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Frères maristes

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Cet article possède desparonymes, voirPères maristes,Société de Marie (Marianistes) etMarianistes polonais.

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Pour les articles homonymes, voirFMS.

Frères maristes
Image illustrative de l’article Frères maristes
Devise :Ad Jesum per Mariam
Institut de droit pontifical
Approbation pontificale
parPie IX
Institutcongrégation laïque masculine
Typeapostolique
Spiritualitémariste
Butéducation
Structure et histoire
Fondation
La Valla-en-Gier
FondateurMarcellin Champagnat
AbréviationF.M.S.
Autres nomsFrères maristes des écoles
Petits Frères de Marie
PatronVierge Marie
Site website officiel
Liste des ordres religieux

LesFrères maristes ouFrères maristes des écoles (en latin,Institutum Fratrum Maristarum a Scholis, nom abrégé en « F.M.S. ») ouMaristes de Champagnat forment unecongrégation laïque masculine enseignante dedroit pontifical.

Histoire

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Vers 1815, quelques séminaristes de Lyon parmi lesquels on trouveJean-Claude Courveille,Jean-Claude Colin etMarcellin Champagnat conçoivent le projet de fonder une société de prêtres en l'honneur de laVierge Marie. Dans le plan de la nouvelle association, aucun ne pense aux frères enseignants sauf Marcellin Champagnat ; ses confrères le chargent de cette fondation ce qu'il accepte. Le, lendemain de leurordination, ils se rendent à l'église de Fourvière (qui fait aujourd'hui place à labasilique Notre-Dame de Fourvière) pour se consacrer àMarie[1].

Nommévicaire de laparoisse deLa Valla-en-Gier, Marcellin Champagnat voit la misère des enfants dans les zones rurales de la France et commence à planifier une nouvellecongrégation de religieux laïcs destinée à l'enseignement dans les zones les plus défavorisées du pays. Il achète une maison proche dupresbytère et installe les deux premiers frères le[2].

Pour initier les frères aux méthodes d'enseignement, Champagnat fait venir un maître d'école (1818) ayant été chez lesfrères des écoles chrétiennes et connaissant parfaitement la méthode simultanée éditée dans laconduite des écoles chrétiennes que Champagnat veut adopter pour sa congrégation. Dans l'école ouverte à La Valla, les frères secondent l'instituteur et se forment, en 1819, celle-ci est confiée entièrement aux frères. La même année, le père Champagnat obtient la permission de quitter le presbytère pour se fixer dans la communauté. Le dimanche, il envoie les frères deux par deux pour faire lecatéchisme dans les villages ; l'un d'eux, le frère Laurent, est envoyé auBessac la semaine pour le catéchisme et l'enseignement[3].

À la suite des progrès de l'institut, les écoles se succèdent : en 1819 àMarlhes, village natal du père Champagnat puis àSaint-Sauveur-en-Rue (1820),Bourg-Argental (1821),Saint-Symphorien-le-Château (1822),Boulieu-lès-Annonay etVanosc (1823)[4].

En 1824, il commence la construction de l'Ermitage de Saint-Chamond qui est devenu le siège de l'Institut. Le 24 septembre 1836, Marcellin Champagnat prononce sa consécration religieuse commepère mariste[1]. À sa mort, il laisse 300 frères dans 70 communautés. En 1839, on procède à l'élection d'un supérieur car le fondateur est malade. C'est le frèreFrançois Rivat (1808-1881) qui est élu. Champagnat meurt l'année suivante[5].

Les frères maristes reçoivent leur première reconnaissance pontificale en 1836 et ledécret de louange le 9 décembre 1859 ; l'institut a finalement été approuvé le 9 janvier 1863 et ses constitutions le 27 mai 1903.

Fusion

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Plusieurs congrégations religieuses ont fusionné avec les Frères maristes des écoles :[réf. nécessaire]

Abus sexuels

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Article détaillé :Abus sexuels dans la congrégation de la société de Marie (Maristes).

Maristes célèbres

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Activités et diffusion

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Les frères se dédient à l'éducation de la jeunesse avec des écoles primaires et secondaires, foyers d'étudiants et orphelinats et dans des services sociaux pour la jeunesse en danger (réinsertion, addictions, jeunesse des rues, camps de réfugiés, etc).[réf. nécessaire]

Ils sont présents en :

Au 31 décembre 2005, la congrégation comptait 4 262 frères dans 751 maisons. Au 31 décembre 2016, la congrégation comptait dans 26 provinces et 5 districts un effectif de 3 154 frères. Le siège général est à Rome,Piazzale Marcellino Champagnat. Ils sont dirigés par le frère Ernesto Sánchez et leur secrétaire général est le frère Carlos Alberto Huidobro.

Notes et références

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  1. a etbBernard Rivatton, « Naissance de la Société de Marie », surforeziens-en-caledonie.com(consulté le).
  2. Jean-Claude Colin, mariste : Un fondateur dans une ère de révolution et de restauration (trad. de l'anglais), Paris, Karthala,coll. « mémoire d'Églises »,, 408 p.(ISBN 978-2-8111-0386-6),p. 188.
  3. Frère André Lanfrey, « De l’association des laïcs à la congrégation », surpresence-mariste.fr(consulté le).
  4. Frère Alain Delorme, « Marcellin Champagnat, un marcheur », surpresence-mariste.fr(consulté le).
  5. « Frère François, premier supérieur général de l’institut mariste », surchampagnat.org(consulté le).
  6. Anonyme,Vie de Joseph-Benoît-Marcellin Champagnat, Lyon, Imprimerie Jevain,(lire en ligne),p. 85-86
  7. Frère Stratonique, « Circulaires 228 : frères chinois », surchampagnat.org,(consulté le).
  8. « L'enseignement chez les Frères maristes », surulaval.ca(consulté le).

Liens externes

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