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Fougères

48° 21′ 09″ nord, 1° 11′ 55″ ouest
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Cet article possède unparonyme, voirFeugères.

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Ne doit pas être confondu avecPleine-Fougères ouFougères-sur-Bièvre.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour la plante (fougère), voirFilicophyta.

Fougères
Fougères
De gauche à droite puis de haut en bas : 1/ Le théâtre Victor-Hugo 2/ maisons à pans de bois dans la basse ville 3/ Le château 4/ Le beffroi 5/ L'hôtel de ville 6/ L'église Saint-Sulpice.
Blason de Fougères
Blason
Image illustrative de l’article Fougères
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementIlle-et-Vilaine
(sous-préfecture)
ArrondissementFougères-Vitré
(chef-lieu)
IntercommunalitéFougères Agglomération
Maire
Mandat
Louis Feuvrier (DVC)
2020-2026
Code postal35300
Code commune35115
Démographie
GentiléFougerais
Population
municipale
20 602 hab.(2022en évolution de +2,02 % par rapport à 2016en évolution de +2,02 % par rapport à 2016)
Densité1 968 hab./km2
Population
agglomération
27 083 hab.(2017[1])
Géographie
Coordonnées48° 21′ 09″ nord, 1° 11′ 55″ ouest
AltitudeMin. 62 m
Max. 171 
m
Superficie10,47 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineFougères
(ville-centre)
Aire d'attractionFougères
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deFougères-1 et deFougères-2
(bureau centralisateur)
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Fougères
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Fougères
Géolocalisation sur la carte :Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Fougères
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Fougères
Liens
Site webwww.fougeres.fr
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Fougères est unecommune françaisesous-préfecture d'Ille-et-Vilaine, enrégion Bretagne.

Fougères compte 20 602 habitants en 2022, faisant d'ellela troisième commune d'Ille-et-Vilaine aprèsRennes, la capitale régionale (227 830 habitants), etSaint-Malo (47 255 habitants). Elle devanceBruz (19 667 habitants) etVitré (18 892 habitants).

Elle est également au cœur de lacommunauté d'agglomérationFougères Agglomération (55 120 habitants) et duPays de Fougères regroupant près de 88 000 habitants.

Cette ville comporte de nombreux sites touristiques, tels que sonchâteau ou sonbeffroi. Ses habitants sontappelés les Fougerais et les Fougeraises.

Géographie

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Description

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Fougères est située au nord-est du département d'Ille-et-Vilaine. La ville fortifiée s'est développée initialement sur le plateau (vers 140 m d'altitude) de la rive gauche duNançon, unaffluent de rive droite du fleuve côtierCouesnon, lechâteau, curieusement en position basse (à 114 m d'altitude), occupant une éminence de la rive convexe d'unméandre particulièrement accentué du Nançon ; seuls des faubourgs s'étaient développés de manière limitée sur l'autre rive.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

L'extension de la ville[2], principalement auXXe siècle, s'est faite en partie sur le plateau de rive droite du Nançon (quartier de la Croix Hamon), mais débordant au-delà de la vallée du ruisseau de Groslay (affluent de rive gauche du Nançon) vers le sud (par exemple le quartier du Bourg d'Iné), vers le nord-est (quartiers de Montaubert, la Verrerie, etc.) et surtout vers l'est (zones industrielles de la Guénaudière et de l'Écartelée, complexe sportif du Paron, etc.) au-delà de la rocade routière de la partie est de la ville.

  • Le château de Fougères dans la vallée du Nançon vu du jardin public avoisinant l'église Saint-Léonard.
    Lechâteau de Fougères dans la vallée duNançon vu du jardin public avoisinant l'église Saint-Léonard.
  • Fougères vu du point de vue dominant, l'ancienne carrière du Rocher coupé.
    Fougères vu du point de vue dominant, l'ancienne carrière du Rocher coupé.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBeaucé,Javené,Laignelet,Lécousse etLa Selle-en-Luitré.

Carte
Les limites communales de Fougères et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsLécousse(Forêt de Fougères)
Laignelet
LaigneletRose des vents
LécousseNBeaucé
O   Fougères   E
S
LécousseJavenéLa Selle-en-Luitré

Géologie

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Carte géologique duMassif armoricain, avec au nord-est lebatholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Lanhélin, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[3].
Une vue panoramique depuis lejardin public permet de repérer à gauche une falaise qui correspond à l'ancien front de taille de la carrière de cornéenne de Savigny, au pied de la Butte à Bigot, et celle du Rocher coupé, derrière le château[4].
La carrière du Rocher Coupé et sespontons flottants.

Fougères est localisée dans ledomaine nord armoricain, dans la partie orientale duMassif armoricain qui est le résultat de troischaînes de montagnes successives. Le site géologique de Fougères se situe plus précisément dans unbassin sédimentaire essentiellementbriovérien limité au nord par un importantmassif granitiquecadomien, le pluton dit de Louvigné-Gorron (connu localement sous le nom de granite deLouvigné-du-Désert[Note 1]). Ce pluton fait partie d'un ensemble plus vaste, lebatholite mancellien. Le territoire fougerais comprend ainsi au Nord de la ville, un plateau de 180-190 mètres d'altitude, correspondant au massif granitique de Fougères (massif allongé W.SW—E.NE, faisant partie du massif de Louvigné-du-Désert qui représente un des apexaffleurants du batholite mancellien), et au Sud, un plateau de 140 mètres d'altitude sur laquelle la ville s'est construite, et qui correspond à ce bassin sédimentaire[5].

L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne cadomienne. À la fin duPrécambrien supérieur, lessédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés etmétamorphisés par le cycle cadomien. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ 4 000 m, donne naissance à des massifs granitiques (batholite côtier nord-trégorrois, granite deSaint-Brieuc, immense batholite mancellien[Note 2] formé de nombreux plutons granitiques) produits par le surépaississementcrustal. Ces intrusions vers 540 millions d'années, de magmas granitiques issus du vaste batholite mancellien, développent unmétamorphisme de contact : le refroidissement des masses granitiques à des températures de l'ordre de700 °C et à des profondeurs de l'ordre de 4 km dans l'écorce terrestre, font que les schistesbriovériens, tendres et friables, sont transformés par « cuisson », variable selon la distance du massif granitique : intense et forte à proximité, cette cuisson donne lescornéennes, roches dures et compactes ; moindre et atténuée à quelques kilomètres du massif, elle donne des schistes tachetés (d'où une double auréole de cornéennes et de schistes tachetés)[Note 3]. Cethermométamorphisme développé par l'intrusion du granite a ainsi provoqué la cristallisation de minéraux nouveaux (biotite,andalousite), soulignant l'ancienlitage sédimentaire. Ces deux roches magmatique (granite) et métamorphique (cornéenne, schiste tacheté) affleurent à la suite de longs processus d'érosion qui ont aplani les reliefs anciens[6],[7].

