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Forum Segusiavorum

45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est
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Forum Segusiavorum
Foros segusiavon
Image illustrative de l’article Forum Segusiavorum
Vestige duforum deForum Segusiavorum
Localisation
PaysDrapeau de l'Empire romainEmpire romain
Province romaineHaut-Empire :Gaule lyonnaise
Bas-Empire : Lyonnaise première
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementLoire
CommuneFeurs
TypeChef-lieu deCivitas
Coordonnées45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est
Altitude327 m
Histoire
ÉpoqueÂge du fer (Gauloisségusiaves)
Antiquité (Empire romain)
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
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Forum Segusiavorum
Géolocalisation sur la carte :Loire
(Voir situation sur carte : Loire)
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Géolocalisation sur la carte :Rome antique
(Voir situation sur carte : Rome antique)
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Forum Segusiavorum
Forum Segusiavorum
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Forum Segusiavorum est le nom latin d'une cité gallo-romaine qui a donné naissance à l'actuelle ville deFeurs dans le département de laLoire.

Situation

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Forum Segusiavorum /Feurs se trouve au centre de laplaine du Forez, dans le département actuel de laLoire[1].Montbrison (Moingt /Aquis Segete) est à 23 km au sud-ouest,Saint-Étienne à 46 km au sud,Roanne à 41 km au nord[2].

Historiquement, laLoire forme un important couloir de circulation orienté nord-sud[3], notamment vers Roanne au nord[4].

Feurs est à l'intersection de ce couloir avec un autre passage, orienté est-ouest qui traverse laplaine du Forez et pousse au-delà[3]. En rive gauche de la Loire (à l'ouest), ce passage est formé des vallées duLignon, dont la voie continue versClermont-Ferrand ; et duVizézy, affluent du Lignon, qui remonte du sud-ouest en arrosantMoingt etMontbrisson), cette voie se dirige versSaint-Paulien près du Puy et plus loin vers Toulouse, lavia Aquitania et Bordeaux[3],[4]. Une partie de cette voie est appelée lavoie Bolène : de Lyon àUsson-en-Forez selon Faure[5], ou le tronçon de Feurs àRodez selon Lavendhomme[6].

En rive droite se trouve la vallée de laLoise, dont la voie rejoint Lyon[3],[7]. La branche de lavoie Agrippa reliant Lyon à Saintes parClermont-Ferrand passe à Feurs[8], qui est la première étape importante depuisLyon à 50 km[9] (à vol d'oiseau). Lacarte de Cassini (XVIIe siècle) montre bien encore les différentes voies passant là.

LaTable de Peutinger fait figurerForu[m] Segusiavorum[n 1] : la ville est symbolisée par deux petites maisons accolées.

Toponymie

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Jules César cite lesSegusiani parmi les alliés des Éduens[10].

La cité est nommée parPtolémée[11] sous la formeForos segusiavon auIIe siècle[12], en grec. On trouve auIVe siècleForo segusiavorum[12], en latin.

Le terme latinforo,forum signifiant « marché, place »,Ségusiaves désigne le peuple gaulois établi dans l'actuelle région duForez[13].

Historique

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Âge du fer

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La plaine duForez est occupée par lesSégusiaves.

Un village de la fin de cette période (pendantla Tène) existe antérieurement au Feurs gallo-romain, en parallèle avec un site similaire à Goincet, à 1,7 km nord-nord-ouest du bourg dePoncins et 4 km en rive gauche (côté ouest) de la Loire[14],[3].

Des vestiges d'habitat gaulois dela Tène finale ont été retrouvées sous l'ancien forum[15],[8]. Le centre de ce village se trouve à l'hippodrome actuel[16], sa limite sud est à l'angle des rues Maréchal-Lyautey et Général-Berthelot[17].

