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Forces armées irakiennes

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Forces armées irakiennes
Drapeau des forces armées
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Pays
NTM Journal of History of Sciences, Technology, and Medicine(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Effectif
538,000

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Lesforces armées irakiennes sont les forcesarmées de l'Irak. Celles-ci participent à plusieurs conflits de haute intensité etinsurrections à partir de l'indépendance de ce pays, sont dissoutes le parPaul Bremer, à la suite de l'invasion américaine de l'Irak — ce qui sera considéré par la suite comme l'une des plus graves décisions de ce dernier — puis progressivement recréées, sur des bases entièrement nouvelles, par les forces de lacoalition militaire en Irak.

Avec son effectif de 260 000 militaires au, elles sont une des composantes des forces de sécurité de ce pays qui comprend en outre lapolice nationale, les polices locales et des milices d'autodéfense (80 000 personnes dans ces dernières en février 2008[1], 92 000 au début d'avril 2008) et elles soutiennent actuellement les forces de la coalition militaire en Irak. Au début de 2012, les forces de sécurité emploient 900 000 personnes, dont 271 400 militaires et 650 000 dépendant du ministère de l'Intérieur, et leur budget global s'élève en 2012 à 14,6 milliards de dollars, soit 15 % des dépenses de l’État.

Lebudget de la défense pour 2008 est de 8 milliards dedollars américains[2] et pour 2009, le budget de la défense irakienne est, selon le SIPRI, de 3,814 milliards de $.

T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par laHongrie après remise à niveau en 2005[3]
M1A1M Abrams en service en Irak lors d'un défilé en janvier 2011.

Historique

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Articles détaillés :Guerre anglo-irakienne,Guerre Iran-Irak,Guerre du Golfe (1990-1991),Insurrection en Irak (1991) etGuerre d'Irak.
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Scène de capture de soldats irakiens par les Iraniens après la reprise deKhorramshahr en 1982.
AML-90 irakien capturé en 1991.

L'armée de terre de ce qui est alors leRoyaume d'Irak est officiellement mise en place le, lorsqu'est formé le premier bataillon de volontaires. Elle est destinée à remplacer progressivement l'armée britannique qui rentre au pays. À la fin de 1922, les forces irakiennes comptent 4 000 volontaires répartis en trois bataillons, stationnés à Mossoul, Bagdad etHilla.

L'armée continue progressivement à croître. À la fin de l'année 1929, elle compte dans ses rangs 10 446 hommes, dont582 officiers. En 1934 est instaurée laconscription militaire et en 1941, les effectifs des forces armées irakiennes s'élevaient à environ 41 000 hommes. Après la Seconde Guerre mondiale, la réduction des effectifs ramène ce chiffre à 20 000, en comptant les unités de laGendarmerie.

Une série de coups d'État, entre 1939 et 1968, dont celui de 1958 créant une république, a pour conséquence la division et la réorganisation des forces armées irakiennes entre plusieurs factions politiques. Cependant, après la prise de pouvoir par leparti Baas en 1968, un contrôle unique de l'armée est reformé et renforcé.

L'armée irakienne a été à l'origine formée sur le modèle britannique. Mais l'influence grandissante de l'Union soviétique, combinée à l'expérience acquise pendant laguerre Iran-Irak (1980-1988), modifie profondément ce modèle et les doctrines d'emploi.

Pendant la fin des années 1970 et la première moitié de la décennie suivante, les forces armées irakiennes connaissent plusieurs bouleversements majeurs, et ce à tous les niveaux, dans les effectifs, les structures, l'approvisionnement, la hiérarchie, mais surtout dans le caractère politique.

Entre 1980 et 1990, Saddam Hussein fait passer les effectifs de l'armée de terre de 180 000 à environ un million d'hommes.

En 1987, en tenant compte des réservistes et des unités paramilitaires, l'Armée irakienne compte 1,7 million d'hommes, sept corps d'armées, trente divisions d'infanterie, cinq divisions blindées et trois divisions mécanisées. En août 1990, elle atteint un maximum avec cinquante divisions, dont 34 d'infanterie et7 blindées. Elle est alors, en termes d'effectifs, la quatrième puissance militaire du monde, après la Chine, l'Union soviétique et les États-Unis.

Conséquence du conflit contre l'Iran, le régime baasiste irakien est devenu le plus important marché d'armes et d'équipements militaires du monde. En plus des fournitures massives d'armes en provenance d'Union soviétique et de France, Saddam Hussein achète à la Yougoslavie, l'Allemagne fédérale, l'Italie, la Chine, le Brésil, la Pologne, la Tchécoslovaquie et l'Égypte. Il développe également des systèmes d'armes conventionnels tels lesystème d'artillerie autopropulsé Al Faw et un programme d'armes de destruction massive. Israël, lors de l'opérationOpéra, ralentit le programme nucléaire.

LeArms Control and Disarmament Agency (en) (ACDA), estime en 1987 que l'Irak a acheté pour un montant total de 24 milliards de dollars américains de matériel militaire, pour la seule période allant de 1981 à 1985.

Après sa désastreuseguerre du Golfe de 1991, l'armée irakienne réduit drastiquement le nombre de divisions d'active. Elle passe de5 divisions blindées,3 divisions mécanisées et20 divisions d'infanterie, en avril 1991, à3 divisions blindées,3 divisions mécanisées et11 divisions d'infanterie, à la fin de la même année.

Au déclenchement de l'invasion par lesforces armées des États-Unis et celle de leurs alliés le lors de l'opérationLiberté irakienne, l'armée irakienne comptait 4 brigades de laGarde spéciale républicaine (3 brigades d'infanterie (légère) et 1 brigade blindée en combat rapproché, chacune militairement équivalente à unrégiment de la Coalition), 6 divisions de laGarde républicaine (3 divisions blindées en combat rapproché[4], 1 division mécanisée en combat rapproché[5] et 2 divisions d'infanterie motorisée[6], chacune militairement équivalente à unebrigade de même nature de la Coalition), et l'armée régulière irakienne comptaient, elle, 17 divisions (3 divisions blindées en combat rapproché[7], 3 divisions mécanisées en combat rapproché[8], et 11 divisions d'infanterie (légère)[9], chacune militairement équivalente à un régiment de même nature de la Coalition), le tout d'un volume total théorique de 400 000 hommes, en réalité très probablement inférieur à 300 000 hommes. L'armée régulière irakienne est, contrairement aux espoirs de la coalition, combattive dans les rares occasions où elle a à affronter des forces étrangères.

Les gardes républicaines

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LaGarde républicaine spéciale (en) (GRS) (Special Forces Brigade of the Presidential Palace) était plus une unitéparamilitaire qu'une véritable force de combat, responsable de la protection rapprochée de Saddam Hussein, de la sécurité du Palais présidentiel en particulier, et plus largement de celle deBagdad. Elle était également engagée dans la répression des coups d'État et des rébellions.

La GRS était la seule unité militaire autorisée à circuler dans la capitale. Appelée également la « division dorée », elle regroupait quatre brigades (dont une blindée), un commandement de la défense aérienne (AD-Com) et un commandement de deux régiments de charsT-72 (TK-Com) qui lui étaient propre.

Cette unité d'élite a été fondée au début de1992 par Saddam Hussein. Bien que son nom entraîne parfois une certaine confusion avec la Garde républicaine, c'était une force totalement distincte et autonome, avec des fonctions très différentes.

En 2002, les effectifs de la GSR étaient estimées à 12 000 hommes et14 bataillons. Chacune des brigades comprenant en général 2 500 hommes[10]

Lagarde républicaine (GR) est une formation d'élite. Elle rassemble les meilleures unités de l'Armée de terre irakienne, ayant reçu un meilleur entrainement et disposant d'un matériel de meilleure qualité que le reste de l'armée régulière.

Cette organisation était initialement destinée à la protection du régime baasiste. Elle a été créée au début de la guerre Iran-Irak et s'est considérablement renforcée pendant les deux dernières années du conflit (1986-1988) et représentant alors 20 % des effectifs de l'armée de terre[11].

- corps GR Nord « Allah Akbar » [Al Rachid et Tikrit][12] :

- corps GR Sud « Al Fateh Al Mubin » [Al Hafriah/Hafreia] :

Ordre de bataille sous le régime baasiste

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Armée de terre irakienne en 1980

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À l'ouverture des hostilités contre l'Iran et les combats contre l'armée iranienne et les milices du pays, l'armée irakienne était équipé d'armes essentiellement soviétiques et suivait les doctrines de l'armée soviétique.

1er corps d'armée (secteur entre Rawanduz etMarivan)
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2e corps d'armée (secteur entreQasr-e Chirin,Ilam et Mehran, blindés déployés entre Mehran etDezful
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3e corps d'armée (QG al-Qurnah, Irak, secteur entre Dezful etAbadan)
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Armée de terre en 2003

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Dans les jours précédant l'invasion de 2003, l'armée de terre comprenait environ 300 000 militaires, organisé en 5corps d'armée comprenant11 divisions d'infanterie,3 divisions mécanisées et3 divisions blindées.

Ministres de la Défense depuis 2003

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Sultan Hashim Ahmad al-Tai (en) (1944-) à Bagdad en décembre 2004. Il fut ministre de la Défense de 1995 à 2003 (succédant àAli Hassan al-Majid) sous le régime de Saddam Hussein.

Le ministère de la Défense (وزارة الدفاع العراقية) est une agence gouvernementale irakienne ayant sous sa responsabilité l'ensemble des forces armées.

Forces armées irakiennes depuis 2003

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Militaires en patrouille en 2007

L’appellation courante aujourd’hui utilisée est Forces de sécurité irakiennes (FSI). Les FSI sont constituées de l’Armée irakienne, qui dépend du Ministère de la défense, et des forces qui dépendent du Ministère de l’intérieur. Celui-ci coordonne l’action de laPolice irakienne, des unités chargées de la protection des dirigeants et du Département des Gardes-frontières. La Police est organisée au niveau national ; la Police nationale est une force paramilitaire dont le rôle est de combattre l'insurrection ; elle dépend alors directement du ministère mais, au niveau local, elle dépend alors des autorités locales.

Selon des chiffres officiels, 225 militaires irakiens ont péri dans les violences en 2009 et 429 en 2010[22].

L’Armée irakienne, sous l’autorité du Ministère de la défense, est organisée de la façon suivante :

Historique de la reconstruction

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Après la dissolution de l'ancienne armée ordonnée parPaul Bremer le[23], lesÉtats-Unis et le nouveaugouvernement irakien s'emploie à former de nouvelles forces armées avec l'aide d'autres nations. Avec comme chef d'état-major depuis avril 2004 le généralkurdeBabaker Shawkat B. Zebari (en)[24], elle lutte contre les diversmouvements armés engagé dans laguerre d'Irak.

Cependant, en 2003, l'administration américaine n'a pas réellement de plan pour reconstruire l'armée irakienne. D'ailleurs ce n'est pas vraiment la priorité, on pense que la situation sera contrôlée par des forces depolice recrutées localement. L'Autorité provisoire de la coalition fait appel à lasociété militaire privéeVinnell (en) pour former et entraîner une Nouvelle armée irakienne de 44 000 hommes. Celle-ci, forte de trois divisions, aurait pour mission de protéger l'Irak des menaces extérieures. En outre, pour assurer la sécurité intérieure, un Corps irakien de défense civile - qui deviendra laGarde nationale irakienne lors du rétablissement de lasouveraineté nationale - est recruté localement et placé, elle aussi, sous le commandement des unités de la coalition.

Mais la situation en Irak est plus difficile que prévu, et lors de labataille de Falloujah en avril2004, les deux bataillons de la nouvelle armée irakienne - qui devait au départ protéger l'Irak des menaces extérieures - refusent de se battre contre d'autres Irakiens et « s'évanouissent » au premier accrochage[25]. La coalition prend alors des mesures pour réorganiser les Forces de sécurité irakiennes (FSI) et c'est à ce moment-là que le généralDavid Petraeus[26] prend le commandement du MNSTC-I (Multi-National Security Transition Command - Iraq), le Commandement multinational pour la transition de la sécurité en Irak, dont la tâche est de former, entraîner, conseiller et équiper les FSI.

À la suite d'un certain nombre de problèmes concernant l'engagement des Forces irakiennes (Nouvelle armée irakienne et Garde nationale, qui n'étaient pas au départ prévues pour combattre laguérilla irakienne) la décision est prise de les réorganiser en une force objective decontre-insurrection. La Garde nationale, dont les unités étaient au départ prévues pour opérer uniquement dans leurs régions d'origine, est dissoute enjanvier 2005.

La nouvelle armée irakienne (qui devait comprendre au départ 3 divisions) a servi de base aux1re (est de la province d'Al-Anbar),3e (Ninive) et5e (Diyala) divisions, ainsi qu'a la9e (Nord de Bagdad) division mécanisée ; ces divisions sontmultiethniques et multiconfessionnelles et composées de soldats qui déclarent vouloir se battre pour l'Irak et adhérer à la vision d'un Irak fédéral et multiethnique.

En 2008, l'Armée irakienne est standardisée sur un format de 16 divisions à 4 brigades de 3bataillons de combat plus desForces d'opérations spéciales dont les effectifs sont l’équivalent d’une division supplémentaire.

Les divisions ont une implantation régionale, chacune étant responsable d'un secteur donné ; cependant le recrutement est maintenant standardisé au niveau national ; plusieurs écoles et centre d'entraînement forment les soldats et les officiers, qui sont ensuite affectés dans les unités à travers tout le pays.

La1re division renomméeForce de réaction rapide en 2008 a été créée à partir de laForce d'intervention irakienne, qui s'appelait à l'origine Force d'action nationale irakienne ; ses unités sont donc composées de soldats qui sont prêts à aller partout en Irak. C'est ce qui explique que l'unité, actuellement stationnée àFalloujah, régionsunnite, et bien que composée dans sa grande majorité de soldats chiites ou kurdes, se soit bien adaptée et serait acceptée par la population. Elle est aujourd’hui composée de 3 brigades, la4e ayant rejoint la nouvelle11e division. Mais une nouvelle4e brigade doit être formée au début de 2009. Elle est en première ligne lors de labataille de Mossoul et est parfois surnomméeGolden Division dans les médias, et de temps en tempsDirty Division car elle serait chargée de certaines missions moins avouables.

La3e division, qui fait face à laSyrie et compte encore seulement 3 brigades (la4e est prévue mi-2008), est en train de devenir une bonne unité, qui servira probablement de base à de futures expansions. La5e division (elle a aussi 3 brigades, la4e sera formée au début de 2008) est déployée dans la région difficile de Diyala ; c'est la région entre Bagdad et lafrontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (LesSunnitesbaasistes, les Sunnitessalafistes et leschiites de l'Armée du Mahdi soutenantMoqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvanceAl-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de sesforces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Les régions de Diyala, Salah ad-Din,Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien. La9e division, qui est en train de devenir blindée, a toujours eu un recrutement national et multiconfessionnel ; elle fait partie des unités modèles, et ses brigades sont déployées à Bagdad et à Bassora.

Les autres divisions ont elles été créées à partir de la Garde nationale ; elles ont donc un caractère local plus marqué, et ont parfois des liens avec les groupes qui souhaitent la partition de l'Irak. Les plus anciennes unités constituées ont le plus de mal à se fondre dans le moule d'une armée nationale,multiethnique et pluriconfessionnelle, qui voudrait défendre l'Irak et l'ensemble de sa population. Mais les jeunes officiers qui sortent desécoles militaires, et les nouvelles brigades qui sont crééesex nihilo, apporteraient avec eux l'esprit d'une nouvelle armée irakienne au service de la nation.

La2e division, qui compte 4 brigades à 4 bataillons chacune, bien qu'elle soit une unité très expérimentée sur le plan militaire (puisque composée d'anciensPeshmergas qui ont une grande expérience des combats), présente certaines caractéristiques décrite ci-dessus. Elle est composée des unités de l'ancienne Garde nationale des provinces de Dahuk et Abril, des unités quasi exclusivementkurdes et très marquées auniveau identitaire. Les unités appartenant à cette division et qui ont été déployées à Bagdad ou dans d'autres régions en 2004 ou 2005 avaient rencontré quelques problèmes avec les populations locales. Cependant ces problèmes identitaires s'effaceraient au fur et à mesure que des nouvelles recrues et des nouveaux officiers viennent compléter les effectifs.

La4e division (4 brigades à effectif complet), qui couvre les provinces deSalah ad-Din,Kirkuk etAs-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la Garde nationale de ces provinces est, elle, plus multiculturelle, et sert d'ailleurs de base à la formation de la nouvelle12e division. Les deux unités vont recevoir deschars M60 et desM113 américains ; elles constitueront l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela ne sera réalisé qu'en 2009.

En 2008, 8 000 exemplaires de ces véhicules appartenant aux forces armées des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sécurité irakiennes. À Bagdad, la6e division a absorbé les différentes unités de la Garde nationale formées dans la capitale. C'est pourquoi elle avait des effectifs plus importants que les autres divisions (au départ 5 brigades à 5bataillons), mais c'est aussi pourquoi certaines de ses unités étaient sujettes à caution. Une de ses cinq brigades a servi de base à la nouvelle11e division, et les problèmes de loyauté de la6e division semblent maintenant résolus. Il est même question de transformer cette unité en unité d'élite typecommando ; plusieurs de ses brigades ont déjà été entraînées aux techniques d'assaut aérien avec leshélicoptères de l'armée américaine et aux techniques avancées de combat d'infanterie. La nouvelle11e division est en train d'être formée à partir d'une brigade de la6e division et d'une autre de la1re division ; ses deux autres brigades sont mises sur pied, formées et entraînées au centre d'entraînement deBesmaya (en) (banlieue de Bagdad) avec de nouvelles recrues, des officiers qui sortent des écoles et des équipements et armements américains ; on peut noter que ces soldats reçoivent desM-16.

À l'ouest, la7e division (4 brigades) a été formé par leUnited States Marine Corps à partir des unités de la Garde national d'Al-Anbar. Cependant, comme ces unitéssunnites n'avaient qu'une valeur militaire très limitée, la division a quasiment été formée seulement avec de jeunes nouvelles recrues non sunnites venues s'engager dans la nouvelle armée. C'est aujourd’hui l'une des meilleures unités irakiennes, elle aurait "vaincu" les insurgéssunnites dans laprovince d'Al-Anbar en 2007 et en 2008 ; des unités de la7e division opèrent au sud de Bagdad en appui des autres unités de l'armée irakienne et de la coalition.

Le sud de Bagdad, de la région désertique de la frontière avec l'Arabie saoudite jusqu'à la frontière avec l'Iran, est la région où sont déployés la8e division irakienne, lesunités polonaises et géorgiennes. La8e division a été formée à partir des unités locales de la Garde nationale ; elle compte aujourd’hui4 brigades ; la3e est en fait la1re brigade de la10e division, auparavant déployée à Bassora et redéployé à Kut pour des problèmes d'infiltration de l'unité par les miliceschiites. Ces unités sont encore peu développées (une seule division couvrent un territoire important, et les brigades ne comptent que2 bataillons de combat), mais la coalition et les autres unités de l'Armée irakienne (notamment les7e,9e et11e division) lui assurent un appui, et il est probable que de nouvelles unités irakiennes seront formées dans ce secteur.

Au Sud de l'Irak, sous responsabilité desForces armées britanniques, l'armée irakienne était composée de la10e division qui regroupait toutes les unités de ces régions rattaché avant à la garde nationale. Quelques problèmes au sein de ces unités ont amené la1re brigade de la10e division, stationné à Bassora et infiltrée par certains éléments chiites, à être déplacée et devenir la3e brigade de la8e division basée à Kut. Une nouvelle division mécanisée, la14e est en cours de formation à Bassora ; elle a intégré l'ancienne3e brigade de la8e division, et a le soutien de la3e brigade de la9e division qui est déployée actuellement à Bassora. Cette nouvelle unité, formée avec les méthodes éprouvées, ne connaît pas de problèmes identifié d'infiltration par des éléments extrémistes chiites[27].

La constitution de la15e division est prévue pour le sud de Bagdad, elle sera formée à partir de la8e division (Al Kut) et de la6e division (Bagdad).

Peshmerga irakien en 2005 avec son équipement américain et son fusil d'assaut de conception soviétique.

Deux autres divisions (16e et17e) sont en cours de formation dans la région kurde ; ce sont des divisions qui étaient rattachées augouvernement régionalkurde et qui, à la suite d’accords politiques, sont transférées au gouvernement irakien. Legouvernement régional du Kurdistan dispose d'une force armée connue sous le nom de Gardes régionaux kurdes ouKurdish Regional Guards, qui sont aussi appelésPeshmergas, mais ceux-ci ont alors uniquement un armement léger, et le transfert sous l'autorité irakienne devait allez de pair avec le rééquipement de ces unités.

Les effectifs en février2006 sont de 107 000 militaires[28], de 165 000 militaires enaoût 2007[29] avec un objectif de 275 000 hommes.

En février 2010, 20 000 officiers qui avaient été démis de leurs fonctions après la chute du régime bassiste en 2003 seront réintégrés dans l'armée[30].

Le choix d’une armée professionnelle

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Le Commandement irakien de l’entraînement et de la doctrine (CIED) : le CIED est l'institution chargée de superviser la formation et l’entraînement de toutes les branches des Forces armées irakiennes, ainsi que l'élaboration d'une doctrine de la guerre. La CIED est subdivisé en un Commandement de l’entraînement tactique (qui regroupe différents centres d’entraînement et écoles à travers le pays) et une université de la défense nationale.

L’université de la défense nationale est l'institution irakienne pour la formation militaire avancée (elle regroupe actuellement quatre académies militaires de formation d’officiers, même si à terme il est prévu de les regrouper en une seule). Les dirigeants des forces armées irakiennes passent par cette éminente institution tout au long de leur carrière à mesure qu'ils progressent à travers les rangs. L'Université de la défense nationale est composé du Collège de défense nationale, du Collège d’état-major, des écoles militaires, de l’Institut linguistique de la défense et de l'Institut d'études de défense stratégique. et différentes écoles et instituts comme les langues ou l’état-major)[31].

Formation de l'armée irakienne

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Nouveaux sous-officiers irakiens à leur cérémonie de remise de diplôme le1er février 2008.

Elle s'effectue jusqu'en 2010 sous la tutelle duMulti-National Security Transition Command – Iraq (en) (MNSTC-I) commandé en 2008 par lelieutenant généralJames Dubik (en) qui s'occupe de la formation de l'ensemble des forces de sécurité et de l'administrationrégaliene de l'Irak[32].

LeCoalition Military Assistance Training Team (en) (CMATT) créé durant l'été 2003 est spécifiquement chargé de l'assistance à l'armée irakienne dans l'organigramme du MNSTC-I où il a été intégré au durant le printemps 2004. LeCoalition Army Advisory Training Team (CAATT) s'occupent de l'armée de terre et de lamarine irakienne et leCoalition Air Force Transition Team (CAFTT) s'occupant de l'armée de l'air.

Le premier bataillon de la nouvelle armée fût déclaré opérationnelle le[33].

Au niveau des unités irakiennes sont intégrés desMilitary Interim Transition Teams (MiTT). Un MiTT se situe au niveau de l’état-major de la division irakienne, en liaison permanente avec le commandant de brigade américain se trouvant dans le secteur. Sous elle, 4 MiTT encadrent l’état-major des 4 brigades de ladite division puis 2 MiTT encadrent chaquebataillon irakien, se chargeant de leur entraînement, de lamaintenance du matériel, de l’appui-feu lors des opérations. Chaque MiTT comprend 18 à 20 personnels. Ils peuvent être issus de l’Iraq Assistance Group (en) (IAG), organisme interarmées basé àFort Riley auKansas chargé de former les conseillers militaires, ou d'unités américaines sur place.

Le MSTC fonde l’ensemble de l'entrainement sur un cycle de cinq semaines: campagne derecrutement de cinq semaines, puis à l’issue formation sur cinq semaines; l’avantage étant d’avoir des unités dont la cohésion repose sur l’entrainement reçu plutôt que sur les liens tribaux comme c’était le cas lorsque chaque nouvelle recrue était individuellement affectée à une unité déjà existante.

Avec le retrait des forces de combat américaines, le MNSTC-I est remplacé en 2010 par leUnited States Forces – Iraq puis, à la suite de la fin de l'opération New Dawn et du retrait des 18 décembre 2011 des dernières unités américaines par le Bureau de coopération de la sécurité-Irak (Office of Security Cooperation – Iraq - OSC-I), dépendant dudépartement d'État des États-Unis.

Celui-ci peut employer un maximum de 763 contractuels civils et 157 militaires pour former les forces irakiennes selon un accord de novembre 2011[34]; En avril 2012, l'OSC-I emploie 154 soldats et 4 912 contractuels (dont environ 600 pour la formation proprement dite, le reste étant le soutien, la sécurité, etc)[35].

Une armée réactive et modulable

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Les différentes unités de l’Armée irakienne doivent pouvoir être déployées sur tout le territoire national et une brigade ou un bataillon d’une division doivent pouvoir être rattachés à une autre unité sans problème. Ce sont les principes qui sont mis en place dans les Forces armées américaines par les réformes actuelles (« Brigade Unit of Action »)[36]. Pour arriver à ce résultat il est impératif que l’organisation, l’équipement et l’entraînement soient standardisés.

La crise de 2014-2015

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Le monopole étatique de la violence a été à peu près rétabli en 2008. Il s’est ensuite effrité au rythme de sa personnalisation croissante. Le Premier ministreNouri al-Maliki en poste jusqu'en septembre 2014 s’est arrogé la direction de la police et de l’armée laissant à son fils celle des forces spéciales de sécurité, nouvel avatar des anciens services de Saddam Hussein, tandis que les unités militaires de Bagdad, les plus puissantes, sont devenues la nouvelle Garde républicaine. La milice sunnite duSahwa a été quasiment dissoute et les Peshmergas kurdes ont reçu le moins d'aide possible de Bagdad. Ceux-ci sont désormais reconnus quasi officiellement comme une force indépendante par les gouvernements étrangers.

Au moment du départ des forces américaines à la fin de 2011, l’armée irakienne représentait 13 divisions d’infanterie et une division mécanisée, soit environ 210 000 hommes.

La superposition de ce fractionnement sécuritaire, laissant les unités de l'armée irakienne les plus faibles à la marge du territoire, et du renouveau de la division politico-confessionnelle ont ainsi créé les conditions d’une nouvelle surprise stratégique. Celle-ci a pris la forme de l’invasion de la première vraie armée proto-étatique sunnite, celle de l’État islamique en Irak et au Levant[37].

Le gouvernement irakien a toujours le plus grand mal à assurer le recrutement et la cohésion de son armée. Sur 170 000 hommes que comptait théoriquement celle-ci en 2014, au moins 30 % auraient été des "soldats fantômes" inscrits seulement pour permettre à leurs officiers de toucher leur solde[38]. Lors de la retraite de l'été 2014, les forces gouvernementales ont abandonné un matériel considérable, entre autres 2 300 véhicules blindésHumvee[39].

En janvier 2015, la capacité de manœuvre de l’armée irakienne est estimé à 48 000 hommes, réparties dans quelques divisions opérationnelles[40]. En juin 2015, en pleine bataille contre l'État islamique, le Premier ministreHaïder al-Abadi reconnaît que l'armée irakienne, malgré des efforts de recrutement, n'avait pu intégrer que 5 000 sunnites et qu'elle devait encore les surveiller pour s'assurer qu'ils ne s'enfuyaient pas après avoir reçu de l'argent et des armes[41]. Dans le même temps, le parlement irakien est incapable de voter une loi sur la garde nationale[42].

Ordre de bataille des Forces terrestres irakiennes avant la crise de 2014

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L'armée de terre compte, en 2012, un effectif de 193 400 personnes.

Le Commandement des forces terrestres irakiennes (CFTI) (Iraqi Ground Force Command, IGFC) à sous ses ordres, en 2009, huit commandements opérationnels[43].

L’organisation est la suivante :

  • des unités de support de l’état-major rattachées directement au CFTI

Numérotation des unités

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Enmars 2008, les divisions de l’Armée irakienne sont numérotées dans l’ordre du 1 au 17. Lenuméro 13 n’est pas attribué par décision du gouvernement irakien.

L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne en utilisant actuellement un chiffre individuelle se suivant selon la numérotation des divisions; de la1re à la4e brigades pour la1re division, de la5e à la8e brigades pour la2e division, ainsi de suite.

Les brigades étaient auparavant numérotées en ajoutant le numéro d’ordre de la brigade devant le numéro de la division (la1re brigade de la1re division est donc la11e brigade, la3e brigade de la14e division est la314e brigade). Les bataillons ont le même système, le1er bataillon de la1re brigade de la1re division est donc le111e bataillon d’infanterie.

Brigade standard

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Unebrigade standard de l’Armée irakienne comprend six bataillons organisé comme il suit :

  • un bataillon de troupes spécialisées (comprenant l’état-major de la brigade, une unité dugénie militaire, une unité d’éclairage, une unité depolice militaire) reprenant le numéro de la brigade
  • trois bataillons de combat numéroté 1 à 3 suivi du numéro de la brigade
  • un bataillon d’appui (mortiers probablement) reprenant le numéro de la brigade
  • un bataillon de support reprenant le numéro de la brigade.

Numérotation des brigades

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L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du, a renommé les brigades de l’Armée irakienne comme il suit (ancienne désignation entre parenthèses) :

(Le numéro 13 n’est pas attribué pour les brigades.)

(Le numéro 13 n’est pas attribué pour les divisions.)

Structures de commandement

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Le territoire irakien est divisé en commandements opérationnels qui assurent la coordination des FSI sur les théâtres d'opération locaux[44].

  • Commandement opérationnel deNinive. Quartier général à Mossoul.

Le Commandement opérationnel de Ninive (CON) est l’État-major combiné qui assure la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (terrestres, aériennes ou navales, c’est un état-major combiné) opérant dans la province de Ninive au Nord de l’Irak. Le CON a été mis en place en 2008 dans le cadre de la bataille qui oppose les Forces irakiennes et celles de la Coalition à AQI et ses alliés. Il a sous son commandement la3e DI (qui opère à la frontière syrienne) et les unités déployées à Mossoul c'est-à-dire la2e DI, les2e et4e brigades de la9e DB et des unités de police nationales et locales. Il est possible que le CON ait aussi sous sa responsabilité les deux divisions récemment transférées de l’autorité de Gouvernement régional kurde, celles-ci sont en cours de réorganisation, réentraînement et rééquipement aux standards des divisions de l’Armée irakienne[45].

  • Commandement opérationnel deSamarra. Quartier général à Samarra.
  • Commandement opérationnel deDiyala. Quartier général à Bakouba
  • Commandement opérationnel d’Anbar. Quartier général à Ramadi.

Le Commandement opérationnel d’Anbar (COA) est l’état-major combiné qui assurera la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (aussi bien terrestres, aériennes ou navales) opérant dans laprovince d’Al-Anbar à l’ouest du pays. Il aura sous son commandement les1re et7e DI. Les troupes de la Coalition qui sont déployées dans cette zone relève duCorps des Marines des États-Unis[46].

  • Commandement opérationnel deBagdad. Quartier général à Bagdad (zone verte).

Le Commandement opérationnel de Bagdad (COB) est l’élément prépondérant du « plan de sécurisation de Bagdad »[47]. Le COB contrôle deux commandements intégrés pour l’ouest et l’est de la capitale, eux-mêmes divisés en district qui contrôlent les forces dépendant de l’armée, de la police nationale et de la police locale[48].

  • Commandement opérationnel de l'Euphrate. Quartier général à Kerbala.

Le Commandement opérationnel de Karbala (COK)[49].

  • Commandement opérationnel deDhi Qar. Quartier général à Nassiriya.
  • Commandement opérationnel d'Al-Basra. Quartier général à Bassorah.

Commandement opérationnel de laprovince d'Al-Basra[50]Quartier général àBassorah

Il est prévu que quatre corps d'armée soit mis en place pour regrouper les unités terrestres. Des brigades leur seront directement rattachées sans dépendre de divisions. D'autre part un certain nombre d'unités sont des unités de réaction rapide non rattachées à des corps d'armée.

Unités de réaction rapide

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1re division de l'armée irakienne (force de réaction rapide) (Habbinayah)

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Elle a été créée à partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait avant Force d'action nationale irakienne au temps où la défense irakienne devait être cantonnée au niveau local. Ses unités ont donc été composées dès le départ de soldats qui étaient prêts à aller partout en Irak. Ils font partie des meilleurs soldats des nouvelles forces armées irakiennes et plusieurs des cadres de la1re DAI combattaient aux côtés des Américains dès 2003.

Au début de 2008, la1re division de l'armée irakienne est devenueforce de réaction rapide (en) (Quick Reaction Force). Ses unités sont engagées dans tous les combats partout en Irak.

Ainsi, au début de 2008, la3e brigade est détachée dans la province de Diyala sous commandement de la5e DAI. Elle est en juin 2008 à Bagdad.La1re brigade à la fait partie des unités envoyées en renfort à Bassorah en avril.La4e brigade est à Bagdad au côté de la11e DAI, elle participe fin juin aux combats àSadr City avec les1re et3e brigades.

4e division de l'armée irakienne (infanterie) (Kirkouk)

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La4e DAI est une des meilleures unités de l'armée irakienne. Sa base arrière se trouve dans la ville deKirkouk. Elle couvre les provinces deSalah ad-Din,Kirkuk etAs-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la garde nationale de ces provinces.

Elle sert de base à la formation de la nouvelle12e DAI. Les deux unités doivent recevoir descharsM60 et desvéhicules de transport de troupesM113 américains ; elles constitueraient alors l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela n'est pas prévu avant 2009.

La4e brigade de la4e DAI a été transférée à la12e DAI, une nouvelle17e brigade (peut-être sur blindés à roues) est en cours de formation en juillet 2008.

La14e brigade a été déployé dans le cadre de l'opérationKnight Assault àBassorah depuis mai 2008.

7e division de l'armée irakienne (infanterie) (Al Asad)

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Soldats irakiens tirant à laKalachnikov RPK (version lourde de l'AKM-59). Les soldats irakiens, notamment ceux de la7e DAI sont formés à l'école d'infanterie d'Al-Asad.

Cette division a été formée par l’USMC. C'est aujourd’hui une des meilleures unités irakiennes, elle a vaincuAl-Qaïda en Irak (AQI) dans la province d'Anbar en 2007.

Conformément aux standards de formation des forces irakiennes ses brigades ou ses bataillons pourront être engagés à tous moments au sein d’autres unités, ce qui a été testé en détachants des unités de la7e DAI au sud de Bagdad au début de l’année 2008. Ses unités sont entraînées aux tactiques les plus modernes avec lesmarines et notamment à l’insertion héliportée avec les nouveauxMV-22. La29e brigade est la dernière formée dans le désert de l’Ouest irakien, elle est basée à Rutbah, elle doit être équipée de blindés à roue, comme les37e ou17e brigades.

En mai 2008; la26e brigade a participé aux opérations àBassorah.

9e division de l'armée irakienne (blindée) (Taji)

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Un T-72 de la34e brigade en exercice de tir le 29 octobre 2008. Il porte sur ses flancs le nouveaudrapeau irakien adopté cette année-là.

La9e DAI a une mission territoriale de sécurisation de la région au nord deBagdad, mais elle est aussi une des unités principale de réaction rapide des Forces de sécurité irakiennes.

Au début de l'année 2008, des éléments de la9e DAI sont présents à Mossoul (2e et4e brigades), à Diwaniya avec la8e DAI, àBassorah avec la14e DAI (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division mécanisée), à Bagdad avec la11e DAI (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division blindée) et avec la6e DAI.

À l'origine, quatre régiments de chars de la9e division mécanisée dispose chacun de 35M1A1 et deux véhicules de dépannage lourds M-88A2 fournit entre 2009 et 2011[51].

Futur corps d’armée Nord

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Il est probable qu'un corps d'armée regroupant les unités du Nord et de l'Ouest de l'Irak soit mis en place[52].

2e division d’infanterie (Mossoul)

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La2e DI est une des plus expérimentées de l’Armée irakienne. Elle a en effet été créée parmi les premières divisions irakiennes à partir des unités de laGarde nationale stationnées auKurdistan irakien et composées dePeshmerga aguerris. Cependant le fait que les soldats de cette division aient été principalement des Kurdes et qu’ils avaient souvent combattu l’ancienne armée irakienne a causé quelques problèmes au début. Cependant aujourd’hui les nouvelles recrues et les nouveaux officiers ont homogénéisé l’unité.

Elle est aujourd’hui engagée en totalité dans la ville de Mossoul pour en assurer la sécurisation. L'opération apparaît comme un succès.

3e division d’infanterie (Al Kisik)

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12e division de l'armée irakienne (infanterie) (Tikrit)

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La12e DAI doit être mise sur pied en juillet 2008 par dédoublement de la4e division. Sa base arrière sera àTikrit et elle prendra en compte la province deSalah ad-Din. Elle sera formée à partir de trois anciennes brigades d’infrastructures stratégiques et se verra attribuer la4e brigade de la4e division, une nouvelle4e brigade sera formé pour la4e division grâce aux effectifs excédentaires dans les 3 autres brigades de cette division.

La49e brigade, ancienne4e brigade de la4e DAI, brigade la plus opérationnelle de la12e DAI, est actuellement (juillet 2008) déployée à Bagdad pour prendre part aux combats deSadr City.

15e division de montagne

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En cours de transfert depuis l’autorité du gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

16e division de montagne

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En cours de transfert depuis l’autorité du gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

Futur corps d’armée Centre

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Ce corps d'armée serait le seul[Quand ?] qui recoupe un commandement opérationnel, à savoir celui de Bagdad.

5e division de l'armée irakienne (infanterie) (« division de fer ») (Kirkush)

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Soldats du4e bataillon,19e brigade de la5e division de l'armée irakienne monte la garde devant un poste de l'armée irakienne àBuhriz (en),Irak, 31 janvier 2007.
Des hommes de la5e division le 25 juillet 2008 avant le déclenchement de l'opération Bashaer al-Kheir.

La5e DAI est déployée dans la région difficile deDiyala. C'est la région entre Bagdad et lafrontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (LesSunnitesbaasistes, les Sunnitessalafistes et leschiites de l'Armée du Mahdi soutenantMoqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvanceAl-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de sesforces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Les régions de Diyala, Salah ad-Din,Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien.

LaKirkush Military Training Base (KMTB) est l'une des premières installations construites pour la nouvelle armée irakienne dès janvier 2004[53].

Ordre de bataille en juillet 2010 :

6e division de l'armée irakienne (infanterie) (Old Muthanna)

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La6e DAI est la plus ancienne formation de l’Armée irakienne déployée à Bagdad. Elle a été constituée à partir des unités de lagarde nationale irakienne de la capitale et de toutes les unités qui y étaient stationnées en 2005. Elle rassemblait donc des effectifs beaucoup plus importants que ceux d’une division standard.

C'est une unité d'élite dont plusieurs bataillons ont reçu des formationscommando et d'assaut aéromobile, il est probable qu'elle devienne une unité aéromobile deréaction rapide.

Une des meilleures brigades (la2e) a servi de base à la11e DAI (c'est aujourd’hui la42e brigade). La4e brigade (aujourd’hui25e), qui a reçu un entraînement commando desSpecial Forces américaines et une formation d’assaut aéromobile, est en train de former la nouvelle brigade de la Garde présidentielle.

Il est probable que la54e brigade soit rattachée à la nouvelle15e DAI prévue pour Bagdad-Ouest. Celle-ci serait créée avec les unités en excédents de la25e brigade avec comme base la base d'opération avancée Kalsu àIskandariyah.

La6e DAI est responsable du secteur deBagdad-Ouest.

Ordre de bataille en juillet 2010 :

11e division d’infanterie (bâtiment de l'ancien ministère de la Défense)

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Le commandant de la11e division avec le général américainDavid Petraeus en 2007
Unité de la42e brigade affrontant des élémentsillégaux de l'Armée du Mehdi àSadr City le 17 avril 2008

La11e DI a été mise en place à la fin de l’année 2007 dans le cadre de la politique de « Surge » et du « Plan de sécurisation de Bagdad ». Elle a été constituée à partir de d'une brigade aguerrie, la2e de la6e DI (qui est devenue sa1re brigade) et a reçu le soutien de la4e de la1re DI (qui opère toujours à Bagdad au côté de la11e DI), à laquelle se sont ajoutées deux brigades nouvellement constituées et une dernière en cours de constitution. Elle assure le contrôle de l’Est de Bagdad. Ses effectifs sont faibles par rapport à ceux d’une division d’infanterie standard et l’on estime qu’elle pourrait devenir une division blindée.

17e division de l'armée irakienne (commando)

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Ordre de bataille en juillet 2010 :

Futur corps d’armée Sud

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Commandement opérationnel de la province deDhi Qar[55]Quartier général àNassiriya

8e division motorisée (Diwaniya)

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Soldats du1er bataillon,2e brigade,8e division àAl Hillah au cours d'un exercice de tir rapproché pour leur graduation à l'issue d'un programme de formation de combattant avancé.

La8e division motorisée est une unité bien entraînée, opérationnelle et loyale. Son ancienne3e brigade est devenue la1re de la nouvelle14e DM, et une nouvelle brigade (la33e) est en cours de formation à la base avancée de Kalsu.

Ordre de bataille en juillet 2010 :

18e division d’infanterie (Al Memona)

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En train d'être mise sur pied par dédoublement de la8e DM. La33e brigade de la8e DM possède déjà 6 bataillons de combat (soit 3 de plus que la normale).

Cette division aura l’organisation standard à 4 brigades à 3 bataillons de combat.

10e division d’infanterie (Nassiriya)

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14e division motorisée (Mustafa) (Bassorah)

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La52e brigade,14e division défile à sa cérémonie de graduation le 13 février 2008. Seulement cinq semaines après, cette brigade a pris part à l'opération Knight's Assault.

Force aérienne irakienne

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Deux des quinzeBeechcraft T-6 Texan II utilisés pour la formation des pilotes irakiens en 2010.

Laforce aérienne irakienne (enarabe : Al Quwwa al Jawwiya al Iraqiya,(ar) القوة الجوية العراقية) a été créée le.

Au début de laguerre Iran-Irak, elle aligne 30 escadrons et 376 avions de combat (MiG-21,Soukhoï Su-7,Hawker Hunter...), en 1988, elle dispose de plus de 40 escadrons et 476 avions de combat (MiG-25,Soukhoï Su-25,Mirage F-1). En 1990, son effectif est d'environ 40 000 personnel et elle dispose de 689 avions de combat[56].

De 2003 à fin 2011, la défense aérienne du territoire irakien est assurée par les chasseurs américains : l'armée de l'air de cet État ne disposant depuis sa reconstitution que d'avions de liaisons et de transports et d'hélicoptères, répartit sur onzebases aériennes[57].

