| Fort de Lestal | |||
Cour intérieure du fort de Lestal, visite guidée du samedi 20 août 2022. | |||
| Description | |||
|---|---|---|---|
| Type d'ouvrage | fort àcavalier | ||
| Dates de construction | de 1875 à 1881 | ||
| Ceinture fortifiée | place d'Albertville | ||
| Utilisation | barrage de vallée | ||
| Utilisation actuelle | à l'abandon | ||
| Propriété actuelle | privée | ||
| Garnison | 603 hommes (en 1881) | ||
| Armement de rempart | 21 canons | ||
| Armement de flanquement | 6 pièces | ||
| Organe cuirassé | néant | ||
| Modernisation béton spécial | non réalisée | ||
| Programme 1900 | |||
| Dates de restructuration | non réalisée | ||
| Tourelles | - | ||
| Casemate de Bourges | - | ||
| Observatoire | - | ||
| Garnison | ? | ||
| Programme complémentaire 1908 | non réalisé | ||
| Coordonnées | 45° 44′ 23″ nord, 6° 24′ 23″ est | ||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Savoie (département) | |||
| modifier | |||
Lefort de Lestal (parfois écrit l'Estal ou Lestale)[1], appelé brièvementfort Épernon, est unouvrage fortifié alpin, situé au nord de la commune deMarthod, dans ledépartement de la Savoie.
Le fort de Lestal est un des éléments composant laplace forte d'Albertville, chargée de la fin duXIXe siècle jusqu'au début duXXe siècle, en cas de conflit entre leroyaume d'Italie et laRépublique française, de défendre l'accès à lacombe de Savoie.
Le fort est situé au nord d'Albertville, pour bloquer une tentative de passage parBeaufort et lecol des Saisies. Il a été aménagé sur les pentes d'un contrefort dumassif des Bauges (laDent de Cons, culminant à 2 062 mètres d'altitude), surplombant ainsiUgine, le val d'Arly vers le nord-est avec la route deMegève, ainsi que la vallée de laChaise vers le nord-ouest où passe la route deFaverges (qui mène ensuite àAnnecy)[2]. Le fort de Lestal étant à 794 mètres d'altitude, il est complété au-dessus par le blockhaus de l'Alpettaz (à 1 419 m d'altitude ;45° 44′ 45″ N, 6° 22′ 15″ E)[3].
Par ledécret du, leministre de la GuerreGeorges Boulanger renomme tous lesforts,batteries etcasernes avec les noms d'anciens chefs militaires[4]. Pour le fort de Lestal, son « nom Boulanger » est en référence auduc d'Épernon. Le nouveau nom devait être gravé aufronton de l'entrée. Dès le, le successeur de Boulanger au ministère,Théophile Ferron, abroge le décret[5]. Le fort reprend officiellement son nom précédent.
La construction des fortifications plus en amont, autour deBourg-Saint-Maurice et deModane, à la fin duXIXe siècle reporte la place d'Albertville en seconde ligne, tandis que les progrès de l'artillerie rend obsolète lesforts Séré de Rivières. Le fort de Lestal reste propriété de l'Armée française jusqu'à sa vente à un particulier à la fin des années 1960[6].

