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Forest-Montiers

50° 14′ 48″ nord, 1° 44′ 16″ est
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Forest-Montiers
Forest-Montiers
De l'église aux marais.
Blason de Forest-Montiers
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementAbbeville
IntercommunalitéCC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Jean-Luc Martin
2020-2026
Code postal80120
Code commune80332
Démographie
GentiléForest-Montois
Population
municipale
389 hab.(2022en évolution de −2,75 % par rapport à 2016)
Densité38 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 14′ 48″ nord, 1° 44′ 16″ est
AltitudeMin. 4 m
Max. 44 
m
Superficie10,22 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionAbbeville
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Abbeville-1
Législatives3e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Forest-Montiers
Géolocalisation sur la carte :France
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Forest-Montiers
Géolocalisation sur la carte :Somme
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Forest-Montiers
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
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Forest-Montiers
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Forest-Montiers est unecommune française située dans ledépartement de laSomme enrégionHauts-de-France.

La vie du village, jusqu'à peu de temps avant laRévolution française, est liée à la présence des religieux. Puissance foncière, politique, autant que spirituelle, l'abbaye de Forest-Montiers marque le passé. La vocation agricole du territoire est accompagnée d'une évolution vers le tourisme, liée à la proximité de labaie de Somme, des plages de laCôte d'Opale et de laforêt de Crécy. La sortie 24 de l'autoroute A16 renforce l'attractivité de cette collectivité qui bénéficie d'une situation privilégiée entre le nord de l'Europe et lebassin parisien.

Depuis, la commune fait partie duparc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

La commune fait partie des villages labellisésPays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].

Les habitants s'appellent lesForest-Montois[3].

Géographie

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Localisation

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Forest-Montiers est un villagepicard proche duMarquenterre, situé dans lePonthieu.

Limitrophe deCrécy-en-Ponthieu,Rue etNouvion, la commune se trouve à 17 km au nord-ouest d'Abbeville[4] et à 56 km au nord-ouest d'Amiens[5] à vol d'oiseau[Note 1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes.

Les communes limitrophes sontBernay-en-Ponthieu,Crécy-en-Ponthieu,Favières,Nouvion,Ponthoile etRue.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 2].

Géologie, relief et hydrographie

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Données anciennes

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Forest-Montiers, à l'époque de l'invasion romaine, faisait partie du littoral maritime. Le bas des coteaux, au sud, porte les traces de l'ancien rivage. La lisière inférieure est composée d'un sable marin très fin qui est mêlé à de la terre végétale. M. Buteux (arpenteur) indique sur cette ligne du sable roussâtre, mêlé de silex roulés « indices évidents du rivage de la mer ». L'abbé Foulque, fils deHugues, comte du Ponthieu, y fit élever une tour pour en défendre l'abord contre lesNormands[6],[7].

L'axe Paris-Boulogne passait devant l'abbaye de Forest-Montiers.

En 1869, unAndroseaum Officinale (Androsème officinale) est observé au bord d'un chemin[8]. La partie la plus basse du village correspond au marais de Neuville d'où on extrayait encore latourbe avant laPremière Guerre mondiale. Ce marais possède une flore qui a amené à une visite des membres de laSociété botanique de France le, qui observèrent notamment :Liparis de Loesel (orchidée rare et en déclin),trèfle d'eau,pédiculaires roses à deux lèvres,utriculaires à feuilles immergées,alismas,butomes en ombelles… et beaucoup de joncs différents[9].

Au début duXXe siècle, la population de 571 habitants cultivait les trois quarts du territoire en céréales, plantes fourragères et prairies artificielles. On comptait alors plus de200 hectares de marais : peu de pêche mais la chasse était très productive[10].

Le grand marais était destiné au pâturage communal, géré par les vachers communaux. Le petit marais, coupé de la route de Ponthoile par des barrières, était occupé par la volaille, quelques cochons en promenade parmi lesquels les enfants venaient jouer[11]…Il existait une importante brasserie à vapeur et l'on pratiquait la bonification de l'alcool[9].On extrayait du sable à bâtir d'une petite carrière[10]

Données contemporaines

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La Neuville en période de hautes eaux.

La Neuville (parfois appeléeNeuvillette ouNeuvilloise),cours d'eau « à éclipses », draine les eaux du village sur environ 2 km, vers le fond du marais de Neuville et labaie de Somme. La fréquence de son activité d'écoulement semble liée aux précipitations et aux sources qui l'alimentent dont la plus en amont se situe enforêt de Crécy, sur le territoire communal. Il semblerait que les prélèvements aux fins d'irrigation dans la nappe phréatique — ou la baisse de la pluviométrie — aient réduit son niveau de présence.

Depuis le, le marais de Forest-Montiers est classé en siteNatura 2000[12].