Fin 2006, elle disposait de 748 aviateurs et de 28 aéronefs. Fin 2011, son effectif est de plus de 6 000 personnels pour72 aéronefs. En 2012, une étude estime celui-ci à 5 050 personnes.

En 2009, le gouvernement déclare souhaiter acquérir un escadron de chasseursF-16 et commencer la formation de ses pilotes avant la fin de 2009, afin que les appareils et leurs pilotes soient opérationnels dès 2012. L’objectif est alors de disposer de 96 F-16 Block 50/52 à l'horizon 2020[58].

Ce programme a eu du retard. Le 28 septembre 2011, on confirme la signature un premier contrat pour 18 F-16 Block 50/52 (version F-16IQ) et une demande pour un total de 36 F-16[59]. La demande est transmise auCongrès des États-Unis le pour une livraison de 18 F-16IQ avec leurs armements, équipements, logistique et entrainement pour un contrat de 2,3 milliards de dollars[60]. Les 4 premiers sont livrés, avec retard, le 11 juillet 2015[61].

Fin 2011, 6 premiers candidats pilotes de chasse sont aux États-Unis pour suivre les cours d'introduction aux principes fondamentaux de la chasse[62].

SixC-130J Hercules sont commandés, le premier d'entre eux a fait son premier vol en sortie d'usine au début de septembre 2012[63].

Marine irakienne

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Lamarine irakienne, qui avait été quasiment détruite lors des guerres précédentes, dispose de labase navale deUmm Qasr qui sera agrandie avec l'aide duCorps du génie de l'armée des États-Unis. Son rôle est en limité à surveillance des côtes et des installations pétrolières off-shore.

Son effectif est en 2010 de 1 500 marins et officiers, incluant 800 hommes du bataillon naval irakien (infanterie de marine) gardant les plates-formes pétrolières. En 2012, celui-ci est passé à 3 600 hommes.

Sa flotte est composée en 2010 des navires suivant :

Difficultés

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L'armée connaît, en 2008, des difficultés structurelles :

  • problème delogistique : le soutien est essentiellement américain, le Ministère de la Défense irakien peinant à organiser le transport du ravitaillement jusqu’à des villes commeMossoul.

En 2014, l’offensive des forces de Daech (sunnites) a démontré des problèmes de motivation de forces supérieures en nombre qui se sont débandées face à l’ennemi.

Donations et achats de matériels

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Trois contrats ont été signés en 2008 avec les États-Unis portant respectivement sur des forces mécanisées incluant notamment 140chars M-1A1M de seconde main dont la livraison s'effectue entre août 2010 et le début de septembre 2012[65] pour 860 millions de dollars, financée pour moitié par les autorités irakiennes et pour l’autre grâce à l’aide financière américaine. L'objectif est d'en acquérir finalement 700[66],[67],[68],[69],[70], desHumvee, des camions HEMTT et des postes de commandement M-577; des transports de troupes (392 8x8Stryker dont 352 avec tourelle de 25 mm) ; et enfin 24 hélicoptères (Bell 407 ouAH-64 Apache), incluant des missilesHellfire, 565 mortiers de 120 mm, 665 mortiers de 81 mm). L'ensemble représente plus de 7,5 milliards de dollars[71].

Le 25 mars 2009, un contrat d'achat de 24 hélicoptèresEC-135 d'Eurocopter pour environ 360 millions d'euros a été signé[72].

Les forces américaines ont transféré le 5 000eHMMWV le 22 avril 2009 aux forces irakiennes, ils en ont un total de 8 000 en juillet 2009[73].

Le 9 octobre 2012, la Russie annonce qu'une série de contrats d'armements à hauteur de 4,2 milliards de dollars ont été signés. Le quotidien économique russeVedomosti mentionnait notamment 30 hélicoptèresMi-28 et 42 systèmes de missiles sol-air Pantsir-S1[74] mais en novembre 2013, ce sont des Mi-24 qui ont commencé à être livrés.

Armement léger

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Les armes de la nouvelle Armée irakienne proviennent d'achats (avant 2003), de « dons » (2003-présent) ou des arsenaux irakiens. La plupart de ces armes ont connu laguerre Iran-Irak, laguerre du Golfe puis laguerre d'Irak et équipent aussi lapolice nationale irakienne comme les groupes de laguérilla irakienne :

Les G17 et G19 servent aussi dans laPNI.

La plupart de ces FA sont munis de lance-grenadeM-203 de 40 mm . Les M16A4/M4A1 sont réservés auxForces spéciales irakiennes.