Lemusée de Feurs possède une monnaie du royaume desMassyles de l'est (tribus berbères en Numidie orientale, nord-est de l'Algérie et ouest de la Tunisie) frappée sous le règne deMicipsa (148 à118 av. J.-C.). Elle a été trouvée à Feurs[18], ce qui est tout à fait exceptionnel car cette monnaie est rare en Gaule[19]. Faite de plomb recouvert de cuivre, elle pèse 10 g pour un diamètre de 26 mm et une épaisseur de 2 mm. Elle est très usée, en particulier sur la face du droit qui est presque illisible[19]. Rémy note qu'elle ne fait pas partie de l'inventaire du musée, mais que son usure très avancée pratiquement exclut la possibilité qu'elle ait été achetée ailleurs pour une collection. Il ajoute qu'elle a dû circuler longtemps et être encore en usage au début du règne d'Auguste lors de la fondation de la ville[20].De la même époque datent des vestiges de petit habitat daté de la seconde moitié duIIe siècle av. J.-C. àla Pimprenière, 1 km à l'est du vieux bourg[21],[n 2].Le lieu-ditle Palais se trouve à environ 1 km au nord du vieux Feurs[1] ; au château du Palais, les premiers indices de présence humaine datent de laTène finale (Ier siècle av. J.-C.)[22].

Époque gallo-romaine

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Avec l'arrivée de la période antique, Goincet est délaissé tandis que le village sur l'actuelle Feurs prospère et devient sousAuguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.)Forum Segusiavorum,chef-lieu de lacivitas desSégusiaves. Leur capitale précédente n'est pas connue[3], mais Vallat souligne et réitère queForum Segusiavorum — de même que Moingt, c'est-à-direAquis Segete — est créée par les Romains, « évinçant peu à peuRoanne pourtant prospère dès l'époque celte ».Forum Segusiavorum devient ainsi le centre administratif, religieux, commercial et culturel de lacivitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère au début du troisième siècle de notre ère[23]. Pendant deux siècles, les campagnes sont écumées au profit des villes[24]. Desvillae s'installent dans le lit majeur de la Loire, là où les terres sont les plus fertiles[25].

Plan schématique du forum tripartite deForum Segusiavorum (Feurs).

C'est aussi un pays de transit, par exemple pour la poteriesigillée. En 1922 le creusement des fondations de la maison Chamoux (avenue Jean Jaurès) livre de nombreux tessons de poterie, dont un lot de moules desigillées produits auIIe siècle[26]. Un deuxième lot de sigillées est mis au jour en 1952 lors de la construction de la maison Sabaterie, rue de Verdun ; cette seconde série couvre une période de plus d'un siècle. Les deux séries sont principalement des productions deLezoux. D'autres découvertes similaires[n 3] le long des axes de circulation de la région donnent à penser que la cité ségusiave joue un rôle important dans l'échange des moules[26].

L'époqueaugustéenne a laissé des vestiges à la Pimprenière[21],[n 2]

Le site du château du Palais mentionné pour la Tène est occupé plus intensément auIer siècle[n 4] ; il s'étend en incluant le site du collège « Le Palais » (3 allée du Château) et un autre site proche à environ 100 m au nord-ouest du château[22], et vers l'est et le sud-est du château[27]. Le tout semble être abandonné à la fin duIIe siècle ou débutIIIe siècle[27],[28]. Les sondages de 2014 à l'emplacement d'un complexe sportif au Palais, vers la route de Civens, découvrent une occupation du site entre la fin duIer siècle et le milieu duIIIe siècle[29].

Sur l'emplacement de l'hippodrome (entre le vieux Feurs etRandan[1]) se trouvent des murs arasés et des vestiges de bassins et d'aménagements hydrauliques, découverts en 1998 et suggérant l'existence d'un sanctuaire ou d'une grandevilla[30].

Le déclin

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Feurs et Moingt déclinent dès la fin duIIe siècle — alors que Roanne, centre de fabrication artisanale très lié aux campagnes, conserve son activité[23]. Sous lesSévères (de193 à235), les rapports villes-campagnes s'inversent au profit des secondes. Les plus riches des Ségusiaves quittent les villes en difficulté et rejoignent leurs domaines ou le grand commerce à Lyon ou Rome. La cause n’est pas toujours — tant s'en faut — les invasions barbares ; il faut rajouter à l'équation les troubles sociaux des années 197 et 254, les errances d'esclaves, et les révoltes rurales de 280. Ainsi on trouve des couches archéologiques portant des vestiges d'incendie à Feurs et à Roanne de même qu'auxvillae deMontverdun et de La Bruyère[n 5] ; mais soit ces couches sont couvertes par des vestiges duIIe siècle (auquel cas les barbares sont exclus des causes possibles) soit il n'est pas encore possible de les dater[24].

Monnaies

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Sur les 309 estampilles de sigillée trouvées dans lacivitas des Ségusiaves, 20 % sont d'Arezzo et ont été trouvées à Feurs et àRoanne (95%) et sur le marché rural[n 6] deChézieu (5 %)[23].

