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Frédéric Passy

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Pour les articles homonymes, voirPassy.

Frédéric Passy
Illustration.
Frédéric Passy au début des années 1900.
Fonctions
Député français

(8 ans et 14 jours)
Élection21 août 1881
Réélection18 octobre 1885
CirconscriptionSeine
LégislatureIIIe etIVe(Troisième République)
Groupe politiqueUnion démocratique(1881-1885)
Union républicaine (1885-1889)
PrédécesseurCamille Godelle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceAncien 12e arrondissement de Paris
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décèsNeuilly-sur-Seine
SépultureCimetière du Montparnasse
NationalitéFrançaise
EnfantsPaul Passy
EntourageAntoine Passy, oncle ;Hippolyte Passy, oncle ;Louis Passy, cousin ;Charles Mortet, gendre
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Frédéric Passy, né le àParis et mort le àNeuilly-sur-Seine, est un économiste et homme politique français. Membre de l'Institut et lauréat duprix Nobel de la paix, il a consacré sa vie à l'idéalpacifiste et a diffusé des idéesféministes,abolitionnistes, sociales etlibérales.

Biographie

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Issu d'unefamille qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric Passy étudie aulycée Louis-le-Grand en 1833 puis aulycée Bourbon, il s'oriente ensuite vers des études dejuriste et est licencié[1]. Il devient un temps auditeur auConseil d'État avant d'entamer une carrière de journaliste. Il se marie à Marie-Blanche Sageret. Il se rend acquéreur en 1856 dudésert de Retz auprès de la veuve deBayard, domaine où Frédéric Passy et son épouse passeront une douzaine d’années, consacrées essentiellement à l’éducation de leurs enfants[2].

À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journalLe Temps contre une guerre entre la France et laPrusse, il fonde laLigue de la paix et de la liberté le, puis laSociété d'arbitrage entre les Nations, ancêtre de l'ONU, en1870. Il fonde ensuite l'Union interparlementaire en1889 et facilite le rapprochement entre la France et l'Angleterre.

Il est élu conseiller général de Seine-et-Oise, représentant lecanton de Saint-Germain-en-Laye de 1874 à 1898.

En1877, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Il est élu à lachambre des députés aux élections de1881 et1885, député du8e arrondissement de Paris. Battu auxélections de 1889, il s'oppose à la politiquecolonialiste deJules Ferry et reste dans les mémoires comme le député qui voulait interdire la guerre. Il est l'auteur d'une loi sur les accidents de travail, favorable aux ouvriers.

Intéressé par les sciences auxquelles il consacre la première partie de sa carrière, il est élu en 1883 président del’Association Française pour l’Avancement de la Science[2].

En1888, à la tête d'une délégation de députés français, il rencontreWilliam Randal Cremer (prix Nobel de la paix en1903), qui dirige une délégation de députés britanniques. À la suite de cette réunion, un groupe de parlementaires français, britanniques, italiens, espagnols, danois, hongrois, belges et américains fondent l'Union interparlementaire. Frédéric Passy en est un des premiers présidents.

Il est passionné par lapédagogie et n'abandonne jamais sa vocation, sympathisant avec le BelgePaul Otlet (qui sera coauteur duMundaneum deBruxelles, vaste projet de pédagogie mondiale), enseignant jusqu'à l'âge de 81 ans et écrivant de nombreux ouvrages.Féministe avant l'heure, il est également favorable à l'abolition de lapeine de mort. En matière d'économie, il est un partisan dulibre-échange et de l'épargne.

Le, il reçoit conjointement avec le Franco-suisseHenri Dunant, fondateur de laCroix-Rouge, le premierprix Nobel de la paix. En 1903,Élisa Bloch réalise son buste qui est présenté au Salon. La même année, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.

Il est l'une des figures tutélaires de la revueL'Œuvre d'art international (1898-1905)[3].

Il est membre de l'Universal Peace Union[4].

Il est le père dePaul Passy et le beau-père deCharles Mortet.

Distinctions

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Ouvrages

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  • Mélanges économiques, Guillaumin, Paris, 1857.
  • De la propriété intellectuelle (avec V. Modeste et P. Paillottet), Guillaumin, Paris, 1859.
  • Leçons d'économie politique (recueilli par E. Bertin et P. Glaize), Gras, Montpellier, 1861.
  • La Démocratie et l'instruction, Guillaumin, Paris, 1864.
  • Les Machines et leur influence sur le développement de l'humanité, Hachette, Paris, 1866.
  • Malthus et sa doctrine, 1868.
  • Histoire du travail : leçons faites aux soirées littéraires de la Sorbonne, Paris, 1873.
  • Pour la paix, Charpentier, Paris, 1909.
  • Sophismes et truismes, Giard et Brière, Paris, 1910.
  • Le Petit Poucet du XIXe siècle, Georges Stephenson et la naissance des chemins de fer. Hachette, Paris, 1910

Hommage

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Plaque de la rue Frédéric-Passy àNeuilly-sur-Seine.

Notes et références

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  1. Arlette Schweitz,Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République volume 2 : dictionnaire biographique, éditions de la Sorbonne, 2001.
  2. a etbNicolas Demassieux, « Frédéric Passy (1822-1912) : sa vie, évoquée par ses proches »,(consulté le)
  3. La Petite République, Paris, 24 juillet 1898,p. 3.
  4. Alfred H. Love,The Peacemaker,vol. 31, Universal Peace Union,, 177–183 p., « Memorial Tribute to Frederic Passy »

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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