| Forces armées sénégalaises Diambar (guerrier) | |
| Fondation | 1960 |
|---|---|
| Branches | Armée de terre Gendarmerie |
| Quartier-général | Camp Dial Diop |
| Commandement | |
| Président de la République | Bassirou Diomaye Faye |
| Ministre des Forces armées | Général d'armée aérienne Birame Diop |
| Chef d'état-major des armées | Général de corps Mbaye Cissé[1] |
| Main-d'œuvre | |
| Âges militaires | 18 ans |
| Disponibles au service militaire | 1 618 920 hommes |
| Aptes au service militaire | 1 158 893 hommes |
| Atteignant l'âge militaire chaque année | 189 381 hommes |
| Actifs | ~ 25 000 militaires + 35 000 gendarmes (horizon 2025) |
| Budgets | |
| Budget | ~ 414 millions € (2023) |
| Pourcentage du PNB | 1,3 % (2023) |
| Industrie | |
| Fournisseurs étrangers | |
| Articles annexes | |
| Histoire | Conflit en casamance Conflit sénégalo-mauritanien Intervention militaire en Gambie Guerre du golfe |
| modifier | |
LesForces armées du Sénégal ont pour mission d'assurer la défense nationale et dans ce but, d'assurer en tous temps, en toutes circonstances et contre toutes les formes d’agression, la sécurité et l’intégrité du territoire duSénégal et de sa population.
Elle contribue de même au respect des alliances, traités et accords internationaux. La mise en œuvre de la politique de la défense est arrêtée par le Président de la République qui est responsable de la défense nationale, dont il exerce la direction générale et militaire.
Chaque ministre est responsable de la préparation de l’exécution des mesures de défense incombant au Département dont il a la charge. LeChef d'État-major général des armées (CEMGA), assiste le ministre chargé des Forces armées pour l’organisation générale, la mise en condition des forces et la coordination interarmées. Il est chargé de la préparation des plans et des opérations militaires.
En application de la loi 84-62 du 16 août 1984 complétée par la loi 89-02 du 17 janvier 1989, les forces armées comprennent :
au niveau de la présidence de la République :
au niveau du ministère des Forces armées :
Le ministre des Forces armées dispose :
L'État-major général des armées est organisé comme suit :

Doyenne et noyau des armées sénégalaises, l’armée de terre a opéré des mutations continues qui ont renforcé ses capacités d’intervention. Régulièrement restructurée et réorganisée de1960 à nos jours, l’armée de terre sénégalaise a conforté au fil des ans son rôle dans la préparation des unités.
L’armée de terre constitue actuellement[Quand ?] la composante majeure de l'armée sénégalaise avec plus de la moitié des effectifs (environ 10 000 soldats)[2]. Elle est articulée autour d’unétat-major avec deux divisions chargées des opérations et de la logistique. Elle s'articule également autour d'unités territoriales comprenant :
Enfin, elle possède plusieurs unités de réserve générale constituant une force d’intervention équipée et armée pour être projetées sur tout point du territoire national.
Le tableau ci-dessous présente une liste des différents équipements de l'armée de terre. Cette liste n'est pas exhaustive et ne prend pas en compte les divers équipements du Génie militaire et des Sapeurs-Pompiers.

Situé à l’extrême ouest du continent africain, le Sénégal occupe une position stratégique de choix grâce à une façade maritime prolongée par uneZone Économique Exclusive de deux centsmiles particulièrement riche en ressources halieutiques et minières. De cette situation découle toute l’importance de lamarine nationale sénégalaise créée en1961, qui, aussitôt après l’indépendance, est chargée de préserver les intérêts de l’État en mer. Elle compte aujourd'hui environ 1 000 militaires.
L'École de la Marine nationale (EMAN) est inaugurée le[3]. L’établissement se situe au Camp militaire général Mountaga Diallo, àBel Air.
La Marine nationale comprend un état-major et trois (03) corps :



| Navire | Origine | Mis en service | Classe | Longueur |
|---|---|---|---|---|
| Patrouilleur hauturier (PHM) | ||||
| Cayor[4] | 2024 | OPV 58S | 62,2 m | |
| Niani[5] | 2023 | |||
| Walo[6] | 2023 | |||
| Fouladou (bâtiment amiral)[7] | 2016 | OPV 190 Mk II | 58 m | |
| Kédougou[8] | 2015 | OPV 45 | 45,9 m | |
| Taouay[9] | 2021 | RPB 33 | 33 m | |
| Ferlo[10] | 2013 | |||
| Lac Retba | 2020 | SHALDAG MK V | 32,6 m | |
| Lac de Guiers | 2012 | CONEJERA | 32 m | |
| Bâtiment de surveillance côtière (BSC) | ||||
| Cachouane | 2020 | SHALDAG MK II | 25 m | |
| Soungrougrou | 2019 | |||
| Anambe | 2019 | |||
| Bâtiment de transport et de soutien logistique (EDIC) | ||||
| Gorée | 2010 | EDIC 700 | 59 m | |
| Karabane | 1986 | |||
| Fadiouth | 2024 | LCM | 24 m | |
| Yoff | 2024 | |||
| CTM 2[11] | 2010 | CTM | 24 m | |
| Baliseur / Recherche halieutique / Formation (GSM) | ||||
| Diender | 2018 | - | - | |
| Samba Laobe Fall[12] | 2008 | ECO 145 | 45 m | |
| Itaf Deme | 2000 | - | 38 m | |
| Vedette rapide de surveillance côtière (VCR) | ||||
| Baye Sogui | 2005 | RPB 20 | 20 m | |
| Alphonse Faye | 2004 | |||
| 1x VCR | 2010 | - | 13 m | |
| 4x VCR | 2005 | RPB 12 | 12 m | |
| 4x VCR | 2015 | 38 DEFIANT | 11,5 m | |
| 3x VCR | 2010 | DEFENDER RB-S | 9 m | |
| Drone | ||||
| Nb. inconnu | 2022 | Black Eagle 50 | - | |

Embryonnaire à ses débuts, elle a été restructurée à partir des années1980 avec des moyens matériels et humains adaptés. Elle compte aujourd'hui environ 1 000 militaires.

| Avion d'entraînement | |
|---|---|
| Avion de transport | |
| Hélicoptère | |
| Patrouille maritime | |
| Drone | |
| Groupement Aérien | |
| Radar |

Au Sénégal, la Gendarmerie nationale est une force de police à statut militaire subordonnée au ministère des Forces armées pour les missions militaires et de police, alors que la Police nationale dépend du ministère de l'Intérieur. Le numéro d'urgence de la gendarmerie est le même que celui de la police : le 17 ou le 112. Ce corps comprend également laGarde présidentielle issue de l'ancienne Garde coloniale despahis sénégalais.Le 02 novembre 2023 est inauguré le nouvel état major de la gendarmerie et du renseignement militaire, à cet effet le président de la république a fait un point sur les effectifs et les équipements de la gendarmerie nationale sénégalaise.
La Gendarmerie nationale a vu son effectif tripler en 12 ans et devrait atteindre 35000 hommes et femmes à l’horizon 2025, ce qui lui permet d’opérer un maillage complet du territoire national..
Elle est saluée pour sa « modernisation » et le « niveau d’équipement » matériel de la Gendarmerie nationale. La Gendarmerie territoriale dispose de 9 légions, 6 sections de recherche, 25 compagnies et 195 brigades.
Pour la Gendarmerie mobile, le président de la République soutient qu’elle compte 60 escadrons de manœuvre pleinement opérationnels, soit 18 escadrons répartis en groupements mobiles et en groupements blindés au sein de la légion de gendarmerie d’interventions et 42 escadrons de surveillance répartis sur l’entendue du territoire national.
S’agissant du centre de renseignement et d’intervention de la Gendarmerie, le chef de l’État souligne qu’il dispose d’une infrastructure moderne équipée de matériels de dernière génération et bénéficie du soutien opérationnel de l’escadrille de drones et de la légion d’appui de la Gendarmerie de l’air et des transports aériens.
Le chef de l’état a loué également la pertinence du musée de la Gendarmerie en cours de réalisation dans l’enceinte du quartier Samba Diéry Diallo. “La Gendarmerie nationale, c’est aussi un patrimoine et une histoire mais aussi de vieilles traditions qui méritent d’être conservées, enseignées et léguées à la postérité’’, a-t-il souligné.
Véhicules de combat et maintien de l'ordre :
La gendarmerie dispose également de canons à eau et de drones de reconnaissance.

Trois grandes périodes ont marqué l’évolution de l’Armée de terre sénégalaise :
La montée en puissance de ces formations a permis à l’Armée de Terre de faire la preuve de ses capacités, tant à l’intérieur du territoire qu’à l’extérieur, notamment lors de la Guerre du Golfe (Bouclier et Tempête du Désert), de la guerre civile du Libéria (ECOMOG et MINUL), de la guerre civile du Rwanda (MINUAR et TURQUOISE), de la Centrafrique (MISAB et MINURCA) et de la Guinée-Bissau (GABOU).

LaMarine nationale sénégalaise a été créée le.
Des étapes ont marqué l’évolution de la Marine notamment :

L’armée de l’Air sénégalaise a été créée le avec essentiellement du personnel de l’assistance technique française et du matériel aéronautique composé d’un (01) C.47 et d’un (01) hélicoptère de type Bell, et à titre de prêt.
Les deux premiers pilotes sénégalais sont sortis d’école en 1964. Le premier officier mécanicien et le premier pilote commandant de bord en 1966.
Le potentiel des moyens aériens a évolué et atteint son plus haut niveau en 1984 par l’acquisition :
L’Armée de l’air a eu à mettre en œuvre des avions de transport et de liaison typeDakota C47, Broussard, Cessna et des hélicoptères type Bell etAlouette III.
En avril 2006, la France offre 2 Epsilon et 1 hélicoptèreEcureuil, à la suite de l'engagement pris par le président français Jacques Chirac, lors de sa visite au Sénégal en février 2005. L'État sénégalais a récemment acquis 2Mi-35P, 2 Mi-171SH. L'Espagne a donné 2UH-1H etCN212 en 2008 aux Forces Aériennes Sénégalaises.
Le budget des forces armées a augmenté de 9 % pour 2001-2002, et de 8 % pour 2002-2003, atteignant les 56 milliards de francs CFA soit 68,6 millions de dollars à l'époque.
En2005 les dépenses militaires étaient estimées à 1,4 % duPIB, en2006 à 1,9 %.
Selon le Stockholm International Peace Research Institute, en 2005, le budget a été de 117 300 000 $ soit le113e rang au classement des budgets de défense par pays. Cela fait du Sénégal le3e budget de défense de l'Afrique de l'Ouest francophone derrière la Côte d'Ivoire et la Guinée Conakry.
Le budget n'est pas représentatif du niveau de renouvellement du matériel car le Sénégal bénéficie de beaucoup de dons de matériel de pays alliés ce qui permet d'avoir malgré le faible budget d'investissement une montée en puissance et un niveau opérationnel correct.
Mais notons qu'en 2021 le budget est d'environ 805 000 000 $ soit une hausse de presque 800% en un peu plus de 15 ans ; cette hausse reflète la détermination du gouvernement sénégalais a moderniser son armée et aujourd'hui l'armée sénégalaise a l'un des meilleurs budgets de défense d'Afrique.
Pour la première fois, 300 jeunes femmes sont incorporées dans des unités combattantes en2008[14] .
Les forces armées éditent plusieurs publications telles queSunugaal[15], une revue de liaison et de réflexion ;Armée/Nation, une revue trimestrielle de réflexion ;le Jambaar, un journal bimestriel d’information et de liaison ;Infogendarme, un journal bimestriel de la Gendarmerie nationale, ainsi que laRevue de la Gendarmerie.
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