| Type d'usine | Usine de mécanique automobile |
|---|---|
| Superficie | 148 hectares (1,48 km2) |
| Opérateur | |
|---|---|
| Effectif | 3 050 personnes dont 140 apprentis et contrats pro (janvier 2013) |
| Date d'ouverture | 1969 |
| Produits | |
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| Marques | |
| Modèles | TU-TUF, DV, EB et EP pour PSA-BMW et D pour Renault |
| Production | 786 000 moteurs en 2013 (2012) |
| Situation | |
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| Coordonnées |
Française de mécanique, connue aussi sous le nom deStellantis Douvrin[1], est une entreprise spécialisée dans la production en grande série demoteurs pour l'automobile, filiale du groupe automobileStellantis. Créée en1969 par Renault et Peugeot, qui détenaient chacun 50 % de la société, elle est depuis 2013 une filiale à 100 % duGroupe PSA, devenuStellantis en 2019[2].
La production de la Française de mécanique représente près de 5 % de la production mondiale de moteurs pourvéhicules légers, toutes marques confondues, soit près de 1,6 million de moteurs en2006. Les activités de l’entreprise regroupent près de 3 050 personnes dont 140 alternants sur150 hectares dans lePas-de-Calais, sur laZone industrielle régionale Artois-Flandres.
[3]En 1969, la Régie Nationale des UsinesRenault et la Société des AutomobilesPeugeot, qui ont décidé de s'associer pour produire des organes en commun, choisissentDouvrin pour y implanter un site de production de moteurs. Objectif annoncé : 6 000 moteurs par jour. En 1971, l'activité defonderie est démarrée. L'année suivante, tous les moyens d'usinage et d'assemblage sont en place pour donner naissance au premier moteur de l'histoire de la Française de Mécanique, lemoteur X, commun à Renault et Peugeot produit jusqu'à 1987; le site compte déjà 1 000 salariés.

En 1974, l'entreprise lance lemoteur V6 PRV,Peugeot -Renault -Volvo produit jusqu'à 1998.
Trois ans après, c'est au tour dumoteur Douvrin, Peugeot - Renault, produit de 1977 à fin 1996 en versions essence et diesel, d'être dévoilées.
En 1986, lemoteur TU,PSA Peugeot Citroën est lancé avec un bloc aluminium devant remplacer le « moteur X », ainsi que le « Moteur Poissy » d'origineSimca-Talbot. Viendra ensuite le lancement d'une version avec un bloc en fonte non chemisé: lemoteur TUF,PSA Peugeot Citroën en 1990, puis des moteursD Renault (1.0 à 1.2 litre essence, de 54 à 103 ch) etV6 ESL,Renault -PSA Peugeot Citroën en 1996
En 2001, la Française de mécanique lance lemoteur DV diesel,PSA Peugeot Citroën -Ford. Deux ans plus tard, en 2003, l'activité defonderie ferme.

En 2006, l'entreprise lance lemoteur EP, PSA Peugeot Citroën -BMW, autrement appelé « Prince » puis la variante à 200 chevaux dumoteur EP en 2010[4]. La collaboration, qui courait jusqu'en 2016, n'a pas été reconduite, les projets d'alliance entre PSA etGeneral Motors ayant conduit BMW à développer ses propres moteurs en interne[5].
En 2012, la Française de mécanique lance lemoteur EB1,2 L 3 cylindres turbo (EB2DT)[4].
En avril 2010, PSA a annoncé le lancement pour 2013 d'un dérivé turbo plus puissant des trois cylindres atmosphériques EB0 et EB2 (lancés àTremery en 2012) d'une puissance de 110 (EB2DT) à 130 chevaux (EB2DTS). Cette fabrication doit représenter 360 emplois pour 320 000 exemplaires annuels grâce à un investissement de 175 millions d'euros[4].
En juin 2018, legroupe PSA décide de porter de 200 000 à 350 000 le nombre de moteurs essence produits pour s'adapter à la décroissance des motorisations Diesel. Pour l'année 2018, la production totale est prévue entre 800 000 et 900 000 moteurs, le double de 2016 (400 000 moteurs trois-cylindres essence1,2 litre turbo, 350 000 quatre cylindres essence1,6 litre turbo et 350 000 blocs quatre-cylindres Diesel1,5 litre BlueHDI), alors que Renault devait arrêter la production de son dernier moteur à Douvrin fin 2019[6].
En février 2021, la direction de l’usine annonce que le moteur essence EP de troisième génération (gamme Puretech) ne sera plus produit à Douvrin, mais à l'usineStellantis deSzentgotthard, en Hongrie, sur un site d'Opel. Selon les syndicats, il ne resterait donc que la production du DV-R, un moteur Diesel qui sera stoppé à partir de 2022[7]. Le site deDouvrin accueille une nouvelle usine de production de batteries de voitures électriques qui est inaugurée le 30 mai 2023[8], détenue à parts égales parStellantis et laSociété des Accumulateurs Fixes et de Traction, une filiale du groupe françaisTotal[9]. Ce site participe à l'émergence d'une « vallée de la batterie » dans la région.
| Groupe PSA avant intégration dansStellantis | |||||||||
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Sites etUsines Renault | |||||||||
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| Usines d'assemblage |
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| Mécanique (Moteurs, Boite de vitesses, Châssis) |
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| Établissements Techniques (Recherche, Essais) | |||||||||
| Autres |
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