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Forces libanaises

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Pour la milice de laguerre du Liban, voirForces libanaises (milice).

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Parti des Forces libanaises
القوات اللبنانية
Image illustrative de l’article Forces libanaises
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentSamir Geagea
Fondation1976 (en tant que milice)
1990 (en tant que parti politique)
SiègeMaarab (en),Liban
FondateurBachir Gemayel
Aile paramilitaireMilice des Forces libanaises (1976-1991)
PositionnementDroite[1],[2],[3]
IdéologieLibéral-conservatisme
Nationalisme chrétien
National-conservatisme
Affiliation nationaleAlliance du 14-Mars (2005-2016)
Affiliation internationaleUnion démocrate internationale
CouleursRouge,blanc etvert
Site webwww.lebanese-forces.com
Représentation
Députés
19  / 128
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La croix biseautée, également appelée croix de la résistance libanaise, était l'un des symboles des Forces Libanaises. Actuellement il est encore utilisé par certains partisans mais n'est plus officiellement le symbole des FL

LesForces libanaises ouFL (enarabe :القوات اللبنانية), est unparti politiquelibanais et une anciennemilicechrétienne crée en1976, qui jouèrent un rôle majeur dans laguerre civile libanaise. Elle est un parti politique depuis 1990[4].

Le mouvement est officiellementlaïc, mais dans les faits il a toujours été composé majoritairement par des chrétiens, et plus spécialement par desMaronites et desgrec-catholiques melkites qui sympathisent avec les Forces libanaises par communautarisme.

Pendant la guerre civile, les Forces libanaises ont combattu différents opposants à différents moments : l'Organisation de libération de la Palestine, leMouvement national libanais puis la coalition duFront national libanais de la résistance, les chrétiens pro-syriens de laBrigade Marada et desForces libanaises – Commandement Exécutif, l'armée arabe syrienne, leParti socialiste progressiste du Chouf, dominé par lesDruzes, et l'armée libanaise fidèle au généralMichel Aoun.

Après l'assassinat de son chef,Bachir Gemayel, en 1982, des frictions politiques au sein duFront libanais ont entraîné une distance croissante entre les militants des Kataeb et le reste des Forces libanaises. En fin de compte, les Forces Libanaises et les Kataeb sont devenues deux forces distinctes au sein duFront Libanais. Quelques soulèvements ont conduit le commandant en chef des Forces libanaises,Samir Geagea, à prendre le relais et à dissoudre le Front libanais à la fin desannées 1980.

Après la fin de la guerre civile, Geagea a créé leParti des Forces Libanaises. En 1994, alors que le Liban était sous occupation syrienne, le parti fut interdit, Geagea emprisonné et les activités de ses militants réprimées par les services libanais au Liban. Les Forces libanaises sont revenues en tant que force politique après larévolution du Cèdre début 2005, qui a abouti au retrait des troupes syriennes du Liban. Peu de temps après, Geagea a été libéré de prison et continue aujourd’hui de diriger le parti[5].

Ses principaux rivaux chrétiens sont lesMaronites duMouvement Marada et duCourant patriotique libre ainsi que des chrétiens membres de partis laïcs non-confessionnels comme leParti Baas libanais et leParti social nationaliste syrien, ces derniers contiennent de nombreuxchrétiens orthodoxes.

Historique récent (1976 - 1982)

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En opposition à l'alliance entre lesPalestiniens et les milices duMouvement national libanais puis duFront national libanais de la résistance, les Forces libanaises (FL) se formèrent en1976 sous la direction deBachir Gemayel comme l'aile militaire de la coalition duFront Libanais. Les FL étaient à l'origine une coalition de diverses milices chrétiennes, incluant les Noumour Al-Ahrar (liés auParti national-libéral de l'ancien président libanaisCamille Chamoun) et les militants desGardiens des Cèdres, dirigés parÉtienne Sacr, mais en fait dominés par laPhalange des frèresGemayel, l'aile militaire duparti Kataeb dePierre Gemayel. Gemayel transforma les FL en une formidable force militaire absorbant parfois par la force les milices chrétiennes plus petites.Les FL dominaient alors la partie chrétienne de l'espace politique libanais. Ces années sont considérées comme l'époque dorée des Forces libanaises, qui jouissaient d'une forte popularité au sein des communautés chrétiennes pour les divers services offerts à une population qui ne recevait rien de l'État : protection, sécurité sociale, etc[réf. nécessaire].

Les FL reçoivent un appui militaire et financier de la part du gouvernementisraélien dans les premières années de la guerre civile.

L'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 ouvrit la voie de l'élection présidentielle àBéchir Gemayel le23 août.

Les années Amine (1982 - 1988)

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Bachir Gemayel fut assassiné le, une semaine avant son entrée en fonction. Son frère,Amine le remplaça comme président et son cousinFadi Frem, comme chef des FL. Les deux cousins eurent une relation difficile, et en1984, la pression d'Amine Gemayel amena le remplacement de Frem parFouad Abou Nader (le 9 octobre). Abou Nader refusa l'affrontement en mars1985 voulu par une faction menée parSamir Geagea etElie Hobeika.

Avec les yeux apparemment braqués vers la présidence, Hobeika entama des négociations secrètes avec le gouvernement syrien pour mettre fin au conflit[réf. nécessaire]. Le, il signe l'accord tripartite de Damas[6] ayant pour but de renforcer la présence syrienne au Liban contre la volonté de Geagea et des autres dirigeants. Geagea mobilisa les factions opposées des FL le et attaqua le quartier général des FL àKarantina, où Hobeika fut encerclé. Il sera livré à l'armée libanaise sous le commandement dugénéral Aoun, sous forte pression syrienne. Hobeika se rendit, puis s'installa d'abord àParis et ensuite àDamas. En prenant les commandes des FL, Geagea lança un mouvement pour rééquiper et réorganiser la milice. Il institua également un programme d'aide sociale dans les zones contrôlées par les FL[réf. nécessaire].

Un rapport de l'organisationGreenpeace précise que « 15 800 barils de différentes tailles et 20 conteneurs de déchets toxiques ont été exportés illégalement d'Italie au Liban. Des hommes armés qui n'appartiennent pas aux Forces libanaises ont dissimulé l'opération, soudoyés avec une partie de la somme payée par une société italienne à des entreprises libanaises. Ils tentèrent sans succès d'imputer leurs faits aux Forces libanaises.

Les années Aoun (1988 - 1990)

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Deux gouvernements rivaux se disputèrent la reconnaissance après le départ d'Amine Gemayel de la présidence en septembre1988.Les FL soutinrent au début celui dirigé par le généralMichel Aoun, qui était aussi le chef de l'armée libanaise, et participèrent à sa « guerre de libération » contre la Syrie. Aoun et Geagea se brouillèrent bientôt, le second choisissant de se rallier aux accords de Taëf.

Des combats éclatèrent entre la milice de Geagea et les partisans d'Aoun. Pour ce dernier, il n'y avait plus de place pour une milice (alors qu'ils se battaient ensemble contre l'armée syrienne). Ce revirement plonge le camp chrétien dans une sanglante guerre fratricide, l'armée et les FL s'affrontant à l'arme lourde[7].

La deuxième république (1990 - )

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Après la reddition d'Aoun le, plusieurs postes ministériels ont été proposés àSamir Geagea dans le nouveau gouvernement. Il refusa plusieurs fois, indiquant qu'il était opposé aux interventions syriennes dans les affaires libanaises, et ses relations avec le gouvernement se détériorèrent.

Après la fuite deMichel Aoun, les Forces libanaises décident de déposer les armes conformément à leur engagement en faveur desaccords de Taëf.

