Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

François Louis Dedon-Duclos

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirDuclos.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

François Louis Dedon-Duclos
François Louis Dedon-Duclos
Le général François Louis Dedon-Duclos.

Naissance
Toul,Trois-Évêchés
Décès (à 67 ans)
Vanves,Hauts-de-Seine
OrigineDrapeau de la FranceFrance
AllégeanceDrapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire françaisEmpire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
ArmeArtillerie
GradeLieutenant général
Années de service1777 – 1815
ConflitsGuerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armesPassage du Rhin àKehl (1795)
Diersheim (1797)
Mannheim (1798)
Gaète
Saragosse
DistinctionsCommandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
HommagesNom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile,12e colonne
modifier 

[1]François Louis Dedon-Duclos, né le àToul dans lesTrois-Évêchés et mort le àVanves, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

[modifier |modifier le code]

De l'aspirant au chef de brigade

[modifier |modifier le code]

Entré au service comme aspirant à l’école d'artillerie de Metz le, il en sort le 15 juillet 1780, avec le grade de lieutenant, et devient capitaine le 17 mai 1787. Élulieutenant-colonel du6e bataillon de volontaires de Paris, il dirige, en 1792, l'artillerie d'une division de l'armée, successivement commandée par les générauxKellermann etCustine ; il se trouve au combat du 3 août devantLandau, à laprise de Spire, et deMayence, et aux combats du 2 décembre devantFrancfort. À la fin de cette campagne, le généralCustine lui confie la direction de l'artillerie de laplace de Mayence. L'année suivante, il assiste aux combats du 19 juillet et à la bataille du 22, sous les murs de laforteresse de Landau, puis entre dans cette place pour y prendre le commandement en chef de l'artillerie. Dans une sortie de la garnison, il reçoit un coup de feu à l'épaule gauche en dirigeant lui-même les troupes. Il fait ensuite les guerres de l’An II et de l’An III (1793-1795) à l'armée du Rhin, est nommé le 10 floréal an III (29 avril 1795) chef du bataillon de pontonniers, dont on lui a confié l'organisation. Le généralMoreau lui donne la direction des pontons destinés aupassage du Rhin, sous lefort de Kehl, et il s'acquitte avec habileté de cette mission.

Après lesiège de Kehl, auquel il prend part, il rend le même service à l'armée du Rhin, en facilitant le1er floréal An V (19 avril 1797) le même passage àDiersheim. Cette action lui mérite le 21 prairial, le brevet dechef de brigade et le commandement du corps des cantonniers. Passé sous les ordres du généralAugereau, il fait avec l'armée d'Allemagne la campagne de l’An VI. L'année suivante, il est chargé de diriger le blocus d'Ehrenbreitstein, ainsi que lepassage du Rhin versMannheim etPhilippsbourg ; il reçoit à cette occasion une lettre de félicitations duDirectoire. Le colonel Dedon, passé à l’armée d’observation commandée parBernadotte, se distingue encore à laprise de Mannheim, puis, pendant lacampagne d'Helvétie, sousMasséna, notamment au passage de la Limmath àDietikon, qui contribue puissamment à lavictoire de Zurich. Il est parvenu à organiser une flottille sur lelac de Constance, qui provoque la retraite des Russes. Après le passage de laLimmat, Masséna embrasse Dedon sur le pont qu'il a établi, en présence de toute l'armée, et lui donne le grade degénéral de brigade. Cette nomination n’est pas confirmée.

