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Aucinéma, à latélévision et envidéo, le terme « format d'image » est une formule désignant le « rapport géométrique » de l'image ou de l'écran. Cefacteur ou du latinratio, désigne les proportions du rectangle d'affichage, parfois appelé « rapport de cadre » dont la formule en anglais est « aspect ratio ». Il fixe le rapport entre la largeur et la hauteur d'unphotogramme ou d'unécran. Par convention, ce rapport largeur/hauteur s'écrit « largeur »:« hauteur » oulargeur/hauteur. Cette donnée peut être déterminée par des mesures ou, dans le cas des signaux vidéo ou d'affichageinformatique, du nombre depixels affectés aux deux dimensions, déterminant ainsi ladéfinition d'écran.
Au cinéma, les formats d'image historiquement exploités pour la projection de pellicule argentique sont majoritairement1,85:1 et2,4:1, également connu sous le terme de « format large anamorphosé x2 ». Les principaux formats antérieurs sont :
le format natif ducinéma muet (1,33:1), appelé4/3 à la télévision ou sur les supports vidéo ;
laVistaVision (initialement1,50:1 et depuis les années 1980, fixé entre1,60:1 et2,00:1).
La technologie numérique apparue depuis les années 1990 permet aux projecteurs de cinéma de s'adapter à tous types de rapports géométriques de l'image tournée, en respectant le format ditnatif souhaité par les réalisateurs.
Depuis les origines ducinéma, de nombreux formats se sont succédé ou ont coexisté. Ceux-ci dépendent du format de lapellicule employée lors de la prise de vues, mais aussi du format de restitution en visionnement direct ou enprojection. Les deux formats ne sont pas toujours identiques, ils correspondent à différentes périodes, différentes contraintes techniques ou volontés artistiques.
Lorsque le cinéma devient parlant, on tire le son (codage analogique optique) sur la pellicule positive, entre l'image et les perforations de gauche (vues en projection). Cela a deux effets : il faut décaler l'axe optique des caméras pour le recentrer sur le photogramme décalé sur la droite (afin de réserver cet espace pour le tirage) et le format d'image devient presque carré. L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (académie américaine du cinéma) définit en 1929 un nouveau standard : le format 1,375:1, appelé « format académique ».
Ce n'est que bien plus tard que l'AllemandOskar Barnack a l'idée d'utiliser ce film cinéma dans un appareil photo, leLeica, en choisissant un défilement horizontal. C'est le film 135 que l'on charge parfois encore dans les appareils « 24 × 36 mm ».
En1927,Abel Gance imagine pour son fameuxNapoléon de projeter simultanément trois films sur triple écran afin de dépasser les limites habituelles du cadre (une sorte desplit screen géant). Le procédé, baptisé Polyvision offre un rapport de 4:1.
Dans lesannées 1950, pour concurrencer l'arrivée de latélévision, les chercheurs élaborent les formats « larges » afin de renforcer le côté spectaculaire des projections de cinéma par rapport au « petit écran » télévisuel[3]. Ils sont essentiellement de deux types :
les formats dits « Large » (entre 1,5 et 2 pour 1) 1,66:1 (Europe), 1,75:1 (Italie) et 1,85:1 (États-Unis)[4], obtenus en diminuant la hauteur des photogrammes par modification de la fenêtre de prise de vues des caméras et de la fenêtre de projection et en agrandissant un peu l'image à la projection pour récupérer l'espace perdu en hauteur, grâce à un objectif à plus courtedistance focale sur le projecteur ;
les formats dits « Panoramique» (supérieur à 2) de typeCinemaScope (35 mm à défilement verticalanamorphosé) /VistaVision (non anamorphosé à défilement horizontal au tournage)Todd-AO (70 mm à défilement vertical sans anamorphose), pour les plus utilisés de la période argentique.
Durant les années 1960, d'autres procédés ont attiré un large public, mettant en œuvre trois pellicules se déroulant en synchronisme dans trois caméras bloquées l'une contre l'autre, dont les trois objectifs se croisent pour filmer un espace trois fois plus vaste que le champ normal :
le Kinopanorama russe, quasiment similaire au Cinérama, est exploité à partir de1959 dans plusieurs salles à travers le monde, dont lasalle parisienne du même nom jusqu'en 2002.
En hommage àAbel Gance, l'ancienne salle de vision privée du Royal Monceau à Paris est spécialement équipée pour la projection du triptyque deNapoléon en cinéma numérique (aspect ratio 4:1)[5].
Lunettes à deux couleurs (rouge et bleu) pour la vision en relief.
Des procédés decinéma en relief dit aussi « stéréoscopiques » dont l'expression « 3D » – pour « trois dimensions » se généralise dans les années 1930 aux États-Unis existent depuis les origines du cinématographe. Le relief nécessite historiquement le port de lunettes à deux couleurs différentes (anaglyphe). Dès lors, s'il est adapté pour le noir et blanc, il dénature en revanche les films en couleur.