Depuis 2010, la forêt de Crécy, dont224 ha sont situés sur le territoire communal, est classée enzone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF)[13].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par La Neuville (ou Ruisseau de Neuville)[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Forest-Montiers[Note 3].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[14].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[15]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[16]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[17] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[18]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[19],[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec12,1 jours de précipitations en janvier et8,1 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Abbeville à17 km àvol d'oiseau[21], est de11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[22],[23]. La température maximale relevée sur cette station est de41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,4 °C, atteinte le[Note 4].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Forest-Montiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (64,9 %), forêts (21,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones humides intérieures (5,9 %)[28]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 205[29].

Parmi ces logements, 168 étaient des résidences principales (82 %), 23 des résidences secondaires (11 %) et 14 des logements vacants (6 %). Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[30].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 64,9 %[31].

Morphologie urbaine

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De longue date, les constructions se sont organisées principalement sur les versants de la vallée qui drainent les eaux de ruissellement (majoritairement au nord pour « Forest-Montiers-ville »).

Le passé est bien représenté par de vieilles demeures : le château du Broutel d'avant 1740, le château Broquet, l'abbatiale (ancienne maison de l'abbé) et le château Gaillard… L'église, les colombiers (ferme de l'abbatiale[32], Mottelette[33]), les pigeonniers[32] : le village ne manque pas d'attraits architecturaux[9].

En 1983, le conseil municipal décide la création d'un lotissement à Neuville[34].

La commune ne s'est pas dotée de documents particuliers régissant l'occupation des sols (de typeplan d'occupation des sols (POS) ouplan local d'urbanisme (PLU)).

Le territoire a connu un premier remembrement agricole, rendu effectif en 1968[9]. Le deuxième (1996) est consécutif au tracé de l'autoroute A16.

Voies de communications et transports

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Pont pour le passage des animaux sauvages au-dessus de l'autoroute A16.

La commune se trouve à la jonction de la route deRue (RD 32) avec la granderoute Paris-Calais, anciennenationale 1 devenue départementale 1001.

La sortieno 24 de l'autoroute A16, mise en service le, est située sur le territoire de la commune. Elle dessert notamment lacôte picarde.Paris se trouve à deux heures de route,Amiens à cinquante minutes,Boulogne-sur-Mer à45 minutes,Abbeville àvingt minutes etBerck à trente minutes.

La localité est desservie en 2019 par les autocars du réseauTrans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne 10 : Fort-Mahon-Plage - Rue - Abbeville)[35].

Laligne SNCF Paris – Amiens – Boulogne – Calais est accessible à partir des gares deRue etNoyelles (à 5 km environ), desservies par des trainsTER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares deParis-Nord, ou d'Amiens, et deCalais-Ville.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesForestis cella (844.) ; Forestensis cellula (855.) ; Forestense monasterium (1060.) ; Forestensis locus (1088.) ; Foreste monasterium (1088.) ; Foresmuster (1160.) ; Forest monasterium (1184.) ; Forestmoustier (1301.) ; Forestæ Monasterium in Pontivo (1309-1312.) ; Foresmoustier (1324.) ; Foresti-monasterium (1492.) ; Foresmontier (1492.) ; Forestmontiers (1507.) ; Foremoutiez (1579.) ; Foremoutier (1608.) ; Forest-Monstier (1646.) ; Farmonstier (1648.) ; Forest (1657.) ; Foret-Montiers (1667.) ; Forêt-Montier (1698.)[36]

  • Latoponymie révèle une évolution influencée par la forêt et la transcription en latin des noms donnés par les moines. C'est ainsi que la localité prit le nom, entre autres, deForestensis Monasterii (1154). On trouve égalementForestis Cella (de 831 à 1088),Foreste Monasterum (1088),Foremontrez,Farmoutiers,Forestmoutiers, Foresti Monasterium etForesmuster[37], noms fluctuants du monastère créé parRiquier de Centule[38]. En1845, le village prend définitivement le nom actuel de Forest-Montiers[10],[39].

Forest du latinforesta, dérivé defors, « hors », la forêt a d'abord désigné, au Moyen Âge, la partie du domaine qui se trouvait hors de l'espace cultivé. Ensuite, il désigna une vaste étendue couverte d'arbres.

Le « suffixe »montiers évoque un monastère. Il est également présent dansFrémontiers etMarestmontiers, communes de la Somme.

Article détaillé :Forêt de Crécy.
  • Pour Neuville,Honoré III, pape, est cité avecNovavila en 1224, selon dom Cotron.Neufviller-lès-Bernay, apparait en 1646 dansHistoire ecclésiastique d'Abbeville[40], on peut aussi trouverNeuville-lès-Bernay,Neuville-sous-Forestmontiers[41],Neufville dans certaines archives de l'AD 80. En1915, le hameau est encore appeléNeuville-lès-Forestmontiers[42].

La même source mentionne la présence d'un poste de garde-côtes.

  • Dans certaines archives en ligne des archives départementales de la Somme, plusieurs autres noms apparaissent :
    • pour le lieu-dit la Motelette on peut aussi trouverMotelette-lès-Forest ouMothelette.

La commune est nomméeFrémontieu enpicard[Note 6].

Histoire

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Antiquité

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On connaît plusieurs tombelles (buttes funéraires gauloises, parmi lesmonuments celtiques les plus remarquables) enforêt de Crécy[a 1].

Les appellations deRomaine (hameau dePonthoile) etRomiotte (ancienne ferme desfrères Caudron, pionniers de l'aviation, route de Forest-Montiers àPonthoile) évoquent uneoccupation romaine.

Moyen Âge

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Riquier, habitant de Centule (aujourd'huiSaint-Riquier), est converti à la religion par deux moines irlandais, dit la chronique. Devenu prêtre puis évêque, il se retire enforêt de Crécy pour vivre dans la solitude et la prière. Près de l'ermitage, on construit, en 640, un monastère qui devient plus tard une abbaye.

L'abbaye, dédiée à Notre-Dame, abrite des moines de l'ordre des bénédictins. Puissance foncière et politique, elle possède la plupart des terres du village[6].

Une rue, dite de Saint-Riquier, aboutit, aujourd'hui encore, en face de l'abbaye.

Trentechanoines étaient présents en 831. Ils possédaient trois riches églises placées sous l'invocation de Marie, saint Pierre et saint Riquier[43].

Article détaillé :Abbaye de Forest-Montiers.

La localité a beaucoup à souffrir des guerres qui désolent si souvent lePonthieu.

En 1033, le comteBaudoin II de Boulogne ravage le village lorsqu'il vient attaquer Rue[10].

Guy de Ponthieu, petit-fils d'Hugues Capet, mort le, est abbé à Forest-Montiers[10].

1158: Un accord est passé entre les abbayes deValloires et de Forest-Montiers, Jean de Fresseneville en est témoin[41].

1240 : Raoul, seigneur de Nouvion donne des terres aux moines de Forest-Montiers[b 1].

1254 :Jeanne de Ponthieu, veuve deFerdinand III, roi deCastille, fait un don à l'abbaye[9].

1256 : les moines de Forest-Montiers, propriétaires de lavicomté de Tourmont enMarquenterre, l'échangent avec lecomte du Ponthieu contre une partie de laforêt de Crécy appelée « les Écanges »[a 2], dans le secteur de Machiel[44].

Jean d'Arrech (Arrest) vend en 1271, la moitié des terrages d'Arrest aux religieux de Forest-Montiers[45].

Durant laGuerre de Cent Ans, en 1371-1373, les Anglais prennent Forest-Montiers[9].

En 1413, la région est dévastée au cours d'un conflit entre lesMaisons de Bourgogne etd'Orléans. Les villageois doivent se réfugier àRue, ville de garnison fortifiée à la hâte[9].

Après labataille de Crécy, le, les Anglais se répandent dans les environs, ils ravagent Forest-Montiers,Ponthoile,Le Crotoy[46].

En 1436, les Anglais deThomas Kiriel et le sire deFouquembergues logent à l'abbatiale. Un lieu-dit la Justice semble rappeler lajustice seigneuriale[10].

En 1437, Richard Richaume, capitaine deRue, bat la garnison anglaise duCrotoy, dans les bois, près de Forest-Montiers[9].

Roger Agache a relevé un établissement médiéval à côté de la ferme de la Mottelette, dans le marais. Les structures sont disposées parallèlement[Note 7].

Époque moderne

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Une épidémie depeste dévaste la région en 1524. De nombreux habitants trouvent la mort. La maladie disparaît à l'approche de l'hiver mais réapparaît plusieurs fois les années suivantes[9].

En 1545,FrançoisIer se dispose à reprendreBoulogne-sur-Mer aux Anglais unis auxImpériaux. Son troisième fils,Charles de France, duc d'Orléans, établit son quartier général à Forest-Montiers. Le jeune prince, âgé de 23 ans, y donne destournois et prend les plaisirs de la chasse dans la forêt voisine. Son appartement ne lui plaisait pas, il va dans une maison où huit personnes venaient de mourir de cette maladie. Il a été mis en garde contre le péril, et il déclare « jamais fils de France n'est mort de la peste. », il se couche sur leurs lits en riant, allant jusqu'à organiser des batailles d'oreillers avec ses compagnons. Il ne tarde pas à éprouver de la fièvre, s'alite et reçoit la confession en l'abbaye bénédictine de Forest-Montiers. Le, malgré une amélioration de son état, il fait une rechute et réclame leviatique. On doit empêcher physiquement à 3 reprises le dauphin de se rendre au chevet de son frère par crainte de la contagion. Toutefois,Charles a droit à la visite de son vieux père,FrançoisIer, auquel il confie ces derniers mots : « Ah ! mon seigneur, je me meurs, mais puisque je vois votre majesté, je meurs content » juste avant d'expirer. Le roi s'évanouit alors de douleur puis, reprenant ses esprits, ordonne l'évacuation des lieux contaminés[47] (il devait se marier le avecAnne d'Autriche). Sa dépouille restera deux ans à l'abbaye avant d'être exhumée pour reposer à labasilique de Saint-Denis[Note 8].

1592 : l'abbaye de Forest-Montiers est prise : elle avait servi de refuge à une bande de pillards pendantla Ligue[9].

Les moines défrichent les bois dont le monastère est entouré mais en 1646, l'édifice tombe en ruines selon M. Louandre.

Il y a dessalines dans le voisinage et Forest-Montiers possède unGrenier à sel appeléles Mothelettes, ferme et hameau sur la route de Rue. Le grenier à sel de Forest-Montiers dit Grenier d'impôts dépend d'Amiens, il gère les taxes de nombreuses localités. Il est supprimé par unédit du[c 1], au profit de Nampont et Abbeville[c 2].

Le, les Espagnols pillent et brûlent tout le village[48],[49]. L'abbaye n'y échappe pas. Elle est rétablie deux ans après[9].

De cette époque daterait une vénération à saint Laurent, le, à cause des incendies arrivés par le malheur des guerres[c 3].

AuXVIIIe siècle, l'abbaye est gouvernée par unabbé commendataire,Paul de Beaufort. Le revenu des terres, prés, bois, moulin et lesdîmes deCrécy,Estrées,Froyelles,Machiel,Machy,Neuilly-l'Hôpital,Vismes,Arrest, est de9 700 livres[10].

Le, l'abbaye est supprimée au bénéfice de lacollégiale d'Abbeville. Les biens sont vendus en 1773 à Antoine François de la Pâture,chevalier[9]. Les objets, le mobilier, les vases sacrés, sont partagés entre plusieurs églises. Le dernier abbé estMouchet de Villedieu, vicaire deNevers et maître de l'oratoire ducomte d'Artois, le donateur des marais de Forest-Montiers,Ponthoile,Favières[10].

LaRévolution française supprime l'abbaye. Elle est vendue commebien national en 1793. La moitié est achetée par un seul propriétaire, l'autre morcelée[50].

Entre 1790 et 1794, Neuville-Bernay est rattachée à Forest-Montiers[51].

Enfructidor de l'anXII (août-septembre 1804), les gendarmes laissent évader cinq déserteurs. Malgré de fortes présomptions, ils sont acquittés[52].

Époque contemporaine

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XIXe siècle

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En 1805, dans le cadre du projet d'attaque de l'Angleterre par laGrande armée deNapoléon Ier, le tracé de laroute nationale 1 est remanié. Les travaux font changer l'aspect du village[10].

En 1814, à la fin de l'épopée napoléonienne, lesHanovriens occupent le secteur[10].

LaDeuxième République instaure en 1849 lesuffrage universel masculin : comme dans toutes les communes de France, la populationmasculine majeure peut, pour la première fois, aller voter — Ledroit de vote des femmes n'a été reconnu en France qu'en 1945 — Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 197 électeurs[53],[54](saisie non exhaustive) :

ColasseCoulonDelandreHesteMacréLévêqueLengletMoncombleSavreuxVasseur
51644471610

Une aquarelle d'Oswald Macqueron[55], datée de 1852, représente la ferme de l'abbaye.

En 1854, la brigade de gendarmerie, composée de cinq gendarmes à cheval et leurs familles, quitte Forest-Montiers, lieu-dit lesCasernes, pour aller s'installer àNouvion[b 2].

Le, un loup et trois louveteaux sont tués par les gardes. Il semble que ces loups soient les derniers tués en forêt[a 3].

Lors de laGuerre franco-allemande de 1870, le village fournit38 défenseurs actifs ou mobiles. Trois d'entre eux meurent au champ d'honneur[10].

En, un soldat ennemi (Prussien), en résidence à Forest-Montiers, se livre à des dégâts avec son sabre, en forêt[a 4].

XXe siècle

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  • Forest-Montiers au tout début duXXe siècle
  • La Route nationale 1.
    La Route nationale 1.
  • L'école des filles.
    L'école des filles.
  • Le château du Broutel.
    Le château du Broutel.
La Première Guerre mondiale
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La commune paie un lourd tribut lors de laPremière Guerre mondiale : 23 de ses enfants figurent sur le monument aux morts, dans le cimetière.En 1916, des soldats français (121e d'artillerie,60e d'artillerie et2e bataillon de chasseurs à pied), la cavalerie anglaise cantonnent à Forest-Montiers et s'approvisionnent ou s'entraînent en forêt[a 5].

Une voie de chemin de fer en chantier, au lieu-ditla Voie témoigne du projet de doublement de la ligne Paris - Calais, pour sécuriser les approvisionnements du front. Elle ne sera pas terminée. Placés sous le commandement de l'armée anglaise, les ouvrierschinois, cantonnés àNoyelles-sur-mer entre 1917 et 1920, seront employés aux travaux[56].

En 1928, lors des premières tentatives de traverser l'Atlantique en avion, les aviateurs polonais Izikowsky et Kubala, une dizaine d'heures après avoir quitté quittéLe Bourget ont dû atterrir, après dix heures de vol à Forest-Montiers par suite d'une fuite au radiateur du moteur de leur appareil[57].

Lors de l'exposition universelle de 1937, à Paris, la photo d'une chaumière de Forest-Montiers est exposée. Ce serait l'une des plus anciennes de la Somme. Cette habitation de la famille Defrend a été détruite par le feu dans lesannées 1950.

