La vie du village, jusqu'à peu de temps avant laRévolution française, est liée à la présence des religieux. Puissance foncière, politique, autant que spirituelle, l'abbaye de Forest-Montiers marque le passé. La vocation agricole du territoire est accompagnée d'une évolution vers le tourisme, liée à la proximité de labaie de Somme, des plages de laCôte d'Opale et de laforêt de Crécy. La sortie 24 de l'autoroute A16 renforce l'attractivité de cette collectivité qui bénéficie d'une situation privilégiée entre le nord de l'Europe et lebassin parisien.
Forest-Montiers, à l'époque de l'invasion romaine, faisait partie du littoral maritime. Le bas des coteaux, au sud, porte les traces de l'ancien rivage. La lisière inférieure est composée d'un sable marin très fin qui est mêlé à de la terre végétale. M. Buteux (arpenteur) indique sur cette ligne du sable roussâtre, mêlé de silex roulés « indices évidents du rivage de la mer ». L'abbé Foulque, fils deHugues, comte du Ponthieu, y fit élever une tour pour en défendre l'abord contre lesNormands[6],[7].
L'axe Paris-Boulogne passait devant l'abbaye de Forest-Montiers.
Le grand marais était destiné au pâturage communal, géré par les vachers communaux. Le petit marais, coupé de la route de Ponthoile par des barrières, était occupé par la volaille, quelques cochons en promenade parmi lesquels les enfants venaient jouer[11]…Il existait une importante brasserie à vapeur et l'on pratiquait la bonification de l'alcool[9].On extrayait du sable à bâtir d'une petite carrière[10]…
La Neuville (parfois appeléeNeuvillette ouNeuvilloise),cours d'eau « à éclipses », draine les eaux du village sur environ 2 km, vers le fond du marais de Neuville et labaie de Somme. La fréquence de son activité d'écoulement semble liée aux précipitations et aux sources qui l'alimentent dont la plus en amont se situe enforêt de Crécy, sur le territoire communal. Il semblerait que les prélèvements aux fins d'irrigation dans la nappe phréatique — ou la baisse de la pluviométrie — aient réduit son niveau de présence.
Depuis le, le marais de Forest-Montiers est classé en siteNatura 2000[12].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[14].
Au, Forest-Montiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (64,9 %), forêts (21,7 %), zones urbanisées (7,5 %), zones humides intérieures (5,9 %)[28]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 205[29].
Parmi ces logements, 168 étaient des résidences principales (82 %), 23 des résidences secondaires (11 %) et 14 des logements vacants (6 %). Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[30].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 64,9 %[31].
De longue date, les constructions se sont organisées principalement sur les versants de la vallée qui drainent les eaux de ruissellement (majoritairement au nord pour « Forest-Montiers-ville »).
Le passé est bien représenté par de vieilles demeures : le château du Broutel d'avant 1740, le château Broquet, l'abbatiale (ancienne maison de l'abbé) et le château Gaillard… L'église, les colombiers (ferme de l'abbatiale[32], Mottelette[33]), les pigeonniers[32] : le village ne manque pas d'attraits architecturaux[9].
En 1983, le conseil municipal décide la création d'un lotissement à Neuville[34].
La localité est desservie en 2019 par les autocars du réseauTrans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne 10 : Fort-Mahon-Plage - Rue - Abbeville)[35].
Le nom de la localité est attesté sous les formesForestis cella (844.) ; Forestensis cellula (855.) ; Forestense monasterium (1060.) ; Forestensis locus (1088.) ; Foreste monasterium (1088.) ; Foresmuster (1160.) ; Forest monasterium (1184.) ; Forestmoustier (1301.) ; Forestæ Monasterium in Pontivo (1309-1312.) ; Foresmoustier (1324.) ; Foresti-monasterium (1492.) ; Foresmontier (1492.) ; Forestmontiers (1507.) ; Foremoutiez (1579.) ; Foremoutier (1608.) ; Forest-Monstier (1646.) ; Farmonstier (1648.) ; Forest (1657.) ; Foret-Montiers (1667.) ; Forêt-Montier (1698.)[36]
Latoponymie révèle une évolution influencée par la forêt et la transcription en latin des noms donnés par les moines. C'est ainsi que la localité prit le nom, entre autres, deForestensis Monasterii (1154). On trouve égalementForestis Cella (de 831 à 1088),Foreste Monasterum (1088),Foremontrez,Farmoutiers,Forestmoutiers, Foresti Monasterium etForesmuster[37], noms fluctuants du monastère créé parRiquier de Centule[38]. En1845, le village prend définitivement le nom actuel de Forest-Montiers[10],[39].