Sous le Consulat et l'Empire

[modifier |modifier le code]

En l'an VIII, il est à l’armée du Danube, au nouveau passage du Rhin près deSchaffhouse, où il est blessé au poignet gauche. Envoyé à l'armée du Rhin commandée parMoreau, il y fait la campagne de l'an IX. À lapaix de Lunéville, lepremier Consul lui confie le commandement durégiment d'artillerie à pied le 12 prairialan IX, et lui envoie un sabre de lamanufacture de Versailles. Appelé à la direction d'artillerie deStrasbourg le 20 brumairean XII, il est nommé membre de laLégion d'honneur le 19frimaire an XII (11 décembre 1803), et officier de cet Ordre le 25 prairial suivant. II organise pendant les Ans XII et XIII l'équipage d'artillerie de laGrande Armée, et fait construire quatre ponts sur leRhin pour en faciliter le passage.

Nommégénéral de brigade le 6 brumairean XIV (28 octobre 1805), il va prendre le commandement de l'artillerie de l'armée du Nord. En 1806, l'Empereur lui confie la direction générale des parcs d'artillerie de l'armée de Naples ; il y commande l'artillerie ausiège de Gaeta, où un éclat de bombe lui écorche la jambe droite. Il rétablit et réorganise les établissementsnapolitains, et leroi de Naples (Joseph Bonaparte) lui donne le 3 novembre 1807, le grade degénéral de division et le titre de commandant en chef de l'artillerie des armées française et napolitaine. Ayant reçu l'ordre de se rendre enEspagne, il y trouve en 1808, des lettres de service du gouvernement français pour y commander en second, comme général de division, l'artillerie de siège et de campagne. Le 12 juillet l'Empereur le décore de la croix de commandeur de la Légion d'honneur.

Article détaillé :Siège de Saragosse (1808).

Désigné en 1809, pour prendre le commandement en chef de l'artillerie desiège de Saragosse et de l'armée d'Aragon, il donna dans ces deux circonstances de nouvelles preuves de capacité et de bravoure. Le général Dedon, qui prend une part glorieuse dans ce siège, continue à se signaler dans les expéditions qui suivent. Il se couvre de gloire aux batailles deTalavera et d'Ocana, puis est nommé le 2 décembre 1810, colonel général de l'artillerie duroi d'Espagne. Il prend part à l'expédition d'Andalousie et aupassage de la Sierra-Morena. Il conserve cet emploi jusqu'en 1813, et assiste à l'expédition surTorenès, à la retraite surValence, à l'expédition surSalamanque et enfin à la reprise deMadrid (1812). Après lacampagne de 1813, pendant laquelle il se fait remarquer à labataille de Vitoria et dans toutes les affaires d’arrière-garde, depuis cette ville jusqu'àKursum et aucol de Maga, il prend le commandement de l'artillerie du4e corps, figure avec gloire aux bataillesde Leipzig, aux combats deKosen, d’Auerstaedt et deHanau. Il fait partie de l’arrière-garde jusque sur leRhin. L'année suivante, il prend le commandement en chef des équipages de pont et se trouve enfermé dansMayence.

Rentré enFrance après la reddition de cette place, l'Empereur refuse de le confirmer dans le grade degénéral de division[2]. Une ordonnance royale du le reconnaît dans son grade de lieutenant-général pour prendre rang le 10 mai de cette-année.Louis XVIII le fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 16 juillet suivant. Admis à la retraite le 24 décembre, le roi lui confie une mission importante dans leMidi. Il a été remis en activité le 17 mars 1815, mais la marche rapide de Napoléon le retient à Paris. L'Empereur lui ayant conservé sa position par décret du1er mai, il est réadmis à la retraite le 9 décembre 1815. Le nom du général Dedon-Duclos est inscrit sur l’arc de triomphe de l'Étoile, côté Est.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. « François-Louis Dedon-Duclos (1762-1830) », surdata.bnf.fr(consulté le)
  2. Dedon proteste énergiquement, mais inutilement contre cette décision. La cause de sa défaveur auprès de Napoléon est attribuée, à cette époque, à la publication d'unMémoire dans lequel il donne les plus grands éloges aux talents militaires du général Moreau. On a vu qu'il a servi sous ses ordres.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=François_Louis_Dedon-Duclos&oldid=229818574 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp