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Forteresse de Golubac

44° 39′ 41″ nord, 21° 40′ 44″ est
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Forteresse de Golubac
Image illustrative de l’article Forteresse de Golubac
Vue de la forteresse de Golubac
Nom localГолубачки град
Golubački grad
Période ou styleMoyen Âge serbe
TypeForteresse
Début constructionXIVe siècle
Propriétaire initialinconnu
Destination actuelleTourisme
ProtectionMonument culturel d'importance exceptionnelle
Coordonnées44° 39′ 41″ nord, 21° 40′ 44″ est
PaysDrapeau de la SerbieSerbie
DistrictBraničevo
MunicipalitéGolubac
LocalitéGolubac
Géolocalisation sur la carte :Serbie
(Voir situation sur carte : Serbie)
Forteresse de Golubac
Forteresse de Golubac
Site webtvrdjavagolubackigrad.rsVoir et modifier les données sur Wikidata
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Laforteresse de Golubac (enserbecyrillique :Голубачки град ; en serbelatin :Golubački grad ; enroumain :cetatea Golubaci ; enhongrois :Galambóc vára) est une villemédiévale fortifiée située sur la rive droite duDanube, à quatre kilomètres en aval de la ville actuelle deGolubac, enSerbie. La forteresse aurait été construite auXIVe siècle et surveillait l'approche desPortes de Fer, ces défilés où le Danube s'engouffre entre lesCarpates (rive gauche, nord) et lesBalkans (rive droite, sud). Elle est inscrite sur la liste desmonuments culturels d'importance exceptionnelle de la république de Serbie (identifiantno SK 977)[1].

Les bases de l'édifice sont aujourd'hui immergées, le niveau du Danube ayant significativement monté, à la suite de la construction du barrage aux Portes de Fer achevé en 1972.

Emplacement

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La forteresse de Golubac, située dans ledistrict de Braničevo au nord-est de laSerbie et le long de la frontière danubienne avec laRoumanie, marque l’entrée duparc national deĐerdap. Elle domine le Danube à un emplacement stratégique : à cet endroit le fleuve devient plus étroit et tumultueux dans le défilé desPortes de Fer[2],[3], rendant la navigation (surtout avant l'apparition des moteurs) plus difficile : ainsi les maîtres de ce fort pouvaient à leur aise contrôler le trafic fluvial et taxer les marchandises[4],[5]. AuMoyen Âge, on barrait le passage aux navires grâce à une forte chaîne ancrée à un récif appeléBabakaj, de l'autre côté du fleuve.

Histoire

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L'entrée fortifiée et le bastion avancé.
L'enceinte extérieure.

Les débuts de la place-forte de Golubac sont entourés de mystère. À l’époqueromaine, laTable de Peutinger signale ici un fort du nom deCupae ; les inscriptions et vestiges de fortificationsantiques à l’intérieur de l’enceinte confirment la présence d’un établissement, peut-être une de cescolonies romaines, parfois appeléescolumbaria[6],[7]. Jusqu’à l'arrivée desSlaves et desAvars au milieu duVIe siècle, le site a été un poste frontalier de l’Empire romain d'Orient et à ce titre en première ligne sur le chemin desinvasions venues du Nord ; ensuite, il se trouve dans la zone disputée entre lesSerbes, lesMagyars et lesByzantins[4],[7], et on ignore lesquels ont, les premiers, commencé à relever les fortifications et à bâtir l’actuelle forteresse, ainsi que le nombre de ses tours à l’origine. Tout ce que l’on sait par les fouillesarchéologiques, c’est que les fondations d’unechapelleorthodoxe serbe ont servi de base à une tour : les inscriptions indiquent qu’elle pourrait avoir été édifiée à l’initiative d’unjoupan local. Les dates de la construction demeurent également incertaines, bien qu’il soit généralement admis que l’actuelle forteresse date l’essentiel du début duXIVe siècle[2],[3],[5].

La première mention écrite de Golubac remonte à 1335, alors que le château était occupé par une garnison hongroise[7] et était un poste militaire important dubanat de Kičevo : lesbanats étaient desmarches serbes ou croates,vassales duroyaume de Hongrie sur ses frontières méridionales, mais à plusieurs reprises celles de l’Est, dont Kičevo (en magyar Kucsó), réintégrèrent laSerbie médiévale, plus exactement lavoïvodine deBraničevo. Ainsi, entre 1345 et 1355, letsar serbeÉtienne Douchan effectua une tournée à Golubac qui faisait alors partie de la Serbie, et dont il avait confié le commandement auchâtelainorthodoxe Toma de Seceni (en hongrois Szécsény Tamás), égalementvoïvode deTransylvanie et, à ce titre, vassal du roi de Hongrie, donc, diplomatiquement, le meilleur arrangement possible[7].

À la mort de Douchan, la maison deRastislalić gagna en influence à Braničevo, jusqu’à prendre son indépendance en jouant sur la marge de manœuvre de cettemarche-tampon. Selon les chroniques serbes, leknèzeLazare de Serbie aurait déposé le dernierjoupan etban Rastislalić (Radič Branković) en 1379, et fait donation des villages alentour à des monastères orthodoxes deValachie, alors principale allée de la Serbie contre lesOttomans[7]. Au moment de labataille de Kosovo Polje en 1389, Golubac était une citadelle Serbe. On ignore à quelle date elle changea de mains, bien qu’une source situe l’événement après 1382[7]. Après cette bataille, la forteresse tomba au pouvoir dusultanBajazetIer, et ce fut sa première conquête par l’Empire ottoman.

En 1391, Golubac changea deux fois de maître. Lepalatin hongrois deTimişoara,Péter Perényi, s’en empara, mais peu après dut la rendre aux Turcs[6]. Ensuite, elle revint auroyaume de Hongrie puis, en 1403, à nouveau aux Serbes lorsque leroi Sigismond de Hongrie en fit unfief personnel dudespote serbeStefan Lazarević qui, pour résister aux Turcs, s’était reconnuvassal de la Couronne hongroise. En mai 1426, àTata en Hongrie et en présence de Sigismond, ce dernier nommaĐurađ Branković successeur de Stefan Lazarević sous réserve que Golubac,Belgrade et la région lebanat de Mačva reviennent à la Couronne hongroise à la mort de Stefan[8],[9],[10]. À la mort de Stefan en 1427, Sigismond s’assura de l’application du pacte de Tata : Belgrade et le banat de Mačva changèrent de mains pacifiquement mais le commandant de Golubac, le voïvode Đeremiđa, réclama une compensation de 12 000 ducats pour la perte de sa charge[8]. Sigismond refusa et Đeremiđa, dépité, fit alors allégeance aux Turcs[8],[9],[10] : la forteresse devint la résidence d’unpacha.

Les guerres ottomanes

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Malgré l’allégeance de Đeremiđa, lesultanMourad II dut lancer son armée sur la Serbie dont les autres joupans, voïvodes et bans serbes ne cessaient de se rapprocher de la Hongrie pour échapper à l’emprise ottomane. Un régiment turc parvint à Golubac et ravagea les localités serbes,valaques et hongroises dubanat de Braničevo[8]. En réaction, Đurađ partit lui-même pour Golubac, promettant l’amnistie à Đeremiđa et lui demandant de regagner la forteresse par tous les moyens. Mais le voïvode ne se soumit pas : il attaqua le despote alors qu’avec son escorte Đurađ tentait de monter à l’assaut des remparts[8]. Ces complications dues à l’intransigeance de Sigismond menèrent en 1428 à la bataille de Golubac[6].

Panorama depuis la tour est.

Au mois d’avril 1428, Sigismond dut rassembler une armée de 25 000 fantassins, 6 000 archersvalaques commandés par levoïvode Dan II[11], 200 artilleursitaliens, et de nombreuxuhlansPolonais du côté sud du Danube, puis assiégea les Turcs dans Golubac[6]. Il avait aussi armé une flottille hongro-valaque debolozanes pour bombarder le fort depuis le fleuve[8], l’une des bolozanes étant commandée par Țițela (ou Cicelle) Răzguni (en hongrois Rozgonyi Cecília), épouse dujoupan ducomté de Timişoara Ștefan Răzguni (en hongrois Rozgonyi István[6]. Mourad dépêcha une armée au secours des assiégés, et rallia la place à la fin du mois de mai[8]. Sigismond, refusant une bataille rangée, prépara les termes d’un traité au début du mois de juin[8] mais lorsqu’une partie de l’armée hongroise eut rejoint l’autre rive (sud) du fleuve, le général ottomanSinan Bey attaqua l’arrière-garde[8], faisant le plus de prisonniers qu’il le pouvait (au nombre desquels le chevalier polonaisZawisza le Noir) pour en tirer rançon, et massacrant les survivants sans-grade[6]. Sigismond, sur le point d’être encerclé avec le reste de son armée[8], ne dut son salut qu’à l’intervention de Cicelle Răzguni[6],[12],[13].

Dans les combats qui s’ensuivirent, Ștefan Răzguni trouva la mort, et la Serbie méridionale et orientale, y compris le monastère deDaljša voisin de Golubac, furent ravagés. Mais, pour avoir défendu la chrétienté contre les Turcs, Sigismond (souverain catholique) vit son image changer dans cette régionorthodoxe : on ne l'appela plus l’« empereur païen », mais, comme on peut le lire dans les mémoires d’un moine de Daljša, « notre Empereur[8]. »

L’Empire Ottoman conserva le contrôle de Golubac tout au long de son occupation dudespotat de Serbie. Après des années de luttes, qui se conclurent par l’expulsion des Ottomans hors du despotat par l’armée hongroise, laPaix de Szeged rétablit le pouvoir des despotes serbes à la fin de l’été 1444. Après de longs pourparlers, le redécoupage du pays ratifia l’appartenance de la forteresse de Golubac au despotat serbe[14]. Toutefois, les Turcs la reprirent à la mort deĐurađ Branković en 1456. En 1458,Mathias Corvin reprit la forteresse[15], mais dut la rendre àMehmed II la même année[16].

La lutte entre Hongrois et Turcs reprit en 1481–1482. Au cours de l’automne 1481, alors que Golubac était ottomane, lejoupan ducomté de Timişoara, Paul leCnèze (en roumain Pavel Cneazu, en hongrois Pál Kinizsi) mena une expédition contre les Turcs[17] : le[17], il porta son armée, forte de 32 000 hommes, vers le Danube en direction du sud[6], poussant jusqu'àKruševac[17]. À Golubac, il tua ou fit prisonniers un millier de cavaliers Turcs, coula 24 navires et fit décapiter aux portes de la ville lebey Alexandre Mikhailović (en turc İskender Mihaloğlu)[17],pacha deSmederevo et général ottoman[6]. Les Turcs durent abandonner la place mais le raid de Pavel Cneazu resta sans lendemain car les Turcs, s’ils avaient perdu beaucoup d’hommes et de navires, restèrent maîtres de la région : ils reprirent bientôt Golubac et en agrandirent les fortifications[17]. De 1482 à 1688, Golubac resta ottomane et une mosquée fut construite à l’intérieur de la forteresse pour la garnison.

Golubac passa sousdomination autrichienne à deux reprises, de 1688 à 1690 et de 1718 à 1739. Les rebelles serbes en prirent le contrôle au cours de laKrajina de Koča en 1788-1791, puis de nouveau en 1804–1813, pendant lepremier soulèvement serbe. Puis la forteresse revint à l’Empire Ottoman jusqu’en 1867, date à laquelle elle fut remise, avecKalemegdan et d’autres villes de Serbie, auknèzeMichel III Obrenović.

Période contemporaine

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Le barragehydroélectrique desPortes de Fer (1972).
La forteresse de Golubac en 2020

De la fin duXIXe siècle au milieu duXXe siècle, destaons d’origineasiatique accidentellement introduits dans la région et appelés « mouches de Golubac » pullulaient dans la région. Particulièrement nocifs pour lebétail, ils décimèrent des troupeaux entiers debovins et debuffles jusqu’à ce que le bétail finisse par développer desanticorps[6],[12],[13]. À l’issue de laPremière Guerre mondiale, on construisit une route qui passait par les deux portes fortifiées du ce château. Cette route emprunte l’itinéraire le plus court reliant la Serbie à laBulgarie. De 1964 à 72, on a construit un barragehydroélectrique dans les gorges desPortes de Fer, ce qui a notablement fait monter le niveau du fleuve : le pied des coteaux, la tourno 10 et une des portes sont à présent inondés[6].

En 2000, la végétation a envahi les ruines, rendant plusieurs endroits de la forteresse inaccessibles. Au printemps 2005, on a entrepris un projet de réhabilitation du site, mais la Serbie n’étant toujours pas admise dans l’Union européenne en raison des suites desguerres de division de la Yougoslavie, les fonds manquent. Les buissons ont été arrachés et certains monuments, comme la fontaine du fossé construite en hommage au chevalierZawisza le Noir, ont été réparés. Les remparts, les tours et les marches en pierre sont alors en bon état, mais les planchers et escaliers en bois ont pourri, rendant les étages supérieurs inaccessibles. Golubac reste malgré tout une attraction touristique appréciée, à la fois parce qu’une route importante la traverse, et parce qu’elle est proche desPortes de Fer et deLepenski Vir.

La forteresse a été restaurée entre 2014 et 2019.

Architecture

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Forteresse de Golubac

Golubac comporte trois grandesenceintes défendues par dix tours et deuxherses, solidaires des remparts par des refends épais de 2-3 m[4],[5]. À l'entrée de la forteresse, la première muraille (I) doublait la défense assurée par lesfossés[5], alimentés par des éclusettes au Danube et certainement noyés en cas de siège. Il y avait un petit village hors les murs[4].

Comme c’est le cas pour de nombreuses fortifications, la structure de la citadelle de Golubac a évolué au fil des siècles. Les premières décennies, elle ne comporta que cinq tours. Par la suite, on lui en adjoignit quatre autres[4],[18]. Les tours sont de section carrée, ce qui montre que cette forteresse a été construite à une époque où les combats se faisaient encore à l’arme blanche. Avec l’apparition des premièresarmes à feu, les Turcs fortifièrent les tours de l’ouest avec des batteries de canon et des renfortspolygonaux oucylindriques d’une épaisseur atteignant deux mètres[5]. Après l’attaque des coalisés chrétiens en 1481[17], ils édifièrent la dernière tour, dotée desabords decanon etgaleries de tir[4].

L'enceinte supérieure

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L’enceinte supérieure (dite A) est la partie la plus ancienne de la forteresse. Elle comprend ledonjon oucitadelle (tourno 1) et la chapelleorthodoxe serbe (tourno 4). Bien que ce point reste débattu, cette chapelle suggère que cette partie ancienne du fort a du être édifiée par unjoupan serbe.

Par la suite, durant les périodes serbe ou hongroise, la forteresse fut agrandie de deux enceintes : l’enceinte postérieure et l’enceinte avancée.

L'enceinte postérieure

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L'enceinte postérieure (D) est séparée de l'enceinte supérieure par un rempart reliant les toursno 2 et 4, et un éperon rocheux haut de 3–4 m. Près de la tourno 5 se trouve un corps de logis (VII) qui servait probablement de caserne et de dépôt de munitions.

L'enceinte avancée

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L'enceinte avancée comprenait une section basse (C) et une section élevée (B) séparées par une muraille reliant les toursno 4 etno 7. L’entrée(II) se trouve dans la section basse, défendue par les toursno 8 et 9. La tourno 8 est munie d'un affût de canon. Face à la grande porte, une seconde herse donne accès à l'enceinte postérieure. L'allée est bordée d'une tranchée large de 0,50 m et profonde de 0,75 m qui s'est comblée en une noue à la pente à peine marquée. À l'extrémité de la partie basse, la tourno 10, connectée à la9e tour par une muraille basse, a été édifiée par les Turcs pour y placer une batterie rasante. Elle contrôlait le passage le long du Danube et gardait l’accès à un petitquai, situé probablement entre les toursno 5 et 10. Des ruines montrent des passages vers la tourno 8, mais la cour ne semble pas avoir abrité de corps de logis.

Le mur qui séparait les cours haute et basse était percé d'une porte menant vers la cour haute. Cette cour haute était franche de toute construction, mais on voit les vestiges d'un escalier qui donnait accès à la porte IV, qui se trouve à 2 m au-dessus du sol, à droite de la tourno 3.

Les tours

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Les neuf premières tours font 20–25 m de hauteur[4],[5]. Il y a au total dix tours, dont les planchers et les escaliers intérieurs étaient de bois, cependant que les escaliers extérieurs sont en pierre. La moitié des tours (1, 2, 4, 5, 10) sont carrées et sont entièrement en maçonnerie, alors que l'autre moitié (3, 6, 7, 8, 9) ont perdu leur ossature du côté intérieur du fort.

La porte de secours et la tour 5 à droite, avec la tour 10 à gauche.

La tourno 1, surnommée « Tour-chapeau » (Šešir-kula[18]), est l'une des plus anciennes ; elle double la citadelle et sondonjon. Sa base octogonale se hausse d'une enceinte cylindrique, mais l'intérieur de la tour est carré. La tourno 2, voisine par l'ouest, est elle entièrement de forme circulaire. La troisième tour possède une embase carrée, avec un parement ouvert face au donjon au nord. À sa partie supérieure se trouve uneterrasse d'où l'on domine tout leDanube et l'entrée du défilé desPortes de Fer. En bas du promontoire, à côté de la tourno 3, se trouve la tourno 4, dont l'embase, également carrée, donne un accès direct à une chapelle orthodoxe dont les murs sont solidaires de la maçonnerie de la fortification : chapelle et tour ont donc été construites en même temps. La dernière tour le long de ce rempart, la tourno 5, est la seule à avoir entièrement conservé sa géométrie carrée d'origine.

La plus haute tour de l'enceinte avancée, la tourno 6, possède une base carrée qu'on a renforcée d'une fondation hexagonale. Tournée vers l'ouest, la base carrée de la tourno 7 a, elle, été renforcée d'une fondation circulaire. La tourno 8, surplombant la porte principale, présente une base irrégulière, vaguement rectangulaire. C'est la plus basse des neuf premières tours. Défendant l'autre aile, la tourno 9 possède une base carrée qu'on a renforcée d'une fondation octogonale.

La dernière tour est la tour d'artillerie. Elle ne comporte qu'un étage, et est la plus basse de toutes. Elle a été édifiée sur une base octogonale avec des appuis de canon tournés vers le Danube. La tourno 10 est presque identique aux trois tours d’artillerie rapportées sur la forteresse deSmederevo.

Place dans l'histoire des Balkans

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Dans l'histoire desBalkans, la forteresse de Golubac était l'ultime avant-poste des puissances régnant àConstantinople (Empire byzantin orthodoxe, puisEmpire ottoman musulman) face à celles régnant enEurope centrale (Hongrie puisempire d'Autriche catholiques)[10]. L’importance de cette forteresse se reflète surtout dans le fait qu'elle a été un enjeu durement disputé entreSigismond etMourad II. Elle a été classée « Monuments culturels d'importance exceptionnelle » en 1979, et elle est entretenue par laSerbie.

Références

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  3. a etb« Golubac », Serbia National Association of Travel Agencies(consulté le).
  4. abcdef etgDonaldHitchcock, « Golubac »,(consulté le).
  5. abcde etf(de) CatherineBelovukovic, « Golubacki Grad - Festung aus dem 13. Jahrhundert », BEO-BOOKS(consulté le).
  6. abcdefghij etk(de) AntonZollner,Mittelalterliche Burgen auf dem Gebiet des rumänischen Banats,(lire en ligne), « Die Burgen "Sankt Ladislaus" und "Golubatsch" ».
  7. abcde etfDejan Ranisavljević,Stari Grad Golubac.
  8. abcdefghij etk(sr)VladimirĆorović,Istorija srpskog naroda, Banja Luka / Belgrade, Project Rastko,(ISBN 86-7119-101-X,lire en ligne), « IV. Oporavljena Srbija - V. Despot Đurađ Branković ».
  9. a etbKnight Kings: The Anjou- and Sigismund Age in Hungary (1301-1437), Encyclopaedia Humana Hungarica 03 / Magyar Elektronikus Könyvtár,, bas de page(lire en ligne).
  10. ab etcColinImber,The Crusade of Varna, 1443-45, Ashgate Publishing,, PDF(ISBN 0-7546-0144-7,lire en ligne), « Introduction »,p. 23–26.
  11. (fr)Nicolas IorgaHistoire des Roumains volume IV,les chevaliers, Bucarest 1937 ;(ro) Constantin C.Giurescu & Dinu C.GiurescuIstoria Românilor volume II (1352-1606),p. 114-115, Editura Stiintifica si Enciclopedica, Bucarest 1976.
  12. a etbW. B. Forster Bovill,Hungary and the Hungarians, Londres, Methuen & Co.,(lire en ligne),p. 293.
  13. a etbPéterEsterházy (trad. Richard Aczel),The Glance of Countess Hahn-Hahn (Down the Danube), Evanston (Illinois), Northwestern University Press,, 246 p.(ISBN 0-8101-1760-6,lire en ligne),p. 225.
  14. (en) GezaPerjes etBela Kiraly (dir.) (trad. du hongrois par Maria D. Fenyo),The Fall of The Medieval Kingdom of Hungary : Mohacs 1526 - Buda 1541, Boulder (Colo.)/Highland Lakes (N.J.), Columbia University Press,coll. « Corvinus Library - Hungarian History », (réimpr. 1999), 307 p.(ISBN 0-88033-152-6,LCCN 8862290,lire en ligne), « Chapter I: Methodology ».
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  16. HalilInalcik, « Mehmed the Conqueror (1432-1481) and His Time »,Speculum, Medieval Academy of America,vol. 35,no 3,‎,p. 408–427(DOI 10.2307/2849734,JSTOR 2849734).
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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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