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| François L'Huillier de Hoff | |
| Naissance | Cuisery,Saône-et-Loire |
|---|---|
| Décès | (à 78 ans) Orléans,Loiret |
| Origine | |
| Arme | Infanterie |
| Grade | Général de division |
| Années de service | 1786 – 1816 |
| Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
| Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de laCouronne de Fer Chevalier de Saint-Louis |
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François L'Huillier de Hoff, né le àCuisery enSaône-et-Loire et mort le àOrléans dans leLoiret, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.
Il servit d'abord comme soldat dans leRégiment du Roi infanterie[1] depuis le jusqu'au, époque à laquelle il obtint son congé et fit sur les côtes de l'Océan les campagnes de 1779 à 1783 sous les ordres du généralBouillé.
Lorsqu'une coalition vint menacer les frontières françaises, il s'empressa de reprendre les armes et fut nommé chef de bataillon, commandant le8e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire le 11 vendémiairean II. Il fit à l'armée des Alpes la campagne de l'an II, et celles des ans III, IV et V à l'armée d'Italie.
Désigné par le général en chef pour commander le13e bataillon de grenadiers le 9 prairialan III, il se distingua à la tête de ce corps d'élite dont il conserva le commandement jusqu'au1er nivôsean IV, époque à laquelle il rentra dans le8e de Saône-et-Loire. Le 16 prairial suivant, incorporé dans la85e demi-brigade d'infanterie, il continua de faire partie de l'armée d'Italie. Le 27 brumairean V il combattit àRivoli ; mais blessé d'un coup de feu à la jambe gauche, il tomba au pouvoir de l'ennemi et ne fut échangé que le1er messidor suivant.
Embarqué avec l'armée expéditionnaire d'Orient, il fit enÉgypte et enSyrie les guerres des ans VI à IX, se trouva à la descente de l'île de Goso (Malte), aux affaires d'Alexandrie les 14 et 17 messidoran VI, à labataille des Pyramides le 3 messidor suivant, et fut dirigé sur Alexandrie d'oùMarmont l'envoya àRosette. Le 7 thermidoran VII il contribua à labataille d'Aboukir, fut ensuite envoyé auCaire et plus tard au camp deSalahieh, qu'il ne quitta qu'après la violation de laconvention d'El-Arich. Le 29 ventôsean VIII il se distingua à labataille d'Héliopolis où les Turcs furent défaits.
Il se trouva à la prise du Caire le 7 floréal suivant, et fut nommé chef de brigade de la75e demi-brigade de ligne par le général en chefMenou le1er vendémiairean IX. Le 18 ventôse de cette dernière année, un corps de 12 000 Anglais, sous le commandement du généralAbercromby, débarqua à proximité d'Aboukir. L'Huillier, à la tête de la75e, marcha à sa rencontre et engagea le combat. Il fut blessé le 30 du même mois à labataille d'Alexandrie. Rentré en France par suite de la capitulation conclue le 12 fructidoran IX, il fut confirmé dans son grade de chef de brigade par arrêté des consuls du 16 messidoran X et fut employé aucamp de Saint-Omer sous les ordres du maréchalSoult pendant les ans XII et XIII.
Nommé membre de laLégion d'honneur le 19 frimairean XII, il devint officier de l'ordre le 25 prairial suivant et fut désigné pour faire partie du collège électoral du département de Saône-et-Loire.
L'Huillier fit les campagnes d'Autriche, dePrusse et de Pologne de 1805 à 1807 et se fit notamment remarquer àAusterlitz où il fut blessé d'un coup de feu à la cuisse droite. L'Empereur le nomma commandeur de la Légion d'honneur le et chevalier de laCouronne de fer le.
Le suivant, àHoff, il soutint pendant plusieurs heures un vif combat contre l'arrière-garde russe et y reçut un coup de feu à la poitrine. Sur le rapport qui fut fait de la conduite du colonel L'Huillier, l'Empereur le nommagénéral de brigade le pour être employé au3e corps de laGrande Armée.
Créébaron de l'Empire par décret du[2], il prit part aux opérations de l'armée d'Allemagne pendant laguerre de 1809. Promu au grade degénéral de division le, et désigné pour être employé à l'armée du Midi enEspagne, cette désignation n'eut pas de suite, et le de la même année il fut appelé au commandement de la11e division militaire (Bayonne) qu'il conserva jusqu'en 1814.
Nomméchevalier de Saint-Louis parLouis XVIII le, il fut admis à la retraite le de la même année et fut créé grand officier de la Légion d'honneur le. Lors de son retour de l'île d'Elbe, Napoléon lui confia le commandement de la10e division militaire (Toulouse) par décret du. À laSeconde Restauration, une ordonnance royale du remplaça le général L'Huillier et le mit à la retraite à compter du.
Le gouvernement, par une ordonnance du, insérée auBulletin des Lois,7e série, t. IV, page 144, autorisa le général L'Huillier à s'appeler dorénavantL'Huillier de Hoff. Il mourut àOrléans le.