Forest du latinforesta, dérivé defors, « hors », la forêt a d'abord désigné, au Moyen Âge, la partie du domaine qui se trouvait hors de l'espace cultivé. Ensuite, il désigna une vaste étendue couverte d'arbres.
Le « suffixe »montiers évoque un monastère. Il est également présent dansFrémontiers etMarestmontiers, communes de la Somme.
Pour Neuville,Honoré III, pape, est cité avecNovavila en 1224, selon dom Cotron.Neufviller-lès-Bernay, apparait en 1646 dansHistoire ecclésiastique d'Abbeville[40], on peut aussi trouverNeuville-lès-Bernay,Neuville-sous-Forestmontiers[41],Neufville dans certaines archives de l'AD 80. En1915, le hameau est encore appeléNeuville-lès-Forestmontiers[42].
La même source mentionne la présence d'un poste de garde-côtes.
Dans certaines archives en ligne des archives départementales de la Somme, plusieurs autres noms apparaissent :
pour le lieu-dit la Motelette on peut aussi trouverMotelette-lès-Forest ouMothelette.
Riquier, habitant de Centule (aujourd'huiSaint-Riquier), est converti à la religion par deux moines irlandais, dit la chronique. Devenu prêtre puis évêque, il se retire enforêt de Crécy pour vivre dans la solitude et la prière. Près de l'ermitage, on construit, en 640, un monastère qui devient plus tard une abbaye.
L'abbaye, dédiée à Notre-Dame, abrite des moines de l'ordre des bénédictins. Puissance foncière et politique, elle possède la plupart des terres du village[6].
Une rue, dite de Saint-Riquier, aboutit, aujourd'hui encore, en face de l'abbaye.
Trentechanoines étaient présents en 831. Ils possédaient trois riches églises placées sous l'invocation de Marie, saint Pierre et saint Riquier[43].
En 1413, la région est dévastée au cours d'un conflit entre lesMaisons de Bourgogne etd'Orléans. Les villageois doivent se réfugier àRue, ville de garnison fortifiée à la hâte[9].
En 1437, Richard Richaume, capitaine deRue, bat la garnison anglaise duCrotoy, dans les bois, près de Forest-Montiers[9].
Roger Agache a relevé un établissement médiéval à côté de la ferme de la Mottelette, dans le marais. Les structures sont disposées parallèlement[Note 7].
Une épidémie depeste dévaste la région en 1524. De nombreux habitants trouvent la mort. La maladie disparaît à l'approche de l'hiver mais réapparaît plusieurs fois les années suivantes[9].
En 1545,FrançoisIer se dispose à reprendreBoulogne-sur-Mer aux Anglais unis auxImpériaux. Son troisième fils,Charles de France, duc d'Orléans, établit son quartier général à Forest-Montiers. Le jeune prince, âgé de 23 ans, y donne destournois et prend les plaisirs de la chasse dans la forêt voisine. Son appartement ne lui plaisait pas, il va dans une maison où huit personnes venaient de mourir de cette maladie. Il a été mis en garde contre le péril, et il déclare « jamais fils de France n'est mort de la peste. », il se couche sur leurs lits en riant, allant jusqu'à organiser des batailles d'oreillers avec ses compagnons. Il ne tarde pas à éprouver de la fièvre, s'alite et reçoit la confession en l'abbaye bénédictine de Forest-Montiers. Le, malgré une amélioration de son état, il fait une rechute et réclame leviatique. On doit empêcher physiquement à 3 reprises le dauphin de se rendre au chevet de son frère par crainte de la contagion. Toutefois,Charles a droit à la visite de son vieux père,FrançoisIer, auquel il confie ces derniers mots : « Ah ! mon seigneur, je me meurs, mais puisque je vois votre majesté, je meurs content » juste avant d'expirer. Le roi s'évanouit alors de douleur puis, reprenant ses esprits, ordonne l'évacuation des lieux contaminés[47] (il devait se marier le avecAnne d'Autriche). Sa dépouille restera deux ans à l'abbaye avant d'être exhumée pour reposer à labasilique de Saint-Denis[Note 8].
1592 : l'abbaye de Forest-Montiers est prise : elle avait servi de refuge à une bande de pillards pendantla Ligue[9].
Les moines défrichent les bois dont le monastère est entouré mais en 1646, l'édifice tombe en ruines selon M. Louandre.
Il y a dessalines dans le voisinage et Forest-Montiers possède unGrenier à sel appeléles Mothelettes, ferme et hameau sur la route de Rue. Le grenier à sel de Forest-Montiers dit Grenier d'impôts dépend d'Amiens, il gère les taxes de nombreuses localités. Il est supprimé par unédit du[c 1], au profit de Nampont et Abbeville[c 2].