Le 21 avril1994, Geagea fut arrêté, pour l'implication des FL dans l'explosion de l'église Sayyidet Al Najat (au nord de Beyrouth), et officieusement pour s'être opposé à la domination syrienne sur le Liban et à chaque décision du gouvernement libanais, alors présidé parRafiq Hariri.[réf. nécessaire] Le gouvernement libanais émit également un décret de dissolution des FL en raison de cette même attaque. Jusqu'à aujourd'hui, il n'existe pas de certitude quant à l'identité des acteurs de cette attaque[8]. Avant son arrestation, Geagea fut averti des risques qu'il courait, mais décida de rester au Liban[8]. Lors de son procès - jugé inéquitable parAmnesty International - des charges supplémentaires furent retenues contre lui, dont l'assassinat de l'ancienPremier ministreRachid Karamé en1987 et deDany Chamoun en1990[8] (qui fut plus tard attribué à Élie Hobeika). Le tribunal lui reprocha également de continuer à diriger une milice armée en la faisant passer pour un parti politique[8]. Il fut condamné à la prison à vie et incarcéré à l'isolement strict excepté les visites de son épouse et de sa propre famille[8].

Les militants des FL ont participé activement à laRévolution du Cèdre de2005. Aux élections qui suivirent en mai et juin de la même année, les FL s'allièrent avec lecourant du futur deSaad Hariri et leParti socialiste progressiste deWalid Joumblatt. Cette coalition remporta 72 sièges (dont 5 députés FL) sur les 128 que comporte le parlement. Samir Geagea futamnistié le 26 juillet 2005[8].

En 2009, le parti remporta 8 sièges aux législatives 2009, dont deux députés à Bécharré, trois àZahlé, un député au Batroun,Chouf etKoura. En 2014, le parti annonça une liste de candidats partout au Liban, comptant jusqu'à 26 candidats.

En 2015, les Forces Libanaises ont établi une feuille d'intentions avec leCourant Patriotique Libre (CPL) sous la présence du députéIbrahim Kanaan et le représentant des FL, Melhem Riachi.

Des miliciens des Forces libanaises sont accusés d’être les auteurs de lafusillade d'octobre 2021 contre une manifestation duHezbollah et du Amal, tuant sept personnes et en blessant des dizaines d'autres[9].

Députés actuels

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Personnalité en rupture avec l'action violente

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En 2000,Assaad Chaftari, ancien responsable du renseignement des Forces libanaises et ex-bras droit d’Elie Hobeika, publie une lettre d'excuses aupeuple libanais dans un journal national, pour ses actions de guerre. Il se consacre personnellement à promouvoir le changement personnel, la consolidation de la paix et la réconciliation[10],[11].

Références

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  1. AFP, « Marine Le Pen rencontre au Liban son premier chef d’Etat étranger », surLa Libre Belgique(consulté le).
  2. (en) Sarah Dadouch et Nader Durgham, « Day-long firefight racks Beirut, evoking memories of Lebanon’s civil war »,The Washington Post,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  3. Zeina Karam et Sarah El Deeb, « Gunbattles erupt during protest of Beirut blast probe; 6 die », surapnews.com,(consulté le).
  4. ChantalMazaeff,« 9. L’action des Forces libanaises à Aïn al-Remmané : un intense travail de réhabilitation et de socialisation politique », dansLeaders et partisans au Liban, Karthala,coll. « Hommes et sociétés »,, 263–283 p.(ISBN 978-2-8111-0595-2,lire en ligne)
  5. Ben Hubbard, « Cables Released by WikiLeaks Reveal Saudis’ Checkbook Diplomacy », surThe New York Times,(consulté le)
  6. « Le nouvel accord inter-milices conclu à Damas donne en partie satisfaction au camp chrétien »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  7. ChristopheBoltanski, « La chute d'un seigneur de la guerre du Liban. Accusé de massacres, Samir Geagea, ancien chef des Forces libanaises, attend le verdict de la justice. », surLibération.fr,
  8. abcde etfJoseph A. KechichianSeniorWriter, « Is Samir Geagea the next president of Lebanon? »,GulfNews,‎(lire en ligne, consulté le)
  9. « Le Liban enterre les victimes des violents affrontements, la tension reste vive », surOrange Actualités,
  10. (en)Medina, Alicia. (2019, May 28). ““Don’t reach for the gun,” ex-combatants warn Lebanese youths”.Equal Times. consulté le 28 août 2019.
  11. Anderson, Brooke. (2017, May 31). “Once a Christian militant in Lebanon's civil war, now he builds peace where he fought”.America, The Jesuit Review. Retrieved August 28, 2019.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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