La Seconde Guerre mondiale
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Pendant l'occupation allemande liée à laSeconde Guerre mondiale, habitants et chevaux sont réquisitionnés pour mettre en place une ligne de défense censée contrer un éventuel débarquement allié dans le secteur.

L'occupant ayant réquisitionné l'école, les élèves locaux sont dirigés vers le château Gaillard pour poursuivre leur scolarité.

Politique et administration

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La mairie, aménagée dans l'ancienne école de garçons.

Instances judiciaires et administratives

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Forest-Montiers relève dutribunal d'instance d'Abbeville, dutribunal de grande instance d'Amiens, de lacour d'appel d'Amiens, dutribunal pour enfants d'Amiens, duconseil de prud'hommes d'Abbeville, dutribunal de commerce d'Amiens, dutribunal administratif d'Amiens et de lacour administrative d'appel de Douai[58].

Intercommunalité

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La commune a été membre de lacommunauté de communes du canton de Nouvion (CCCN) qui a exercé ses compétences dans les domaines suivants : accueil de loisirs, aide au maintien à domicile, ateliers peinture, bâtiments, culture, école de musique, environnement, voirie, Marpa (accueil personnes âgées) et relais d'assistantes maternelles[59].

Au, la commune passe dans lacommunauté de communes Ponthieu-Marquenterre.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, lenombre de membres du conseil municipal est de 11[60]

Liste des maires

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Liste des maires successifs[61],[62]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Début de la liste des maires jusqu'à laLibération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17921794Nicolas Hembert Membre du conseil général, officier public, élu le 9 décembre 1792
17941795François Degest Membre du conseil général et officier public, élu le 30 novembre 1794
17961797Charles François Derousseur Agent communal
17971802Constant Honnête Carette[63] officier public puis maire, cultivateur-aubergiste
18031803François Desgest Membre du conseil général, officier public et ancien maire
18041804Claude Maillet  
18041808François Desgest Officier public, membre du conseil général et ancien maire
1808août 1810Jean Louis François Jousse  
août 18101813Adrien Jean Guillaume Domington  
18131816Joseph Alphonse Ailette  
18161822Marie Joseph Tillette de Buigny Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
18221825Joseph Alphonse Tillette  
18251827Jean Auguste Ernouf comte, lieutenant général des armées du roi
commandant de l'ordre royal de Saint-Louis
et de l'aigle de Prusse[10].
18271829Hypolite Le Roux Avocat
18291835Louis Joseph Landrieux  
18351847Charles Delannoy  
18471855Pierre César Debray  
18551860Alphonse de Moreaucourt  
18601871Alphonse Roussel  
18711881Henri Lefebvre du Grosriez  
18811895[Note 9]Jean-Baptiste Mesnière Mort en cours de mandat le 18 mai 1895
18951928Louis Landrieux  
19281941Jules Joseph "Henri Poupart" Agriculteur à Forest-Montiers (il dirige une importante exploitation de 370 hectares, spécialisée dans l'élevage). Membre de la chambre départementale d'agriculture. Président du Syndicat agricole du Marquenterre. Membre du jury de concours hippiques boulonnais et dans les concours de la Somme et du Pas-de-Calais. Conseiller d'arrondissement d'Abbeville, canton de Nouvion (1925-1941). Conseiller municipal (1904-...), adjoint au maire (1905-1928). Chevalier de la Légion d'honneur. Officier du Mérite agricole

"Très connu dans le monde agricole, sa candidature a été soutenue par tous les cultivateurs sans distinction d'opinions. Pourrait ne pas limiter son ambition au conseil d'arrondissement."(Note du sous-préfet de 1925, 3 M 755). Décès en fonction[64].

mai 1941juillet 1941Jean-Baptiste Buffet maire intérimaire
19411944Gustave Gaillard[64] Agriculteur, industriel
Conseiller général de Nouvion(1928 → 1945)
Lieutenant de louveterie
 
19441977[Note 10]Michel Landrieux Agriculteur à Forest-Montiers
Décédé en fonction
1977mars 2001Antoine Landrieux Agriculteur à Forest-Montiers, succède à son père
mars 2001mars 2008Roger Colasse Agriculteur à Forest-Montiers
mars 2008juillet 2020Michel DelandreDVCAgriculteur à Neuville
2020[65]en cours
(au 8 octobre 2020)
Jean-Luc Martin Retraité de l'Éducation nationale

Politique de développement durable

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Un concours annuel des maisons fleuries, doté par la commune, vise à encourager l'amélioration des abords des habitations[66].

Jumelages

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Au, Forest-Montiers n'estjumelée avec aucune commune[67].

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d'un report de ce transfert au1er janvier 2026[68],[69].

Assainissement des eaux usées

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L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[70]. En 2020, laCommunauté de communes Ponthieu-Marquenterre (CCPM) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la société Véolia.

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable (SIAEP) qui en a délégué la gestion à l'entrepriseVeolia. L'eau est puisée sur la commune de Bernay, au lieudit la Bucaille, en forêt de Crécy.

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la communesont appelés les Forest-Montois[71].

Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[73].

En 2022, la commune comptait 389 habitants[Note 11], en évolution de −2,75 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
534569532580767763742738754
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
694708663640652598602562571
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
553522456412420432410380359
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
379394372347336374375376417
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
408397389------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puisInsee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1469, la paroisse compte 28feux, et, en 1725 : 75 feux et 250 habitants, puis, en 1772 : 33 feux et 269 habitants[c 1].

Neuville compte 262 habitants en 1868[40].

Article connexe :Exode rural dans la Somme.

Enseignement

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Après avoir connu une école de filles et une école de garçons de chaque côté de la rue principale, puis une école à classe unique, Forest-Montiers n'a plus d'école depuis[75].

Les enfants du village se rendent en car àNouvion, dans l'école d'un village voisin ou dans un établissement d'enseignement privé.

Le collègeJacques-Prévert deNouvion assure la suite logique de leur scolarité qui peut se poursuivre tout aussi logiquement au lycéeBoucher-de-Perthes d'Abbeville et à lafaculté de PicardieJules-Verne àAmiens.

Autres équipements

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La maison du temps libre.

En, la « Maison du temps libre », salle communale d'une surface bâtie de 290 m2, est mise à la disposition des habitants[76].

Manifestations culturelles et festivités

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La fête locale de la paroisse Saint-Laurent, le dimanche le plus près du, donne lieu depuis plusieurs années à une brocante organisée par le comité des fêtes, près de laMaison du temps libre.

Santé

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Une maison médicale, une pharmacie, un cabinet dentaire et un laboratoire d'analyses médicales se trouvent à Nouvion (4 km). L'hôpital et la maternité les plus proches sont à Abbeville (20 km).Un cabinet de kinésithérapie s'est ouvert à Neuville. Une infirmière libérale exerce à Forest-Montiers[Quand ?].

Sports

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La forêt permet des sorties sur sentiers balisés : V.T.T., équitation, marche, orientation, cyclotourisme…

Forest-Montiers se trouve sur lecircuit du geai, composé de deux boucles (21 km de la Baie à la forêt et 17 km en forêt) proposées à la randonnée cycliste par leSyndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard.

Aucune activité sportive encadrée ne se pratique à Forest-Montiers.

Le cyclotourisme, le vélo-tout-terrain, le hand-ball, le football, le tennis, la gymnastique d'entretien, le badminton, le karaté… sont des disciplines abordables àNouvion, l'ancien chef-lieu de canton.

Médias

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Le quotidienle Courrier picard et l'hebdomadairele Journal d'Abbeville relatent les évènements locaux.

Cultes

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Le culte catholique relève de laparoisse Saint-Honoré du Nouvionnais.

Économie

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Ces tableaux (en référence) regroupent les chiffres-clés de l'économie communale[77].

Revenus de la population et fiscalité

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 26 779 €, ce qui plaçait Forest-Montiers au 19 922e rang parmi les 31 525 communes de plus de39 ménages en métropole[78].

Emploi

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2009, la population de Forest-Montiers se répartissait ainsi : 75,5 % d'actifs et 24,5 % d'inactifs dont 8,2 % deretraités et 8,2 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[79].

Le taux de chômage était de 15,3 %, inférieur à celui de 1999 (18,6 %)[80].

Entreprises et commerces

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 1985, il ne reste plus que quatorze exploitations agricoles de 25 à150 hectares[9].

Au, Forest-Montiers comptait 26 établissements : dix dans l'agriculture, aucun dans l'industrie, cinq dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif[81].

En 2011, deux entreprises ont été créées à Forest-Montiers[82].

L'agriculture s'est diversifiée et a évolué vers de nouvelles productions : cultures légumières (carottes, haricots verts, pommes de terre), souvent en liaison avec les conserveries industrielles. La production laitière s'est concentrée, ainsi que l'élevage bovin et porcin. En 2012, il ne subsiste que trois exploitations agricoles basées à Forest-Montiers, une à la Mottelette et trois à Neuville.

Le tourisme est de plus en plus un atout local : trois terrains de camping, de nombreuses chambres d'hôtes.

Deux ateliers de réparation automobile ont ouvert en 2012.

