du Jura. L'ajoulot est sans doute le dialecte le plus développé, le plus connu de tous les dialectes franc-comtois. De nombreux auteurs écrivent encore dans ce dialecte ;
  • Vâdais : parlé àDelémont dans le canton du Jura ;
  • Taignon : parlé dans lesFranches-Montagnes dans la partie sud-ouest du canton du Jura.

Dans le canton du Jura, on distingue six parlers par zones géographiques, dont quatre peuvent être rattachés au dialecte franc-comtois[15] : lesFranches-Montagnes, la vallée deDelémont, l'Ajoie et l'ancienneprévôté de Moutier-Grandval. Cette observation permet de rajouter une septième zone dialectale dans leJura bernois.On peut également distinguer un parler bisontin ou plutôtbousbot (nom des habitants du quartier Battant) qui se développe dans la littérature dès la fin duXVIIe siècle avec lesNoëls, laCrèche et laJacquemardade. Ce parler typique de Besançon se caractérise par une grande proximité avec le français et un vocabulaire beaucoup moins influencé par les langues germaniques.

Syntaxe

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sur le plan linguistique, la langue franc-comtoise constitue la limite sud de l'antéposition de l'adjectif épithète, celui-ci se place avant le nom qu'il qualifie.[réf. nécessaire]

Graphie

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Il n’existe actuellement pas degraphie standard unifiée pour la langue franc-comtoise, comparable à ce qu’il existe pour d’autres langues d’oïl tel que lenormand, legallo ou lewallon. Aucune norme n’a été créée pour retranscrire les différentes variations dialectales. On peut également dire qu’il n’existe pas non plus de norme précise fixée pour son écriture, notamment en ce qui concerne la notation des sons. On trouve souvent différentes graphies «  personnelles  » utilisées par les locuteurs pour transcrire le franc-comtois à l'écrit.

Certains locuteurs, notamment au sein des associations publiant des recueils de textes et des feuilles périodiques, utilisent une graphie qualifiée d’orthographe francisée qui consiste à rapprocher l’écriture du franc-comtois des normes orthographiques et des conventions du français. Celle-ci a été popularisée par Simon Vatré dans les années 1940. Il semble que cette méthode graphique avait déjà été adoptée à la fin duXIXe siècle par A. Vautherin et parCh. Contejean. On note cependant des variations visibles dans les graphies basées sur la méthode de l’orthographe francisée.

Plusieurs conventions ont été retenues pour noter les sons inexistants dans la langue française. Ainsi, on écrit, dans la graphie utilisée pour les dialectes jurassiens et ajoulots :

  • çh pour noterle son/ɕ/, correspondant plus ou moins auIch-Laut allemand, provenant des groupes latins CL et FL[16].
    Exemple :çhoueçhaie (souffler), prononcé/ɕuːₔˈɕɛː/.
  • ïn pour noterle son/ĩ/, un i nasalisé[17].
    Exemple :vïn (vin), prononcé/vĩ/.

Dans les textes historiques, plus particulièrement dans les écrits bisontins, on trouve la notationë qui indique l'allongement de la voyelle précédente dans un mot[réf. nécessaire]. Dans les écrits décrivant lesparlers d’Ajoie, on trouve les notationsqu· pour indiquer/c/ etch· pour indiquer/ɕ/[18].

Lexique comparatif

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Ce lexique se base avant tout sur les parlersajoulots du nord de la Franche-Comté[Ce passage est incohérent] et sur lesformes centrales de la langue[Quoi ?] au niveau de l'orthographe utilisée.

Frainc-comtouFrançais
BondjouéBonjour
En lai r'voiyureAu revoir
ije
Fraintche-ComtèFranche-Comté
vèlle (lai)ville (la)
âve (l')eau (l')
laicé (lou)lait (le)
hôtâ (l')maison (la) (le foyer)
cie (lou)ciel (le)
beau
vïn (lou)vin (le)
fûe (lou)feu (le)
s'raye (lou), s'roye (lou)soleil (le)
yeune (lai)lune (la)
tchïn (lou)chien (le)
tchait (lou)chat (le)
crou (lai)croix (la)
mèchimerci
fanne (lai)femme (la)
drèt (lou)droit (le)
foué (lou)four (le)
poûetche (lai)porte (la)
pâreprendre
tâle (lai), tâbye (lai)table (la)
toétché (lou)gâteau (le)
vâdgaiegarder
vie (lai)route (la), chemin (le)
tçhnieû (lou)pâtisserie (la)

Bibliographie

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Article détaillé :Bibliographie des parlers franc-comtois.
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Musique et littérature

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Article détaillé :Littérature de langue comtoise.

Jean-Louis Bisot (ouBizot) né à Besançon en 1702 et ancien conseiller au bailliage de la ville a écrit quelques poèmes en franc-comtois dontArrivée dans l'autre monde d'une dame en paniers (Besançon, 1735) etLa jacquemardade (Dole, 1753) poème épi-comique.

Alexandre Verdel un chansonnier, originaire d'Avanne a cultivé la langue en écrivant des textes en franc-comtois.

On retrouve aussi le parler franc-comtois dans les romans deMarcel Aymé :Gustalin1938, etLa Vouivre1943.

L'Ulysse et la Climène de Madeleine et Georges Becker sont des histoires (riôles) contenues dans un fascicule de 59 pages, tiré par l'imprimerie Metthez deMontbéliard en 1949. Cela raconte les histoires d'un vieux couple deLougres. Plusieurs de ces histoires ont été rééditées et traduites dans les mémoires de laSociété d'Émulation de Montbéliard, en 1995, 1996 et 1997.