La ville de Fougères est principalement construite à l'aide de ces deux matériaux géologiques mis à nu, depuis 540 Millions d'années, par l'érosion : la cornéenne a été largement exploitée dans les carrières de Savigny et du Rocher Coupé. Dans le détail, il est possible de retrouver, dans certains blocs servant à la construction, l'hétérogénéité sédimentaire initiale du schiste. Les bâtiments utilisent aussi legranite de construction de Louvigné, plus homogène, qui est en fait unegranodiorite grise du typeVire[Note 4]. Il faut attendre l'arrivée du chemin de fer pour importer d'autres pierres à la finXIXe (calcaire, ardoises). Dans le domaine de lacastellologie, lechâteau de Fougères[8], situé sur une percée est-ouest du Massif armoricain dans la vallée duNançon, n'est pas construit sur la hauteur mais à l'abri de trois collines de cornéennes à l'ouest, au nord et à l'est, le premier donjon étant élevé sur un îlot de cornéenne, cette roche dure empêchant les risques d'attaques par minage et souterrains[9].

Localisation

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Fougères est située à :

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique d'Ille-et-Vilaine.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Couesnon, le Nançon, le ruisseau de Groslay[10] et le ruisseau du Pont sec[11], et un autre petit cours d'eau[12],[Carte 1].

LeCouesnon, d'une longueur de 97 km, prend sa source dans la commune deSaint-Pierre-des-Landes et se jette dans laManche au niveau duMont-Saint-Michel, après avoir traversé25 communes[13].

LeNançon, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune deLandéan et se jette dans leCouesnon sur la commune, après avoir traversésix communes[14].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Fougères[Note 5].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de Groslais (0,54 ha) et l'étang des Cotterêts (0,76 ha)[Carte 1],[15].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat d'Ille-et-Vilaine.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[16]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[17]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[18]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[19]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[20],[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec13,6 jours de précipitations en janvier et0,8 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[22],[23]. La température maximale relevée sur cette station est de39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,2 °C, atteinte le[Note 6].

Statistiques 1991-2020 et records station FOUGERES (35)- alt : 74 m, lat : 48°20'13"N, lon : 1°12'45"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1966 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,234,76,49,712,413,813,911,79,45,83,28,1
Température moyenne (°C)5,76,18,510,61416,918,618,616,212,98,65,811,9
Température maximale moyenne (°C)8,19,112,314,918,321,323,323,420,616,311,48,315,6
Record de froid (°C)
date du record
−15,2
08.01.1985
−10,6
08.02.1991
−6,8
01.03.05
−4,2
04.04.22
−1
07.05.1979
3
05.06.1989
6,2
12.07.00
3,9
31.08.1986
2,7
30.09.21
−1,6
14.10.1992
−5,7
22.11.1993
−9
29.12.1996
−15,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
13.01.1993
19,4
23.02.1990
23
19.03.05
27,6
30.04.25
30,5
27.05.05
37,6
18.06.22
39,1
18.07.22
37,2
05.08.03
33,7
09.09.23
29,4
09.10.23
19,8
02.11.1970
17,5
31.12.22
39,1
2022
Précipitations (mm)95,876,467,664,970,760,463,661,769,293,4104,1111,3939,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
53,7
19.01.1995
43,5
12.02.1976
36,9
11.03.13
29,6
22.04.1996
37,1
30.05.1981
48,9
03.06.1971
69,5
27.07.01
73,3
04.08.1970
45,6
13.09.1993
53,3
02.10.21
37,5
15.11.1974
33
22.12.20
73,3
1970
Source :« Fiche 35115001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,1
3,2
95,8
 
 
 
9,1
3
76,4
 
 
 
12,3
4,7
67,6
 
 
 
14,9
6,4
64,9
 
 
 
18,3
9,7
70,7
 
 
 
21,3
12,4
60,4
 
 
 
23,3
13,8
63,6
 
 
 
23,4
13,9
61,7
 
 
 
20,6
11,7
69,2
 
 
 
16,3
9,4
93,4
 
 
 
11,4
5,8
104,1
 
 
 
8,3
3,2
111,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Fougères est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine de Fougères[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 8],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est la commune-centre[Note 9],[26]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,9 %), prairies (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %),terres arables (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,4 %)[29]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Réseau routier

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La commune est traversée (désormais contournée en raison de la rocade routière) par laRN 12 allant deBrest àParis viaRennes etAlençon, mais dont un tronçon est désormais déclassé en route départementale entreRomagné et Rennes, depuis la construction de l'autoroute A84 qui passe un peu à l'ouest de la ville, mais à laquelle Fougères est, depuis sa rocade routière, rattachée par une route à quatre voies.

Plusieurs routes départementales traversent la commune :

Réseau ferroviaire

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Fougères fut un carrefour ferroviaire pendant la majeure partie duXXe siècle, desvoies ferrées (désormais desvoies vertes) reliant la ville àAntrain et Pontorson[30] (Ligne de Vitré à Pontorson), àSaint-Hilaire-du-Harcouët[31] (Ligne de Saint-Hilaire-du-Harcouët à Fougères), àMayenne (Ligne de Mayenne à La Selle-en-Luitré) et surtout àVitré[32] où se trouvait la correspondance avec laligne de Paris-Montparnasse à Brest, toutes fermées progressivement dans la seconde moitié duXXe siècle.

Toponymie

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Attestations anciennes[33].


  • Filgerense en 1075 ;
  • Feugueriis etFilgueriis en 1189 ;
  • Fougeriis,Foucheriis etFilgeriis en 1230 ;
  • Feugeriis en 1233.

Article connexe :toponymie bretonne.

Fougères est une ville située à la limite de laBretagne, duMaine et de laNormandie et tire son nom de la plante. Le toponyme est en effet issu du latin populairefilicaria,fougeraie, lui-même issu du latin classiquefilix « fougère » et du suffixe -aria, « espace, étendue ». La cité s'est probablement construite sur l'emplacement d'un bois défriché où abondaient desfougères[34].

Fougères est historiquement, depuis l'arrivée du latin enArmorique, en territoire de pratique dugallo dans laquelle elle se nommeFoujerr. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne estFelger[35]. Cependant lebreton n'a jamais été parlé dans le pays de Fougères qui se trouve en dehors de l'aire traditionnelle de diffusion de la langue bretonne. L'un des deux bagadoù de la ville reprend ce nom :Bagad Bro Felger. L'écoleDiwan ouverte en 2013 s'appelle également Skol Diwan bro Felger. Le dictionnaire en ligne deFrancis Favereau donne l'attestation du 11e siècle envieux-breton Fulgeres dans leCartulaire de Redon[36]. Cette attestation provient cependant d'une charte ducartulaire de Redon, entièrement rédigée en latin, et signalant comme l'un des témoinsRaoul de Fougères (Radulfus de Fulgeres)[37]. La première mention de la formeFelger ne remonte qu'à 1971, alors que d'autres textes bretons plus anciens en mentionnent plusieurs autres :Fougéra,Foujer ou encoreFoujerez[38].