En 1973 B. Rémy donne un extrait relatif à Feurs, d'un mémoire de maîtrise par R. Billard « Trésors et trouvailles de monnaies romaines en Forez » de novembre 1971. À cette date, Billard recense et détaille à Feurs 43 pièces romaines, presque toutes inédites[31]. Rémy complète ces recherches en inventoriant 37 autres pièces inédites dont une de laRépublique, 26 desIer et IIe siècles, deux duIIIe siècle et huit duIVe siècle[32]. Notant que la petite quantité de monnaies retrouvées est sans rapport avec la quantité monétaire circulant à Feurs à l'époque, il en retient toutefois que le nombre de pièces datant de la République est extrêmement bas bien que ce soit la première monnaie retrouvée à Feurs ; Billard n'en a recensé que dix échantillons sur tout le Forez[33]. Il note aussi la continuité des monnaies, essentiellement de bronze, d'Auguste (-27 -14 ap. J.C.) àMarc Aurèle (161-180) ; puis une nette interruption de la fin duIIe siècle au deuxième tiers duIVe siècle, suivie d'un retour des monnaies de bronze à partir de 335[34]. Pourtant cette discontinuité n'existe pas dans les autres artéfacts archéologiques, qui indiquent une réelle présence auIIIe siècle ; cette carence monétaire marque la grande crise économique et politique qui commence avec le règne deCommode suivant la mort du dernier desSévères, et qui voit le début de latétrarchie[34] ; il n'y a pas de véritable rétablissement de l'empire avant le règne deConstantin et de ses fils[35].

Par ailleurs, ces monnaies duIVe siècle prouvent l'existence d'une certaine activité à cette époque à Feurs, ce qui contredit l'opinion des historiens basée sur la rareté des trouvailles archéologiques pour cette même époque. Elles posent aussi la question de l'étendue de Feurs pendant ce bas-empire duIVe siècle, car sept des monnaies recensées par Rémy ont été trouvées au parc municipal et une autre près de laLoise à 1 km de là[35].

Inscriptions

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Deux rares inscriptions sont découvertes (publiées en 1991) sur deux blocs superposés, en réemploi dans le pignon nord-ouest d'une maison duXIXe siècle, au coin de la rue de la Paix et d'une petite impasse latérale, dans la partie ouest de la vieille ville. L'une est une inscription funéraire, l'autre une inscription votive[36].

Inscription votive (dédicace)

La pierre est dugranite gris à grain fin[37]. La face inscrite, bordée par une moulure, est tournée vers le nord (vers l'impasse)[38]. Il semble que cette pierre ait originellement été taillée pour un autel ; le socle aurait été retaillé sur trois faces et il manque lecouronnement et une petite partie du. Ses dimensions sont 69 × 38 × 44 cm, le dé est de 36 cm de hauteur ; les lettres sont hautes de 4 cm[37].

  • Inscription
[ca. 4]NIÇ[..]
[...] EPOSITVS
RATION XX
4 LIBARAMEX
VOTOPOS[39]
  • Transcription
[ — ] / [...] nic[us / pra]epositus / ration(is) vicesimaé) / lib(ertatis) aram ex / voto pos(uit).[39]
  • Traduction
« ... un tel ( cognomen en...-nicus), préposé à la caisse du vingtième de l'affranchissement, a fait placer l'autel en accomplissement d'un vœu ».

Lepraepositus rationis vicesimae libertatis correspond au service de perception d'une taxe de 5 % sur les affranchissements ; cette fonction est tenue par des esclaves impériaux ou des affranchis. D'autres inscriptions mentionnant despraeposit(us) sont connues dans le monde romain (il y a unpraepositus vectigalium à Lyon ; une inscription de l'époquesévérienne (193 à235 apr. J.-C.) àAncyre (Asie Mineure) mentionne unp(rae)p(ositus) XX lib. pour laBithynie,le Pont et laPaphlagonie), mais aucune avec unpraepositus ration(is)[37]. Il semble que cette fonction ait été supprimée sousDioclétien (284-305)[40], ce qui daterait l'inscription duIIe siècle ou du début duIIIe siècle[37].

Inscription funéraire (épitaphe)

La pierre est dugranite gris à gros grain. La face inscrite est tournée vers l'ouest[37] (vers la rue de la Paix)[38]. Ses dimensions sont 50 × 54 × au moins 33 cm ; les lettres sont hautes de 3,5 cm[37]. Le bloc est soit une partie d'un autel funéraire, soit une base de statue funéraire.

  • Inscription
DB..L.BLVAN
VERIÀCAPP 4 [.] DOVXOR
FACIEND
CURAVIT[37]
  • Transcription proposée avec précaution
... / Veria Capp / [a]do(ca) uxor / ' faciend(um) / curavit.[41]

Ce texte et plus tronqué que le précédent et plus difficile à interpréter. Il manque probablement deux ou trois lignes qui sont peut-êtreD(iis) M(anibus) et le nom du défunt, ce dernier ayant peut-être été un affranchi :l[i]b(ertus) ; et lecas du nom du défunt n'est pas déterminable. La fin du texte est plus claire : son épouse (uxor) a fait élever le monument (faciend(um) curavit). Le nom de l'épouse pourrait êtreVeria[41] ; mais c'est un prénom rare avec seulement deux exemples deVerius connus en Gaule : à Lyon et à Vieu (commune deValromey-sur-Séran, chez lesAmbarres), plus un àNursie et un àOstie[42].Le nomVeria devrait être suivi par uncognomen féminin : peut-êtreCappado(ca), qui conviendrait à une affranchie[41].
En deuxième ligne,LV an(norum) pourrait signifier « âgé de 55 ans » mais habituellement les chiffres se placent derrière et non devant leAN ; cependant, unv(ixit) an(nos) semble exclu car il n'y a pas de place pour des chiffres à la fin de la ligne, sauf s'ils ont été gravés sur la moulure qui est partiellement dissimulée par une gouttière[41].

La redécouverte

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Les premières observations archéologiques précises, sans suite, datent d'avant leXIXe siècle[8]. Vers 1846, une fouille est citée lors de l'aménagement d'un nouveau corps de bâtiment au château du Palais[43],[n 4].

Antoine signale finXIXe siècle des vestiges d'aqueducs[4].

En 1904, lors de l'ouverture d'une tranchée le long de la façade sud de ce château, T. Rochigneux remarque qu'un remblai recouvre des structures gallo-romaines arasées ; le remblai lui-même est fait d'une grande quantité d'éléments architecturaux très fragmentés : bases de colonnes, marbre (plaquage, sol, plinthe, etc.), chapiteaux, gros fragments de mortier de tuileau, quarts de pilettes[44].

Vestiges de la curie

Les premières fouilles de sauvetage urbain de la fin des années 1970 apportent des données nouvelles. Vaginay & Guichard fouillent le site de 1978 à 1981[8]. Ils mettent au jour des vestiges duforum avec les trois éléments usuels dans les provinces occidentales de l'Empire romain : le temple entouré de sa galerie àcryptoportiques, la place centrale bordée de portiques abritant des boutiques, et le groupebasilique -curie[9].
1978 est aussi l'année de publication du travail d'Aulas qui rassemble et contrôle les données anciennes[45].

Depuis la fin des années 1980 les travaux d'urbanisme dans la ville de Feurs sont systématiquement suivis (archéologiquement parlant), ce qui a totalement renouvelé la vision des historiens sur la ville antique[46]. Dans ce contexte, deux rares inscriptions sont découvertes (publiées en 1991) sur des blocs en réemploi au pignon d'une maison duXIXe siècle de la vieille ville[36].

Dans le cadre d'un programme de prospection-inventaire financé par le département et le ministère de la Culture, à partir de 1990 une équipe menée par M.-O. Lavendhomme effectue des recherches systématiques surChambéon,Civens,Cleppé, Feurs,Poncins,Sainte-Foy-Saint-Sulpice,Saint-Laurent-la-Conche,Salt-en-Donzy etSalvizinet. Ensemble, ces neuf communes autour de Feurs forment un transect est-ouest depuis les piémonts desmonts du Lyonnais jusqu'au centre de laplaine du Forez[3].