Les secteurs du bâtiment, du transport routier et celui de l'aménagement des espaces verts font vivre des salariés ou des artisans locaux.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin
Article détaillé :Église Saint-Martin de Forest-Montiers.
  • Ancien observatoire militaire :
    À la limite avec le territoire de la commune de Nouvion, un observatoire militaire datant de la guerre de 1870, haute tour en brique, sert de point de repère pour l'Institut Géographique national (IGN). Il est utilisé comme point de triangulation pour les relevés parcellaires. C'est latour Eiffel de Forest-Montiers[9].
  • Moulin disparu : un moulin à vent, le moulin Foncette, était situé sur la route de Romaine, à droite, en allant vers cette localité. Lecadastre napoléonien de Forest-Montiers mentionne le lieu-dit « Au Moulin mal Plaqué » à la limite Romaine-Neuville, au point le plus haut[83]. À Neuville, on parle de l'ancien « moulin Heste », le nom du dernier meunier.
  • Oratoires[84] :
    • un saint Hubert, encastré dans le pignon de la dernière maison, à droite, en allant vers Rue[85]. Les chasseurs s'y recueillaient jadis avant de pratiquer leur sport favori ;
    • l'oratoire de la Vierge, « Notre Dame des quatre chemins »[86], daté de1773, restauré en1989. Il a été déplacé en1997, en raison des travaux d'aménagement du rond-point sur la RD 32 et de l'accès à l'autoroute A16[87],[88] ;
    • la chapelle dite de la Mottelette[86] qui se trouve à proximité de la ferme du même nom, entre Forest-Montiers et Rue ;
    • la chapelle Notre Dame-de-la-Délivrance, construite à la suite d'un vœu, en 1885, rue de l'Église.
  • Calvaires : cinq croix ou calvaires[2], érigés vers 1855-1860, complètent le petit patrimoine implanté en bordure de voirie.
  • L'église a conservé son cimetière.
    L'église a conservé son cimetière.
  • La rue de Saint-Riquier conduit à l'entrée de l'abbatiale (ancienne résidence de l'abbé).
    La rue de Saint-Riquier conduit à l'entrée de l'abbatiale (ancienne résidence de l'abbé).
  • La forêt de Crécy offre de riches balades.
    La forêt de Crécy offre de riches balades.
  • Le monument aux morts est situé dans le cimetière.
    Le monument aux morts est situé dans le cimetière.
  • Notre-Dame des quatre chemins.
    Notre-Dame des quatre chemins.
  • Saint Hubert, patron des chasseurs, avec son cerf.
    Saint Hubert, patron des chasseurs, avec son cerf.
  • Croix de mission, Neuville, rue de Ponthoile.
    Croix de mission, Neuville, rue de Ponthoile.

Patrimoine naturel

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Les zones humides locales constituent une partie dusite Ramsar de la Baie de Somme et des marais arrière-littoraux (28 communes) dont l'avifaune atteint365 espèces d'oiseaux sur plus de19 000 hectares[89].

La base de données « Clicnat » de l'associationPicardie Nature recense 313 espèces ou taxons d'animaux sauvages à Forest-Montiers, à la date du[90],[91].

214 ha de laforêt de Crécy sont situés sur le territoire communal. Dans le cadre d'une politique de fermeture des routes forestières, l'Office National des Forêts (ONF) met en place l'interdiction d'entrer en forêt pour les véhicules automobiles. Le village de Bernay-en-Ponthieu est concerné en premier[92]. Au, le passage des véhicules est interdit aux particuliers à partir du village de Forest-Montiers. Les autres accès font l'objet d'une mise à l'étude de la fermeture. Le maire de Crécy réclame la concertation et demande la réouverture des routes[93],[94].