Château fort de Fougères vu de la place Raoul-II.

Histoire

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Préhistoire

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La présence de nombreux monuments mégalithiques en particulier enforêt de Fougères laisse à penser que la région était déjà habitée au Néolithique (5 000 à 2000 ans av. J.-C.).

Moyen Âge

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Fougères : les murailles de la ville (lithographie d'Albert Robida, vers 1900).

La création de Fougères remonte auMoyen Âge. On retrouve la première mention duchâteau de Fougères vers la fin duXe siècle. C'était à l'époque une simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position dominait avantageusement la vallée duNançon et les marais environnants. Fougères se trouvait au croisement de deux voies romaines, l'une allant de Chartres à Carhaix et l'autre d'Avranches à Nantes. À partir duXIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen Âge, l'activité artisanale se développe autour de latannerie, destisserands et desdrapiers dans la ville basse.

La première fortification est bâtie auXIe siècle par les seigneurs de Fougères dont le premier estMain II de Fougères. Elle est défendue parRaoulII (1130-1194), mais prise, avec la ville, parHenriII Plantagenêt en 1166 ; le château est rasé[39].RaoulII, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une place forte défendant les frontières de la Bretagne, du mont Saint-Michel à Nantes.

Cependant, la position géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher en faveur du roi de France. QuandRaoulIII en offre la possession àLouis IX, le ducPierre Ier s'empare de la ville en 1231, mais elle est ensuite reprise par le roi.

La fille deRaoulIII, Jeanne de Fougères, mariée àHuguesXII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et embellira la ville. La fin duXIIIe siècle est une période de paix et de prospérité pour Fougères.

En 1307,Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances,Bertrand du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas. Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande assistance auduché de Bretagne. Elle rentre dans son giron en 1428, vendue parJeanII d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé François de Surienne, un mercenairearagonais au service des Anglais, s'en empare et la met à sac, et ce, dans le but de forcer la Bretagne à s'allier à l'Angleterre. Il y a de nombreux massacres, ce qui provoque la réaction deFrançoisIer de Bretagne, bien décidé à se débarrasser des Anglais. Le duc de Bretagne s'allie àCharlesVII de France, attaque le sud de laNormandie et met le siège devant Fougères. Surienne et ses hommes parviennent toutefois à résister et se rendent sous condition de pouvoir repartir libres. Cet épisode annonce labataille de Formigny.

Pendant laGuerre de Bretagne, la garnison bretonne de Fougères envahit le pays d'Ernée et s'empare de la ville, à laquelle ils mettent le feu. L'incendie dure du au[40].

Finalement La Trémoille, général français, s'empare de Fougères en 1488.

Articles détaillés :Siège de Fougères (1449) etSiège de Fougères (1488).

Temps modernes

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Thomas II de Guémadeuc, gouverneur de Fougères, fut craint pour son despotisme[41]. Il fit assassiner en 1615 le baronJacques II de Névet en raison d'une querelle de préséance lors d'une réunion desÉtats de Bretagne. Leduc de Brissac, lieutenant général du Roi en Bretagne, fit assiéger le château de Fougères afin de s'emparer de lui ; envoyé à Paris, il fut condamné à avoir la tête tranchée enPlace de Grève et « icelle portée en la ville de Fougères, plantée au bout d'une pique et fichée sur le principal portail du château »[42].

AuXVIe siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer, notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant lesguerres de Religion, la ville reste catholique alors queVitré est touchée par les affrontements avec leshuguenots.

Fougères connut des épidémies de « fièvre maligne » (peste ?choléra ?dysenterie ?typhus ?) en 1562, 1581, 1632[43].

Jusqu'en 1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Lemarquis de La Rouërie, un jeune homme exalté, part alors auxÉtats-Unis pour lutter auprès des insurgés américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour avoir mené laconjuration bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.

Révolution française

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Article détaillé :Révolution française.
Julien Le Blant,Le Bataillon carré - Affaire de Fougères, 1793, 1880, huile sur toile,Provo,université Brigham-Young.

Lors de laRévolution, la province de Bretagne disparaît ainsi que ses privilèges. Les premiers changements apportés sont bien accueillis, mais la population se divise ensuite : laconstitution civile du clergé des prêtres, lalevée en masse déclenchent une rébellion, lachouannerie.« Lesdistricts deVitré, Fougères etLa Guerche restent en grande partie gangrenés, (...) lachouannerie est la maladie […] du pays, et quoiqu'il n'y ait pas de grands rassemblements, […] là où il y a un homme, il y a un Chouan de fait ou d'intention. Les patriotes y sont dans une excessive minorité » écrivent lesreprésentants en missionDubois-Crancé,Alquier etRené François-Primaudière[44].

En 1793, lors de lalevée en masse, 767 hommes devaient être enrôlés dans ledistrict de Fougères par tirage au sort. En réaction, des attroupements de paysans armés de fusils, de pistolets et de sabres se forment spontanément dès le. Les campagnes se soulèvent et bientôt les troubles dégénèrent en émeutes[45]. La même année, pendant lavirée de Galerne, leschouans et lesVendéens s'emparent de la ville le qui est reprise le par les républicains[46]. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en main, avec au passage de nombreux massacres et pillages. Le chef des chouans des environs de Fougères était le jeune généralAimé du Boisguy.

Article détaillé :Bataille de Fougères.

L'organisation desfêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d'un sentiment favorable au nouveau régime :

  • les victoires des armées républicaines sont fêtées, notamment lareprise de Toulon aux Anglo-royalistes[47] ;
  • la fête du 26 messidor (14 juillet), instituée en 1794, est célébrée à Fougères[47] ;
  • l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI, accompagnée d'unserment de haine à la royauté et à l'anarchie, est fêté (à partir de 1795)[48] ;
  • les autres fêtes républicaines sont très suivies, comme l'anniversaire de la République jusqu'à l'an VIII (22 septembre,1er vendémiaire[49]), la fête de la Jeunesse (le 10 germinal, soit le 30 mars[50]), la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le département (le 10 prairial[51]) ou celle de l'Agriculture, le 10 messidor[51].

LeXIXe siècle

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Les « Louisets »

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La région de Fougères fut concernée par leschisme de laPetite Église, des catholiques refusant leConcordat de 1801, connus localement sous le nom de« Louisets »[52].