Collections

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Lemusée de Feurs, créé en 1930 spécifiquement pour la préservation et l'exposition des résultats defouilles deForum Segusiavorum[n 7], conserve desmosaïques, desbornes milliaires, un four de potier, des amphores et autres céramiques de Feurs et des environs[47]. Outre la rare monnaie de Micipsa mentionnée plus haut, il possède aussi quatre autres monnaies trouvées à Feurs, frappées au temps de laRépublique romaine : unlitra de Naples, unas de la série sextantale[20], undenier de L. Marcius Philippus[48] et un denier de C. Julius Caesar[49]. Ph. Testenoire-Lafayette (1889) avait mentionné également « un beau petit bronze en potin, à légende grecque, frappé à Alexandrie au nom et à l'effigie deZénobie (267-273), reine dePalmyre, l'illustre vaincue d'Aurélien »[50] ; en 1978 cette monnaie a disparu[20].

Plans

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Valette 2011 donne plusieurs plans et photos, dont :

Valette et Guichard 1991 (p. 110, fig. 1) donnent un plan de Fleurs dans l'enceinte duXVIe siècle par P. Brissat (1768), sur lequel ils superposent l'emprise duforum.

Notes et références

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Notes

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  1. a etbSur la table de Peutinger,Foru[m] Segusiavorum se trouve à gauche de l'embouchure du Rhône situé quant à lui vers la droite et en bas de cette section de carte. La ville est ici surlignée « Feurs » en jaune. Elle est à droite d'Aquis Segete, surlignée ici « Moingt » en blanc et plus facilement repérable avec son plus grand symbole représentant un grand bâtiment carré entourant une cour.
  2. a etbLa Pimprenière a livré des vestiges de plusieurs époques :Éric Thévenin précise que ces petites occupations suggèrent une zone de contact plus qu'une zone d'habitat, peut-être à cause de la proximité des rivières le Béal et laLoise, respectivement à 200 m et 300 m au nord.
    Voir
    Thévenin 2014, « La Pimprenière ».
  3. Les autres sites de découverte de sigillée sont :
    • Chézieu (surSaint-Romain-le-Puy), sur un vicus routier au sud du département ;
    • site deMontverdun, sur l'axe Feurs-Lezoux ;
    • site des Garioux àCordelle, en bord de Loire sur l'axe Feurs-Roanne ;
    • Tancon en Saône-et-Loire, sur la voie reliant la Loire avec la Saône et la Bourgogne orientale.
    VoirDumoulin 1997,p. 501, dont la fig. 3 donne une carte montrant la répartition des sites régionaux.Lezoux, à l'ouest de Feurs, est un énorme centre de production de ces sigillées, développé en tant que tel vraisemblablement par les romains comme investissements. À la fin duIer siècle il prend le relais des ateliers dela Graufesenque, autre très grand centre de poterie similaire. Les productions respectives de ces deux centres se retrouvent dant tout l'empire romain occidental. Les autres ateliers de la carte sont essentiellement des satellites de Lezoux, hormisceux de Lyon.Terre-Franche etGueugnon font l'objet d'articles Wikipédia.
  4. a etbLe lieu-dit le Palais, en particulier vers la route de Civens, se trouve à la jonction entre les dépôts d'alluvions sableusesligériens très oxydés et un épais dépôt argileux duTertiaire typique de laplaine du Forez ; les premiers sont en contrebas d'environ 1 m par rapport au second situé plus à l'est (plus loin de la Loire) et se drainent plus facilement que l'argile tertiaire, ce qui est particulièrement notable en hiver (saison humide). Des matériaux divers ont été apportés sur la partie Est pour aider au drainage de cette argile, et deux puits antiques ont été trouvés à la jonction entre les deux types de terrains ; ce qui signale une implantation humaine dans les abords immédiats, bien que les sondages effectués n'aient pas repéré de structure autre qu'un trou de poteau. L'occupation de ce site particulier est datée de la fin duIer siècle à la première moitié duIIe siècle. VoirGeorges 2014, « Le Palais ».
    Au château du Palais, l'allée du Parc a livré un niveau de galets centimétriques et de céramique écrasée à plat sur une couche sableuse ; une tranchée de récupération de mur orientée nord-sud, avec un calage de gros poteau et un sol fait de fragments detegulae posés à plat, le tout côtoyant des objets en bronze. Rémy (2007) note que les structures antiques ont été récupérées et réutilisées dès l'Antiquité ; et que sur le côté sud-est du château se trouvait vraisemblablement des constructions monumentales importantes. VoirRémy 2007, paragr. 2-3.
  5. La « villa de la Bruyère » est un site gallo-romain dans le bois de la Bruyère surSaint-Romain-le-Puy[52]. Il est découvert par M. Robin en 1973 ou peu avant (Leglay 1973,p. 522).Valette 2011, (p. 15) précise qu'il a livré des pièces d'équipement agricole et domestique en fer, et des amphores. Un autre site de la même époque se trouve au nord du château. SelonArcheogral, ce sont peut-être de petits établissements et/ou des dépendances agricoles, quoiqueVallat 1978, (p. 193) qualifie le site devilla et que la description qu'en donneLeglay 1973, (p. 522) (entrée par un portail à double battant de 1,50 m de large avec seuil et emmarchement ; cour bordée d'un mur, salles contiguës) ne corresponde pas à un petit habitat mais bien plutôt à unevilla. Valette souligne d'ailleurs que « La modestie avérée par le type de construction de certains sites prospectés n'est pas forcément synonyme de « pauvreté » », ce qu'il applique spécifiquement au site du bois de la Bruyère[52].
    Voir :
  6. Les marchés ruraux sont des relais d'échanges entre villes et campagne. Chez les Ségusiaves, ce sont Crêt Chatelard, Poncins, Chézieu et Trélins. VoirVallat 1978,p. 192.
  7. Les collections du musée se sont accrues depuis sa création. On y trouve par exemple, au2e étage, une exposition permanente consacrée au peintre paysagisteCharles Beauverie (1839-1923).