Le système nécessite à cette époque deux projecteurs synchonisés, un écran métallisé et des copies séparées pour chaque oeil : droit et gauche. Cette installation entraîne un coût supplémentaire avec deux copies pour chaque film et des paramétrages techniques complexes. Si l'opérateur est amené à réparer une copie, le plus souvent en supprimant l'image sur laquelle la copie s'est déchirée, il est contraint d'effecter la même opération sur l'autre copie sous peine de désynchronisation de dysfonctionnements optiques. L'avènement de la télévision et duCinemascope réduisent considérablement l'intérêt du public pour les films en relief durant plusieurs décennies.
Lors du retour en vogue de la 3D, principalement dans certains films d'horreur de séries B des années 1970-1980 édités en vidéo, l'anaglyphe plus économe et moins contraignant refait surface. Il est parfois utilisé uniquement sur quelques minutes de ces films.
LeFuturoscope propose du cinéma en relief fonctionnant selon un troisième principe beaucoup plus complexe mais aussi plus efficace. Deux images différentes correspondant à l'angle de vue de chaque œil sont projetées alternativement sur un écran en forme de dôme, les spectateurs portent des lunettes à cristaux liquides qui, synchronisées avec la projection, opacifient alternativement chaque verre afin que l'œil ne perçoive que l'image qui lui est destinée.
Depuis les années 2010, de grandes productions de films en relief font un retour dans les salles, grâce au développement de la projection numérique. Antéreurement, projeter un film en relief exige une installation lourde telle que l'utilisation d'un second projecteur et d'un système de synchronisation dont l'exploitation et les paramétrages sont complexes. Grâce à la technologie numérique, la mise en œuvre est simplifiée puisqu'il suffit d'ajouter un équipement spécifique au projecteur existant ou en acquérir un entièrement compatible avec ces fonctions stéréoscopiques. De plus, la projection numérique en relief permet de réduire les artefacts perçus par certains spectateurs comme les effets de scintillement, en augmentant la fréquence d'obturation à 144 Hz soit 72 Hz par œil ainsi que la résolution des images projetées. Par ailleurs, les écrans doivent également être compatibles avec les systèmes passifs. Trois systèmes sont en concurrence :Real D utilisant unepolarisation circulaire,Xpan D utilisant un système actif etDolby 3D utilisant un système passif basé sur le filtrage des couleurs.
Leformat de la pellicule, sa largeur et sonpas, détermine le format de l'image, auquel s'ajoutent plusieurs contraintes techniques : réserve(s) latérale(s) pour la ou les pistes sonores, utilisation éventuelle d'objectifs anamorphiques.On distingue deux manières d'impressionner la pellicule dans lescaméras argentiques :
la technique dite « de cache » (hard matte : la fenêtre deprise de vues est au format conforme aux préconisation du réalisateur ou du studio, les barres noires séparant lesphotogrammes les uns des autres sont engendrées par le passage de l'obturateur de la caméra qui masque la fenêtre 24 fois ou 25 fois par seconde, durant le déplacement d'unpas de la pellicule ;
la technique dite « de recadrage » (soft matte : elle consiste à filmer avec les repères du format visé, souvent au rapport 1,85:1, tout en impressionnant la pellicule avec une fenêtre de prise de vues plein cadre (1,37:1); la barre noire de séparation étant réduite à sa plus petite expression, car les photogrammes sont pratiquement jointifs. Cette méthode permet de commercialiser deux versions du film : une version large (widescreen en anglais) (1,85:1) et une version « carré » (1:1 ⩽ Carré < 1,5:1) ou plein écran (fullscreen en anglais) (1,37:1) ; du fait que l'image est cadrée pour du 1,85:1, la version plein écran (fullscreen en anglais) peut afficher parfois des éléments non souhaités comme une perche de microphone, des câbles électriques, un figurant, un objet anachronique… Cette technique est essentiellement utilisée aux États-Unis car elle ne concerne de fait que les rapports 1,66:1 et 1,85:1.
En 35 mm, leSuperscope, procédé optique utilisé dans les années 1950, équipe les caméras d'une fenêtre de prise de vues spéciale produisant sansanamorphoseur, une image au rapport 2:1, en impressionnant la pellicule sur toute sa largeur utile, sans laisser de réserve pour l'enregistrement sonore, une réserve considérée comme inutile au stade du négatif mais n'utilisant qu'une faible portion de la surface photosensible; les barres de séparation étant d'une taille considérable, ce qui représente un certain gaspillage de ressource visuelle. Le tirage des copies exploite des fenêtres du typeCinémaScope et une optique anamorphique. Ultérieurement ce format est nommé « Super 35 mm ».