Les « chaussonniers »

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Pendant longtemps, laforêt de Fougères a été le siège d'une activité intense desabotiers. Pendant la première moitié duXIXe siècle se développe à Fougères l'industrie du chausson tressé (raison pour laquelle les ouvriers de la chaussure furent par la suite appelés localement « chaussonniers ») ; cette activité fut touchée par la crise à partir de 1850, les chaussons étant désormais fabriqués en tissu). Fougères se reconvertit alors dans l'industrie de la chaussure : 2 200 ouvriers en 1874, 5 000 en 1880, 7 000 en 1884, 11 000 en 1890 ; le nombre d'usines passa de 13 à 27 pendant cette période, la plus importante étant l'usine Cordier, dont les patrons étaient réputés être durs et intransigeants à l'égard de leurs ouvriers[53]. En 1913, 38 "fabriques" de chaussures existaient à Fougères[54]. De nombreuses marques reconnues étaient présentes sur la région, notammentJB Martin, qui a été créée à Fougères en 1921.

LeXXe siècle

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Le Drapeau de Fougères

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Uneassociation sportive pratiquant notamment letir et lagymnastique, est créée en 1893 : l'Association de l'Œuvre Saint-Joseph, renommée Drapeau de Fougères après laloi de séparation des Églises et de l'État de 1905 (le terme « drapeau » s'explique par le contexte revanchard consécutif à la défaite de laGuerre de 1870). La sectionfootball est créée vers le début de la décennie 1920[55].

La vie industrielle au début duXXe siècle

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Albert Robida,Fougères : la Porte Saint-Sulpice (vers 1900), lithographie.

L'industrie remplace peu à peu l'artisanat et Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures. À l'hiver 1906-1907 éclate une grande grève d'ouvriers dans les usines de chaussures fougeraises. La grève dure plusieurs mois, touchant 32 usines. En réaction, les patrons organisent unlock-out qui laissa sans travail des milliers d'ouvriers, ce qui provoqua une grande misère dans la région. La solidarité est très forte dans la ville (soupes « communistes » pour nourrir les familles de grévistes sans revenus) mais aussi au-delà : des enfants sont accueillis dans des familles rennaises et parisiennes le temps du conflit.Jean Jaurès vient à Fougères pour soutenir le mouvement.

Georges Récipon,Monument au généralJean Ambroise Baston de Lariboisière (1893).

La verrerie existe aussi dans la région fougeraise depuis l'arrivée de maîtres verriers italiens auxXVIe et XVIIe siècles. L'installation de cette industrie dans le Pays de Fougères s'explique par la présence de facteurs indispensables : un terrain sablonneux (le sable étant le composant principal du verre), une forêt (puisque la fusion du sable s'obtenait à haute température) et enfin de la fougère (plante riche en soude). Ainsi, il existait déjà une verrerie aux portes de la ville (à Laignelet) qui prospérait auXIXe siècle. Mais, à la suite des revendications sociales de 1921, le syndicalisme religieux se mobilise, l'abbé Bridel très social, fonde une nouvelle verrerie à Fougères, la Cristallerie fougeraise, ainsi qu'une cité ouvrière pour loger le personnel, construites par l'architecteHyacinthe Perrin, dès 1922.

La Première Guerre mondiale

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Lemonument aux morts de Fougères, créé parArmel Beaufils[56], porte les noms de 640 soldats originaires de la communemorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale[57]. Le carré militaire porte les noms de 148 autres soldats morts à Fougères, mais non originaires de cette ville, car Fougères a accueilli dans son hôpital pendant la Première Guerre mondiale de nombreux blessés de guerre[58].

L'Entre-deux-guerres

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L'abbéLouis Bridel, vicaire à l'Église Saint-Léonard de Fougères à partir de 1909, fut un militant syndicaliste chrétien et fonda à Fougères plusieurscoopératives : de consommation en 1919, l'Étoile fougeraise de production, comme laCristallerie fougeraise (à la suite d'une grève en 1921 dans une verrerie locale), d'habitation en 1922 (Le foyer fougerais), d'ameublement et menuiserie en 1924 (Le Genêt d'or) et une coopérative de chaussures en 1928 (l'Abeille)[43].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Fougères porte les noms de 52 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale[57].

Le « groupe Gallais », un groupe derésistants fondé par René Gallais[Note 10] (guide et gardien du château de Fougères), qui avait adhéré àCeux de la Libération, stockait des armes et aidait des personnes à passer en zone libre. À la suite d'une trahison, une cinquantaine de personnes furent arrêtées le et 14 membres du réseau Gallais furent déportés en Allemagne où 8 furent guillotinés à la prison Stadelheim deMunich : René Gallais, Jules Frémont, Jules Rochelle, François Lebosse, Raymond Loyzance, Antoine Pérez, Marcele Pitois, Louis Richer. D'autres membres du réseau moururent en Allemagne (Joseph Brindeau, mort d'épuisement àAugsbourg ; Louise Pitois aucamp de concentration deBergen-Belsen)[59] ; seuls survécurent Andrée et Huguette Gallais ainsi que Marcel Le Bastard[60]. Les membres du groupe René Gallais étaient considérés comme "NN" et ceux décédés en Allemagne sont morts pour la France. Ils avaient été dénoncés par « Alain Guerduel » (et son épouse dont le pseudonyme était « Marie Kerlivan »[Note 11]), pseudonyme d'un membre duParti national breton né àLézardrieux et qui fut instituteur dans une école privée deGuiscriff en 1939 ; ils sévirent d'abord àSaint-Malo en 1941 avant de s'installer à Fougères et d'infiltrer le réseau Gallais en disposant de faux papiers fabriqués par l'Abwehr qui leur permirent de prétendre être des membres de l'Intelligence Service. « Alain Guerduel », qui participa aussi le sous l'uniforme duBezen Perrot à la destruction dumaquis de Broualan, parvint à s'enfuir en Allemagne à la fin de la guerre et il y mena une nouvelle vie avec une autre identité[61].

Fougères a aussi eu d'autres collaborateurs notoires, par exemple André Collin, un adhérent duParti national breton né en 1915, et Gérard Goavec, âgé de 17 ans en 1943, qui devinrent de redoutables agents duSD en 1943-1944 ; ils participèrent notamment à la destruction d'un maquis le àSaint-Marc-sur-Couesnon en compagnie d'hommes duBezen Perrot et du groupe d'action duParti populaire français[62].

LaLibération fut marquée par les terribles bombardements américano-britanniques des 6 et, qui visaient à rendre la traversée de la ville impraticable pour les troupes allemandes : ce bombardement, qui visait principalement le quartier de la gare, tua 256 personnes (voir la plaque commémorative située square Marcel Ménager)[63], en blessa deux fois plus, et détruisit la plupart des équipements publics et industriels[64]. Sous les bombes, l'ancienne usine Cordier, la sous-préfecture, l'Œuvre Saint-Joseph, la gare, le lycée, etc. furent atteints autant que les logements ouvriers[65].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Treize soldats originaires de Fougères sont morts pour la France pendant laguerre d'Indochine et sept pendant laguerre d'Algérie[57].

Ville pionnière de l'industrie de la chaussure, la ville perd une partie de ses usines lors duchoc pétrolier de 1973, puis les autres ferment successivement[66].