Références

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  1. ab etc« Feurs, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petiteclé plate).
  2. « Feurs /Forum Segusiavorum, carte », surgoogle.fr/maps.Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
  3. abcdef etg[Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, « L'occupation du sol de la plaine du Forez (Loire) à la fin du second Âge du Fer et dans l'Antiquité : données préliminaires »,Revue archéologique du Centre de la France,t. 36,‎,p. 131-144 (voir p. 132)(lire en ligne).
  4. ab etc[Antoine 1883] M. Antoine,Histoire du Forez de l'époque gauloise à nos jours, Saint-Étienne, libr. Chevalier / impr. Theolier &Cie,, 245 p.(lire en ligne),p. 19.
  5. [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène »,Village de Forez,nos 71-72, supplément, 25 p.,‎,p. 3(lire en ligne).
  6. Lavendhomme 1997,p. 138.
  7. « Confluences du Lignon et de la Loise avec la Loire sur Feurs, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  8. abc etdValette et Guichard 1991,p. 110.
  9. a etbValette et Guichard 1991,p. 109.
  10. Roux 1851,p. 3.
  11. Ptolémée,Géographie.
  12. a etbErnest Nègre,Toponymie générale de la France,vol. 1 :Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève,libr. Droz,, 704 p.(ISBN 978-2-600-02883-7,lire en ligne),p. 359.
  13. Valette et Guichard 1991.
  14. « Goincet, Poncins et la Loire, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  15. Vaginay et Guichard 1988.
  16. Lavendhomme 1997,p. 137.
  17. Rémy 2008, paragr. 1.
  18. [Rémy 1978] Bernard Rémy,« Une monnaie de Micipsa à Feurs », dansMélanges en l'honneur de Étienne Fournial, Publications de l'université de Saint-Étienne,coll. « Annales de l'unité d'enseignement et de recherche des lettres et sciences humaines de l'université de Saint-Étienne » (no 1),(lire en ligne),p. 301-303 (voir p. 301).
  19. a etbRémy 1978,p. 302.
  20. ab etcRémy 1978,p. 303.
  21. a etbThévenin 2014, La Pimprenière.
  22. a etbRémy 2008, paragr. 3.
  23. ab etcVallat 1978,p. 192.
  24. a etbVallat 1978,p. 193.
  25. Lavendhomme 1997,p. 133.
  26. a etbDumoulin 1997,p. 495, 501.
  27. a etbRémy 2007, paragr. 2.
  28. Rémy 2008, paragr. 2-4.
  29. Georges 2014.
  30. Thévenin 2013, paragr. 4.
  31. Rémy 1973,p. 75.
  32. Rémy 1973,p. 76.
  33. Rémy 1973,p. 90.
  34. a etbRémy 1973,p. 91.
  35. a etbRémy 1973,p. 92.
  36. a etbGatier, Guichard et Valette 1991,p. 175.
  37. abcdef etgGatier, Guichard et Valette 1991,p. 177.
  38. a etbGatier, Guichard et Valette 1991,p. 176, dont les plans de situation.
  39. a etbGatier, Guichard et Valette 1991,p. 176.
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Voir aussi

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Bibliographie

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