Le, les Espagnols pillent et brûlent tout le village[48],[49]. L'abbaye n'y échappe pas. Elle est rétablie deux ans après[9].
De cette époque daterait une vénération à saint Laurent, le, à cause des incendies arrivés par le malheur des guerres[c 3].
Le, l'abbaye est supprimée au bénéfice de lacollégiale d'Abbeville. Les biens sont vendus en 1773 à Antoine François de la Pâture,chevalier[9]. Les objets, le mobilier, les vases sacrés, sont partagés entre plusieurs églises. Le dernier abbé estMouchet de Villedieu, vicaire deNevers et maître de l'oratoire ducomte d'Artois, le donateur des marais de Forest-Montiers,Ponthoile,Favières[10].
LaRévolution française supprime l'abbaye. Elle est vendue commebien national en 1793. La moitié est achetée par un seul propriétaire, l'autre morcelée[50].
Entre 1790 et 1794, Neuville-Bernay est rattachée à Forest-Montiers[51].
Enfructidor de l'anXII (août-septembre 1804), les gendarmes laissent évader cinq déserteurs. Malgré de fortes présomptions, ils sont acquittés[52].
En 1805, dans le cadre du projet d'attaque de l'Angleterre par laGrande armée deNapoléon Ier, le tracé de laroute nationale 1 est remanié. Les travaux font changer l'aspect du village[10].
En 1814, à la fin de l'épopée napoléonienne, lesHanovriens occupent le secteur[10].
LaDeuxième République instaure en 1849 lesuffrage universel masculin : comme dans toutes les communes de France, la populationmasculine majeure peut, pour la première fois, aller voter — Ledroit de vote des femmes n'a été reconnu en France qu'en 1945 — Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 197 électeurs[53],[54](saisie non exhaustive) :
Colasse
Coulon
Delandre
Heste
Macré
Lévêque
Lenglet
Moncomble
Savreux
Vasseur
5
1
6
4
4
4
7
1
6
10
Une aquarelle d'Oswald Macqueron[55], datée de 1852, représente la ferme de l'abbaye.
En 1854, la brigade de gendarmerie, composée de cinq gendarmes à cheval et leurs familles, quitte Forest-Montiers, lieu-dit lesCasernes, pour aller s'installer àNouvion[b 2].
Le, un loup et trois louveteaux sont tués par les gardes. Il semble que ces loups soient les derniers tués en forêt[a 3].
Lors de laGuerre franco-allemande de 1870, le village fournit38 défenseurs actifs ou mobiles. Trois d'entre eux meurent au champ d'honneur[10].
En, un soldat ennemi (Prussien), en résidence à Forest-Montiers, se livre à des dégâts avec son sabre, en forêt[a 4].
Une voie de chemin de fer en chantier, au lieu-ditla Voie témoigne du projet de doublement de la ligne Paris - Calais, pour sécuriser les approvisionnements du front. Elle ne sera pas terminée. Placés sous le commandement de l'armée anglaise, les ouvrierschinois, cantonnés àNoyelles-sur-mer entre 1917 et 1920, seront employés aux travaux[56].
En 1928, lors des premières tentatives de traverser l'Atlantique en avion, les aviateurs polonais Izikowsky et Kubala, une dizaine d'heures après avoir quitté quittéLe Bourget ont dû atterrir, après dix heures de vol à Forest-Montiers par suite d'une fuite au radiateur du moteur de leur appareil[57].
Lors de l'exposition universelle de 1937, à Paris, la photo d'une chaumière de Forest-Montiers est exposée. Ce serait l'une des plus anciennes de la Somme. Cette habitation de la famille Defrend a été détruite par le feu dans lesannées 1950.
Pendant l'occupation allemande liée à laSeconde Guerre mondiale, habitants et chevaux sont réquisitionnés pour mettre en place une ligne de défense censée contrer un éventuel débarquement allié dans le secteur.
L'occupant ayant réquisitionné l'école, les élèves locaux sont dirigés vers le château Gaillard pour poursuivre leur scolarité.
La commune a été membre de lacommunauté de communes du canton de Nouvion (CCCN) qui a exercé ses compétences dans les domaines suivants : accueil de loisirs, aide au maintien à domicile, ateliers peinture, bâtiments, culture, école de musique, environnement, voirie, Marpa (accueil personnes âgées) et relais d'assistantes maternelles[59].
Agriculteur à Forest-Montiers (il dirige une importante exploitation de 370 hectares, spécialisée dans l'élevage). Membre de la chambre départementale d'agriculture. Président du Syndicat agricole du Marquenterre. Membre du jury de concours hippiques boulonnais et dans les concours de la Somme et du Pas-de-Calais. Conseiller d'arrondissement d'Abbeville, canton de Nouvion (1925-1941). Conseiller municipal (1904-...), adjoint au maire (1905-1928). Chevalier de la Légion d'honneur. Officier du Mérite agricole
"Très connu dans le monde agricole, sa candidature a été soutenue par tous les cultivateurs sans distinction d'opinions. Pourrait ne pas limiter son ambition au conseil d'arrondissement."(Note du sous-préfet de 1925, 3 M 755). Décès en fonction[64].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d'un report de ce transfert au[68],[69].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[70]. En 2020, laCommunauté de communes Ponthieu-Marquenterre (CCPM) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la société Véolia.
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable (SIAEP) qui en a délégué la gestion à l'entrepriseVeolia. L'eau est puisée sur la commune de Bernay, au lieudit la Bucaille, en forêt de Crécy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[73].
En 2022, la commune comptait 389 habitants[Note 11], en évolution de −2,75 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Après avoir connu une école de filles et une école de garçons de chaque côté de la rue principale, puis une école à classe unique, Forest-Montiers n'a plus d'école depuis[75].
Les enfants du village se rendent en car àNouvion, dans l'école d'un village voisin ou dans un établissement d'enseignement privé.
La fête locale de la paroisse Saint-Laurent, le dimanche le plus près du, donne lieu depuis plusieurs années à une brocante organisée par le comité des fêtes, près de laMaison du temps libre.
Aucune activité sportive encadrée ne se pratique à Forest-Montiers.
Le cyclotourisme, le vélo-tout-terrain, le hand-ball, le football, le tennis, la gymnastique d'entretien, le badminton, le karaté… sont des disciplines abordables àNouvion, l'ancien chef-lieu de canton.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 2009, la population de Forest-Montiers se répartissait ainsi : 75,5 % d'actifs et 24,5 % d'inactifs dont 8,2 % deretraités et 8,2 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[79].
Le taux de chômage était de 15,3 %, inférieur à celui de 1999 (18,6 %)[80].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 1985, il ne reste plus que quatorze exploitations agricoles de 25 à150 hectares[9].
Au, Forest-Montiers comptait 26 établissements : dix dans l'agriculture, aucun dans l'industrie, cinq dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif[81].
En 2011, deux entreprises ont été créées à Forest-Montiers[82].
L'agriculture s'est diversifiée et a évolué vers de nouvelles productions : cultures légumières (carottes, haricots verts, pommes de terre), souvent en liaison avec les conserveries industrielles. La production laitière s'est concentrée, ainsi que l'élevage bovin et porcin. En 2012, il ne subsiste que trois exploitations agricoles basées à Forest-Montiers, une à la Mottelette et trois à Neuville.
Le tourisme est de plus en plus un atout local : trois terrains de camping, de nombreuses chambres d'hôtes.
Deux ateliers de réparation automobile ont ouvert en 2012.
Les secteurs du bâtiment, du transport routier et celui de l'aménagement des espaces verts font vivre des salariés ou des artisans locaux.
Ancien observatoire militaire : À la limite avec le territoire de la commune de Nouvion, un observatoire militaire datant de la guerre de 1870, haute tour en brique, sert de point de repère pour l'Institut Géographique national (IGN). Il est utilisé comme point de triangulation pour les relevés parcellaires. C'est latour Eiffel de Forest-Montiers[9].
Moulin disparu : un moulin à vent, le moulin Foncette, était situé sur la route de Romaine, à droite, en allant vers cette localité. Lecadastre napoléonien de Forest-Montiers mentionne le lieu-dit « Au Moulin mal Plaqué » à la limite Romaine-Neuville, au point le plus haut[83]. À Neuville, on parle de l'ancien « moulin Heste », le nom du dernier meunier.
un saint Hubert, encastré dans le pignon de la dernière maison, à droite, en allant vers Rue[85]. Les chasseurs s'y recueillaient jadis avant de pratiquer leur sport favori ;
l'oratoire de la Vierge, « Notre Dame des quatre chemins »[86], daté de1773, restauré en1989. Il a été déplacé en1997, en raison des travaux d'aménagement du rond-point sur la RD 32 et de l'accès à l'autoroute A16[87],[88] ;
la chapelle dite de la Mottelette[86] qui se trouve à proximité de la ferme du même nom, entre Forest-Montiers et Rue ;
la chapelle Notre Dame-de-la-Délivrance, construite à la suite d'un vœu, en 1885, rue de l'Église.