À partir desannées 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement, mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise également un important marché au bétail. À partir des années 2000, la ville s'ouvre plus largement au tourisme, grâce à une mise en valeur de son château médiéval et de ses quartiers historiques.

Emblèmes

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
BlasonBlasonnement :
D'or à la plante de fougère de trois pièces desinople, arrachée desable, au chef soudé d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine de sable.

La ville de Fougères étant depuis le 11 novembre 1948 titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, cette décoration accompagne depuis la figuration de ses armes.

Drapeau municipal

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  • Drapeau de Fougères.

Identité visuelle (logo)

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  • Logo jusqu'en 2013.
    Logo jusqu'en 2013.
  • Logo à partir de février 2013.
    Logo à partir de.

Pays de Fougères

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Pays de Fougères.

Situé au nord-est de l'Ille-et-Vilaine, lePays de Fougères compte 83 000 habitants. Cette population ne cesse de croître et représente 11,77 % de la population du département qui regroupent 977 449 habitants et7 pays. Le Pays regroupe58 communes, réparties dans quatre communautés :

Patrimoine

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Fougères.

Fougères est classéeville d'art et d'histoire depuis 1985. Elle abrite 24monuments historiques et87 bâtiments inventoriés[67].

Fougères bénéficie du labelTourisme et handicap depuis juillet 2011.

Patrimoine militaire

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Vue générale du château.

Le château, ainsi que ses abords, a été classémonument historique par liste de 1862, par arrêté du 4 juillet 1928 et par arrêté du 26 février 1953[69].

Un timbre postal représentant le château a été émis le 18 janvier 1960.

Article détaillé :Château de Fougères.
Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville.
  • La tour Desnos.
    La tour Desnos.
  • La tour du Four.
    La tour du Four.
  • La tour Montfromery.
    La tour Montfromery.
  • La tour Nichot.
    La tour Nichot.
  • La tour du Papegaud.
    La tour du Papegaud.
  • La tour du Ravelin.
    La tour du Ravelin.
  • La tour Saint-Nicolas.
    La tour Saint-Nicolas.

Patrimoine civil

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Le beffroi.
  • Hôtel de la Belinaye.
    Hôtel de la Belinaye.
  • Hôtel Danjou de la Garenne.
    Hôtel Danjou de la Garenne.
  • Hôtel Gefflot de Marigny.
    Hôtel Gefflot de Marigny.
  • Hôtel de Saint-Brice.
    Hôtel de Saint-Brice.
  • Façade de l'hôtel de ville.
    Façade de l'hôtel de ville.
  • Le musée Emmanuel-de-la-Villéon.
    Le musée Emmanuel-de-la-Villéon.
  • Façade du théâtre municipal.
    Façade du théâtre municipal.

Patrimoine religieux

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Couvent des clarisses urbanistes de Fougères.
  • L'église Notre-Dame de Bonabry.
    L'église Notre-Dame de Bonabry.
  • L'église Saint-Léonard.
    L'église Saint-Léonard.
  • L'église Saint-Sulpice.
    L'église Saint-Sulpice.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine.
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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Fougères.

Depuis laLibération, six maires se sont succédé à la tête de la commune :

Liste des maires successifs depuis 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
[85]Henri RebufféRad.Directeur deLa Chronique de Fougères
Président de la délégation spéciale
Hippolyte RéhaultMRPIndustriel de la chaussure
Conseiller de la République d'Ille-et-Vilaine(1946 → 1948)
Jean MadelainCDpuisCDSDirecteur d'usine
Sénateur d'Ille-et-Vilaine(1980 → 1998)
Conseiller général de Fougères-Nord(1964 → 1988)
Président duDistrict urbain de Fougères(1967 → 1971)
Michel CointatUDRpuisRPRIngénieur agronome, ministre
Député de la5e circonscription d'Ille-et-Vilaine(1967 → 1986)
Député d'Ille-et-Vilaine(1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel)
Député de la6e circonscription d'Ille-et-Vilaine(1988 → 1993)
Président duDistrict urbain de Fougères(1971 → 1983)

(démission)
Jacques FaucheuxPSTravailleur social
Conseiller régional de Bretagne(1986 → 2004)
[86]en cours
(au 24 juin 2024)
Louis FeuvrierDVGpuisDVCIngénieurEDF retraité
Conseiller général de Fougères-Nord(1994 → 2015)
Vice-président duconseil général d'Ille-et-Vilaine(2004 → 2015)
Président duDistrict puis deFougères communauté (1983 → 2014)
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[87].

Jumelages

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Article connexe :Coopérations décentralisées des communes d'Ille-et-Vilaine.
Carte
Villes jumelles avec FougèresVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelles avec FougèresVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Ashford[88]Royaume-Unidepuis
Bad Münstereifel[88]Allemagnedepuis
Ouargaye[89]Burkina Fasodepuis
Somoto[89]Nicaraguadepuis

La commune est jumelée avec la ville allemande deBad Münstereifel (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) depuis 1967 et avec la ville anglaise d'Ashford, dans lecomté du Kent, depuis 1984.

Ces deux villes sont également jumelées entre elles depuis 1964.

Par ailleurs, Fougères est engagée dans des jumelages de coopération avecSomoto (Nicaragua), dans le cadre d'unecoopération décentralisée, depuis 1986 et avecOuargaye (Burkina Faso) depuis 2000.

  • Bad Munstereifel
    Bad Munstereifel
  • Ashford
    Ashford
  • Église de Somoto
    Église de Somoto

Démographie

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Fougères est une ville industrielle et son évolution démographique typique le montre très bien.Dans les années 1850, la ville bretonne « s'oriente dans la fabrication de chaussures en cuir pour résoudre une crise dans l'industrie du chausson ». Le succès est au rendez-vous (usine Cordier par exemple) et Fougères voit sa population augmenter de 124 % et passe de 9 344 habitants en 1856 à 20 952 en 1901, soit un gain de population, en moins de 50 ans, de 11 608 personnes (soit plus que la population deVitré). Au début duXXe siècle, Fougères devient la capitale de la chaussure féminine : « […] plus de 12 000 ouvriers y sont répartis dans40 usines. En 1946, on y fabrique 10,7 % de la production française pour les usages de ville et fantaisie et 7 % des chaussures de travail » (Jérôme Cucarull). La crise des années 1930 met en difficulté de qu'il faut bien appeler undistrict industriel, (Florent Le Bot). La fermeture en masse de PME et la concentration de l'emploi dans quelques entreprises (principalement Réhault, JB Martin, Morel et Gâté) offrent un second souffle à l'industrie fougeraise (4 500 salariés en 1966). Le ralentissement de la croissance durant la seconde moitié des années 1960, puis le choc pétrolier de 1973, provoquent une hécatombe dans le secteur de la chaussure, en particulier en février-mars 1976, avec la fermeture de trois entreprises (Réhault, Morel et Gâté, Maunoir) et le licenciement de 1 140 salariés. Depuis 2008 et la fermeture de Hasley, seule la société JB Martin maintient la tradition de la chaussure fougeraise (F. Le Bot, Laurence Héry). La population reprend une dynamique de croissance positive dans les années 2010, repassant au-dessus des 20 000 habitants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[90],[Note 12].

