Le6e bataillon des volontaires nationaux de la Gironde, était uneunité militaire de l'armée Française créé sous laRévolution française. Il fut également appelé plus simplement6e bataillon de la Gironde.
Le6e bataillon de volontaires de la Gironde est dissous le lors de sonamalgame pour former la13e demi-brigade depremière formation.
Le bataillon est formé à Bordeaux le25 septembre, avec 558volontaires originaires desdistricts de Cadillac (pour les1re,3e,4e et5e compagnies) etde la Réole (pour les2e,6e,7e et8e compagnies).
Le27 septembre, le bataillon est passé en revue par legénéral de Gestas, mais il n'a ni habits, ni armes.
Le4 octobre le bataillon part cantonner àPauillac (état-major et 3 compagnies),Lesparre (2 compagnies),Castelnau (2 compagnies),Saint-Laurent (1 compagnie) etMacau (1 compagnie).
Le, les 2 compagnies qui cantonnent à Lesparre ainsi que les 2 compagnies de Castelnau sont envoyées àBordeaux. Elles sont bientôt rejointes par le reste du bataillon aucouvent des Chartreux de Bordeaux. Le bataillon y cantonne jusqu'au ou il prend garnison àLibourne en remplaçant le5e bataillon de volontaires de la Gironde parti rejoindre l'armée du Midi.
Affecté à l'armée du Midi, sous les ordresgénéral Montesquiou le bataillon quitte Libourne le et passant parLimoges etClermont-Ferrand il arrive àLyon le, en repart le pourGex avec un effectif de 782 hommes.
Passé à l'Armée des Alpes, il entre en campagne dans le cadre de laconquête de la Savoie, et entre le, dansCarrouge, enSuisse, abandonnée par les troupes Piémontaises. Après être resté 8 jours dans la ville, le5e bataillon rentre à Gex.
On retrouve le bataillon en cantonnement àMeyrieu le18 novembre et àRumilly le15 décembre.
Le11 janvier, le bataillon cantonne à Rumilly,Bonneville etLa Rochette.
Le le bataillon est envoyé àThônes pour réprimerles insurgés commandés parMarguerite Frichelet-Avet.
Le24 mai le bataillon, qui comprend 659 hommes (475 présents, 162 détachés àCluses et 22 pionniers àBourg-Saint-Maurice), est passé en revue au camp des Isles, près d'Annecy, par le chef de bataillon Larroque et lecommissaire des guerres Chevalier[1].
Le6e demeure au camp jusqu'en juin ou il est envoyé ausiège de Lyon pour enrayer lesoulèvement de Lyon contre la Convention nationale et lesinsurrections fédéralistes. Le6e bataillon de volontaires de la Girondeassiste aux combats de la Maison-Rousselle et de la Maison-Noire ainsi qu'à la capitulation le9 octobre.
Dans la deuxième campagne des Alpes, le bataillon prend part aux combats deSaint-Geoire, dupont de Marigny et deCluses, puis contribue à la prise de laredoute de Méribel et deSallanches et enfin à l'enlèvement du poste d'Entre-deux-Lauds.
Le il quitteSaint-Jean-de-Maurienne et passant parMontmelian,La Mure,Gap,Sisteron,Digne etBrignoles, il arrive devantToulon le2 décembre et prend part ausiège de la ville. Il entre dans la ville le17, après s'être emparé de la redoute de Malbosquet.
Après la reddition de la ville il suit legénéral Dugommier à l'armée des Pyrénées-Orientales pour prendre part à laguerre du Roussillon et est dirigé surPerpignan ou il prend ses cantonnements.
Le5 février les 580 hommes du bataillon cantonnent àThéza qu'ils quittent le4 avril pourOrtaffa. Sous le commandement dugénéral Pérignon il se distingue prend part à labataille du Boulou le30 avril.
Du1er au22 mai il participe ausiège de Collioure, à l'assaut dufort Saint-Elme et à la prise dePort-Vendres.
Affecté à ladivision Sauret il entre, le19 juin, enCatalogne parLa Junquera arrive au camp deCantallops en juillet.
Le13 août lors ducombat à Sant Llorenç de la Muga le bataillon capture un canon.
En septembre il est au camp deDarnius puis du 17 au20 novembre il prend part auxbatailles autour de Figueras et, à partir du24, ausiège de Roses.
Après la capitulation deRoses, le3 février, ilcombat ensuite sur la Fluvia, puis est ramené, en mars, àCastellon de Ampurias où il estamalgamé, le19 juin, avec
pour former la13e demi-brigade depremière formation.
Né le àCadillac, François Belloc commence sa carrière militaire, en 1750, en tant que soldat dans lerégiment de Piémont. En 1762, il est nommécaporal, puisfourrier2 ans plus tard, puis passe sous-lieutenant en 1773 et lieutenant en 1780. Il prend sa retraite en 1786, il a alors 55 ans.
Il reprend du service lors de laRévolution française et est élu, le, à l'âge de 60 ans, lieutenant-colonel en chef du6e bataillon de la Gironde.
Le, il est faitchevalier de Saint-Louis puis il est mis à la retraite, comme chef de bataillon.
Retiré de la vie militaire il est élu membre du conseil municipal à Cadillac.
Il meurt, à Cadillac, le