Personnalités liées à la commune

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Jean Ernouf, tombeau dans le cimetière.
  • Riquier (~570-645), saint évangélisateur de la Picardie, initiateur de la construction de l'abbaye.
  • HuguesIer de Ponthieu (-1000), avoué de Saint-Riquier et de Forest-Montiers.
  • L'abbé Foulque, construit une tour de défense dans le village contre les Normands.
  • Guérard de Ponches, écuyer, possède en 1379 unfief àCrécy et un autre à Neuville-sous-Forest-Montiers (actuel Neuville).
  • Charles de France, duc d'Orléans (1522-1545), fils du roi de FranceFrançoisIer, mort à Forest-Montiers.
  • Jean-Baptiste de Valois, receveur de l'abbatiale. Le, décès de Jean Baptiste de Valois,48 ans, ancien receveur du prieuré d'Abbeville, inhumé à Forest-Montiers[10].
  • Jean Ernouf (1753-1827), baron et général de division sous la Révolution et l'Empire, mort à Forest-Montiers.
  • Marie Joseph Eugène Bridoux (1856-1914), général français, mort au combat durant la guerre 1914-1918, il tenait ses origines dans la commune de Forest-Montiers.
  • Henri Poupart (1873-1941), conseiller d'arrondissement d'Abbeville, du canton de Nouvion, chevalier de la légion d'honneur et du mérite agricole, membre de la chambre départementale d'agriculture, président du Syndicat agricole du Marquenterre, membre des jurys de concours hippiques boulonnais et dans les concours de la Somme et du Pas-de-Calais, maire de Forest-Montiers.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Somme.
Blason de Forest-MontiersBlason
Détails
Adopté le.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Du centre du chef-lieu de la commune.
  2. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Panneau d'entrée du village, sur la route départementale 1001.
  7. Prospection archéologique aérienne, écrits de Roger Agache[réf. incomplète].
  8. Le Père Ignace dit qu'il fut attaqué en allant visiter des soldats malades. D'autres historiens prétendent que le prince fut empoisonné et que sa mort fut attribuée à la « maladie pestilentielle ».
  9. Jean-Baptiste Mesnière est mort en cours de mandat.
  10. Michel Landrieux est mort en cours de mandat (33 ans en fonction comme maire)
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Forest-Montiers » surGéoportail(consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme »(consulté le).
  2. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d'art et d'histoire» »,Courrier picard,‎(lire en ligne)
  3. Nom adopté par le conseil municipal le 8 septembre 2023.
  4. « Orthodromie entre Forest-Montiers et Abbeville », surfr.distance.to(consulté le)
  5. « Orthodromie entre Forest-Montiers et Amiens », surfr.distance.to(consulté le)
  6. a etbFlorentin LeFils,Le Crotoy (réédition), Office d'édition du livre d'histoire, 1994.
  7. Le Père Ignace de Jesus Maria (Jacques Samson), d'Abbeville, Histoire des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, 1657.
  8. Blondin de Brutelette, Henri-Léopold (1806-1878),Catalogue raisonné des plantes vasculaires du département de la Somme, par MM. Éloy de Vicq et Blondin de Brutelette,..., Abbeville,, 48 p.,p. 6.
  9. abcdefghijklm etnForest-Montiers, village ouvert, document réalisé le.
  10. abcdefghijkl etmNotice historique et géographique réalisée en 1899 par l'instituteur de Forest-Montiers,Archives départementales de la Somme, Amiens.
  11. Bulletin municipal, Forest-Montiers, avril 1980.
  12. « FR2212003 - Marais arrière-littoraux picards (zone de protection spéciale) », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  13. « ZNIEFF 220005006 - MASSIF FORESTIER DE CRÉCY, DE PÉRIOT ET DE LA GRANDE VENTE », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  14. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  15. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  16. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  17. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  19. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  20. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  21. « Orthodromie entre Forest-Montiers et Abbeville », surfr.distance.to(consulté le).
  22. « Station Météo-France « Abbeville », sur la commune d'Abbeville - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  23. « Station Météo-France « Abbeville », sur la commune d'Abbeville - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  24. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  25. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Forest-Montiers ».
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  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
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  29. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  30. LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  31. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  32. a etb(en) « Somme-photos.com », sursomme-photos.com(consulté le).
  33. (en) « Somme-photos.com », sursomme-photos.com(consulté le).
  34. Bulletin municipal, Forest-Montiers, mars 1983,p. 6.
  35. « Les horaires des lignes » Lignes qui desservent FOREST MONTIERS », surtrans80.hautsdefrance.fr.
  36. Jacques Garnier,Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 385 (lire en ligne surDicoTopo)[1].
  37. Abbaye Saint-Martin de Ligugé,Revue Mabillon, Veuve Ch. Poussielgue (Paris),, 16849 p.(lire en ligne),p. 131.
  38. Dossier des élèves de l'école de Forest-Montiers, intitulé FOREST-MONTIERS, année scolaire 1998-1999,1re page.
  39. Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales, Amiens,http://archives.somme.fr
  40. a etbJacques Garnier,Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, tome 2,p. 99, vue 57/267.Archives départementales de la Somme, Amiens.Lire en ligne, sur le site des Archives.
  41. a etbRené Belleval,Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu. [Volume 2], 1831-1864, 390 p.(lire en ligne), page 248.
  42. Groupe BAYARD, « La Croix »,La Croix,‎,p. 104176(lire en ligne).
  43. François-César Louandre,Histoire d'Abbeville et du comté du Ponthieu jusqu'en 1789, tome II, Le Livre d'histoire Lorisse, Paris, Monographies des villes et villages de France, reprise de l'édition de 1883,p. 406(ISBN 2-84435-014-3).
  44. Ernest Prarond,Cartulaire du Ponthieu, tome 2,p. 524.
  45. Ernest Prarond,Cartulaire du Ponthieu,p. 531.
  46. Florentin Lefils,Histoire civile, politique et religieuse de la ville de Rue et du pays du Marquenterre, R. Housse, Abbeville, 1860,p. 192.
  47. François César Louandre,Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834,p. 293.
  48. René de Belleval,Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, Paris, Dumoulin, 1870,p. 144.
  49. « Belleval, René, Les Fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu ».
  50. Bulletin paroissial, Nouvion[réf. incomplète].
  51. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. La révolution dans la Somme. Conventionnels, Jacobins et soldats, Robert Legrand, 1988, édit. Paillard,p. 43.
  53. Liste électorale de Forest-Montiers, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
  54. La liste électorale de 1849 sur le site des Archives départementales.
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  56. Cimetière chinois de Nolette, mairie de Noyelles-sur-mer, document conçu à partir d'articles de presse
  57. « Aéronautique »,Le Temps,no 24362,‎(lire en ligne, consulté le), lire en ligne surGallica.
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  59. « Page d'accueil », surle site de la communauté de communes du canton de Nouvion(consulté le).
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  63. Registres état-civil an 9
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Ouvrages

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  • JacquesLengagne,La forêt de Crécy-en-Ponthieu, : 1 400 ans d'histoire, Inval-Boiron, La Vague verte, Inval-Boiron,, 150 p.(ISBN 2-913924-80-8)
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  1. p. 20.
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  1. a etbp. 316.
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