En 2022, la commune comptait 20 602 habitants[Note 13], en évolution de +2,02 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
7 1777 2977 4437 6007 6779 3849 1829 9319 083
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
9 3449 4709 58011 20111 87314 32515 57818 22120 735
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
20 95223 53722 17821 16721 06121 03320 43219 28123 151
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
24 27926 04526 61024 36222 23921 77920 94119 77520 194
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
20 65320 602-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[91] puisInsee à partir de 2006[92].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, lesTrente Glorieuses ont dynamisé Fougères et la ville a augmenté sa population jusqu'au recensement de 1975, arrivant à presque 27 000 habitants.

En 1975, la ville a profondément souffert de la crise pétrolière de 1973 et en a subi les contrecoups. La ville est sinistrée par des fermetures successives d'usines de chaussures, secteur en crise, et refuse l'implantation de l'entreprise Citroën sur son territoire[réf. nécessaire]. La ville a du mal à s'en remettre et voit sa population baisser.

Elle passe de 26 610 en 1975 à 19 820 en 2009 soit une baisse de 26 % en 34 ans, même si la périurbanisation compense cette diminution.Aujourd'hui la chaussure n'offre plus que quelques centaines d'emplois dans la ville : par exemple l'entreprise JB Martin reste à Fougères, même si elle a complètement délocalisé sa production en Asie.

La ville est de plus en plus en relation avec Rennes depuis l'inauguration de l'autoroute des Estuaires en 2000 qui permet de rejoindre Rennes en 30 minutes, et connaît un développement satisfaisant basé sur l'essor d'activités économiques plus diversifiées. Plus de30 hectares de zones d'activités, entre l'autoroute et la ville centre, viennent donner de l'attractivité économique au territoire.

L'aire urbaine de Fougères compte 20 communes regroupant 42 818 habitants (2009) dont 46 % de cette population vient de la ville centre. Ce qui fait de l'aire urbaine fougeraise la164e des 241 grandesaires urbaines de France.

Économie

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Fougères était le siège de lachambre de commerce et d'industrie du pays de Fougères jusqu'en 2011, remplacée depuis par une délégation de lachambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères après la fusion de celles-ci[93].

En 2008, les principaux employeurs fougerais étaient le Centre hospitalier de Fougères, le groupeSagem-Safran,Carl Zeiss Vision, la Ville de Fougères, les Transports Gelin, Carrefour (Sofodis), l'Association Jean-Baptiste Le Taillandier (AREP, lycées Notre-Dame-des-Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph, et Beau-Lieu), la cité scolaire Jean-Guéhenno, leGroupe Royer, Groom ainsi qu'Otima[94]

Santé

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Le centre hospitalier du Pays de Fougères a achevé sa rénovation en 2013 : il propose l'accès à 13 services de soins, un service d'urgence, une maternité, 16 spécialités et 440 lits.

Les personnes âgées disposent de plusieurs structures adaptées : le foyer-logement Rebuffé, ouvert en 1987 dans les anciens locaux de l'entreprise Morel et Gaté à Bonabry, le foyer-logement des Cotterêts, et lesEHPAD de Paron et la Chesnardière.

Un enfant autiste de 13 ans est mort en octobre 2022 à l'IME de Paron à Fougères, après avoir vomi et été retrouvé inconscient dans un couloir de l'établissement[95].

Enseignement

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L'enseignement supérieur est présent à Fougères, notamment dans le domaine de la santé :

  • Institut de formation en soins infirmiers (centre hospitalier)
  • École d'audioprothèse Bertin (pôle formation CCI Fougères)
  • École supérieure d'optique Fizeau (pôle formation CCI Fougères)
  • École de haute horlogerie Charles-Édouard-Guillaume (pôle formation CCI Fougères)
  • Institut de formation de la CCI de Fougères
maternellesécolescollègeslycées
Public
  • Odile Gautry
  • La Forairie
  • Raoul II
  • Madeleine-Chattière
  • Skol Diwan
  • Duguesclin
  • Odile Gautry
  • Les Bleuets
  • Madeleine-Chattière
  • Raoul II
  • La Forairie
  • Skol Diwan
  • Mahatma Gandhi
  • Thérèse Pierre
Jean Guéhenno (général, technique et professionnel)
Privé
  • Saint Joseph de Bonabry
  • Saint Jean-Baptiste de la Salle
  • Jean de la Mennais
  • Saint-Joseph
  • Saint-Joseph
  • Jean de la Mennais
  • Jeanne d'Arc
  • Sainte-Marie
Lycée polyvalent Jean-Baptiste Le Taillandier réparti sur trois sites : Notre-Dame des Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph.

Urbanisme et cadre de vie

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La ville compte 38arbres remarquables. Plusieurs d'entre eux (séquoia, tulipiers, châtaignier, araucaria) sont visibles dans un parc privé boulevard Saint-Germain.

Quartiers

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Fougères possède 5 quartiers :

  • Centre-ville - Urbanistes: Quartier au centre de la ville, il regroupe la haute et basse ville ainsi que les principaux lieux de vie Fougerais (Places Carnot, République, Briand).
  • Forairie - Cotterêts: Situé au nord de Fougères ce quartier est composé de troisZUP dont deux particulièrement sensibles aux Bleuets et aux Cotterets et est constitué principalement degrands ensembles.
  • Paron-Orières - Écartelée - Bonabry: Situé à l'est de la ville, il compte les zones industrielles de l'Aumaillerie et de l'Ecartelée et la Zone commerciale de la Guenaudiere, les principaux lieux de sports se trouvent à Paron ainsi que la piscine et le camping et Bonabry est la partie la plus proche de centre ville et ce dernier est un ancien sous-quartier industriel.
  • Montaubert - Rillé - Saint-Sulpice: À l'ouest et au nord de la ville on y trouve le château ainsi que des zones commerciales et résidentielles et une partie de la basse ville.
  • Madeleine - Sermandière - Chattière: Situé au sud de la ville, ce quartier compte quelques zones sensibles (Bois Guy, Chattiere) et des zones résidentielles.