Notes et références

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  1. (en)http://www.mnf-iraq.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16797&Itemid=132Brig. Gen. Anderson from Camp Liberty, Feb. 1, Multi-National Force-Iraq, 3 février 2008
  2. (en) « Iraq to Spend 5 $ Billion on U.S. Weapons: Deals », surDefense News,.
  3. (en) « Rebuilt T-72 Tanks for the Iraqi Army », surDefense industry daily,.
  4. Une"division" blindée de la Garde républicaine "type 2003", équipée en moyenne d'environ120 chars moyensT-72 de fabrication irakienne ("Lion de Babylone", dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant desmunitions flèche(Kinetic energy penetrator) (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de typeBradley ouWarrior, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1 200 m), d'environ 40 (VCI)BMP-2 (véhicule de combat d'infanterie dont le canon de 30 mm est efficace à 1 500 m, susceptible de « neutraliser » certains des chars lourds de la Coalition en endommageant certains de leurs accessoires, mais dont les missiles anticharAT-4Spigot ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'unbataillond'éclairage équipé deBRDM, de l'équivalent d'un bataillon d'artillerie (canons tractésD-20 et/ouD-30 et de quelquescanons automoteurs2S1Gvozdika et/ou2S3Akatsiya et/ouAuF1GCT et/oulance-roquettes multiplesBM-21Grad) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à unebrigadeblindée équipée deAMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI)AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1 000 m, mais ce,uniquement en combat rapproché car, à moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un régiment d'AMX-30 B2 et, à grande distance (2000-3 000 m), elle devait équivaloir à ungroupement d'escadrons de chars lourds de combatLeclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zonessemi-urbaines.
  5. Une division mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ40 chars moyensT-72Lion de Babylone (de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant desmunitions flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de typeBradley ouWarrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1 200 m), d'environ120 véhicules de combat d'infanterie (VCI)BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd’hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles anticharAT-3Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'unbataillond'éclairage équipé deBRDM, d'un bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles anticharHOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, de l'équivalent d'un bataillon d'artillerie (canons tractésD-20 et/ouD-30 et, peut-être, quelquescanons automoteurs2S1Gvozdika et/ou2S3Akatsiya et/ouAuF1GCT et/oulance-roquettes multiplesBM-21Grad) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à unebrigade d'infanterie mécanisée équipée d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI)AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1 000 m, mais ce,uniquement en combat rapproché car, à moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'ungroupement d'escadrons d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3 000 m), elle devait équivaloir à un escadron de chars lourds de combatLeclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de la Garde républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zonesurbaines ousemi-urbaines.
  6. Une "division" d'infanterie motorisée de la Garde républicaine "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de troisRégiments d'infanterie équivalent chacun à unRégiment d'infanterie de montagne (disposant chacun de l'équivalent d'unecompagnied'éclairage, d'une compagnie antichar dotée demissiles anticharMilan de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une compagnie decommandos et une compagnie d'appui équipée demortiers portés de 81 mm, disposant de véhicules de transport de troupes (VTT)BTR à roues (équipés d'une mitrailleuse lourde de 14,5 mm et d'un fusil mitrailleur de 12,7 mm) organiques, et de l'équivalent d'unbataillond'éclairage équipé deBRDM, d'un bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles anticharHOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'un bataillon decommandos, d'un bataillon d'appui équipé demortiers de 120 mm, d'unescadron de chars moyensT-62 (ouT-72Lion de Babylone de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant desmunitions flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de typeBradley ouWarrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1 200 m) et d'un certain nombre de véhicules de transport, correspondait à uneBrigade d'infanterie motorisée de la Coalition. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leurs dépens lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de laguerre du Golfe de1991, une "division" d'infanterie motorisée de la Garde républicaine ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir enzones urbaines, enzones montagneuses ou enzones couvertes.
  7. Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 120 chars moyensT-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas demunition flèche (OFL), tirant desobus perforants (OP) et desobus à charge creuse(OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1 000 m), d'environ 40 (VCI)BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd’hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon « basse pression » de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles anticharAT-3Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), disposant de l'équivalent d'uneCompagnied'éclairage équipé deBRDM, montée survéhicules légers, d'unebatterie d'artillerie (canons tractésD-20 et/ouD-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la « division » en une seule fois, était équivalente à un régiment renforcé deCavalerie légère blindée équipé deSagaie (tirant des munitions OFL de 90 mm, avec télémètre laser et calculateur de tir) et ce,uniquement en combat rapproché car, à moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'ungroupement d'escadrons de cavalerie légère blindée équipé d'AMX-10 RC (tirant des OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3 000 m), elle devait équivaloir à un escadron de chars lourds de combatLeclerc (tirant en marche des OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zonessemi-urbaines.
  8. Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 40 chars moyensT-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas demunition flèche (OFL), tirant desobus perforants (OP) et desobus à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1 000 m), d'environ 120 (VTT)MT-LB (véhicule de transport de troupes dont l’armement principal se limite à un fusil mitrailleur de 7,62 mm), disposant de l'équivalent d'unecompagnied'éclairage montée survéhicules légers, d'une compagnie demissiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles anticharAT-3Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de deuxbatteries d'artillerie (canons tractésD-20 et/ouD-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un régiment d'infanterie mécanisée équipé d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI)AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm et ce,uniquement en combat rapproché car, à moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un escadron d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3 000 m), elle devait équivaloir à unpeloton de chars lourds de combatLeclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zonesurbaines ousemi-urbaines.
  9. Une "division" d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de troisbataillons d'infanterie légère (disposant chacun de quelquesmoyens d'éclairage, de quelquescanons sans recul antichar de 73 (SPG-9) mm (tirant des à obus à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition) et de quelquesmortiers portés de 60 mm, mais ne disposant pas demoyens de transports organiques) équivalent chacun à un bataillon d'infanterie de montagne, et de l'équivalent d'unecompagnied'éclairage montée survéhicules légers, d'une compagnie demissiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles anticharAT-3Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une compagnie d'appui équipée d'un petit nombre demortier de 120 mm, et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un régiment d'infanterie de montagne. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les Irakiens l'avaient appris à leurs dépens lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de laguerre du Golfe de1991, une division d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir enzones urbaines, enzones montagneuses ou enzones couvertes.
  10. (en)Special Republican Guard (SRG) [Special Forces Brigade of the Presidential Palace], Global Security
  11. (en)Republican Guard; Global Security
  12. Les unités de la Garde républicaine ont subi de nombreuses réorganisations et réaffectations, en particulier après 1991. Il ne peut donc y avoir, ni organigramme, ni tableau d'affectation unique ; de plus, les unités étaient modulables en fonction des missions : les « brigades » pouvaient être réaffectées à la demande aux différentes « divisions », chaque « division » ayant ainsi un nombre variable de « brigades » et, à l'intérieur des « divisions », les « régiments » ou les « bataillons » pouvaient être réaffectés à la demande aux « brigades », chaque « brigade » ayant ainsi un nombre variable de "régiments" ou de « bataillons ». Cette très grande modularité (peut-être inspirée par l'exemple américain... ou par l'exemple français) explique, au moins en partie, les organigrammes et les tableaux d'affectation très divers que l'on trouve, à propos des Unités de la Garde républicaine, dans la littérature. Par suite, une « division » blindée ou une « division » d'infanterie motorisée pouvait très rapidement être, par exemple, transformée en une division" mécanisée", etc. L'Armée régulière irakienne, comme l'Armée française actuelle, fonctionnait probablement suivant le même principe. Les compositions et les lieux d'affectation donnés ici correspondent à ceux qui auraient été ceux de la Garde républicaine en 2002 ; il n'est pas exclu que des modifications aient été apportées à celles-ci au début de 2003.
  13. Division mécanisée "Adnan"
  14. "division" d'infanterie motorisée "Nabuchodonosor"
  15. "L’appel du Prophète"
  16. (en)Division blidée "Al Nida"
  17. "division" blindée "Hammurabi""division" blindée "Hammurabi"
  18. "division" blindée "Al Medina""division" blindée "Al Medina"
  19. "division" d'infanterie motorisée "Baghdad""division" d'infanterie motorisée "Baghdad"
  20. (fr)Armée iraquienne en février 2003, siteMara Jade Skywalker
  21. (en) RoquetteFROG-7
  22. L'armée irakienne, en pleine reconstruction, célèbre son90e anniversaire, AFP, 6 janvier 2010
  23. (en)COALITION PROVISONAL SUTHORITY ORDER NUMBER 2
  24. (fr)INTELLIGENCE ONLINE - Édition française - BAGDAD B. Shawkat Zebari
  25. Ministère de la Défense, Centre de Doctrine de l'Emploi des Forces :Irak, L'adaptation au son du canon,p. 17
  26. Le général David Petraeus, à la différence des autres généraux américains (spécialistes, eux, de laBlitzkrieg) présents à cette époque en Irak, est un spécialiste de laguérilla et de lacontre insurrection, forme de guerre qu'il a beaucoup étudié dans les années précédentes. Dès son arrivée en Irak, le général Petraeus avait appliqué dans le secteur Nord dont il était responsable, des méthodes d'occupation totalement différentes des méthodes « très brutales » appliquées alors par les autres généraux américains dans les secteurs dont ils étaient responsables (au général britannique commandant le secteur d'occupation deBassorah, qui lui expliquait longuement les multiplesproblèmes auxquels il avait à faire face à Bassorah, le général américain commandant un secteur du « triangle sunnite », visiblement agacé, n'en tenant plus, lui répliqua brutalement, en l'interrompant : « Nous, les Américains, on n'a pas deproblème : lesproblèmes, on les écrase ! » (bataille de Falloujah)), méthodes « souples » assez voisines de celles qu'appliquaient au même moment les Britanniques (fort de l'expérience qu'ils avaient acquis enIrlande du Nord) dans le secteur de Bassorah ; dans ces deux secteurs, l'insurrection se développa moins et beaucoup plus lentement que dans les autres secteurs d'occupation.
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Sources

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Voir aussi

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