Durant les années 1960, leTechniscope propose de réduire ce gaspillage en utilisant des caméras modifiées dont lepas comprend deux perforations par photogramme au lieu de quatre, ce qui produit directement un rapport d'image de 2,4:1 ou 2,33:1 au lancement du procédé, donc une image beaucoup plus large que haute, sans aucune anamorphose, avec là aussi une quasi-absence de la barre de séparation des photogrammes. Le procédé permet une économie de 50 % sur le budget de pellicule négative. Pour l'exploitation en salles, les copies sont en revanche tirées aupas de quatre perforations par image et les photogrammes sont compressés en largeur avec anamorphose du type CinémaScope.
Au moment de la projection, le projectionniste sélectionne une fenêtre de projection adéquate (cette pièce, facilement amovible, offre plusieurs spécimens) car la partie noire des photogrammes peut être dégradée, rayée, piquée et la fenêtre doit éviter la projection de rayures ou points blancs parasites hors de l'écran. Il choisit bien entendu l'objectif le mieux adapté. Ainsi, l'image est plus agrandie en 1,85:1 qu'en 1,37:1 ; si une image 1,37:1 est projetée avec un objectif 1,66:1, le haut et le bas dépasseraient de l'écran ; si une image 1,85:1 est projetée avec un objectif 1,666:1, l'image serait moins haute que l'écran.
Pour le format 2,4:1, l'image sur la pellicule est « anamorphosée », c'est-à-dire qu'elle est compressée dans le sens de la largeur, sauf dans le cas d'une pellicule VistaVision (prise à l'horizontale) ; elle est décompressée lors de la projection, ce qui explique que les halos de lumière paraissent elliptiques.
Le choix du format n'est pas seulement dicté par la technique : il est aussi financier et commercial. Les formats les plus larges sont souvent plus coûteux à produire, ainsi comme l'image capture un champ plus large, cela impose de maîtriser un espace plus important (décors plus grands, placement du matériel plus contraignant). Par ailleurs, la part du marché vidéo et des diffusions à la télévision dans les revenus d'un film est de plus en plus importante et certains formats s'accommodent mal d'un écran 4/3 (1,33:1). Les chaînes de télévision émettant de plus en plus au format « large » 16/9 tv numérique (TNT, câble, ADSL, satellite) pour s'adapter au nouveau format de téléviseurs, on constate une quasi-disparition du format « carré » 4/3 tv dans les nouvelles productions.
Le format est aussi un choix artistique, correspondant à ce que le réalisateur désire montrer au spectateur. Ainsi, un format « carré » du type 1,37:1 permet des cadrages plus serrés, la vision du spectateur étant focalisée sur le sujet central de l'image (comme dansRosetta desfrères Dardenne en1999) et ne pouvant pas s'échapper sur les côtés. Le format académique 1,37:1 permet également d'avoir une image plus « verticale » qui peut, par exemple, évoquer l'enfermement ou l'envol (comme dansDe bruit et de fureur deJean-Claude Brisseau en1988).
Un format large permet au contraire de représenter de vastes paysages (comme leswesterns), ou de mettre en scène de nombreux personnages (comme dansUsual Suspects deBryan Singer en1995). Le cinéasteAndré Téchiné a utilisé le CinémaScope pour plusieurs de ses films, notammentJ'embrasse pas (1991). Il a déclaré en1994 que cette utilisation est effectuée afin d'obtenir deuxgros plans dans le même cadre« et de filmer ce qui se passait entre les gens et les choses, l'air et la distance qui les sépare[6]. »
Dans le filmLe Mépris (lui-même en CinémaScope),Jean-Luc Godard fait dire àFritz Lang à propos du CinémaScope :« Ce n'est pas fait pour des hommes, c'est fait pour les serpents, pour les enterrements[7]. »
Stanley Kubrick ne tourna que deux films en 70 mm et 2,20:1 :Spartacus et2001, l'Odyssée de l'espace. Pour le reste de sa filmographie, il resta attaché à des formats plus carrés, avec une certaine préférence pour le 1,66:1, qui a assez longtemps survécu dans les salles européennes à la différence du marché américain[8]. Pour les diffusions télé et vidéo de son vivant, il revient autant que possible au négatif, qui a été exposé plein cadre, en 1,37:1 (tournage dit enopen matte) pour tirer des masters vidéo 4/3 sans bandes noires, en ouvrant l'image. Après la disparition deKubrick, les écrans « large » 16/9 devinrent la norme et les films qui s'y prêtent sont disponibles aujourd'hui dans des masters vidéo en 1,66:1 (5/3) ou 1,77:1 (16/9), supervisés avec l'accord de la famille deKubrick.