Parcs et espaces verts

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Carrière du Rocher Coupé, où deux fronts de taille sont encore visibles.
  • Lejardin public : situé en ville haute, il offre un panorama remarquable sur la ville, surplombant le château et le quartier médiéval autour de l'église Saint-Sulpice.
  • Le Val Nançon : jardin aménagé qui offre de nombreuses ambiances à découvrir au fur et à mesure. Exposition d'œuvres contemporaines notammentL'Œuvre à la vie de Louis-Marie Catta présente depuis 2000.
  • Le parc des Orières : étendu sur plus de4 hectares, le ruisseau de Groslay rejoint un petit étang et une aire de jeux. On y trouve également un parcours sportif.
  • Le parc René-Gallais : devant le centre culturel Juliette-Drouet.
Le Val Nançon

Fleurissement

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Fougères participe auconcours des villes et villages fleuris et obtient le label quatre fleurs (220 villes récompensées en France et cinq en Ille-et-Vilaine) pour la qualité de son aménagement et la gestion des espaces paysagers. Les panneaux l'indiquant sont situés à toutes les entrées de la ville.

  • Vue du jardin public et de l'église Saint-Léonard.
    Vue du jardin public et de l'église Saint-Léonard.
  • Rond-point fougerais
    Rond-point fougerais

Transports

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Transports en commun

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Article détaillé :Transports en commun de Fougères Agglomération.

Le réseau de bus de Fougères, nommé le SURF, est composé de cinq lignes de bus, et une sixième ligne est ouverte au1er septembre 2018 (Beaucé-Carnot-Laignelet).

Le lieu de correspondance est la Place Carnot.

Fougères est également desservie par le réseau interurbain Illenoo (devenuBreizhGo depuis septembre 2018).

Bus Surf

Routier

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Fougères est desservie par l'autoroute des Estuaires (A84) reliantCaen àRennes, et par laroute nationale 12 qui traverse la ville d'est en ouest.

Ferroviaire

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Depuis l'arrêt du trafic régulier de voyageurs entre Fougères et Vitré en 1972, seuls le fret et quelques trains de pèlerins ont continué à circuler jusqu'en 1991, date de fermeture de lagare de Fougères. Par la suite, le bâtiment a servi comme point de venteSNCF, jusqu'à sa démolition en 2001 pour laisser place à un complexe commercial.

Plusieurs dessertes journalières Fougères-Laval sont assurées par un carTER. Liaison supprimée le en raison de la faible fréquentation, les voyageurs étant redirigés sur la ligne BreizhGo versRennes

L'hypothèse de la construction d'une ligne de train Fougères-Rennes est souhaitée par une association créée en 2014 sans pour autant que ce projet ne soit étudié par les pouvoirs publics[99],[100],[101].

Sports et loisirs

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Dans l'ancienne usine Réhault, réhabilitée et rebaptiséeles Ateliers, près de la cristallerie, logent de nombreuses associations ainsi que la Maison des associations. Plus de 100 associations sont répertoriées, dans le domaine du sport et des loisirs notamment[102].

Équipements sportifs

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La ville compte de nombreux équipements sportifs municipaux pour permettre aux habitants de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions possibles:

  • Complexe sportif de Paron : terrains de football et gymnase
  • Complexe sportif Jean-Manfredi (Paron Nord) : terrains de football, de rugby, piste d'athlétisme, vélodrome, practice de golf, anneaux de rollers, courts de tennis
  • Stade municipal Berthelot : terrain de football
  • Salle de sports Justy-Speker (sur parquet)
  • Stade de la Madeleine : terrain de football et piste d'athlétisme
  • Gymnase omnisports des Cotterêts
  • Gymnase omnisports de la Chattière

D'autres équipements complètent l'offre :

  • Centre aquatique Aquatis, deFougères communauté, inauguré en mai 2010 : bassin sportif et fosse de plongée (intérieur) et ludiques (intérieur et extérieur), aquaboggan, jacuzzi, hammam, sauna, jeux d'eaux[103].
  • Base de plein air de Chênedet (située sur la commune deLandéan) au cœur de laforêt de Fougères, sur la route de Louvigné-du-Désert
  • CRAPA (Circuit rustique d'activités physiques) à Chenedet, près de l'étang
  • Base de plongée de la Carrière du Rocher Coupé (gérée par le Codep 35 de la FFESSM)

D'autres centres sportifs existent également :

  • Centre hippique Montaubert (appartenant àFougères communauté)
  • Dojo du Pays de Fougères
  • Tennis Club fougerais
  • Salle de l'Espérance
  • Stand de tir

Quelques clubs sportifs

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  • Avant-garde laïque Fougères
    Avant-garde laïque de Fougères, un club omnisports comprenant notamment :
    • AGL-Drapeau Football est un club né en 2011 de la fusion de deux associations historiques sur la ville[104], l'AGL (Avant-garde laique) et le Drapeau de Fougères fondé en 1893[105].
    • AGL Handball, double vainqueur de laCoupe de France en 1947 et 1948 enhandball à onze (joué en plein air sur un stade de football)
  • AKMDC, club de krav-maga, de karaté full contact et de karaté mix
  • Pays de Fougères Basket
  • Espérance Fougères club multiactivités culturelles & sportives (pétanque, tennis, tai chi chuan, aéromodélisme)
  • Tennis Club fougerais (TCF)
  • Fougères Volley Ball
  • Club de natation fougerais et waterpolo depuis les années 1970
  • Rugby à XV : Avant garde laïque de Fougères rugby engagé enchampionnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2020-2021
  • BCPF Badminton Club du Pays de Fougères
  • Vigilante de Fougères Athlétisme et Gymnastique
  • ASPTT Fougères Athlétisme
  • Judo Club des Marches de Bretagne (JCMB)
  • Fougères Football Club (FFC)

Tournoi international de basket féminin

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Chaque année la ville de Fougères invite quatre nations à participer à un tournoi de Basket. Ce tournoi concerne les U17 (âgées de 17 ans) ou les U16 (âgées de 16 ans) féminines. Pendant trois soirs (jeudi, vendredi, samedi), chaque nation s'affronte. En plus des matchs, a lieu un concours de 3 points où les basketteuses de chaque nation doivent marquer le plus de panier à 3 points.

À l'issue des trois matchs, la joueuse qui a marqué le plus de points est titrée « meilleur marqueuse du tournoi ».

Le premier tournoi fut en 1993, remporté par la Russie. La France a gagné le plus de victoires (7) devant la Russie (6) et l'Australie (3).

Autres manifestations nationales et internationales

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Letour de France est passé à Fougères à six reprises :

Culture

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L'association de formation et d'animation populaire — ou AFAP — est une association créée en1976 dont l'objectif est « de rassembler les personnes désireuses de faire connaître et de développer les cultures traditionnelles en pays de Fougères (musique, danse et chant) ». Comptant près de 200 adhérents, elle organise tous les ans leprix Froger-Ferron[106].

Lebagad Bro Felger lors de la grande parade duFestival interceltique de Lorient 2012, arrivée dans le stade du Moustoir.