Calvaires : cinq croix ou calvaires[2], érigés vers 1855-1860, complètent le petit patrimoine implanté en bordure de voirie.
L'église a conservé son cimetière.
La rue de Saint-Riquier conduit à l'entrée de l'abbatiale (ancienne résidence de l'abbé).
La forêt de Crécy offre de riches balades.
Le monument aux morts est situé dans le cimetière.
Notre-Dame des quatre chemins.
Saint Hubert, patron des chasseurs, avec son cerf.
Les zones humides locales constituent une partie dusite Ramsar de la Baie de Somme et des marais arrière-littoraux (28 communes) dont l'avifaune atteint365 espèces d'oiseaux sur plus de19 000 hectares[89].
La base de données « Clicnat » de l'associationPicardie Nature recense 313 espèces ou taxons d'animaux sauvages à Forest-Montiers, à la date du[90],[91].
214ha de laforêt de Crécy sont situés sur le territoire communal. Dans le cadre d'une politique de fermeture des routes forestières, l'Office National des Forêts (ONF) met en place l'interdiction d'entrer en forêt pour les véhicules automobiles. Le village de Bernay-en-Ponthieu est concerné en premier[92]. Au, le passage des véhicules est interdit aux particuliers à partir du village de Forest-Montiers. Les autres accès font l'objet d'une mise à l'étude de la fermeture. Le maire de Crécy réclame la concertation et demande la réouverture des routes[93],[94].
Jean-Baptiste de Valois, receveur de l'abbatiale. Le, décès de Jean Baptiste de Valois,48 ans, ancien receveur du prieuré d'Abbeville, inhumé à Forest-Montiers[10].
Jean Ernouf (1753-1827), baron et général de division sous la Révolution et l'Empire, mort à Forest-Montiers.
Marie Joseph Eugène Bridoux (1856-1914), général français, mort au combat durant la guerre 1914-1918, il tenait ses origines dans la commune de Forest-Montiers.
Henri Poupart (1873-1941), conseiller d'arrondissement d'Abbeville, du canton de Nouvion, chevalier de la légion d'honneur et du mérite agricole, membre de la chambre départementale d'agriculture, président du Syndicat agricole du Marquenterre, membre des jurys de concours hippiques boulonnais et dans les concours de la Somme et du Pas-de-Calais, maire de Forest-Montiers.
François César Louandre,Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834, 605 p..
Ernest Prarond,Histoire de 5 villes et 300 villages, rééd. G. Montfort, Brionne, 1981.
Ernest Prarond,Cartulaire du comté de Ponthieu[96].
Ernest Prarond,Chronique de l'abbaye de Saint-Riquier.
Gérard Bacquet,Le Ponthieu, 1992, édit. G. Bacquet, imp. Paillart, Abbeville.
Florentin LeFils,Le Crotoy, volume 1348 deMonographies des villes et villages de France, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1994, 184 p.(ISBN2-8412-6077-1 et978-2841260775).
Jacques Lengagne,La forêt de Crécy, 1 400 ans d'histoire, éd. La Vague verte, Inval-Boiron, 2006, 150 p.(ISBN2-913924-80-8)(ISSN1254-7360).
André Guerville,Pigeonniers et girouettes en pays de Somme, F. Paillart, éditeur, Abbeville, 2007, 311 p..
Martine Saint Pol,Le canton de Nouvion, Mon canton passion, imp. F. Paillart, Abbeville, 2012, 80 p..
↑Panneau d'entrée du village, sur la route départementale 1001.
↑Prospection archéologique aérienne, écrits de Roger Agache[réf. incomplète].
↑Le Père Ignace dit qu'il fut attaqué en allant visiter des soldats malades. D'autres historiens prétendent que le prince fut empoisonné et que sa mort fut attribuée à la « maladie pestilentielle ».
↑Jean-Baptiste Mesnière est mort en cours de mandat.
↑Michel Landrieux est mort en cours de mandat (33 ans en fonction comme maire)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le Père Ignace de Jesus Maria (Jacques Samson), d'Abbeville, Histoire des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, 1657.
↑Blondin de Brutelette, Henri-Léopold (1806-1878),Catalogue raisonné des plantes vasculaires du département de la Somme, par MM. Éloy de Vicq et Blondin de Brutelette,..., Abbeville,, 48 p.,p. 6.
↑abcdefghijklm etnForest-Montiers, village ouvert, document réalisé le.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑François-César Louandre,Histoire d'Abbeville et du comté du Ponthieu jusqu'en 1789, tome II, Le Livre d'histoire Lorisse, Paris, Monographies des villes et villages de France, reprise de l'édition de 1883,p. 406(ISBN2-84435-014-3).