1,33:1 (ou4/3) : format du cinéma muet, ainsi que celui du16 mm et de l'ancien standard de télévision. Pour le35 mm, la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de24 × 18 mm = 432 mm2 ;
1,66:1VistaVision : inventé aux États-Unis dans lesannées 1950, il est encore fréquemment utilisé de nos jours, exclusivement pour la prise de vues de séquences à effets spéciaux. Conçu initialement pour être utilisé au rapport 1,66:1, il peut également être étendu au 1,85:1 voire au 2,:1 ;
1,75:1 : ancien format large utilisé en Italie, qui n'est presque plus utiliséactuellement[C'est-à-dire ?], sauf en tant que « format étendu » de certains films en 1,37:1 ;
1,77:1 (ou16/9) : nouveau rapport vidéo standard utilisé à la télévision et par certaines caméras grand public ;
1,85:1 : sans doute le format large le plus répandu, d'abord utilisé surtout en Amérique du Nord et désormais de plus en plus utilisé en Europe. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de20,96 × 11,33 mm = 237,47 mm2 qui en fait le format le moins défini en 35 mm ;
2,55:1 CinemaScope magnétique : initialement d'un rapport de 2,66:1 avant d'être standardisé la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de23,8 × 18,8 mm = 447,44 mm2 ;
L'Omnimax lui adjoint l'utilisation d'unobjectif fisheye et n'a pas de format à proprement parler, puisque l'image sur la pellicule est un disque (légèrement tronqué sur le dessus), projeté sur une demi-sphère (vu sous un angle solide de 2πstéradians par le spectateur). Par exemple :La Géode à Paris ou leFuturoscope de Poitiers projettent en Omnimax.
Lavidéo exploite les rapports « carré »4/3, « large »16/9 (4/3)² et maintenant « panoramique » 21/9.
Le16/9 (1,77:1) est un compromis entre les formats cinématographiques les plus courants, qui permet de "reproduire" des formats larges (1,85:1 ou 2,35:1) tout en limitant les bandes noires en haut et en bas, via le procédé boîte aux lettres (Letterbox en anglais). L'argument commercial est que l'on profite d'une plus grande surface d'image.
Les films sont parfois recadrés selon la technique dite duPan and scan ; on coupe les deux bords latéraux de l'image pour obtenir une image « plein écran ». Comme les bords contiennent parfois des éléments importants, on effectue un glissement du cadre (scan), comme un panoramique artificiel, ou bien un redécoupage de la scène : on montre successivement la gauche et la droite de l'image (comme une sorte dechamp-contrechamp en plan de coupe).
À l'époque où la pellicule est encore utilisée pour la diffusion à la télévision, on tire une copie recadrée « pan et scannée », que l'on qualifie de « copie plate » (par opposition à l'originalanamorphosé dans le cas d'un original en CinemaScope ou équivalent). Quelques distributeurs peu scrupuleux ont mis en circulation ces copies, dans le circuit des salles (c'est le cas par exemple duJournal d'Anne Frank deGeorge Stevens en 1959).
Souvent utilisé aux États-Unis, ce procédé est même complètement assisté par ordinateur et l'œil suit le sujet qui parle ou le sujet le plus volumineux. Cette technique est peu appréciée des cinéphiles car elle détruit le cadrage voulu par le réalisateur.
Affichage sur un écran 16/9
Le 14/9 (1,56:1) est un format utilisé par certaines chaînes de télévision. Il sert initialement de format intermédiaire lors de la diffusion de programmes en 16/9, pour minimiser la gêne pour les possesseurs d'écrans classiques 4/3 : l'image se retrouve ainsi encadrée par une légère bande noire en haut et bas de l'écran (letterbox).
Depuis le passage progressif des chaînes de télévision au format 16/9 entre 2006 et 2010, le 14/9 est parfois utilisé pour diffuser des anciennes séries, films, spectacles ou émissions tournées en 4/3, l'image y est généralement moins coupée en haut et en bas. Des fines bandes noires sont visibles à gauche et à droite de l'écran, évitant sur les écrans 16/9 un cadre noir trop important et une image trop « lointaine ».
↑De nos jours[Quand ?], le 1,75:1 n'est plus utilisé au cinéma et le 1,66:1 tend à disparaître, au profit du 1,85:1, imposé par l'industrie américaine.
↑En réponse à Paul Javal (Michel Piccoli) qui lui dit« C'est très chouette, j'aime beaucoup le CinémaScope », lors de la séquence de la projection des rushes au début du film. Cette réplique a été citée comme venant de Lang lui-même (cf.Allociné).
↑Pouvoir assurer un format de projection n'impose que le fait d'avoir un cache et un objectif adaptés, ce qui est un coût minime pour une salle.
↑Valérie Peseux,La Projection grand spectacle, Paris, Éditions Dujarric,,p. 74-77.