Deux bagads, ensembles de musique traditionnelle bretonne, sont issus du pays de Fougères. LeBagad Raoul II est le premier de la ville et un des premiers de Bretagne, créé en 1954 et rapidement baptiséRaoul II en l'honneur du fondateur de la ville de Fougères[107]. Lebagad Bro Felger a été créé à l'automne 2002 à Fougères. Membre de la fédération Bodadeg ar Sonerion, il concourt actuellement en2de catégorie du championnat national des bagadoù et est présent dans de nombreux festivals en France.

Uneécole Diwan a été ouverteen2016[réf. souhaitée].

Tous les ans, depuis plus de vingt ans, en juillet se tient dans l'enceinte du château le Festival des Voix de Pays, organisé par le Centre culturel Juliette-Drouet, géré par Fougères Communauté. Anciennement intitulé "Voix des pays", le festival a changé de nom en 2015[108].

La ville de Fougères est citée dans le refrain de la chansonLa Blanche Hermine, deGilles Servat. L'auteur l'utilise comme un symbole de la résistance bretonne où elle est accolée à la ville deClisson enLoire-Atlantique.

La municipalité est engagée depuis 2022 dans la promotion dugallo et dubreton à travers les signatures des chartes "du Galo, dam Yan, dam Vèr" et "Ya d'ar brezhoneg"[109].

Médias

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Les presses de l'agglomération fougeraise sont :

Il existe des magazines d'informations locales édités sur l'agglomération, tels queLa Lettre deFougères communauté.

Il a existé à Fougères plusieurs radios libres qui ont été :

  • Radio des Marches de Bretagne (RMB) : 20 décembre 1983 - 1986. Ses locaux étaient situés 41, rue Nationale. Son slogan est « la radio fruitée ». À la fin des années 1980, l'équipe de RMB se retrouve scindée en deux. Un groupe décide de fusionner avec RCV (Radio Cité Vitré) pour donner naissance à FPB (Fréquence des Portes de Bretagne). L'autre équipe, quant à elle, crée Galaxie[110] ;
  • Fréquence des Portes de Bretagne (FPB) : 1986 - 1997[111] ;
  • Radio Mélusine : 1984 - 1992[112] : ses locaux étaient situés au 1, rue Nationale, à l'étage de l'actuel théâtre Victor-Hugo, désaffecté à cette époque ;
  • Radio Galaxie : 1986 - 1992[110] : son slogan est l'« onde magique », chanté par les frères Costa qui réalisèrent l'habillage de la station ;
  • Radio Mélusine Galaxie : 1992 - 1997[110] ;
  • Radio des Trois Provinces - Crystal FM - Sensation[113].

Personnalités liées à Fougères

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Personnalités fougeraises

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Personnalités ayant séjourné à Fougères

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  • Vues de Fougères
  • Vue du château.
    Vue du château.
  • Le château.
    Le château.
  • Tour Nichot des remparts de la ville haute.
    Tour Nichot des remparts de la ville haute.
  • Ville haute : jardin public et église Saint-Léonard.
    Ville haute : jardin public et église Saint-Léonard.
  • Église Saint-Léonard.
    Église Saint-Léonard.
  • Vue depuis l'église Saint-Léonard.
    Vue depuis l'église Saint-Léonard.
Galerie : Fougères

Notes et références

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Notes

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  1. Ce granite est une roche à grains plurimillimétriques, constituée de 3 minéraux (quartz limpide,feldspath blanc laiteux et unmica noir, labiotite). La particularité de ce granite est de renfermer de nombreusesenclaves noires (les « crapauds » des granitiers) dont l'origine, complexe et variée, est toujours discutée.
  2. DeMancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologuePierre Pruvost. Il est caractérisé par unPrécambrien récent au sein duquel se sont mis en place desgranitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrainspaléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  3. Ces deux roches métamorphiques sont exploitées dans la carrière du Gué-Morin àVieux-Vy-sur-Couesnon.« En fonction de l'état de l'exploitation on peut parfois distinguer des plis isoclinaux resserrés, antérieurs au métamorphisme de contact et résultant de latectogenèse cadomienne ». CfHubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 96.
  4. Ce granite a une granulométrie moyenne et constante (2 à 4 mm). Satexture est isogranulaire et équante. Elle se distingue par la présence decordiérite, très souvent prismatique (1 à 4 mm) et demuscovite subordonnée. Toutefois sa granulométrie est localement plus fine et quelques rares phénocristaux (1 cm) apparaissent donnant un facièsporphyrique, localisé semble-t-il au toit du massif. On peut y observer desenclaves anguleuses ou arrondies. Cf Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17,op. cit., p. 6
  5. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  6. Les records sont établis sur la période du au.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Fougères, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. René Gallais, né le àPleugueneuc, fusillé le à Munich.
  11. Les parents de son épouse étaient au service deLady Mond àBelle-Isle-en-Terre, laquelle fut d'ailleurs arrêtée en 1941 sur dénonciation pour détention d'armes. « Marie Kerlivan » fut condamnée aux travaux forcés à perpétuité, peine commuée en 15 ans de travaux forcés en 1950.
  12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  13. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  14. Appellation durant la deuxième moitié duXIXe siècle, rappelant que laruée vers l'or en Californie a provoqué un formidable afflux d'immigrants, parmi lesquels un nombre non négligeable de Bretons, dont de nombreux marins. CfOlivier Le Dour, Grégoire Le Clech,Les Bretons dans la ruée vers l'or de Californie, Portes du large,,p. 376.
  15. En 2014, la municipalité lance pour ce site un projet de reconversion dans l'hébergement touristique et le loisir, basé sur trois pôles : un pôle « verticalité » avec des aménagements sportifs (tyrolienne, passerelle himalayenne, via ferrata, mur d'escalade…), un pôle « hébergement de plein air » et un pôle loisirs (restauration, guinguette) àla « petite carrière » autour du plan d'eau. Ce projet est bouleversé depuis que laLPO (Ligue de Protection des Oiseaux) a découvert en 2015 un couple de faucons pèlerinsnichant dans la falaise nord su site. CfLaure Besnier, « Un couple de faucons pèlerins bouleverse le projet du Rocher-Coupé à Fougères », surouest-france.fr,

Cartes

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Références

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  5. Jacques Bouffette, Sylvain Blais et Jean Hérisset,Promenade géologique à Fougères, Biotope,,p. 4.
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  40. FrançoisII de Bretagne s'en excusa, et fit dire àLouisII de La Trémoille qu'il n'y avait eu que quatre ou cinq maisons incendiéespour en faire saillir aucunes gens qui s'y estoient retirez en seureté.
  41. Il fit par exemple assassiner àChâtillon-en-Vendelais un jeune homme qui avait protesté contre le refus du gouverneur de donner une sépulture chrétienne à sa mère qui était protestante et dont le corps avait été jeté dans l'étang de Châtillon-en-Vendelais
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  115. Le site de l'office culturel
  116. Guéhenno, « mémorialiste » des chaussonniers
  117. Le site du lycée Jean-Guéhenno
  118. « Fougères sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix)

Annexe

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Articles connexes

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