Jules Surdez, instituteur originaire duClos-du-Doubs, a récolté durant sa vie des centaines de contes oraux jurassiens en langue franc-comtoise qu’il a ensuite transcrits.

Les Noëls, pièces de théâtre ayant pour cadre lanativité (crèche comtoise), constituent une partie de la littérature historique (à partir duXVIIe siècle). Ces textes doivent être considérés avec précaution étant donné que lagraphie et le lexique utilisés sont la plupart très influencés par lefrançais.

Le groupe suisse Tétralyre produit plusieurs chansons et concerts en franc-comtois entre 1974 et 1979[19].

Citations

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Rapport du ProfesseurBernard Cerquiglini, directeur de l'Institut national de la langue française (branche du CNRS) au ministre de l’Éducation nationale, de la recherche et de la technologie ainsi qu’à la ministre française de la Culture et de la Communication sur les langues de la France paru en :

« L’écart n’a cessé de se creuser entre le français et les variétés de la langue d’oïl, que l’on ne saurait considérer aujourd’hui comme des « dialectes du français » ; franc-comtois, wallon, picard, normand, gallo, poitevin-saintongeais, bourguignon-morvandiau, lorrain doivent être retenus parmi les langues régionales de la France ; on les qualifiera dès lors de « langues d’oïl », en les rangeant dans la liste des langues régionales de France. »

Extrait deSébastien Commissaire, ouvrier canut et martyr républicain :

« Mon père, je l'ai dit déjà, aimait beaucoup son pays natal, la Franche-Comté. Il avait conservé l'habitude de parler avec ses enfants le comtois des environs de Besançon. Jamais il ne nous parlait français, et mes frères et moi nous lui parlions toujours comtois ; nous ne parlions français qu'à notre mère qui ne parlait pas le comtois de Besançon. »

Tiré de600 anecdotes méconnues sur 30 communes du Doubs :

« Parler comtois, ce n'est pas sortir du sujet. Il s'en est allé entre les deux guerres, petit à petit, sans qu'on s'en rende compte. Et pourquoi ? Nos parents, entre eux, parlaient comtois, mais ils ont cessé de le parler à leurs enfants. Ils pensaient que ça pouvait les gêner pour apprendre le français à l'école. Et de plusl'instituteur sanctionnait un élève qui sortait un mot de comtois. C'est alors que le français a tué le comtois. La cohabitation était devenue impossible. Le français fut un antagoniste méchant pour le comtois, qui ne demandait qu'à survivre. »

Témoignage d'une locutrice dansLou patois de tchie nos - bulletin de l'Union des Patoisants en Langue Romane :

« L'intérêt qu'elle a porté à l'étude du comtois nous a conforté dans notre attachement, notre fidélité à ce qui fut le langage de nos lointains aïeux. Langage injustement méprisé comme étant l'expression des classes inférieures de la société d'antan. »

Notes et références

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  1. a etbCharte européenne des langues régionales ou minoritaires : septième rapport de la Suisse
  2. « Le Petit Prince de Saint-Exupéry traduit en langue franc-comtoise… • macommune.info », surwww.macommune.info(consulté le)
  3. « « Lo Ptét Prïnce » traduit en patois »Accès libre, surRFJ,(consulté le)
  4. (en-GB) S. W. I.swissinfo.ch, « Jura dialect recognized as minority language in Switzerland », surSWI swissinfo.ch,(consulté le)
  5. « Accueil », surwww.patoisbelfort.fr(consulté le)
  6. « Apprendre le patois du Nord Franche Comté », surGenially(consulté le)
  7. ab etcAlain Dubois, « La conservation et la valorisation de la mémoire des patois dans le Valais romand »,Bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales du Valais, des Musées de Valère et de la Majorie,‎,p. 374(lire en ligne)
  8. Claudine Brohy (Université de Fribourg), « Les patois galloromans en Suisse romande : entre nostalgie, protection et revitalisation »,Série monographique en sciences humaines,Université Laurentienne,vol. 22,‎,p. 127(lire en ligne)
  9. Florian Fischbacher, « Patois: l’exception jurassienne »,Le Temps,‎(lire en ligne, consulté le).
  10. « Bulletin de la Société belfortaine d'émulation », surGallica,(consulté le)
  11. « Le nom patois des villages jurassiens et les sobriquets donnés à leurs habitants | Journal L'Ajoie », surwww.journal-lajoie.ch(consulté le)
  12. CharlesRobarts - University of Toronto,Glossaire du parler de Bournois, Canton de l'Isle-sur-le-Doubs, arrondissement de Beaume-les-Dames, Paris,(lire en ligne)
  13. Dictionnaire français/patois jurassien.
  14. David Dalby,The Linguasphere Register of the World's Languages and Speech Communities, Linguasphere Press, vol. 2, 1999/2000, Hebron, Wales.
  15. Charles de Roches,Les noms de lieux de la vallée Moutier-Grandval, 1906.
  16. Colette Dondaine,Les parlers comtois d’oïl, 1972.
  17. Il s’agit là du phénomène inverse. Le franc-comtois conserve ce son, qui existait autrefois en ancien français et qui était produit parin, ce qui explique la correspondance entre le son comtois et la graphie française. Voir l’appendice duGlossaire du patois de la Suisse Romande par le doyen Bridel,p. 527[lire en ligne].
  18. Voir notamment l’appendice duGlossaire du patois de la Suisse Romande par le doyen Bridel,pp. 525-527[lire en ligne].
  19. « Tetralyre, chansons jurassiennes, 1978 - [Djasans] », surwww.image-jura.ch(consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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